Etoiles & Professeur (2) [Terminé]

— JOUEUR / JOUEUSE —

(N°2 pour l'Histoire, N°3 pour Lyzandra)

La nuit était tombée, le froid avec. Dans le parc, un lac avait gelé, donnant un aspect métallique à l’eau, sur lequel la lune se reflétait. Il ne devait pas être loin de huit heures lorsque le vampire sortit de la bibliothèque. Il avait eu toute la journée pour trouver un moyen de rester à proximité de Bathory sans éveiller de soupçons. Il était venu à la conclusion qu’il devait pouvoir vivre dans le même château qu’elle.

Caïn s’était laissé guider par son instinct pour trouver la personne dont il avait besoin. Cela l’avait conduit au 5eme étage. Un long couloir menait à une statue de griffon éclairé par deux piliers dans lequel brûlaient deux feux jaunes. Les rayons de la lune traversaient les fenêtres, éclairant les murs opposés. Le vampire s’avança, ses pas résonnèrent. Il s’arrêta devant la grande statue, l’air perplexe. Son odora le menait ici. Pourtant il n’y avait aucune porte, aucune entrée. Il passa sa main sur le griffon. Le vampire sentit le mécanisme, il resta un moment sans bouger. Derrière lui, il entendit des bruits de pas. Il se retourna. Quelqu’un. Tant mieux.

Le froid qui régnait à l'extérieur du château et qui sévissait dans toute la Grande-Bretagne se répércutait désormais dans l'immense château qu'était Poudlard.
Le Serdaigle passa près d'une fenêtre et s'arrêta pour contempler le lac, il était entièrement gelé comme à chaque fois durant l'hiver. Un rapide bruit de pas résonna dans les couloirs désormais déserts. Zac aurait dût se trouver dans son dortoir mais l'envie d'enfreindre les règles avaient été plus forte. Les pas se rapprochèrent, le Serdaigle craignait que ce ne soit Rogue, il se plaqua derrière une armure, invisble à ceux qui ne se serait rapprochés. Un homme étrange, à peine plus âgé que Zac passa devant lui et s'arrêta devant un statue bien particulière. Les deux hommes étaient au 5ème étage, étage du bureau du Directeur. Zac toucha sa baguette qui était dans sa poche et sortit de l'embrasure. Il s'avança vers l'homme.

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Il avait observé le jeune homme s’avancer. Son odeur lui arriva tout de suite, un humain. Il devait avoir tout juste 17 ans, peut être un peu plus. Le vampire l’avait vu plonger sa main dans sa poche. Le geste typique de tous les sorciers qui ne savaient pas s’ils étaient en danger ou non.

- Tu n’auras pas besoin de ça …

assura le vampire

Il jeta à nouveau un regard sur la statue qui n’avait visiblement pas l’intension de bouger de là. Alors, Caïn se tourna derechef vers le jeune humain.

- Comment fait-on pour rentrer là-dedans ?

demanda-t-il simplement

Il enleva sa main de sa poche. L'homme qui était en face de lui n'était pas normal. Le Serdaigle s'avança doucement dans le couloir, il était sereint et parfaitement calme bien qu'il ne savait pas si l'homme en face de lui était dans son camp. Zac détailla le jeune homme en face de lui de la tête au pied. C'était sûr, cet homme était inhabituel. Il s'avança vers lui tout en regardant ses yeux, un bleu éclatant, impossible pour un humain. L'élève était arrivé à la hauteur de l'homme.

- Qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas malintentionné, après tous, vous n'êtes pas humain... dit-il simplement

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Caïn se crispa légèrement, souleva un sourcil, regardant le jeune humain d’un air perplexe. Il paraissait sure de lui, peut être un peu trop. Il fixa un moment Becker, il avait retiré sa main de sa poche. Autour d’eux, personne ne passait. Il était relativement tard, après tout, ça n’avait rien de véritablement étonnant. Le vampire eu un petit sourire en coin

- Et qu’est ce qui te prouve que je ne suis pas humain ?

demanda-t-il calmement

Le Serdaigle étira la lèvre en un sourire discret tout comme l'homme en face de lui. Il s'avança doucement devant la statue alors que l'étranger se tournait vers lui. Zac tourna la tête vers le jeune homme.

- Elias du clan des Camarilla est un ami de longue date de ma famille...

Zac reporta son attention sur la statue et dit en la regardant.

- Il y a un mot de passe.

La gargouille détourna la tête vers Zac quand celui-ci prononça "mot de passe". Le Serdaigle déclara simplement.

- Fizwizbiz.

La statue eut un grincement sinistre puis se poussa pour laisser apparaître un escalier. Le Serdaigle se détourna de la statue pour reporter son attention sur l'homme.

- J'en sais donc suffisament sur les vampires pour savoir comment les reconnaître...

Il montra de la main l'escalier comme pour y inviter le vampire.

- La suite ne me concerne pas...

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A nouveau, Caïn eu un sourire. Il vit la statue pivotée pour laissez apparaître un escalier. Le vampire regarda Becker.

- Hum … cela ne prouve rien …

fit remarquer Caïn

… si tu m’avais déjà vus personnellement ou si tu avais déjà entendus de la bouche de ce cher Elias mon nom je pourrais je pourrais à la rigueur considérer ton argument comme valable …

Il passa devant le jeune homme, s’arrêtant à sa hauteur. Caïn fit une courte pause avant de continuer.

- Mais je dois avouer que tu es doué pour un humain … mais tu as eu de la chance que je ne sois pas du Sabbat … sinon je t’aurai tué rien que pour le fait que tu connaisses un membre des Camarilla …

Il commença à monter les escaliers, avant de se retourner

- La suite va te concerner …

affirma-t-il

… la suite va tous vous concerner … bonne soirée Mr … ?

Zac n'appréciait pas le ton de l'homme qui se trouvait en face de lui. Cette supériorité vaniteuse lui déplaisait.

- ...Becker...,moi c'est Becker.

Il regarda derrière lui avant de reprendre.

- Cela m'aurait fortement étonné qu'un Sabbat se soit aventuré seul dans un château remplis de sorciers pour la plupart très expérimentés...

Les paroles du vampire étranger étaient pour le moins...étranges. Cet homme, si on pouvait le considérer ainsi, avait un côté mystérieux assez effrayant mais en même tant rassurant. Il monta l'escalier qui menait au bureau du Directeur alors que Zac restait en bas.

- Nous serons donc contraint de nous revoir... dit froidement le Serdaigle

Zac se retourna dans la direction du couloir, tournant le dos au vampire. Il faisait désormais nuit partout à l'extérieur ainsi que dans la château.

- Passez donc le bonjour à ce cher Elias, cela fait très longtemps que je ne l'ai pas vu... déclara-t-il ... Lumos !

Le baguette s'éclaira ainsi que le couloir qui redevint noir après que l'élève ait disparus dans l'embrasure du couloir.

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Caïn suivis du regard Becker, qui disparaissait lentement dans l’obscurité du château. Caïn se laissa à nouveau guider vers ce qui l’avait jusque là conduit ici. Il le sentait. Pourquoi ainsi ? Il n’arrivait pas tellement à savoir pourquoi. Le vampire monta les escaliers, presque 4 à 4. Le vampire repensa aux paroles du jeune homme. « … remplis de sorciers pour la plupart très expérimentés … » … s’ils avaient été si expérimentés que cela lui n’aurait pas eu besoin d’allez sur Terre.

Les escaliers menèrent devant une porte massive. Un flot de magie en émanait, puissant. Caïn passa sa main sur la porte. Avant de frapper.

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La nuit était calme, douce … peut être trop. Depuis un moment, tout semblait mort. Le Ministre n’avait pas redonné signe de vie … que devait-il en penser ? C’était plus mauvais signe qu’autre chose. Mais depuis quelques jours quelque chose d’autre gênait Albus. Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas discuté avec la Cours. Pourtant il était sure qu’un de leur membre était arrivé, et il le sentait ce soir plus que jamais proche. On frappa à la porte, Dumbledore jeta un regard à Fumseck, qui pencha la tête d’un air dubitatif.

- Entrez … indiqua le vieil homme

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La voix d’un vieil homme se fit entendre, et Caïn poussa la porte. La pièce était bien plus grande que ne laissait l’imaginer la porte. La première chose qu’il vit fut le phénix, grand, majestueux. Cette animal représentait pour lui l’éternité – et ça l’était – car le fait de renaître de ses cendre n’avait pas tellement d’autre nom. Puis ce flot de magie … le vampire posa son regard azure sur le vieil homme. Ses yeux bleu caché sous ses lunettes à demi-lune fixaient Caïn. Le vampire tenta de paraître le plus normale possible.

- Bonsoir Mr. …

Son instinct lui indiquait que c’était la bonne personne. Pourquoi, il ne le savait pas.

- Je suis ici pour vous proposer mes services …

indiqua le vampire

… mes services d’Astrologue …

Coup de poker. Il avait un chance sur deux pour que le poste qu’il demande soit déjà pris.

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Lorsque Dumbledore vit entrer l’homme dans son bureau, il n’eu plus de doute. Mais après tout il n’était pas si surprit que cela. Mais c’est en entendant la proposition du vampire qu’il fut surprit. Albus ne savait pas s’il aurait besoin d’avoir à veiller sur lui ou non.

- Oui, bien sure … dit le vieil homme

Il invita le vampire à s’assoir sur un fauteuil en face de son bureau. Le premier point positif était qu’il accepta. Dumbledore s’assit à son tour, en face de Caïn. Le sorcier croisa les bras, regardant la créature. Il n’avait plus de doute désormais, celui qu’il percevait depuis plusieurs jours. Après un moment de silence, Albus parla enfin

- Vous ne pensez pas qu’enseigner à des humains en tant que vampire est un risque particulièrement élevé ? demanda-t-il d’une voix calme

Il vit le vampire se tendre, il avait touché juste. Maintenant il fallait savoir pourquoi était-il là …

- Est-ce la Cours qui vous envois ?

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S’il n’avait pas été d’origine aussi pâle il aurait blêmit. D’abord Becker, puis lui … si cela continuait ainsi l’Angleterre toutes entière saurait ce qu’il est et il n’aurait plus qu’a retourné voir la Comtesse. Mais le regard de Caïn se porta sur lui. Comment savait-il cela …

- C’est la Comtesse Bathory qui m’envois … entre autre … des Sabbats sont encore en vie, et la Cours à décidée que l’Angleterre serait le lieu où nous devront les supprimer …

indiqua le vampire

… je suis ici pour les attirer, puis pour les tuer …

Il fit une courte pause, voyant le regard septique du vieil homme

- Je suis Caïn , membre du Camarilla. Si personne ne me fait confiance je n’arriverais jamais au bout de ma mission, et vous mourrez surement tous …

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Albus jeta un regard à la porte de son bureau, et un déclic ce fit entendre. Il se leva, regardant le vampire. A l’heure actuelle si le vampire disait vrai ils n’avaient surement plus beaucoup de temps. S’il y avait bien une chose dont ils n’avaient tous pas besoin en ce moment c’était bien de cela

- Très bien … dit Dumbledore … suivez-moi …

(…)