Elève hors des dortoirs ! (Pv Major)

Patricia était sortie depuis une demi-heure. D'habitude, elle était plutôt sage, mais elle avait ressenti le besoin de se dégourdir les jambes. La jeune fille espérait ne tomber sur aucun professeur, car elle n'avait vraiment aucune excuse valable. Elle avait fait un petit voyage jusqu'au cuisines, ou finalement elle n'avait pris qu'un verre de jus de citrouilles, et était allée voir les étoiles. Ensuite, le froid l'avait résolue a rejoindre son dortoir, mais la jeune rouge et or avait fait une petite pause. Elle était assise en tailleur, et s'entrainait à jeter différents sorts, projetant de nombreux éclairs de lumières.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major étant arrivé que récemment aimait à explorer de fond en comble Poudlard aussi bien de jour que de nuit. C'était une vieille habitude de l'armée, connaitre le terrain dans ses moindres recoins pour bénéficier du moindre avantage spatial en temps utile. Cette manie de Major avait fait ses preuves et le faisait ce soir là d'une curieuse façont, explorant les tours elle vit soudain des éclairs de lumières crépitants fuser un peu partout, se plaquant au mur et sortant sa baguette elle s'approcha lentement de l'origine des perturbation du calme nocturne.

Patricia poussa un cri de joie. Elle venait enfin de réussir son sortilège de Métamorphose. La feuille de parchemin qui trainait par terre était désormais un joli verre a pied en cristal. Malheureusement, la directrice de Poufsouffle avait désormais quitté sa "cachette" est se trouvait maintenant face à la jeune rouge et or, qui regretta son indiscrétion. Elle ne sut quoi dire, et certaine de bafouiller, elle préféra se taire, et rangea sa baguette en prenant une expression désolée. Patricia se tassa contre le mur, et attendit les représailles, qui n'allaient pas tarder à arriver.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major ayant compris que c'était une élève qui lançais des sorts avait rangée sa baguette et c'était approchée. La jeune fille s'était plaquée au mur avec un petit air désolé.
_ Quel est ton nom jeune griffondor?
Major se tenait aussi droite qu'un I devant l'élève se comportant comme lorsqu'elle avait à reprendre un soldat pas assez zélé.
_ Et sais-tu que tu n'as évidemment pas le droit d'être ici à cette heure?

Patricia baissa les yeux avant de répondre. D'ailleurs, elle ne savait même pas quoi répondre. Bien sûr qu'elle savait qu'elle n'avait pas le droit d'être là. Non, elle n'avait pas de raison valable. Elle prit une grande respiration et prit la parole, timidement.

Je m'appelle Loleria. Patricia Loleria.

Puis elle se tût, ne voulant pas répondre à la deuxième question de la directrice de Poufsouffle.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major regarda Patricia dans les yeux, la fixant. Elle n'avait pas répondus à la seconde question, elle était d'ailleur rétorique, toute réponse n'aurait fait qu'agraver son cas... Cherchant des circonstances atténuantes chez la jeunes fille, Major demanda froidement :
_ Explique moi pourquoi tu es allée ici, et pourquoi passer le temps en lançant des sortilèges au risque de rameuter tout Poudlard?
Ceci pouvait paraitre cruel mais l'indulgence de Major était à la clé d'une bonne réponse.

Patricia ne sut quoi répondre. Ses simples insomnies ne suffiraient pas à adoucir la directrice des jaunes et noirs. Elle baissa le yeux et se recroquevilla encore plus, avec l'envie de disparaitre sous terre, dans un trou de souris.

Je n'arrivais pas à dormir.

Elle ne put cacher le rouge qui lui montait aux yeux, et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle se sentait mal, gênée. La jeune Loleria ravala ses larmes, et releva la tête, en gardant ses yeux rivés sur les dalles noires.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major observait l'élève, allant et venant lentement devant elle mais tout de même selon un rythme martial. L'élève était prête à pleurer, au Japon elle aurais pas survécus une semaines surtout avec de telles excuses. D'un autre coté malgré le besoin de discipline à l'école de magie, elle n'était pas la pour être un tyran.
_ Reprend toi jeune Loleria. Je ne suis pas là pour être méchante ou gentille, aillant pris mes fonction depuis peu je serais "presque" indulgente. Explique moi mieux qu'avec un "j'arrivais pas à dormir" la raison de ta présence ici et pourquoi tu lançait des sorts malgré les risques.
Cette jeune fille devait apprendre à faire une réponse plus construite à une personne supérieur hiérarchiquement et à mieux encaisser les réprimandes, surtout méritées.

Patricia prit une grande inspiration et essuya ses larmes sur son pull mauve. Elle se releva, et se décida à s'excuser du mieux qu'elle pouvait.

- Eh bien, je n'ai pas vraiment d'excuse. Mais, comme j'avais pris ddu retard dans mes devoirs, et bien j'ai...

Patricia s'arrêta. Ce ne lui servirais à rien de s'enfoncer. Elle savait bien qu'elle était coincée, et même si Major lui donnait une retenue, ce qu'elle méritait, elle l'accepterais sans broncher. Cela lui apprendrait à se balader la nuit dans les couloirs, aussi peu discrètement.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major était exaspéré. Les élèves de cette école étaient tous si fragiles? Major réfléchie, comment mettre du plomb dans le crâne de ces gamins sans les détruire psychologiquement. Elle observa longuement Patricia, quelques larmes brillaient à ses yeux, elle semblait résignée à se faire corriger.
_ Et bien, on va travailler à ces devoirs en retards ensemble. Ce sera une sorte de retenue plus instructive, que dois-tu rattraper comme cours?
Un soldat se serait mangé du trou pour le non-respect du couvre-feu. Là il était question d'un enfant, elle devait trouver comment punir sans briser l'esprit en face d'elle. Pour du Major tous ce qu'elle disait pour le moment était gentil à l'extrême. Elle attendit en silence la réaction de Patricia, l'observant avec une attention toute militaire.

Patricia se leva mais continua à fixer la jointure grise entre les imposantes dalles noires. Elle remit la mèche rebelle qui cachait son œil gauche derrière son oreille et répondit à la directrice de Poufsouffle.

- J'ai un énorme retard en Sortilèges, et je m'entrainais à lancer les sortilèges que le professeur Mihyana nous à appris et que je ne maitrise pas.

Elle espérait que sa retenue serait avec cette dernière et non pas avec Major, elle trouvait la professeur de Sortilèges et Enchantements bien plus sympathique que cette dernière.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major réfléchie, elle ne connaissait pas encore très bien ses collègues. Qu'importe, un sortilège est un sortilège et qui plus est si elle devient professeur, il faudra bien que cette jeune élève s'habitue à elle.
_ Très bien. Le lieu est bien choisit pour s'entrainer, la pierre ne risque que peu de choses et je prend la responsabilité des dégats qui pourraient être causés. Tu n'arrivait pas à dormir? Et bien, que cette insomnie serve. Quel sortilège souhaites-tu aborder?
Major se demanda combien de temps elle ferrait durer la retenue, sans doute une heure ou deux, plutôt deux, c'est le minimum si l'on veut que le travail qui sera effectué soit efficace. Peut être parlerait-elle avec Mihyana de cet incident et essayerait elle d'en savoir un peu plus sur la jeune Loleria.

Paricia essaya de cacher sa déception, et elle jugea que ce n'était pas trop mal réussi. Elle allait donc passer sa retenue avec la grande femme stricte. Elle était obligée d'avouer que la directrice de Poufsouffle l'impressionnait. Certains racontaient même qu'elle avait fait partie de l'armée.

"-Je n'arrive pas à réussir mon sort de Lévitation. C'est pourtant du niveau d'un première année, mais les objets que je fait léviter ne restent en l'air juste quelque secondes."

La jeune rouge et or espéra que Major ne ferait pas durer cette "leçon" trop longtemps. Bien qu'elle ne soit pas fatiguée, elle aurait préférer se trouver dans son dortoir que face à l'imposante mais néanmoins belle femme qui l'avait surprise en pleine nuit.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Major regarda son interlocutrice quelques instants *ok la levitation, mais ce sortilège ne fait pas d'éclair de couleur! A moins que...*. Major porta un regard alentour, c'était bien ce qu'elle pensait rien a faire léviter, ce cas là n'allait pas être simple... Elle sortit son arme à feu, recula de 5 pas sous les yeux affolés de la jeune Grifondor.
_ Ne t'inquiète pas, c'est ta cible tu va faire voler mon flingue à travers la pièce, tu risque pas de l'abimer, il en à vus d'autre.
En disant ses derniers mots Motoko posa l'arme par terre avant de revenir près de la jeune fille.
_ Maintenant montre moi comment tu t'y prend.