On va commencer par la partie la plus facile, le physique! Disons que Marcus a été choyé par la nature! Il a de superbes yeux bleus qui contrastent avec la noirceur de ses cheveux. C’est un trait qui le caractérise d’ailleurs, les contrastes. Alors qu’il travaille au ministère, on s’attend à ce qu’il s’habille proprement, mais non! Il préfère mettre des vêtements qui vont ressortir du lot, simplement pour signifier aux autres qu’il n’est pas comme tout le monde, et qu’il est encore jeune… enfin, dans les plus jeunes du ministère quand même! Il porte même les cheveux à mi-longueur, question encore une fois de montrer qu’il est différent et qu’il ne se conforme pas totalement aux règles vestimentaires. Ce n’est rien de très grave, mais ça le détermine. Pour ce qui est du caractère, il y a plus de chose à dire ici! Il est encore jeune, donc, nécessairement, il n’a pas perdu toutes ses habitudes de Gryffondor idiot. Vous savez, celles qui font en sorte qu’on chercher l’attention des autres ou bien qu’on rit des autres? C’était de ces habitudes qu’il avait alors qu’il était à Poudlard. Au ministère, cela a changé, mais il en reste toujours des traces. Maintenant, il sait se contrôler et il sait aussi que des moments sont plus propices aux autres pour ce qui est des mauvaises blagues. Il n’a pas choisi son travail pour rien non plus, il peut y dépenser de l’énergie, chose qu’il aime bien. Il se verrait très mal assis à un bureau à remplir de la paperasse. Contrairement à ce qu’on pourrait penser jusqu’ici, non il n’est pas du genre à courir de jupons en jupons. Il préfère l’amour, le vrai. Du moins, il a tendance à se dire amoureux assez rapidement, ce qui lui cause des déceptions souvent…

Ça vous surprendrait si je vous dis qu’il est né de deux parents? Non surement pas, je m’en doute! Mais c’est tout de même la vérité! En fait, ce qui serait le plus intéressant à vous dire, c’est que ses deux parents étaient tous deux des moldus. Des moldus, vous savez, ceux qui n’ont pas de pouvoirs magiques? Et bien, ce fut toute une surprise lorsque le jeune Marcus fit voler le chien du voisin au dessus de sa tête. Même le petit Marcus ne savait pas trop ce qui se passait. Heureusement, personne ne le vit faire en dehors de sa mère qui se garda bien de relater l’évènement. À onze ans, tous fut clarifier lorsqu’il reçu une lettre lui disant qu’il était inscrit à une école de sorcellerie et que l’année scolaire commençait le premier septembre. Ce fut assez difficile à accepter et à assimiler pour ses parents, mais ils acceptèrent le tout et ils le conduisirent à la gare King Cross le jour venu. Tout était nouveau pour lui et il s’extasiait devant chaque petit détail, les tableaux qui bougeaient, les fantômes qui voletaient. Ce nouvel univers lui plaisait déjà! Arriva le moment où il devait être répartit, le Choixpeau lui assignerait une maison dans laquelle il passerait toute sa scolarité. On posa le Choixpeau sur sa tête et presqu’immédiatement celui-ci cria haut et fort : «Gryffondor!». Une table l’acclamait et il prit place parmi ses nouveaux confrères et consœurs. Durant toute sa scolarité, il était le petit garçon turbulent qui écoutait les enseignements… seulement quand la matière l’intéressait. Sinon, il faisait le pitre devant les autres élèves. Sa première histoire d’amour survint à l’âge de quatorze ans, une certaine Mandy Blacktorn, une fille de sa maison. Il se retrouva bien vite seul, abandonné par Mandy. Elle l’avait laissé pour un garçon plus vieux en plus! Il se remit de cette peine d’amour et il eut d’autres histoires jusqu’à la fin de sa scolarité. Toute bonne chose à une fin, même les années à Poudlard. Dans quel domaine aller? Il aimait bien les créatures magiques, mais il se voyait mal faire un élevage ou s’exiler pour aller s’occuper des dragons. Il fit donc un compromis et entra au ministère, dans le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, dans la Commission d’examen des créatures magiques. Depuis, il y travaille, plutôt comme agent de terrain, ce qui lui permet tout de même de voir du pays. C’est aussi un compromis entre le bureau et l’action qu’il fait. On ne peut pas tout avoir dans la vie de toute évidence!