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Anne Godwin Vide
 

Anne Godwin

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Anne Godwin

Anne Godwin

— JOUEUR / JOUEUSE —
Because magic is might


Féminin
Localisation : Boëge
Nb de messages : 19

-------- Profil Détailé --------
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Anne Godwin Left_bar_bleue0/0Anne Godwin Empty_bar_bleue  (0/0)

Anne Godwin Vide
MessageSujet: Anne Godwin   Anne Godwin EmptyDim 19 Juin - 14:51

— IDENTITÉ —



      Anne Godwin 86x8611
        Nom : Godwin

        Prénom : Anne

        Date de Naissance : 12 mai 1973

        Race : Sorcière

        Camp : Est du côte de l'Ordre du Phénix

— PHYSIQUE & CARACTÈRE —

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    Anne a vingt-six ans. Ses traits sont doux, harmonieux; son visage est élégant, expressif et ouvert, avec ses grands yeux marrons et ses lèvres pleines. Elle est de petite taille, ne mesurant qu'un mètre soixante à peine, mais sa silhouette ronde lui confère un aspect très maternel. Ses cheveux sont bruns, coupés très simplement au niveau des épaules, elle les laisse la plupart du temps tomber librement autour de son visage. Elle a de très belles mains, avec de longs doigts fins d'artiste, quoi qu'elle ne pratique ni le dessin ni la musique, avec autour de son annuaire un fin anneau d'or. L'idée que ses si jolies mains puissent finir usées par l'eau de vaisselle la désole quelque peu, mais il ne lui viendrait pas à l'idée de s'en plaindre. Elle ne se maquille qu'en de très rares occasions, et presque uniquement pour son mari; elle a des goûts vestimentaires très simples, et porte la plupart du temps jeans et pull-overs, bien qu'elle ait de jolies jambes. Son visage est encore exempt de rides, mais une fossette se creuse dans sa joue droite lorsqu'elle sourit.


    Anne est une femme d'une grande douceur, d'une gentillesse paroxysmique. Elle est toujours prête à accorder sa confiance aux autres, à s'ouvrir, à se donner toute entière, ce qui lui a valu de nombreuses désillusions au cours de son existence, lorsqu'elle s'apercevait que ceux en qui elle croyait ne s'étaient jamais vraiment montrés sincères avec elle. Mais c'est plus fort qu'elle, elle ne peut en vouloir à personne: elle se considère en toute bonne foi comme un être sans intérêt, et ne peut s'empêcher de se sentir éperdue de reconnaissance lorsque quelqu'un accepte de s'intéresser à sa personne. Elle possède la faculté rare de ne jamais juger qui que ce soit, et est prête à pardonner toutes les offenses, tous les coups de poignard dans le dos, sans prétention, puisqu'elle ne le fait pas dans l'attente d'une quelconque récompense divine, mais bien par nature. Elle craint par-dessus tout d'être un fardeau pour les autres.


    Anne est une oreille attentive, une mère dans l'âme, et les élèves comme les adultes n'hésitent généralement pas à se confier à elle, ce qui fait d'elle une infirmière hors paire. Anne est intelligente, généreuse; mais sa naïveté et sa basse estime d'elle-même peuvent lui attirer de nombreux problèmes.


    Elle aime sa fille Lola plus que tout, et serait prête à tout pour elle.

— HISTOIRE —

    Faire préchauffer le four, découper les oignons en fines tranches - ah, ces oignons! Difficile de faire de belles lamelles quand on a les yeux embués de larmes! -, ne pas oublier de faire chauffer l'eau pour les coquillettes... Ah, et la table n'est même pas débarrassée... Lola a encore laissé traîner ses petits chevaux partout. C'est mignon, elle leur a même fabriqué un vrai petit paddock avec des Legos, et a été leur ceuillir de l'herbe au parc... Impossible de se fâcher, c'est trop adorable. J'abandonne mes oignons et ramasse son bazar, que je déplace jusque dans sa chambre. Je pose le tout à même la moquette, mais prend tout de même soin de remettre Prince et Foudre, ses deux étalons, debout sur leurs quatre pattes avant de sortir - être couché les quatre fers en l'air n'est décidément pas digne d'un Pur-Sang.







      Je termine mon hachage et fait glisser les oignons à leur juste place, à côté du rôti de porc; j'enfourne la viande, ses légumes et son jus dans le four bien chaud, et entreprend de mettre la table; trois assiettes, trois paires de couvert, la cruche remplie d'eau fraîche, les verres - celui en plastique avec Shreck et l'Âne pour Lola -, le pain de mie et le beurre, la moutarde, le Ketchup, le sel, le poivre, tout est prêt, il ne me reste plus qu'à mettre les pâtes dans l'eau, mais je vais attendre pour cela que la mère de Juliet ramène Lola à la maison et que Nick soit revenu du travail. Je jette un rapide regard à la pendule; il est dix-neuf heures treize, les deux amours de ma vie ne devraient pas tarder à me rejoindre.

      Je m'asseois sur une chaise, épuisée mais souriante. J'ai bien conscience que ma vie de famille ressemble à une pub des années cinquante, mais je ne pourrais imaginer mener une existence plus heureuse. Les féministes s'arracheraient les cheveux si elles m'entendaient parler ainsi, mais j'ai épousé un homme merveilleux qui m'a donné une fille adorable, et mon travail me passionne. Etre infirmière à Poudlard n'est pas de tout repos; vous ne pouvez imaginer le nombre d'accidents, majeurs comme mineurs, qui peuvent survenir dans une école de sorcellerie. Brûlures, morsures, chutes de balais, malaises ou poussées de fièvre, nous devons être là pour remédier à tous les tourments de la vie quotidienne des internes. J'ai par chance la possibilité de rentrer chez moi le soir et le week-end, ayant une vie de famille; les étudiants de second cycle en Médicomagie prennent la relève de nuit, mais je me dois d'être toujours joignable et prête à transplaner jusqu'aux grilles du château si l'on a besoin de moi.

      On sonne à la porte. Je me relève d'un bond et vais ouvrir. C'est Mrs Honey, mère d'une petite copine de Lisa à l'école moldue, qui garde ma fille le soir après l'école en attendant que Nick et moi rentrions du travail. Je lui souris avec reconnaissance, m'incline légèrement pour lui exprimer toute ma gratitude.

      -Tout s'est bien passé, Mrs Honey?

      Mrs Honey est ronde, blonde, joufflue et s'agite sans cesse. Elle parle vite, avec de grands éclats de voix, et tout son corps bouge lorsqu'elle s'anime, ce que j'ai toujours toruvé absolument fascinant. Ses mains volettent, ses seins bringuebalent, son ventre danse, ses cheveux semblent animés d'une vie propre; aucune parcelle de son corps ne semble pouvoir se mettre au repos. Elle m'impressionne terriblement.

      -Bien entendu, bien entendu, ma petite Anne! Votre Lola est un amour!

      Je me sens atrocement gênée de lui avoir posé la question. Mes joues brûlent.

      -Pa... Pardonnez-moi, Mrs Honey, je ne voulais pas avoir l'air de remettre en doute vos capacités de nourrice. Je vous pris de m'excuser...

      Elle part d'un grand éclat de rire qui fait trembler jusqu'aux lobes de ses oreilles, et mon coeur s'emballe. Comme elle est imposante, cette Mrs Honey.

      -Enfin, ma chérie, ne t'excuse pas pour ça! Et appelle-moi Marjorie, je te l'ai déjà dit mille fois! Enfin, je te laisse récupérer ta petite puce!






      J'oublie immédiatement la tectonique complexe de Mrs Honey, éblouie par l'apparition de ma fille, jusque là masquée par la masse de sa baby-sitter. Je m'accroupis, ouvre mes bras avec un sourire rayonnant, et Lola vient s'y blottir. Elle est si belle, avec sa longue tresse noire qui lui balaie les fesses, son visage rond, ses yeux bleus. Son tee-shirt est tâché et son collant filé, je savais bien que je n'aurais pas dû l'habiller ainsi pour une journée d'école, mais elle est si jolie, avec cette jupe noire et ces souliers vernis!






      -Eh bien, je vous laisse! s'exclame Mrs Honey avec un grand sourire. On se voit lundi, les filles!






      Je tente de me relever, mais l'étreinte de Lola me déséquilibre.

      -Combien je vous dois, Mrs Honey?...

      -Pas de ça, Anne! s'écrie la brave femme. Si tu veux vraiment me rétribuer, appelle-moi Marjorie!


      Et elle éclate à nouveau de rire avant de s'éloigner dans l'escalier.

      -Tu me fais un bisou, ma chérie? chuchoté-je dans l'oreille de Lola, qui éclate d'un rire mélodieux et clair.

      -Maman, ça chatouille!

      Elle s'exécute toutefois, et me plaque un gros bisou collant sur la joue. Elle accepte alors de me lâcher, et part en courant jusqu'à la cuisine pendant que je referme la porte de l'appartement.






      -Mamaaan? Ils...

      -Je les ai mis dans ta chambre!





      J'arrive dans la cuisine, souriante; Lola me dévisage de ses grands yeux perplexes.

      -Comment tu as su que je parlais de mes chevaux? s'exclame-t-elle. Tu as utilisé tes pouvoirs?

      Je rie.

      -Je n'ai pas besoin de la magie pour savoir ce que tu penses, Lolita! Je te connais...

      -Comme si je t'avais faite, termine-t-elle en levant les yeux au ciel. Blah, blah, blah! Tu radotes!

      Elle éclate de rire et s'enfuit avant que je n'aie eu le temps de m'offusquer. Une bouffée de tendresse m'envahit.

      Je me reconnais tant dans Lola! Physiquement, elle est mon portrait craché; enfant, j'avais les mêmes cheveux épais, le même visage potelé, les mêmes yeux, immenses. Elle a déjà neuf ans, dans deux ans elle entrera à Poudlard, et je ne peux m'empêcher de penser que le temps passe décidément très vite.

      Mes parents sont tous deux sorciers. J'ai grandi au bord de la mer, dans une coquette petite maison avec un petit jardin, et j'ai eu l'enfance la plus heureuse qui soit. Ma mère travaillait au Ministère de la Magie, au département des relations internationales, et mon père avait cessé d'exercer son métier de réparateur de balais pour se consacrer à ses trois filles. J'ai été choyée, en tant que petite dernière. Mes pouvoirs se sont déclarés très tôt; à six ans, ma grande soeur Cherry a lancé de toutes ses forces un souaffle dans ma direction; mais la balle s'est arrêtée en l'air, jusqte sous mon nez, avant de retomber mollement à mes pieds.

      Cherry et Lisa étaient respectivement en cinquième et troisième année lorsque je fis mon entrée à Poudlard. Je garde de mes premières années un assez mauvais souvenir; envoyée à Serdaigle alors que mes aînées étaient à Poufsouffle, je me retrouvai seule, moi qui n'avais jamais quitté mes parents de ma vie. J'avais besoin d'amis; mais pour petre aimée, il fallait être aimable. C'était à moi de faire des efforts pour que les autres me trouvent sympathique; j'étais donc toujours prête à venir en aide à tout le monde, allant jusqu'à faire les devoirs de mes camarades ou à me dénoncer pour des crimes que je n'avais pas commis; et cela fonctionna, puisque je réussis à m'ontégrer dans ma classe et à me faire accepter des autres enfants. Qui m'utilisaient quand même un peu. Beaucoup. Mais je ne m'en rendais pas compte, alors cela me convenait.

      Je voulais devenir Médicomage. J'en avais les capacités; j'étais douée à l'école, studieuse, et j'apprenais vite. Et c'est là, alors que j'entamais ma cinquième année d'études, que j'ai rencontré Nick.

      Il avait dix-neuf ans, il était en deuxième cycle, il voulait se lancer dans une carrière d'Auror et personne ne doutait qu'il y arriverait. Il était brillant, il possédait une intelligence vive, acérée; son esprit alerte, son aisance, sa confiance rayonnante lui conféraient cette aura particulière qui font de quelqu'un un meneur. Il était beau, charismatique et doué, et suivait un deuxième cycle d'études pour se perfectionner en sortilèges.





      Je le croisai plusieurs fois dans les couloirs, à la bibliothèque, dans la salle commune des Serdaigles. Je ne ne pouvais m'empêcher de le dévorer du regard lorsque je l'apercevais, d'admirer en silence sa silhouette noueuse, son visage harmonieux, ses yeux gris acier. Ses mains, surtout, me fascinaient; grandes, larges, rêches. Le simple fait d'imaginer ces mains sur ma peau m'électrisait. Je n'osais pourtant lui adresser la parole.

      Et puis, un jour, je me rendis compte que lui aussi m'observait. Lorsque je levais les yeux vers lui, dans la salle commune, je rencontrais souvent son regard, songeur, posé sur moi. Il commença à m'approcher; à s'asseoir près de moi à la bibliothèque, me parlant de tout et de rien, mais tout et rien semblaient si intéressant lorsque c'était lui qui en parlait! Il me faisait rire. Mon attirance pour lui se changea en un amour éperdu; je ne pouvais croire mon bonheur, ma chance. Il s'intéressait à moi, il voulait ME parler, il voulait ME connaître, moi; et je lui vouais une admiration et une reconnaissance proches du culte.





      Nous commençâmes à sortir ensemble à la fin de l'année. Puis, lorsque j'eus seize ans, au mois de mai, alors que nous étions assis dans l'herbe, dans le parc, il me posa une question.-Tu veux bien qu'on se marie?J'eus du mal à réaliser ce qui était en train de m'arriver. Il nous fallait l'accord de mes parents. Je leur présentai Nick, et ils furent séduits comme je l'avais été moi-même. Ils lui firent promettre de ne jamais me faire de mal. Il s'exécuta de bonne grâce, et nous nous mariâmes dans le courant de l'été. J'avais seize ans.

      Ma dernière rentrée à Poudlard, je la fis avec un nouveau nom et une bague au doigt. Oh, les regards en coin que l'on me lançait! Les chuchotements, les murmures qui me suivaient partout dans les couloirs! Tu vois cette fille? Elle s'est mariée. Mariée? Oui, oui. Cet été.

      Mais je n'en avais cure; je flottais sur un petit nuage. Javais emménagé chez Nick, qui avait commencé sa formation d'Auror. Et cette alliance dorée était la plus douce des chaînes.

      Un évènement imprévu fit renaître l'intérêt que l'on m'avait porté suite à mon mariage, et qui avait fini par se tarir; j'appris que j'étais enceinte.





      Enceinte à seize ans! Mon ventre s'arrondissait doucement, tout comme les yeux de mes condisciples à chaque fois qu'ils m'aperçevaient de profil. Tu vas le garder? me demanda-t-on.

      Oh, les pauvres! Ils avaient tous l'air désolés! Ils me parlaient de ma grossesse d'un ton affligé, avec prudence et prévenance, comme s'ils s'attendaient à ce que je fonde en larmes. Mais j'étais si heureuse! Je flottais, sur un petit nuage, à des kilomètres de Poudlard. Je passais des heures à contempler mon ventre rond, fascinée par l'idée qu'à l'intérieur de moi s'épanouissait cet autre moi, non, cet autre nous.


      Les autres finirent par comprendre que j'étais pleinement satisfaite de cette situation, et laissèrent parler leur curiosité. Comment vous allez l'appeler? Mais... tu vas vraiment devenir maman? Tes parents, ils sont au courant?


      Mes parents se satisfaisaient de me voir heureuse, et rayonnaient de bonheur à l'idée d'avoir un petit-fils. Au mois de Janvier, je dus quitter Poudlard, rentrant chez moi, chez Nick, à Cardiff, pour me reposer. Je continuai à suivre les cours par correspondance. Au mois de mai, j'accouchai dans une chambre de l'hôpital Ste Mangouste. Nous l'appelâmes Lola. Nous étions aux anges. Lola Godwin, Lola Godwin, ma fille! Nous formions une famille.


      Je réussis à arracher de justesse mes ASPICs, mais décidai de renoncer à mes études de médecine pour me consacrer à Lola jusqu'à ce qu'elle soit en âge d'aller à l'école. Je suivis ensuite une formation d'infirmière. Par un hasard inoui qui relevait du miracle, Poudlard embauchait; je pus ainsi revenir dans l'école que j'aimais temps.


      Nick et moi... ce n'est plus vraiment comme avant. Je sais qu'il s'ennuie un peu, qu'il a du mal à se satisfaire pleinement de sa vie de famille; le travail d'Auror est pour lui un exutoire nécessaire, malgré le - ou grâce au - danger permanent de cette situation de crise. Mais, pour ma part, je continue à le considérer comme la meilleure chose qui me soit arrivée. Je lui serai éternellement reconnaissante d'avoir aimé, d'avoir consacré sa jeunesse à une personne aussi insignifiante que moi, et je fais tout pour qu'il ne le regrette pas.


— ET VOICI MA VIE —
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