Un présent.

— ADMINISTRATRICE —

Harry POtter était en sécurité, saint et sauf, les élèves allaient globalement bien quoi que choqués et secoués par ce qui s'était recement produit. Elle était sortie de l'infirmerie pour regagner son bureau, trs vite Elidore lui avait emboité le pas. C'était amusant de voir les têtes se tournés sur leur passage. Lyzandra entra dans la bibliothèque et Quénodore referma la porte derrière eux. Par la fenêtre elle fit signe de la main à Akira qui donnait un cours.

-Je suis contente que tu ais été là au bon endroit et au bon moment. Je ne sais pas si quelqu'un te l'a déjà dit mais... Merci.

Dit-elle simplement en s'approchant de lui, rapidement et presque timidement elle déposat un baiser sur le coin des lèvres de l'ancien professeur.

C’était souvent comme cela. Les bonnes personnes, au bon endroit, au bon moment. Ou pas. Cela dépendait des points de vue. A l’origine il n’était pas venu pour cela. Dans sa grande poche la petite boule de poil commençait à gigotée. Impatience ? Surement. Il tenta de la calmée, encore, un peu.

- Ouai … mais je dois t’admettre qu’à l’ origine je n’étais pas véritablement venus pour ça … dit-il doucement

— ADMINISTRATRICE —

La jeune hongroise incliné la tête et fronça les sourcils l'air interrogateur avant de verrouiller la porte.
Puis s'approcha de lui et passa ses bras autour du coup de Quénodore.

-Ah oui et pour quelle raison étais-tu là en ce cas ?

Demanda-t-elle.

Quénodore eu un petit sourire.

- Pour une raison … un peu plus personnelle …

Lyzandra proche de lui, la boule de poil réagit au quart de tour, profitant de la légère inattention de Quénodore pour tenter de se faire la malle. Le regard du Norvégien baissa vers sa poche, l’animal sortit soudainement la tête. Le chat mit un moment à se rendre compte qu’il avait enfin réussit à sortir la tête. Il émit un éternuement, secouant la tête. Ses longues oreilles se dressèrent vers Lyzandra, pencha la tête. Un nœud violet autour de son cous, sur son pelage noir tachetée de blanc, ses grand yeux fixaient ceux de la jeune hongroise. Elidore rigola doucement, avant de caresser le fléreur.

- … pour ça … termina-t-il

— ADMINISTRATRICE —

-C'est pour moi ?

Demanda-t-elle surprise et très attendrit par le chaton magique tandis que son interlocuteur hochait la tête.

-Il est trop mignon !!!

Elle détacha ses bras du cou d'Elidore pour saisir la peluche.
C'était le premier cadeau qu'elle recevait de lui et cela la touchait profondément. Pourquoi ? Elle n'aurait su le dire...
Le fléreur commençait à s'agiter alors la jeune hongroise le posa au sol. Directement le chaton partit se poser sur le siège de Lyzandra se roulant dans un pull laissé là par la bibliothécaire.

-Merci, ça me fait vraiment plaisir tu sais.*

Elle se tourna alors vers Elidore un sourire radieux d'une oreille à l'autre.
Puis tendrement elle posa ses lèvres bien sur celles de l'animagus cette fois-ci et l'embrassa.

Quénodore ressentit la joie de l’hongroise à la vue de la petite chatte magique. Lyzandra s’était retournée vers lui, et avait posée ses lèvres sur les siennes. A son tour, il l’embrassa, fougueusement, glissant sa main contre sa joue, avant de décoller ses lèvres pour posé son front contre celui de la jeune femme. Quénodore eu un sourire. Il passa sa main dans les longs cheveux noir de jais de Bathory. Il s’apprêta à dire quelque chose, mais il se ravisa. Il se contenta de rester près d’elle. Son sourire aux lèvres.

— ADMINISTRATRICE —

Peut de chose aurait pu venir perturber la quiétude relative qu'il régnait entre Quénodore et Lyzandra... Mais pourtant quelqu'un osa s'aventurer dans la bibliothèque... Le chaton commença à souffler un mur, cela fit rire sa maitresse qui déchanta très vite en voyant Peeves apparaitre un sourie jusqu'aux oreilles.
Lyzandra lui fit face les poings collés sur les hanche l'air furieux.

- PEEVES !!! TU ME FOUS LE CAMP DE CETTE BIBLIOTHEQUE TOUT DE SUITE !

Peeves était hilare, mais il savait que mieux valait ne pas contrarié cette hongroise étrange qui s'occupa de la bibliothèque. Par contre rien ne l'empêchait de s'amuser un peu. Son sourire et ses rires cessèrent. Il avança jusqu'à Elidore et la jeune fille.

- QUENOOOODORE LA BIQUETTE EN PINCE POUR BATHORY !!! QUENODORE VA FINIR EN SUSHIIII ! BATHORYYY FRICOTE AVEC N'IMPORTE QUIII !!!!

Commença t-il a hurler en passant à travers le mur.
La jeune fille se tourna vers Elidore le regard noir.

Je te jure que dès que j'ai trouver comment faire je le ramène à la vie pour pouvoir l'étrangler moi même !

Quénodore se tendit en voyant apparaître l’esprit frappeur d’un des murs de la bibliothèque. S’il y avait bien une chose qu’il n’avait pas regretter, c’était LUI. Il soupira, tendit que l’esprit frappeur hurlait ce qu’il voulait bien. Lorsque le calme fut revenu, il dit enfin quelque chose

- J’aime pas les sushis dit-il d’une voix caverneuse

A nouveau, il soupira. Il jeta un regard au chat qui commençait à se rendormir.

— ADMINISTRATRICE —

-Je le sais bien que tu n'aimes pas ça. Je crois que Peeves faisait allusion à la réaction d'Akira, pas à tes gouts en matière de cuisine !

Elle était sèche et abrupte, visiblement irrité par Peeves. En fait elle aurait voulue être tranquillement seule avec Quénodore et pour une fois que ni lui ni elle ne semblait sur le point de sauter à la gorge de l'autre il avait fallu que Peeves vienne tout gâcher.
Elle ne tenait plus en place et se mit à ranger nerveusement tout ce qui lui tombait sous la main pour se calmer.

Elidore observa Lyzandra, qui montait lentement en pression, qui devenait sèche et froide. En la voyant s’excitée il ne peut s’empêcher de sourire, ni de rire un peu. C’était plus fort que lui. Mais la situation lui semblait s’inverse. Cette fois c’était à son tour à elle d’être tranchante.

- Lyzandra … on dirait moi … dit-il calmement

— ADMINISTRATRICE —

Elle s'arrêta net au dernier mot de Quénodore pour se tourner vers lui.

-Nan mais ça te prends souvent de me comparer à toi ! Je n'ai rien à voir avec toi ! Enfin en dehors de notre "relation" je n'ai rien à voir avec toi, je veux dire aucun points commun, tu m'as bien entendu : rien du tout !

Derrière elle le chaton avait commencé à vouloir jouer avec la longue chevelure de sa maitresse. Depuis sa chaise il donnait des coups de pattes désespéré pour tenter de saisir au passage une mèche. Plus il essayait moins il parvenait, à l'instar de Lyzandra qui tentait de retrouver son calme mais ,n'y arrivait pas tant elle était nerveuse.
La situation était vraiment comique à voir.

A nouveau, Elidore ria doucement. Rien en commun … comique, la situation. Très comique même. Mais dans un sens elle ne l’était pas. Peeves n’était pas du genre à cacher ce qu’il savait. l'animagus la voyait tourner en rond, faire les cents pas, revenir, sans pouvoir s’arrêter.

- Non, aucun point commun … répéta Quénodore … mis à part peut être notre façon de prendre les choses et …

Il lui cita plusieurs autres de ces points communs qu’elle avait dit inexistant. Il devina que l’excitation de la jeune hongroise n’en serait que gonflé. Alors, l’animagus s’approcha d’elle. Il attrapa Lyzandra, l’arrêtant dans ses aller-retour. Le norvégien plongea son regard dans les yeux vairon de la jeune hongroise

- Lyzandra … continua-t-il calmement

Il glissa lentement son esprit dans le sien. Il ressentait ce qu’elle ressentait. Elle ressentait ce que lui ressentait. Il l’apaisa. Il ne sus pas véritablement de quel manière. Mais il sentit Lyzandra se détendre d’un coup, comme si elle venait de cesser de se battre …

— ADMINISTRATRICE —

La jeune hongroise s'abandonna sans même s'en rendre compte. Elle s'immobilisa, l'animagus avait passé les bras autour de sa taille et la serrait doucement contre lui.
Elle dégluti.

-Elidore... Je crois qu'il serait plus raisonnable que...

Elle acheva sa phrase en posant ses lèvres sur celles du Norvégien.

- Oui … je sais souffla-t-il … c’est mal

Alors, il l’embrassa fougueusement. Il remonta ses mains le long des bras de la jeune hongroise, pour les poser sur les épaules de la jeune femme. Il resta un petit moment sans bouger, à la regarder, simplement.

- C’était juste histoire que tu te calmes dit-il simplement … il faut toujours que l’un de nous soit sur les nerfs …

— ADMINISTRATRICE —

-Alors je devrais sans doute m'énerver un peu plus souvent...

Puis elle ressaisit et porta son attention sur le "cadeau" d'Elidore, le petit fléreur dormait à point fermer dans le pull de sa nouvelle maitresse. Lyzandra fondit complètement et ne put s'empêcher de venir s'agenouiller auprès de son nouvel animal.

-Dis moi il y a des soins particulier à lui apporter ? Ah oui et très important comment s'appelle-t-il ?

- Non non ça ira ria doucement Quénodore

Lyzandra repartit voir la bestiole, les oreilles de la créature bougeaient dans son sommeil. Ses flancs se soulevaient au même rythme de sa respiration. La fourrure de la petite chatte avait épaissis, lui donnant plus un aspect de boule de poil qu’autre chose.

- Elle reprit-il … Tÿvah … c’est juste un chat un peu spéciale …

— ADMINISTRATRICE —

-Tÿvah...

Répéta t-elle doucement tout en caressant délicatement l'animal qui s'éveilla d'un bond quand elle entendit prononcer son nom par Lyzandra.

-Très spéciale effectivement...

Elle déposa sur la tête du chat un rapide baiser et l'animal se mit à ronronner doucement avant de se rendormir.

-Je ne suis pas très sure de moi mais je dirais que c'est fléreur... Enfin aux vues de son attitude... J'ai lu quelques chose les concernant mais c'est assez vague dans ma mémoire... Comment t'y es-tu pris pour que cette jolie peluche arrive d'une part dans tes mains et en suite pour qu'elle réagisse à moi comme si j'avais toujours été sa maitresse ?

Pour le coup Lyzandra était vraiment curieuse.

- C’est un fléreur confirma l’animagus … le fils de Sankara a tuer sa mère commença –t-il … je pouvais pas la laissez mourir en sachant que c’était mon loup qui l’avait condamnée … mais comme ces deux bêtes là vont pas tellement ensemble … j’ai pensée à toi avoua-t-il

Il fit une courte pause

- … et comme elle me fait confiance … et que je te fais confiance …. elle te fait confiance …

— ADMINISTRATRICE —

-Je ne savais pas que j'avais toujours ta confiance...

Avoua-t-elle.

-En fait j'ai toujours pensé que tu ne m'avais jamais fait confiance...

Son regard se perdit dans le vague à mesure qu'elle se perdait dans ses pensées.... Peut-être que tout était de sa faute, qu'elle aurait du croire en lui au lieu de toujours douter et être sur la défensive... Elle n'avait pas su voir ça... Elle avait toujours été très forte pour voir ce qui était caché, mais dès que ça la touchait elle devenait aussi aveugle qu'une taupe en plein jour.

-Je suis désolée, Elidore... Sincèrement désolée...

Il s’approcha doucement de la jeune hongroise. Lui, avait parlé sans vraiment faire attention. Sans cacher ce qu’il pensait. A nouveau, il glissa sa main dans les cheveux de Lyzandra, posa son front contre le sien. Il sentit le souffle de la jeune femme, ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Il l’aimait. Il n’arriverait jamais se défaire de cela.

— ADMINISTRATRICE —

La jeune fille vint se blottir dans les bras de son ancien amant. Sans savoir expliquer pourquoi elle constatait qu'entre eux les choses avaient changés, évoluées peut-être... Lorsqu'elle était élève a peu de choses près les moments qu'elle passait avec lui se résumait aux nuits que la jeune hongroise passait dans les bras de son enseignant et celle que tous deux passaient à l'extérieur à provoqué toute sorte de catastrophes... De plus il fallait cacher cette relation et Elidore d'un naturel jaloux et possessif ne supportait pas l'indifférence affichée de Lyzandra, quand à elle, elle avait du mal avec le fait de devoir cacher la vérité et se demandait si Elidore agissait ainsi plus par convenances ou pour pouvoir se débarrasser d'elle plus facilement... Mais les mois avaient passés et bien que leur relations n'y ai pas résister leur histoire n'en était pour autant pas terminé. Tous deux avaient affrontés de telles calamité dont la moindre n'était pas d'avoir appris que leur rencontre n'avait rien d'un hasard...
A présent elle se posait une foule de question aux quelles seul l'avenir pourrait répondre

Lyzandra se blottit contre lui. Il la sentait pensive. Elle l’était. Pour quoi ? Peut être pour la même raison que lui … il soufflait dans le cou de Lyzandra. Il retraçât ce qu’il avait vécus. Son départ de Norvège. Son arrivé en Angleterre. Les Mangemorts. Voldemort. Ces moldus qui avaient demandé grâce. Sa fuite, à nouveau. L’école. Dumbledore. Rogue qu’il avait rencontré avant d’aller dans la forêt. La forêt … Mihyana, qui entrait dans la salle. Black qu’il avait failli tuer sur place. Titania qui mourrait de la main d’un mangemort. Pas n’importe quel mangemort. La fin de l’année. Mihyana … le soleil qui se couchait. Marius. Grégorian. La Norvège. Sankara. La vérité. Ce qu’ils n’auraient peut être pas dû savoir … ce qu’il avait caché pour éviter certaines choses. Cet instant où tout avait basculé. Cet instant où à ce moment présent elle ne savait pas. Ça n’avait été qu’un concours de circonstance. Ou pas. Trop tard. Il en voulait à certaines personnes. Mais il ne pourrait plus rien y faire. Trop tard. Une envie de tuer, soudaine. N’importe qui. Surtout n’importe quoi. Il ferma les yeux. Doucement. Ce n’était pas tellement le moment. Plus tard. Il rouvrit les yeux. Il sentit au fond de lui, une voix. Un sifflement. Méchant. Il grogna. Ils grognèrent. Tous les deux. Quand on parlait de l’un, on parlait aussi de l’autre. Il relâcha doucement Lyzandra. Jusque la il n’avait pas bougé. Lentement, il remontait. L’animagus le sentait. Il serra les dents. Ça n’allait pas tellement bien. Il eu un léger sourire en y pensant. Il s’effaça lentement. Plus tard. C’était mieux ainsi. L’ancien mangemort était toujours proche de Lyzandra.

- Je crois qu’il vaut mieux que je te laisse … avant que ça termine mal … dit-il avec un petit sourire

— ADMINISTRATRICE —

-Oui... Enfin je suppose...

Elle déverrouilla la porte.

-Que veux-tu dire par "mal se terminer"... ? Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris.

Elle n'avait pas plus que ça envie de voir Elidore partir pourtant il le fallait.... C'était ce que semble-t-il la raison indiquait... La raison... Quelle raison ? Celle qui avait fait qu'eux deux étaient liés contre le grès et sans rien pouvoir y faire pour le moment... Foutaises que tout cela... Elle avait pourtant essayé, vraiment essayé et pour l'instant elle ne pouvait littéralement pas vivre sans lui... Elle ne dormait pas et n'avait plus d'appétit, s'énervait facilement et ne maitrisait pas sa puissance magique. Puis il était revenu de Norvège et déjà elle commençait à se sentir mieux, et au moins son état de santé était stable. Il lui faudrait donc jusqu'a son accouchement au moins garder une certaine proximité avec Elidore.

- Rien … répondit Quénodore

En faite, il n’avait pas tellement envie de lui raconter. Pas tout dû moins. Mais il n’avait pas le droit de ne rien lui dire

- J’étais parti chercher quelque chose en Norvège … Sankara avait raison, mais j’en ai pris conscience … j’ai eu quelque difficulté à m’y faire … aujourd’hui encore …

Il fit une courte pause, hésitant à ajouter :

- … je n’ai pas tué Marius uniquement de sang froid … avoua-t-il

Akira venait de rejoindre officiellement l'Ordre, et avait recherché Lyzzie partout. Il ne l'avait pas vu pendant la bataille et s'inquiétait.

"Lyzzie tu es là ... dieu merci ... "

Il reconnu tout de suite l'homme avec elle.

"Quénodore, tu es là."

Qu'est ce qu'il faisait là ? Il était censé rester en Norvège.