Home sweet home

Un feu puissant ronflait dans la cheminée de la tour ouest. De l'autre côté de la large baie vitrée, l'épaisseur des nuages trahissait la colère qui y était accumulée. La salle, fort aérée, était néamoins chaude et douillette : un parfait cocon pour étudier confortablement.

Pour pénétrer dans l'aire de Serdaigle, il suffit de frapper à la porte à l'aide du heurtoir en forme d'aigle. Simple, non ? L'énigme posée par cet aigle, en revanche, suffit en elle-même à prouver son appartenance à la maison de l'Intelligence et du Savoir.

__________________________________

[ septembre 1998 ]

Anthony Goldstein heurta par trois fois l'aigle de bronze de la porte. Le voyant s'animer, il tâcha de contenir sa joie d'être de retour dans ce qu'il considérait comme sa deuxième maison.

- Quand je vis, je dévore tout et lorsque je bois, je meurs. Qui suis-je ?

Goldstein sourit. Facile, celle-la.

- Le feu, répondit-il.
- Bienvenue.

La salle avait peu changé. Anthony la traversa avec l'impression de voler et grimpa quatre à quatre les marches du dortoir des garçons les plus âgés. Avec un soupir d'intense plaisir, le "huitième année" se laissa tomber sur un pouf et ouvrit une petite boite en émail. Il y prit un caramel et l'engloutit avec un rictus de joie quasi animale.
Quel plaisir de retrouver cette vieille tour, même si Terry et Michael n'étaient plus avec lui ! A mesure que la sucrerie fondait sur sa langue, il lui sembla que ses hésitations s'évanouissaient : il ne regretterait surement pas de loger régulièrement ici. Les mois à venir promettaient d'être productifs.

[ Janvier 1999, aux alentours de minuit ]

Le temps s'écoulait sans que rien ne puisse l'arrêter, mais la météo semblait toujours la même : détraquée. L'Angleterre était couverte d'un épais brouillard froid, qui semblait pomper toute vie. La neige avait cessé de tomber, mais le vent faisait encore entendre son sifflement dans la haute tour de Serdaigle.
Pour le peu qu'il avait fréquenté ses condisciples, Anthony Goldstein avait été frappé de l'ambiance qui régnait à Poudlard : chacun pensait avant tout à courtiser, comme pour conjurer la mort qui plânait sur le pays. Pourtant, la personnalité étrange des professeurs auraient du forcer les élèves à plus de rigueur. Evidemment, la plupart n'avaient pas sa maturité, songeait-il.

Anthony Goldstein se sentait étranger à tout cela. Avec la peur des Mangemorts, les affaires marchaient mal et cela le touchait en premier lieu : depuis le début de l'année, il n'avait pas pu trouver un seul emploi convenable. Ses projets de vivre de ses enchantements se trouvaient sérieusement mis à mal, à moins de se convertir en vendeur de protections magiques - mais l'idée de profiter de la peur ambiante pour s'enrichir lui déplaisait.
Avec un soupir empreint de désespoir, il se laissa tomber dans un sofa confortable de la salle commune. A ce rythme là, ses économies fondraient comme neige au soleil et - il eut un frisson d'angoisse à cette pensée - il n'aurait même plus de quoi s'acheter une boite de friandises par semaine.
Secoué par cette perspective apocalyptique, il prit l'une de ses dernières chocogrenouilles et sortit sa baguette. Un peu de musique lui remonterait le moral, se dit-il en songeant aux oiseaux qui semblaient avoir déserté le parc.

- Avis !

Avachi dans le sofa, il écouta les pépiements mélodieux des oiseaux enchantés. Que devenait Elijah, son hibou grand-duc ? Le destinataire de sa lettre était-il si difficile à trouver ?
Ses morfondant dans ses pensées obscures, il eut soudain l'impression étrange d'être observé. Probablement encore un de ces sales gamins que son caractère distant intriguait... ne devaient-ils pas être au lit, à cette heure ?

Arya arriva après une longue journée de cours ennuyant dans la salle commune des Serdaigle, aujourd'hui le mot de passe était d'une facilité enfantine au grand dédains de la jeune fille. Il n'y avait pas grand monde dans la salle lorsqu'elle y entra, et Arya se posa dans un coin le plus éloigné de la cheminée. Le grand problème de cette école qu'elle déplorait depuis maintenant 3 longues années c'était que les sorcier utilisé encore le feu comme moyen d'éclairage. Non mais quand même la découverte de l'électricité datait de la fin du XIXème siècle, il le faisait exprès voilà tout. Bon en même temps avoir une tel phobie du feu était ridicule aussi, mais Arya n'y pouvait rien, elle lança donc un sort pour diminuer l'intensité des flammes de toutes les lampes.

Assise en tailleur sur un fauteuil son chat Daniel vint bientôt la rejoindre pour se poser sur ses jambes. Arya le caressa affectueusement puis elle sortit de son sac un objet qui la passionnait particulièrement en ce moment, le Rubik's cube. Rien de plus facile, elle avait trouver le système de fonctionnement de cette objet assez rapidement, mais elle galérait un peu avec le 5x5 car elle n'arrivait pas encore à résolver toutes les situations. Commençant à jouer avec elle ne se rendit même pas compte que le temps passait et lorsqu'elle émergea de sa réflexion sur ce cube il était déjà tard, la nuit était tombé et il fallait surement qu'elle aille se coucher. Elle leva la tête et observa la salle de long en large, il n'y avait vraiment plus grand monde maintenant , elle remarqua cependant la présence de quelqu'un avachi sur le sofa et se mit à le fixer sans rien dire. Elle avait l'impression de le connaître, genre on avait du lui en parler mais c'est entré par une écoutille et sortit par l'autre. Elle continua de le fixer se posant toujours des questions, son chat qui avait du sentir sa réflexion avait levé la tête vers elle en la regardant et Arya aurait juré le voir tourner la tête comme pour montrer qu'il n'était pas surpris. Elle vit alors que cette personne avait remarqué qu'on l'observait mais Arya ne bougea pas et continua de le fixer essayant de mettre un nom sur cette tête.

Au bout d'un moment, le préfet Goldstein en eut assez d'être ainsi observé et se tourna, s'attendant à voir une troupe de gamins s'enfuir en pouffant de rire. Il fut surpris de ne voir qu'une jeune fille qui le dévisageait effrontément.

- Qu'est-ce que tu veux ? Mes oiseaux ennuient ton chat ? Il peut les manger s'il veut, c'est juste un enchantement... dit-il avec un geste vague de la main.

La fille devait avoir trois ou quatre ans de moins que lui. Des cheveux blancs bizarres et de grands yeux pensifs. Et, de toute évidence, une très mauvaise éducation. A-t-on idée de fixer les gens ainsi ?

- Qui es-tu, au juste ? Tu ne devrais pas être couchée, à cette heure-ci ?

Anthony avait demandé ça d'une voix qu'il aurait voulue autoritaire, mais qui avait pris une intonation aimable, malgré lui. Il piocha dans son paquet de fizwizbiz et engloutit la friandise en regardant la jeune fille aux cheveux blancs.

Arya se retenu de justesse pour ne pas lancer son Rubik's cube sur son interlocuteur. Bon d'accord c'était pas polie de fixer le gens comme cela mais ça remarque désobligeante il aurait pu se la garder, d'autant plus que si les oiseaux embêtait vraiment Daniel il les aurait bouffé depuis longtemps. Puis soudain elle sut qui était cet personne et pourquoi elle avait l'impression de le connaitre, c'était un préfet donc évidement elle le connaissait de loin disons. Elle eut un petit sourire et une mine satisfaite lorsqu'elle résolue se mystère. Satisfait de sa découverte la mauvaise humeur qui l'avait envahi il y a 10 secondes avait disparu. Son interlocuteur lui adressa alors de nouveau la parole lui demandent qui elle était et pourquoi elle n'était pas couché. De son air redevenu calme et sans expression particulière elle lui répondit d'une voix posée:

" Avant de demander le nom de quelqu'un on se présente, mais bon comme il n'était pas non plus très polie de ma part de te fixer comme cela, on peut oublier se détail. Je m'appelle Arya Bernkastel et je suis en 4 années si tu veux tout savoir."

Elle marqua une pose au cour de laquelle elle caressa son chat qui s'était tranquillement rendormit, puis elle reprit:

" Et vu l'heure oui je devrait être couchée, mais je n'ai pas vu le temps passer passionné par ce que je faisais donc je suis toujours la"

Elle n'ajouta rien de plus et se remit à caresser Daniel avec un petit sourire.

Anthony Goldstein fronça les sourcils. En voila une qui ne manquait pas de culot ! Cela dit, elle n'avait pas entièrement tort. Adoucis par sa sucrerie, Anthony ferma un instant les yeux et s'installa plus confortablement avant de répondre :

- Autant pour moi... Bernkastel. On n'a visiblement pas commencé sur de très bonnes bases. Je suis Anthony Goldstein, préfet de Serdaigle... en apprentissage - la huitième année. Si tu es dans la quatrième, profites-en bien... la dernière année de tranquilité avant les BUSE et ASPIC.

Goldstein fit une pause. Ce qui était agaçant chez les serdaigles, c'est qu'ils parlaient toujours tous de façon professorale. Comme si, passionnés par leur érudition, ils se sentaient un devoir sacré de donner cours au monde entier. Anthony ne faisait pas plus excepton que cette fille... il prit néanmoins sur lui pour essayer de détendre l'atmosphère. Après tout et jusqu'à preuve du contraire, elle ne lui avait rien fait.
Il se leva et s'approcha d'elle, curieux. Il lui tendit son paquet de fizwizbiz, d'un geste machinal.

- C'est quoi ce truc bizarre avec lequel tu jouais, au juste ? Une boite magique, quelque chose comme ça ?

Arya sourit à la remarque de jeune homme et oui l'année prochaine il faudra qu'elle se mette à bosser pour avoir le BUSE, mais ne pensons pas à cela pour l'instant, cela n'avait pas vraiment d'intérêt. Arya avait vu juste Anthony était bien un préfet, pour une fois qu'elle arrivait à se souvenir de ce genre de détail. Le jeune homme se rapprocha alors d'elle et lui tendit son sachet de friandise, Arya n'en avait pas spécialement envi mais en pris quand même pour ne pas vexer le jeune homme.

"Merci!"

Elle lui fit un grand sourire, puis son interlocuteur lui demanda qu'elle était la chose qu'elle tenait dans les mains et Arya sourit de plus belle lorsqu'il parla de boite magique. Elle oubliai souvent que les sorciers n'étaient pas habitué aux affaires moldus, alors un Rubik's cube qui savait ce que c'était ? Elle se pencha sur le côté et attrapa son sac, elle rangea le 5x5 et sortit le modèle basique que tout moldus connaissait le 3x3

" Une boite magique? Si on veut on peut dire que c'est une boite magique... Huu en réalité c'est un cube formé comme tu le vois par de petit cube, sur celui la il y en a 3 sur 3, on le mélange les couleurs et on le refait... sans magie bien sure."

Tout en disant cela, elle l'avait mélangé et le tenait fièrement, bon il est vrai c'est une passion comme une autre mais comme c'était quelque chose qu'Arya aimait elle devenait assez dynamique et expliquait avec grand plaisir.

Anthony observa la chose comme si elle allait mordre, puis tendit la main pour saisir le petit cube coloré. Il le fit tourner dans ses mains, plusieurs fois, l'observant avec attention, puis fit permuter deux faces.

- Sans magie ? Je vois... un jeu moldu, donc. C'est censé aider à se concentrer, ou apaiser les nerfs ? C'est quand même pas pour l'agilité des doigts ? Plutôt... pour la mémoire logique, hum ?

Anthony lui jeta un coup d'oeil amusé, comme pour s'assurer qu'il devinait juste. Puis, le Serdaigle observa le cube en laissant sortir un bout de sa langue, comme chaque fois qu'il était confronté à une énigme. Il retourna plusieurs fois le cube dans ses mains avant de s'efforcer à compléter une face. Il lui manqua un coin.

- Il doit y avoir un truc... arithmétique... On ne peut pas arracher les petits carrés pour le reconstruire, je suppose ? Euh... au fait, tu viens d'une famille moldue ?

Arya regarda le jeune homme assez amusé par sa découverte de l'objet. C'est vrai pour elle c'était un moyen assez efficace pour se décontracter et se calmer mais elle en avait vu d'autre qui ne réussissant pas à faire le cube s'énervait comme pas possible. Le jeune homme avait presque fait une face mais se retrouva alors en difficulté Arya se mit à sourire mais ne dit rien. Il lui demanda alors s'il pouvait arracher les cubes, elle se retient de justesse pour ne pas rire:

"Non non on ne peut pas arracher les carrés, se serait tricher voyons. Et c'est bien de l'arithmétique...des maths quoi. C'est vrai que si l'on explique pas comment ça marche à certaines personnes elle n'y arriverait pas. Mais je suis que tu vas trouver comment mettre se dernier coin, ce n'est pas bien compliqué"

Elle sourit de nouveau, après tout il était chez Serdaigle non? Alors la plupart était des gens plutôt intelligente par nature donc Arya croyait vraiment qu'il y arriverait à mettre cette pièce. Le jeune homme lui demanda alors si elle venait d'une famille de moldue, la question prit légèrement au dépourvu la jeune fille. Elle n'avait pas honte de sa famille et au contraire en était fière, mais cette question lui rappelait sa famille qu'elle n'avait pas pu voir depuis des mois, les frontières étant fermé elle n'avait pas pu se rendre chez elle depuis juin dernier... Après avoir laissé la question de Anthony en suspend elle finit par lever la tête et le regarder:

"Oui je viens d'une famille de moldue, enfin c'était pas trop difficile à deviner avec l'objet que tu tiens entre tes mains."

Anthony fronça les sourcils et s'acharna sur cette saleté de cube ridicule. Le coin manquant vint se placer correctement... la face rouge était complètée. Il entreprit alors de dessinner une croix sur la face bleue, sans trop détruire la rouge. Il renonca, comprennant qu'il lui faudrait plusieurs fois réparer les coins, du moment que les croix restaient en place.

- Je vois... agaçant mais pas si difficile. Ca pourrait même devenir amusant si je connaissais le... truc.

Il parvint à dessinner une autre ligne sur un côté. Puis eût une grimace : l'espace d'un instant, il eût l'impression qu'il avait complètement embrouillé le cube coloré. Il lui fallu quelques secondes pour s'appercevoir qu'il tenait malgré tout le bon bout. Il lui suffirait de remettre les coins à leur place et... mais comment y parvenir sans "essais-erreurs" ?

Donc, tu viens d'une famille moldue... mon père aussi. Ca a du être un peu... déroutant, d'arriver ici, non ? Mon père disait qu'il avait peur que ce soit un rêve, et qu'il ne s'éveille à tout moment. Il était chez Poufsouffle... un dingue du travail.

Arya regarda le jeune homme manipuler son Rubik's cube, il n'avait pas l'air de s'en sortir le pauvre, son visage faisait innombrable grimace à chaque fois qu'il n'y arrivait pas. C'est vrai que si l'on ne connaissait pas le « truc », c'était dure. Arya qui avait préféré ne suivre aucune notice et donc trouvé par elle-même avait bien mit environ un an à trouver comment résoudre le cube. Mais elle avait bien aimé, c'était intéressant de devoir se creuser les méninges pour résoudre quelque chose elle n'en avait pas toujours l'occasion. Bon évidement elle avait faillit pulvériser le cube au moins une centaine de fois parce qu'elle échouait dans une combinaison qui pour la millième fois remélangeait le Rubik's cube sans qu'elle y arrive. Mais le jour où elle l'eut finit elle avait vraiment été heureuse.

« C'est vrai qu'il est difficile d'y arriver sans solution, il faut être patient... mais alors très patient »

Peut-être lui écrirait-elle la solution et la lui donnerait, ça fera un Rubik's cubisé de plus dans se monde, ce serait bien. Finalement le jeune homme lui demanda si cela n'avait pas été déroutant d'arriver ici. Arya repensa alors à son premier jour à Poudlard, elle avait trouvé l'endroit merveilleux mais avait été très surprise par la magie il fallait bien l'avouer. Les escaliers qui bougent tout seul, un Choixpeau qui parle, de la magie partout dans l'école. Au début elle avait été un peu terrorisé c'est vrai.

« Je trouvais la magie merveilleuse mais j'avais un peu peur de tout ça surtout et j'avais l'impression d'être la seule dans ce cas... m'enfin je me suis vite adapté je pense bien qu'il y a encore des choses qui m'étonne et que j'étonne encore les gens. »

- Tu es peut être apeurée et étonnée par notre monde... mais tu es en tout cas sacrément courageuse. Ou plutôt inconsciente, sinon tu serais chez Griffondor, lui lança Anthony, d'un air qui se voulait plus amusé qu'offensant. Ces temps sont dangereux pour les sorciers d'origine moldue. Quoi qu'évidemment, on soit plus en sécurité à Poudlard, en groupe, que dispersés à l'extérieur...
" En tout cas, mieux vaut savoir se défendre. Je t'ai observée, dans la classe de Bathory... tu as du répondant, en sortilège !

Se rendant bien compte qu'il ne parviendrait pas à compléter plus de deux faces de ce cube moldu, il le fit léviter à hauteur des yeux, avec un geste agacé.

- Je trouve d'ailleurs qu'à ce sujet, on devrait relancer l'Armée de Dumbledore... maintenant qu'il est mort, je veux dire. Je n'étais pas très assidu avec ça, l'année dernière, mais... par les temps qui courent, hein ? Je veux dire, entre les Mangemorts et ces Whollanders... Enfin, c'était sympa, comme club. De toute façon, je n'ai pas beaucoup le temps...

Inconsciente?! Bien que Anthony l'ai dit pour plaisanter Arya était quelqu'un d'assez susceptible et fit la moue lorsqu'elle entendit cela. Mais bon elle allait pas lui faire la tête pour ça quand même et puis il avait raison c'était dangereux. Mais en même temps ne l'était-ce pas plus d'être isolée seule dans sa petite maison? Poudlard était protégées par l'Ordre du Phénix quand même elle y était donc beaucoup plus en sécurité. Cependant pas une lettre, pas un mot elle n'avait pas pu communiqué avec sa famille depuis juin et en ce moment, il est vrai une partie irrationnelle d'elle aimerait ne pas être à Poudlard. Le jeune homme lui dit ensuite qu'elle avait comme il disait du répondant en sortilège, cela fit sourire Arya qui oublia sa petite colère passagère.

« Merci...Hum tu sais je pourrais t'écrire une solution pour faire le cube si tu veux »

Mais ensuite le jeune homme enchaina et parla de l'Armée de Dumbledore, la jeune fille n'y avait pas participé à l'époque car les rassemblements d'élève ce n'était pas son truc de toute manière. C'est comme les bals allé l'y trainer est un véritable défi. Enfin revenons à nos moutons, Arya pensait que l'idée du jeune homme n'en était absolument pas une mauvaise elle lui répondit donc d'un ton assez sérieux:

« Je pense que ce n'est pas une mauvaise idée mais nous avons un professeur de défense contre les forces du mal très compétant cette année je pense, mais faire un club ou l'on pourrait apprendre si l'on veut des sortilèges en dehors des cours n'est vraiment pas une mauvaise idée. Je pense que c'est quelque chose que l'on pourrait exploiter »