Sur le chemin Lyzandra n'avait pas fait gaffe à son élève,préférant reporter toute son attention sur son fils qu'elle s'amusait à faire rire en faisant des grimaces. Les rires du bébé résonnaient dans le couloir. Lorsqu'elle arriva au bureau Miki n'était pas là.
-Bon tu entres et tu te poses sur cette chaise, et pas mot.
Dit-elle avant d'éclater de rire.
-Tu vois Jun-Aïda mon poussin, là maman est très méchante avec ce garçon parce qu'il l'a VRAIMENT poussé à bout... Mais ce qu'il ne sait pas c'est que son supplice ne fait que commencé...Non mon poussin, il n'en a pas conscience.
-Okiiiii !!!-Non Naoki n'est pas là, il est avec papa.
Evidemmentsonfils ne l'entendait pas de cette oreille, si il venait dans le bureau c'était pour retrouver son cousin, il commença alors a protester.
-JUN ! Maman a dit NON.
-Oh oh...Le poupon ne s'était pas attendu à tant de fermeté, surtout que sa mère n'élevait jamais la voie et encore moins contre lui. Il opta doncpour le profil bas et gros calin.
-Bo je vas pas attendre que Miki revienne... J'ai une idée...
Faisant le tour du bureau elle griffonna à la hâte un mot pour sa belle soeur
"Miki Speldior a recommencé,cette fois-ci ce n'est plus de mon ressort et je ne le veux plus dans mon cours, je lui lancé le malefice de mutisme et ses jambes sont paralysées, je dois retourner en cours, sa baguette est avec moi, fais moi prévenir par les tableaux quand tu auras ce message, Lyzzie", puis elle leva les yeux sur Speldior assis sur un chaise de l'autre côté du bureau et un sourire sadique vint scinder son visage. Leva sa baguette et l'instant d'après le maléfice de jambencoton volait sur l'élève.
-Là poussin maman abuse de son pouvoir, mais Speldior ferait mieux de s'estimer heureux parce que je pourrais tout aussi bien décider que finalement les vampires peuvent le juger et leur livrer ce soir même...
Elle soupira, presque de contentement. Après tout elle avait on ne peut plus calme et exemplaire depuis un long moment.Bien trop pour elle même.
-Voilà au moins tu ne bougera pas.
Puis elle sorti laissant l'élève, incapable de sortir et muet seul dans le bureau de la directrice.