Un sorcier désoeuvré

La nuit venait de tomber sur Londres, rendant la ville encore plus sombre que d'habitude. Rufus n'avait jamais vraiment aimé cette cité. Il la trouvait froide et sans âme. Mais il devait tout de même souvent y venir pour accomplir son métier. Aujourd'hui pourtant, il n'avait plus de travail. Les évènements récents avaient éparpillés les membres du ministère et que fait un soldat quand il ne reçoit plus d'ordre. Voilà plusieurs mois qu'il n'avait eu personne à protéger. Il commençait à s'ennuyer ferme. Il poussa la porte du Chaudron Baveur, espérant peut-être que quelqu'un l'attendrait derrière, lui tendant un parchemin, sur lequel figurerait un contre. Mais rien, rien sauf deux ou trois silhouettes louches assisses. Il se posa au bar, attendant la venue d'un serveur. Au bout de dix minutes, un homme à la frêle carrure lui demanda ce qu'il voulait boire. Il commanda un whisky sec. Il le bu tout aussi sec. Tout était calme et Rufus s'ennuyait toujours autant...

Laissant un courant glacial pénétrer dans l’immense pièce du Chaudron Baveur, Kraven poussa la porte du bar comme n’importe qui l’aurait fait. Un relent d’odeurs le percuta à l’instant même où il y entra : sueur, alcool, humains, magie. Du sang même, par moment, ancien ou neuf suivant les endroits. La neige était tombée, et avait recouvert l’ensemble de l’Angleterre d’un manteau froid et blanc, en contraste total avec la chaleur ambiante et limite supportable du Chaudron Baveur. Les nuages avaient quitté le ciel, laissant apparaître les astres et leurs lumières, ainsi que la lune, qui se reflétait sur le sol immaculé de la capitale.

Zakhar et Alekseïva étaient censés se retrouver dans ce bar, pour ensuite partir chasser, tuer. Et il le fallait, ce soir plus que les autres, car la soif incontrôlable devenait de plus en plus forte, de moins en moins tenable. Dans tout son corps, l’animal sentait son sang bouillir, son cœur battait à lui en faire tourner la tête. Sveltana devait venir.

Le professeur vint d’abord se poser sur le bar, accoudé sur la longue table. Tom vint le saluer rapidement, avant de repartir s’occuper des commandes des ivrognes dans le fond, qui ne devaient même plus savoir s’ils avaient déjà payés ou non. Des discutions de toutes parts venaient envahir l’esprit du lycan, et résonnait désagréablement dans sa tête. Quelle idée de se retrouver dans un bar … pourtant ils n’avaient pas le choix. Les réunions de groupes en dehors des bars avaient pour caractéristiques d’attirer les regards, regards dont ils n’avaient pas forcément besoin pour ce qu’ils faisaient. Tom revint, se pencha sur Kraven, sembla lui dire quelques choses. Il fit mine de repartir, le Directeur de Serpentard le retint.

- Elle est passée, ou pas ?

Demanda Kraven, à peine audible. Le serveur secoua la tête.

- Nhan … désolé.

Le lycan le relâcha, l’homme repartit derrière son bar. Il posa un verre de Whisky Pur Feu devant Zakhar, qui le prit avant de partir vers le fond de la salle.

Rufus était toujours assis au bar. Il sirotait son troisième whisky de la soirée. Il sortit sa pipe en bois et la fourra avec un peu de tabac. Il l'alluma et tira une bouffée. La fumée monta vers le poutres de la salle. Il sentit soudain un courant d'air passer dans son dos. Instinctivement il posa sa main sur sa baguette. Il vit alors une personne s'asseoir non loin de lui. Elle avait l'air impatiente et elle dégageait une certaine puissance. A la manière dont l'homme se comportait, il n'était certainement pas humain. Sa manière de renifler et d'être toujours aux aguets intriguait Rufus. Il détourna le regard et se concentra sur les autres personnes présentes dans la pièce. Les longues années passées à protéger des gens lui avait apprit qu'il fallait toujours connaître l'élément dans lequel on évoluait. Tout le monde avait l'air calme, soit trop ivre pour tenter quoi que se soit, soit trop idiot. La seule personne qui l'inquiétait, ou plutôt qui l'intéressait était celle qui venait d'entrer. Rufus tira encore une bouffée de sa pipe,... décidément le monde n'était plus aussi palpitant...

[*Mode admin on* oublie pas de remplir ton profil ]

Kraven se posa sur une des tables vides, entre deux groupes de moldus qui suintaient l’alcool, suinté que n’importe quel homme pouvait percevoir, lycan ou pas. Ce qu’il y avait d’agaçant, dans ce côté du Chaudron Baveur, c’était la présence majoritaire de ces gens sans pouvoir qui se croyaient en plus de ça au sommet de la chaîne alimentaire.

Zakhar fut sortit de ses pensés par un regard appuyé, qu’il sentait sur sa nuque, et qu’il ne pouvait tenter d’oublier. Depuis un certain temps déjà, il ressentait cette impression d’être épié ; le lycan finit par tourner la tête, pour poser son regard sur son observateur. Grand, imposant, les cheveux longs, portant la barbe ; il portait à ses lèvres une pipe qui dégageait l’odeur typique de tabac brulé. Le regard des deux hommes se croisèrent, s’arrêtèrent l’un dans l’autre, se fixèrent. Un conflit aurait pu éclater entre deux ivrognes, un vampire aurait pu entrer dans le bar, l’intention de Kraven était fixée sur cet homme, qu’il mit un moment à lâcher du regard. Un sorcier, forcément - de là où il était le lycan pouvait le sentir - mais aussi par sa façon d’agir, de boire, d’être.

Le Directeur de Serpentard se leva, saisit son verre, avant de prendre la direction de la sortie, prenant bien soin de passer à quelques centimètres du sorcier, de manière à l’inciter un peu plus à le suivre. La cacophonie [yahh j’ai réussis à caser le mot *sort*] de ce soir lui était à présent insupportable, le malaise intérieur que lui provoquait cette foule, ces odeurs, ces tentations ; le rendraient bientôt fou, courir le risque de rester ici plus longtemps était non seulement stupide mais également dangereux.

Tout était toujours aussi bruyant dans la taverne et de plus en plus de personnes y entrait. L'homme, ou plutôt ce qui semblait en être un venait de relever la tête. Il le fixait. Rufus soutint son regard. Non il n'était pas tout à fait humain. La soirée commençait finalement à s'animer. L'homme se leva et passa tout près du sorcier. Il comprit qu'il voulait qu'on le suive. Rufus termina son verre d'une traite, mis sa pipe dans sa bouche et se leva. Il vacilla légèrement: sûrement les effets du whisky, puis prit la direction de la porte. Il la poussa et regarda à gauche, puis à droite. L'homme était là, élégant, félin presque, appuyé contre le mur. Son regard était profond et troublant. Il faisait froid et cette maudite humidité londonienne avait éteint sa pipe. Il la ralluma et dit à l'homme sans le regarder:

Pas chaud ce soir... Je sais pas qui vous êtes, mais vous m'intriguez...

Il se tourna alors vers l'homme et le fixa:

Vous n'auriez pas du boulot pour moi par hasard. Je fais un peu de tout, sauf la cuisine et le ménage. Et c'est pas parce que j'en ai pas les moyens, c'est parce que ça me gaffe de le faire.

Il émit un petit rire, attendant la réaction de son interlocuteur.

Appuyé contre la façade du Chaudron Baveur, le regard à moitié dans le vide, le lycan suivait le passage des hommes sur les pavés gelés de Londres. La fraicheur de l’extérieur avait saisit le professeur, lui faisant oublier pour quelques instants seulement son envie animal. Kraven porta son verre à ses lèvres, laissant le whisky couler dans sa gorge. Il eut un sourire suite aux paroles du sorcier, un nuage de vapeur s’échappa de sa bouche.

- Vous demandez du boulot à tous les inconnus que vous croisez ?

Plaisanta le lycan. Il posa son verre sur le rebord d’une des fenêtres, se tourna à son tour vers son interlocuteur. Il avait beau faire 30 centimètres de plus que lui, Zakhar savait que s’ils devaient se battre, les choses seraient vite réglées. S’ils avaient voulus se faire dû mal, cela aurait déjà été fait.

- Si vous cherchez du travail, c’est que vous n’en n’avez plus … vous faisiez quoi exactement ?

Demanda Kraven en se reposant contre le mur de la taverne.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Sveltana pressa le pas. Le chemin de traverse était encore encombré de sorciers malgré l'heure tardive. D'ailleurs, la vague idée qu'elle se faisait de l'heure actuelle était: "en retard". Kraven n'allait pas être content. Pressée d'arriver au bar ou le lycan devait s'impatienter, elle frissonna et accéléra encore sa démarche.

La neige, qui se maintenait beaucoup mieux à Poudlard qu'ici à Londres lui rappelait les grandes plaines de Russie. Sauf que dans son pays, la neige était belle, blanche, parfaite. Ici, elle était grise, déprimante. Simple synonyme de froid.

La sorcière poussa la porte du chaudron baveur et une bouffée de chaleur l'emplit. Les odeurs, alcool, tabac, sueur, sandwich, et surtout, du sang. Elle tressaillit. Ce cocktail de sensations lui faisait tourner la tête. Bientôt elle ne contrôlerait plus ses pulsions animales, il était temps de partir en chasse.

Elle balaya la pièce du regard et repéra son camarade accoudé au bar. Il s'était retourné dès qu'elle était entrée. A côté de lui, se tenait un sorcier qui faisait environ une fois et demi la taille de Sveltana, les cheveux longs, blonds, typique Nordique, qui fumait la pipe. Apparemment, elle avait coupé leur discutions. La jeune lycan slaloma jusqu'aux deux hommes et s'assit sur un tabouret de comptoir entre eux. Même perchée là dessus alors qu'ils étaient debout, elle paraissait petite en comparaison. Le regard de Kraven était lourd de reproches.

- Désolée je suis en retard. j'avais un problème urgent à régler avant.

A l'intonation de sa voix, hésitante en Anglais, mais dure, un accent slave inévitable, on sentait qu'elle était beaucoup plus à l'aise dans sa langue maternelle que dans celle universelle. Pourtant elle faisait des efforts pour améliorer son niveau.

Le vieux Tom lui adressa un sourire édenté et prit sa commande.

- Je prends rien ce soir Tom, merci.

Le froid était toujours mordant et la pipe de Rufus venait une nouvelle fois de s'éteindre. Il se décida à ne pas la rallumer. Il vida donc le tabac consumé par terre, cura sa pipe et la rangea dans sa poche. Il releva le col de son manteau et écouta la réponse de son interlocuteur. Il rit à la réponse de l'homme, puis déclara:

Oh mais je ne pense pas que vous êtes n'importe qui. Et encore moins un parfait inconnu. Et je me rappelle maintenant où je vous ai vu. Vous êtes professeur à Poudlard n'est-ce pas ?

Il se rappelait effectivement de cet article dans la gazette. Il n'y avait bientôt plus de professeurs à Poudlard et l'homme avec lequel il parlait faisait partie de cette espèce en voie de disparition. Une femme s'approcha d'eux. Elle dégageait aussi une aura spécial, quelque chose de bestial et de sauvage. Rufus n'y était pas insensible et ces deux personnages le fascinait. Il salua la dame, puis se tourna à nouveau vers l'homme:

En fait je ne me suis pas présenté. Rufus Richard Seekler. J'ai jadis travaillé comme garde du corps de personnalité magique pour le ministère, mais en ce moment le ministère n'est pas au meilleur de sa forme et j'ai décidé de suivre ma propre voie. Mais ceci s'avère beaucoup plus problématique que je le pensais. Enfin si par cehz vous on cherche un homme à tout faire ou quelque chose de cette trempe, je suis là...

[Bon, on va dire que Sveltesse à dit qu’on était bien dehors … tu penseras à éditer sœurette]

En sentant Sveltana arrivée, Kraven se tendit légèrement, et tenta de rester le plus calme possible. Lorsque la lycan s’approcha d’eux, Zakhar lui jeta un regard, avant de continuer avec l’homme.

Il s’appelait donc Rufus Seekler et travaillait jadis pour le Ministère de la Magie. Il savait également que l’homme en face de lui était professeur à Poudlard … raison de plus pour ne pas faire de faux pas. Le Directeur de Serpentard vida son verre.

- Kraven Zakhar (il se tourna pour présenter la femme) Sveltana Alekseïva. Elle a un peu de mal avec l’anglais, nous sommes russes.

Les deux hommes se serrèrent la main, Kraven continua.

- J’ai pourtant entendus dire que le Ministère Magique anglais reprenait du poil de la bête

Affirma Kraven, légèrement perplexe. Mais l’homme en face de lui devait certainement être mieux informé car directement concerné.

- Quoi qu’il en soit, les choses ne pourront pas restées ainsi indéfiniment … mais je vous accorde qu’en attendant, il faut bien gagner son pain …

Zakhar manqua de rire. Parler de pain en ce qui le concernait, quand on savait qu’il ne se nourrissait principalement que de sang humain, n’était pas très commode. Pendant un moment, Kraven pensa lui conseiller de se présenter en tant que garde chasse à Poudlard … ce qui ne serait dans un sens pas si inutile que cela quand on voyait le nombre d’élèves que le directeur de Serpentard ramassait à chaque fois qu’il y traînait. Mais ce qui vaudrait pour les élèves … vaudrait aussi pour lui. Adieu les ballades nocturnes dans le parc du château ou dans la forêt. Encore une fois, Zakhar se demanda si finalement, son poste de professeurs était compatible avec son état de lycan. Sa liberté à lui, contre la sécurité des élèves … il n’avait pas le droit d’hésiter.

- Vous pouvez toujours aller postuler en tant que garde-chasse à Poudlard

Finit par dire le lycan

- Surtout que … ce n’est pas comme si un garde-chasse de votre carrure serait inutile. Ça en dissuaderait plus d’un de mettre le pied dans la Forêt.

Rufus écouta attentivement les propos de Kraven Zakhar, étant donné que c'est comme ça qu'il s'appelait. Il émit un petit soupir en entendant parler du ministère.

Oui j'ai entendu dire que le ministère était en train de se reformer, mais j'ai quelque peu perdu confiance en eux et la protection des personnalités magiques à quelques choses de fatiguant à la longue. Passer des journées entières les fesses posées sur un balai à surveiller un rassemblement ou une résidence laisse des marques je peux vous l'assurer. Non cette vie est désormais derrière moi et j'aspire à quelque chose de plus tranquille et surtout de moins exigeant pour mon postérieur.

Il ricana. Son regard se perdit ensuite dans la rue sombre de Londres. Il avait vécu toutes ces années pour les autres. Il avait passé de nombreuses heures à surveiller, à répondre aux caprices des ministres et fonctionnaires du glorieux ministère pour finalement voir ce dernier sombrer dans le chaos. Non cette époque était révolu et maintenant, il voulait mettre son savoir-faire au service des autres. Il écouta attentivement la proposition de Kraven Zakhar. Garde-chasse de Poudlard. Le gardien de la forêt et du domaine de la prestigieuse école. Cela lui plaisait. Ce devait être un boulot assez tranquille, mais pas dénué d'un peu d'action.
Garde-chasse... Ceci m'a l'air fort intéressant. Je vais y réfléchir. Merci en tout cas pour cette proposition, je commençait à désespérer de trouver quelque chose à faire.

Rufus observa la dame qui venait d'arriver. Apparemment elle avait rendez-vous avec Kraven. Rufus décida alors qu'il était temps pour lui de partir et de laisser Kraven et Sveltana. Il prit donc congé:

Monsieur Zakhar, mademoiselle Alekseïva, je m'en vais vous laisser à vos occupations. J'espère vous revoir tantôt à Poudlard. Merci d'avoir écouter mes requêtes de vieux sorcier. Je vous souhaite une bonne fin de soirée.

Sur ce, il disparut dans Le Chaudron Baveur et se mit en route pour le chemin de traverse.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Sveltana essayait de capter des mots de la conversation entre les deux hommes, mais Kraven maîtrisait parfaitement l'Anglais et le géant parlait tellement vite que la Russe ne comprit qu'un mot sur trois. Qu'importe, tout ce qu'elle voulait c'était que cet inconnu s'en aille. Depuis plusieurs jours déjà la faim la tenaillait, l'envie de chasser était horriblement puissante, elle montait en pression et l'ardeur en elle pouvait sortir à n'importe quel moment. Il était vraiment dangereux de rester parmi les humains en ce moment. Dès que le géant eut pris congé et disparu, Sveltess s'adressa au directeur de Serpentard en Russe.

- Kraven, il faut partir en chasse.

Elle avait parlé sur un ton autoritaire, dans leur langue maternelle. Son regard froid, posé dans celui de l'autre Lycan, indiquait clairement l'urgence de cette requête. Elle attrapa le bras de Kraven et se rapprocha de lui, tout près. Un nuage de buée s'échappa d'entre ses lèvres, dans le froid extérieur.

- Maintenant.

[Rappel du contexte : nous sommes en février, la neige est tombée et il fait froid. Et on va dire que c’est pendant les vacances, comme ça ça donne un « alibi » aux élèves qui veulent répondre]

Kraven observa le géant disparaître derrière les portes du Chaudrons Baveur. Se reverraient-ils ? Les choses changeaient tellement depuis peu qu’il n’en était pas sure. Le lycan sentit la main de la jeune femme se refermer sur son bras, à moitié tremblante. Ils avaient une telle dépendance à ce qui coulait dans les veines des autres … pour ceux qui n’avait jamais connus cela, ce n’était pas immaginable. Kraven sentit le corps de la lycan se rapprocher du sien. De la buée s’échappait de leur bouche, et à présent ils étaient comme deux enfants sous leur mère lune, qui leur demandait un nouveau crime en échange de leur vie. Le lycan déposa quelques pièces à côté du verre posé sur le rebord. Elles disparurent aussitôt, comme si elles avaient crains un voleur où quelque chose comme ça.

A Poudlard, Gobelin devait dormir, paisible, dans les cachots. Depuis bien longtemps, Kraven et Sveltana avaient une soirée à eux, seulement à eux. La dernière fois devaient remontée à leur arrivé en Angleterre, et encore : les soirées à l’affut du moindre bruit n’étaient pas des plus reposant, ni propice aux aveux et aux confidences. Les deux lycans s’éloignèrent, laissant le bar derrière eux. Leur victime ce soir devait être un moldu … comme tous ceux avant. Satär avait emmené ses principes et ses lois dans sa tombe, laissant leurs places à ceux de Kraven, qui finalement c’était autoproclamé chef de meute. Un rang qui lui était dû, en fin de compte … étant donné que c’était lui qui avait tué son créateur. Un souvenir qui lui semblait si lointain, et pourtant si présent dans son esprit … paradoxale, indéfinissable. Il n’avait jamais vraiment sus comme la jeune femme l’avait pris. Elle avait aimée Satär, de cela il en était sure … mais cet amour avait-il continué de brûler, ou s’était-il éteins avec l’homme ? La jeune femme en voulait-il à Kraven de ne pas lui avoir laissé le choix … des questions qui le travaillaient, et qu’il n’avait jamais posé à la jeune russe, non pas par peur mais par manque de temps. Mais ce soir la situation n’était pas vraiment favorable à ce genre de discution.

- Viens … on y va.

Dit simplement Kraven, continuant de discuter en russe avec la jeune femme. Les deux lycans commencèrent à arpenter les rues de Londres, à la recherche d’une victime, ou plutôt d’un repas.