[— JOUEUR / JOUEUSE —]

- De longs corridors sombres… Et puis… encore de longs corridors, tout aussi sombres… Cet endroit m’a l’air très mort Lucius et je ne me rappelais pas que c’était si grand, dit l’homme dans un fin sourire… Et qu’est-ce que c’est poussiéreux !

Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

---------

Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…

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Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

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Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…

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- De longs corridors sombres… Et puis… encore de longs corridors, tout aussi sombres… Cet endroit m’a l’air très mort Lucius et je ne me rappelais pas que c’était si grand, dit l’homme dans un fin sourire… Et qu’est-ce que c’est poussiéreux !

Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

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Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…

[Bourse]

- De longs corridors sombres… Et puis… encore de longs corridors, tout aussi sombres… Cet endroit m’a l’air très mort Lucius et je ne me rappelais pas que c’était si grand, dit l’homme dans un fin sourire… Et qu’est-ce que c’est poussiéreux !

Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

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Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…

[Données]

- De longs corridors sombres… Et puis… encore de longs corridors, tout aussi sombres… Cet endroit m’a l’air très mort Lucius et je ne me rappelais pas que c’était si grand, dit l’homme dans un fin sourire… Et qu’est-ce que c’est poussiéreux !

Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

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Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…

[Expérience]

- De longs corridors sombres… Et puis… encore de longs corridors, tout aussi sombres… Cet endroit m’a l’air très mort Lucius et je ne me rappelais pas que c’était si grand, dit l’homme dans un fin sourire… Et qu’est-ce que c’est poussiéreux !

Le maitre des lieux – en l’absence de vous savez qui – avait les yeux levés au ciel et les jointures des mains blanches à force de serrer sa canne, vide de tout ustensile magique… Hélas, le ciel ne lui était pas d’un grand secours et intérieurement il se maudissait d’avoir fait appel à ce personnage, soit-disant dévoué au bien-être de sa famille. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.

De longs corridors, vraiment ? Vous m’apprenez là une chose essentielle que j’ignorais totalement !

Belle tentative, semblait les yeux noirs, mais en pure perte, ajoutaient-ils…

- Ceci dit, si ce que j’ai à te transmettre ne te convient pas… Je peux la rappeler… Prêt à joindre le geste à la parole.

Et les yeux bleus capitulaient, ils n’étaient pas de taille… Le ton, de féroce passa en mode crispé :

- Ne faites pas votre agaçant, continuez… Je vous prie ? Très cher Aurélius ? Vous et moi savons à quel point vous êtes indispensable à cette famille... Oui, à moi aussi ! Vous voulez que je le dise une fois encore ?? Non, je ne sais pas ce que je ferai sans vous et votre sagesse infinie et je vous suis éternellement reconnaissant pour tous les bienfaits que vous m'avez prodigués... Là !

Devant cet accès de politesse forcé mais néanmoins rudimentaire aux yeux de l’homme grossièrement interrompu, celui-ci reprit donc :

- Je disais donc – coup d’œil à Lucius - de longs corridors avec des trous – diantre - pas de lumière… Ce jeune homme s’éclaire de sa baguette et mon moyen de transport n’apprécie guère la chose ! Cet oiseau est aveugle !! Et quelle idée a-t-elle de marcher au ras du sol ? Elle manque vraiment d’éducation !

Lucius avait beau savoir que son interlocuteur ne disait tout cela que pour l’embêter, il était dur de ne pas ouvrir la bouche et de rétorquer. Et l’autre, silencieux à nouveau, mais moqueur, le narguait joyeusement. Le sieur Malfoy marchait en long et en large dans son salon, devant un portrait animé.

- Allons Lucius, ne sois pas si nerveux, prends un doigt de Brandy, cela te fera le plus grand bien… Ta délicieuse épouse peut certainement nous apporter ce qu’il faut ? Oh mais je vois que tu t’impatientes ! Ah les jeunes… En effet, Lucius avait « posé » avec délicatesse mais fermeté ses deux poings de part et d’autre du cadre, et oui il montrait tous les signes d’une vive contrariété. Bon, et bien, j’ai une mauvaise nouvelle, ta corneille est dans le noir le plus total, elle a perdu sa proie.

Et le coup de grâce…

- J’en suis le premier navré… Crois-moi…

On y croit tous… Lucius le premier.

Le plus calmement possible, il lâcha le mur qui ne lui avait rien fait et tournant le dos au sourire angélique, il conclut :

- Donc au final, mon cher, tout ce que vous avez à m’apprendre c’est qu’il y a des gens, doués de mauvaise intention qui se réunissent dans ces ruines ? L’homme opina de la tête. Magnifique, je le savais déjà. Non, Inutile de rajouter que ma corneille est mal élevée, je crois que vous avez souligné le fait assez clairement.

L’autre ne pipant mot, préférant concentrer son attention sur sa tasse de thé, dont il semblait apprécier le contenu au plus haut point, Lucius reprit : par conséquent, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous quitte là ? Si « lui » n’est pas parmi eux, ces trouble-fêtes ne me sont d’aucun intérêt… A moins de mettre la main sur ce jeune homme retardataire…

- Voilà ce qui arrive quand on est un bon mangemort obéissant… Mais le sarcasme resta lettre morte et la porte ne s’ébranla que sous le choc avec lequel elle avait été refermée et resta de chêne devant l’insulte…

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Il ne restait plus qu’au « bon mangemort obéissant » à aller voir de lui-même. La corneille avec l’aide de son ancêtre n’avait été envoyée sur les lieux que comme éclaireuse, c’était un échec et c’était bien dommage… Ce déplacement manquait de sécurité pour ses arrières. Rien de tel que de l’incertitude pour commettre des erreurs.

Peu après et à l’heure prévue, Lucius se tenait devant son miroir, masque en main, le visage plus ou moins impassible… Au creux de sa main le portoloin émit une lumière bleuâtre, aussitôt Lucius fixa son masque et disparut…