Un verre en entraîne un autre [ Katlyne] [TERMINÉ]

— ADMINISTRATEUR —

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il y a des jours comme beaucoup d’autre ou on ne sait pas vraiment quoi faire. Ou tourner en rond chez soit, ne sert plus à rien. Ou l’envie de ressembler à un lion dans sa cage n’est plus là. C’était bien le cas aujourd’hui. Katlyne hésitait à sortir, elle était à sa fenêtre, le regard perdue vers l’horizon. Celui-ci était d’ailleurs sombres, remplis de nuages noirs qui déversait tous leurs souls d’eau sur une partie de se maudit pays. Gris, noir sans doute comme son état d’esprit, il n’était que rarement très éclatant et il y avait toujours quelques choses qui la forçait dans un sens à reprendre ce côté des choses. Allez s’était décider, il fallait bien s’aérer un peu les idées et prendre la température de l’extérieur. Les grandes foules n’avaient jamais été son truc, pas qu’elle en aille une phobie non, simplement, elle est mieux plus solitaire. Elle repartit vers une penderie et attrapa une grande cape. Elle sortit de chez elle, vérifiant qu’elle avait toujours sa baguette à portée de main. Une fois dehors la bise fraîche revient se prendre dans ses cheveux, la faisant frissonner. Elle resserra les pants de la cape contre et abattit la capuche pour se protéger de la pluie lancinante.

Le quartier était sorcier mais l’endroit était reculée de la ville. Ca ne voulait dire qu’une chose si elle ne voulait pas finir trempée, il fallait transplaner vers une plus grande civilisation si non peut dire ça comme ça. Presque directement, son estomac se noue, elle avança un peu se raisonnant doucement, après une réflexion intérieure et quelques pensées rassurantes, elle transplana vers Pré-au-Lard. Pourquoi là bas ? Oh, elle était sur de croiser à un moment ou un autre quelqu’un qu’elle connaît, une conversation de temps en temps ne lui fera pas de mal. Ou en tout cas à elle non, à l’interlocuteur ça restait à voir selon son humeur du moment. Pour le moment c’était assez mitigé. Contre ce temps humide, rien de tel qu’un petit réchauffement et hors de question de mettre les pieds dans les trois balais. Elle dirigea ses pas vers la tête de sanglier. Elle passa le pas de la porte, un regard assez verticale pour balayer l’assemblée du regard. Ah ça c’est une ambiance plus appréciable, louche, mystérieuse...Elle retient un sourire avant de commander une boisson et de s’asseoir dans un coin tranquillement relevant pas forcément la capuche après tout elle ne serait pas la seule.

Le temps passe, la mangemorte sirote son verre tranquillement, écoutant de si de là des accents parfois incompréhensibles à ses oreilles. Une autre personne entre, et s’installe en reclus au fond. Soit c’est parce qu’il est seul, soit parce qu’il attend quelqu’un. Elle reporta son attention à son verre avant d’avoir l’impression d’un regard sur elle, elle relève la tête tout en cherchant le sentiment, elle n’est pas encore atteinte de paranoïa alors elle finit par voir la raison de ce sentiment. Qui avait-il ?. N’aillant de toute façon pas grand chose ni à craindre ni à se soucier, elle attrape le restant de son verre et s’approche de la table du nouvel arrivant, on ne distingue pas grand chose comme ça mais la démarche était masculine en tout cas. D’une voix claire, calme et pas haute, la brune prend la parole.

-Puis-je m’assoire ? Ou cette place sera prise plus tard?

Commençons gentiment n’est ce pas, ne nous imposons pas dès le début de conversation. Cependant, elle déposa son verre devant la chaise qu’elle voulait occuper, dos à d’autre certes mais qu’il essaye seulement, elle se ferait un plaisir de les remettre à leurs places. Elle porta son regard vers la silhouette attendant une parole, son visage était un peu visible bien que sa capuche donnait encore une sorte de jeu du clair-obscur.

— ADMINISTRATEUR —

- Bien-sûr, allez-y.

- Je m'appelle Laurence. Et vous?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Quoi de mieux pour vous changer l’esprit que de noyer vos pensées dans un verre d’alcool ? Dit comme cela, ça ressemblait presque à du désespoir mais ce n’en était pas un. Après tout mieux valait sortir de chez soi de temps en temps, éviter les soupçons et prendre l’air quand même. De plus se dégourdir les jambes étaient une idée assez tentante. De plus en ayant ailleurs, vous augmenter la possibilité de rencontre, d’information, de problème aussi maison ne put pas prendre que les côtés positifs des choses à chaque fois n’est ce pas, cela serait bien trop beau pour être vrai. Katlyne, restait pour la plupart du temps fixée sur son verre en apparence du moins. Elle avait la tête rabaissée dans sa direction, sa main jouant avec le verre d’une manière parfaitement inconsciente mais son ouie, restait plutôt en alerte écoute les paroles, les bruits qui pouvaient se faire attendre. Elle n’attendait personne alors elle avait tout le loisir de laisser soit venir, soit de se déplacer elle-même. Tout dépendra de sa motivation du moment.

Un regard qui se posait vers elle, elle s’était retournée, en même temps, c’était certainement rien mais elle avait quand même décidée de se lever sur le coup de l’impulsion, après tout elle n’avait rien à perdre à jouer les civiliser et à entamer une conversation. Sur cet encouragement mental, la brune s’était relevée en douceur et s’était déplacée vers la table ou le dernier entrant en date avait élu domicile si on peut dire. Il l’avait vu arrivé de toute évidence. Elle ne s’offusqua pas du regard et revient vers la chaise avant de demander la permission bien qu’elle avait déjà déposé son verre, il est vrai qu’elle pensait plutôt qu’on dirait oui et même si c’était non, ce n’était pas ça qui l’arrêtera de toute façon. Au moins ça lui permit de voir qui était son interlocuteur ou futur interlocuteur, il semblait encore jeune. Encore un jeune audacieux qui recherche des situations particulières en venant boire ici ? C’est pas réputé pour son accueil cordial.

-Merci..

Répliqua t-elle aussitôt, avant de tirer la chaise qu’elle avait en face tout en se reculant et de s’y asseoir. S’adossant finalement au dossier et croisant les jambes sous la table. La première question arriva. Ah les noms, tellement faut, tellement simple de mentir, d’inventer une vie. Elle retient un sourire joueur, avant de répondre après tout, elle ignorait si c’était son vrai nom ou pas mais qu’il sache le sien n’est pas grave.

-Katlyne…Ravie de vous rencontrez…

Enfin ça ce n’était pas encore sur non plus, elle attendit peu, mais comme elle n’était pas non plus habituée à tourner autours du pot pendant des heures sauf dans les cas qu’il réclame cette délicatesse, elle reprit donc la parole. Elle reporta son regard noisette, bien que plus sombre à cause de la capuche toujours logée sur sa tête, vers Laurence.

-Y avait-il une raison particulière à ce que votre regard se pose sur moi ? Ou vous ne faisiez que regarder les environs qui peuvent être hostile ?

Demanda t-elle finalement sur le ton de la conversation comme si tout était on ne peut plus normale.

— ADMINISTRATEUR —

- Vous-pouvez me tutoyer.

- Si je peux me permettre, si un simple regard vous fait cet effet, je n'aimerais pas être l'homme qui s'intéressera à vous de trop prés.

- Je regardais les environs. Hostile? J'espère que non. Je suis venu chercher le calme, il règne. J'ai pas envie que ça change.

- Bon, on peut revenir sur un ton plus léger? Vous voulez boire quelque chose? Si vous comptez rester bien-sûr.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ah les répliques de politesse, tout les règles qu’on vous inculque jeune, dans l’espoir de faire de vous, un parfait petit modèle de société. En somme que vous rentrez dans le moule bien gentiment et laisser d’autre penser à votre place. Assez peu pour elle, enfin pas dans les premières années c’était vrai mais toute situation de changement à son déclencheur. Katlyne avait finit par s’assoir son regard se portant vers le jeune homme qui lui faisait à présent face. Tranquille, elle ne s’en sentait pas pour autant menacée bien qu’on doit s’attendre à un peu près tout. Elle écoute la réponse et un léger sourire s’étira aux coins de ses lèvres. Il est vrai qu’elle pourrait, mais quand on ne connait on peut quand même restez sur le vous, c’était plus poli et nettement moins personnel, ce qui n’empêche qu’on peut très bien dire ce que l’on veut peut importe le terme employé. Elle acquiesce en signa d’assentiment avant de reprendre la parole, bien qu’elle récupéra son verre à la propreté douteuse en main.

-Dans ce cas, tutoyons-nous, ça sera plus facile…

Se faire tutoyer ne la vexait pas forcément. Tout dépendait venant de qui et pour quoi. Quelqu’un qui vous aborde directement avec un tu comme si vous vous étiez toujours connu, ça par contre ca avait le don de lui mettre les nerfs en pelote et c’était jamais très gentil comme réplique qui s’en suivait. Peu à peu, ce fut le silence, la brune alors reprit la parole, certes la formulation n’était pas la meilleur ni la plus passe partout mais au moins, elle avait le mérite d’être clair et sans ambiguïté. Il sembla un peu prit au dépourvus à sa question, c’était assez normale en même temps cette réaction. Elle allait encore passer pour quelqu’un de mal luné mais ce n’était pas grave, l’avis de autres ne l’importait que très peu sauf certains évidemment, son maitre en l’occurrence. Par contre, elle sourit réellement, laissant passer un léger rire qui se termina rapidement quand elle entendit la réplique. C’était plutôt pas mal.

-Disons que au vu de l’endroit ou nous sommes, je n’aimerais pas l’être on plus. Il est vrai que ma formulation de ces questions ne sont pas les meilleurs mais parfois il vaut mieux être un peu plus directe que de tourner autours pendant des heures. Ne trouvez-vous pas ?

Bon d’accord le vous, c’était tenace mais bon, c’est quelques chose qu’on applique toute la journée presque tout le temps alors quand il vous fat le remettre au vestiaire entendant quelques temps, ce n’est pas toujours facile. Elle reporta son verre à moitié vide à ses lèvres pour en prendre une nouvelle petite gorgée et de le redéposer sur la table. Bon au moins, il était clair qu’il n’était venu ici que pour le calme et la sureté de l’isolement qu’il peut y régner bien qu’elle vient de briser se second point. Elle laissa donc cette question vu que la seule qu’elle voulait veniat d’être donnée. Tant qu’on n’est là autant rester non ?

-Oh, il devrait continuer de régner, ne vous en faite pas pour ça…

Elle haussa un sourcil en le voyant allez chercher quelques choses dans sa poche, bien qu’il ne sortit heureusement pas sa baguette se fut un paquet de cigarette. Gné ? Elle posa son regard vers lui avec étonnement et il ose le lui en proposé. Elle réussit à ne faire qu’un signe négatif de la tête. Déjà fumer ne l’intéressait pas mais si en plus c’était comme les moldus alors là non merci, jamais de la vie.

-Décidément vous…Tu es quelqu’un d’étonnant Laurence, des cigarettes, la tête de sanglier…ça fait un peu révolutionnaire non ?

Elle esquisse encore un léger sourire quand une nouvelle question revient à ses oreilles. Elle fit mine d’hésiter mais après tout son verre descendait et allait bientôt atteindre la dangereusement limite du vide alors pourquoi pas. Toujours de cette voix plutôt basse, de toute faon peut de personne criait ici.

-Si ma présence est toujours supportée ? Alors oui pourquoi pas, et pourquoi pas un whisky pur feu, c’est bien ce qu’il y a dans le votre n’est ce pas ?

Dit-elle dans un léger mouvement de tête dans la direction du dit verre qui lui appartenait.

— ADMINISTRATEUR —

- C'est pas grave, je suis du même avis que toi. Et puis, vaut mieux avoir un caractère directe que flexible, ici, surtout pour une femme, si je peux me permettre.

- Tant mieux, pour une fois, les ennuis ne m'intéressent pas.

- Je suis conscient de ce que peuvent penser certains sorcier, surtout ici, mais je m'en moque. Je connais les moldus et nous sommes semblables sur bien des points, notamment la façon de penser. Si ça déplaît à certaines personnes, tant pis.

- Ta présence me dérange pas, j'étais venu pour être tranquille, mais je peux l'être aussi en discutant de chose et d'autre.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Le plus surprenant dans toute conversion c’est que quand elle débute, on ne sait absolument pas ou si peu qu’elle est la vraie personne qu’on n’a devant nous. On n’a aucune idée de s manière d’agir, de réagir ou voir même de penser. Alors que pour beaucoup de personne en ce moment, c’est ce qui compte. En même temps, un peu d’inconnue n’était pas très désagréable et changeait d’un quotidien pour la plupart du temps répétitif et parfois énervant. Après tout on ne peut pas s’entendre avec tout le monde et encaisser chaque jour la même chose de la même manière. Néanmoins, un point restait malgré les jours qui passent c’est qu’à peu près dans toutes les situations et avec presque tout le monde, restait un petit franc parler. Pourquoi s’encombrer de détours atroces de discussion interminable alors que tout peut être régler en deux minutes top chronos. Il y avait déjà assez de chose qui requiert de la patience que pour perdre son temps dans des choses futiles. C’était à prendre ou à laisser de toute manière avec la brune.

Malgré tout, Katlyne nuança un peu ses paroles pour ne pas non plus braquer le jeune homme directement à son égard. Un peu de silence arriva, elle en profita pour reporter son regard dans la pièce, jettent un regard dehors ou ça semblait toujours aussi peu engageant. Enfin quoi qu’il en soit il faudra quand même bien ressortit un jour à cet endroit car la journée n’était pas terminée, mais pour le moment, elle s’intéressa à nouveau à la réponse de Laurence. Un léger sourire peut-être un brin mystérieux s’étira sur ses lèvres en entendant cette réplique. Il n’avait pas tord mais il ne faut pas juger à l’apparence et se méfier de l’eau qui dort, ça peut être tellement vrai parfois que ça en est surprenant. Katlyne reprit la parole reporta son regard vers son vis-à-vis.

-Tu peux…Mais je pense que c’est un cas général…Il ne vaut mieux pas juger les gens sur leurs apparences, on pourrait être surpris du résultat..

Ce n’était pas dit méchamment, bien au contraire c’était sur le temps de la conversation. Dans un sens, mieux valait éviter de s’en prendre à tout le monde alors que personne n’a rien fait. De plus, il était plus intéressant de discuter avec quelqu’un même si on ne sait rien de cette personne que de regarder son verre se vider lentement minute après minutes en remuant ces propres pensées. Il y a déjà bien assez de temps comme ça dans une journée pour le faire. La mangemorte haussa un sourcil d’interrogation et sa voix forma sa question bien plus vite que sa propre réflexion.

-Pourquoi ? D’habitude ils t’intéressent ?

Autant savoir, ça peut toujours être utile. Parfois c’est chaque détail qui compte. Peu à peu néanmoins le certain amusement qu’elle peut trouver à cette conversation ne reste pas si joyeux que ça vu que vient tout d’abord un paquet de cigarette moldu. Ce fut déjà un grand exploit qu’elle se compte d’une gentille petite phrase. A laquelle d’ailleurs, elle doit bien avouer qu’elle attend une réponse avec un brin de curiosité. Comme à son humble avis quelques personnes dans ce lieu. Semblables ?!…Elle blêmit et resserra ses mâchoires pour ne pas répliquer à brûle pourpoint. Allons, voyons, elle était juste une gentille travailleuse du ministère, elle peut s’en convaincre avant de répliquer. Et il s’en moque ? Elle rêve là? Avouez que si peut-être les ennuis ne l’intéressent pas, il ne fait pas grand chose pour les éviter. Fallait aussi qu’elle tombe sur un amoureux des moldus, décidément sa chance ces temps-ci, il ne fallait pas compter dessus. Après quelques secondes de silence, elle reprit la parole d’un ton par contre dénué de tout sentiments, c’était le plus sur d’ailleurs, s’emporter serait plus dangereux.

-Tu ne cherches peut-être pas les ennuis mais dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux éviter de dire à voix haute ce qui peut t’en créer…S’en moquer c’est bien, savoir l’assumer c’est différant…Mais il est vrai que tout le monde ne peut pas s’entendre..

Katlyne ne l’avait pas lâchée du regard. Avant finalement de le reporter sur son verre pour le terminer vu que la conversation avait tourné vers leur contenu. Un sujet beaucoup plus bateau et moins précis. Voyons faire le geste c’était qu’il était donc d’accord. Tout devait dépendre du sujet vu que de toute évidence, leurs manières de voir les choses divergeaient totalement. Bien, elle aimerait savoir un peu plus sur qui elle avait à faire mais pour cette fois foncer dans le tas d’une certaine manière ne lui serrait pas rentable, elle décida de changer de sujet. Elle laissa son dos s’adosser à nouveau à la chaise.

-Pour être tranquille…Pourquoi ici précisément si je puis-me permettre ? Ils y a de nombreux endroits ou on est presque sur de ne croiser personnes et que personne ne viendra nous parler…

Bon évidemment tout de suite c’était des endroits isolés mais il suffisait de s’approche de la cabane hurlante pour avoir de moins en moins de personne autours de soit.

— ADMINISTRATEUR —

- Je ne juge pas les gens sur leurs apparences. Je les juges sur leur façon d'être.

- Les ennuis brisent la monotonie. T'es pas d'accord?

- Tu peux te permettre. Ici, parce que c'est au chaud déjà, qu'il y a moins de monde qu'au Trois Balais et qu'ici j'ai peu de chance de rencontrer une connaissance. Ha oui, et pour le whisky!
Et toi?

- Et tu fais quoi dans la vie?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ah les apparences. De nos jours c’est ce qui compte non ? Qui vous êtes ou du moins à quoi vous ressembler. Tout ne se joue presque que sur du superficiel et la capacité de se défiler d’une question ou l’autre ou d’embrouiller un peu la personne qui vous fait face. Tellement inutile. Parce que nous ne somme souvent pas la façade que nous montrons au grand publiques mais plus quelques chose d’un peu différent qui ne ressort que par période. Quoi qu’il en soit ce n’était pas une attaque, en même temps, elle n’avait pas forcément l’envie de se mettre tout le monde à dos non plus bien que dans certain moment elle ne regarde pas à ce petit détail insignifiant. Elle releva une nouvelle fois son regard vers celui du jeune homme. C’était certainement un peu mieux et un peu plus sur aussi. Néanmoins, n’importe quelle question lui donnait l’envie d’en reposer d’autre, curiosité quand tu nous tiens, surtout quand elle peut l’appliquer sans risque de doloris.

-Et que décrypte-tu de ma façon d’être dans ce cas ?

Simple question et qui sait ça pourrait être intéressant d’avoir un avis extérieur et surtout pouvoir modifier tout cela en conséquence. En même temps quand vous arrivez au trois balais, vous ne devez pas non plus avoir l’apparence et le comportement de quelqu’un de frêle qu’un simple coup de vent ébranlerait. Sinon, c’était la meilleure façon pour qu’on vous marche sur les pieds et elle n’en avait pas le moins du monde envie. Un nouveau sourire un peu rêveur put s’afficher sur ses lèvres avant que d’une voie plus ou moins douce, elle enchaîne la réponse, remettant une mèche de cheveux brune derrière son oreille, il est vrai qu’elle avait toujours le capuchon sur sa tête tient.

-Si, ça change du quotidien mais certains ennuis vous collent bien trop à la peau parfois pour s’en débarrasser donc tous ne sont pas bons à avoir ou à s’attirer..

Un peu comme dire qu’on aime les moldus à une mangemorte convaincue. Il lui avait déjà fallut un self contrôle venu de nul part pour ne pas répliquer de manière plus impulsive mais tout compte fait un ton froid et dénué de tout faisait bien comprendre qu’elle n’appréciait pas la comparaison et peu importe ce qu’il pourrait bien en penser.Elle regarda les deux verres revenaient tranquillement à leurs tables. Le silence là dessus, bien c’était bien mieux pour lui d’ailleurs. Elle voulut donner le change, elle reprit son verre et le leva un peu dans sa direction comme pour dire santé avant d’en prendre une gorgée après avoir sentit l’odeur, on n’est jamais trop méfiant.

-Le moins de monde me convient très bien en faite, c’est surtout pour ça. Et puis, l’ambiance étouffante à cause de cette foule et le brouhara des trois balais ne me tente pas vraiment…Pour ce qui est de la qualité de boisson, peut m’importait réellement tant que je ne tourne pas en rond chez moi.

Il n’arrêtait pas de fixer quelqu’un qui était pour le moment pas dans son champ de vision, elle détourna donc le regard vers un homme d’une carrure respectable en tout cas, qui regardait dans leur direction. Ca semblait presque l’inquiéter si il regardait tout le temps comme ça. Katlyne, s’avança un peu, posant ses deux avants bras sur la table pour se rapprocher, ce qui lui permit de ne pas hausser la voix.

-Qui a t-il que tu fixes depuis tout à l’heure à intervalle régulier par-là bas ?

Dit-elle dans un léger mouvement tête dans la dite direction avant d’avoir une question banale portant sur votre activité. Ca serait presque drôle de dire quelque chose comme j’attends la suprématie du seigneur des ténèbres mais ça ne serait drôle que pour elle. Elle se repousse finalement pour s’adosser à nouveau à sa chaise.

-Je travail dans un département du ministère…

Un peu évasif c’était vrai mais en même temps le tout de son métier était évasif même pour le ministère.

-Et toi ? Bien que je ne croie pas que tu sois déjà dans le monde du travail ? Je me trompe ?

Elle esquisse un nouveau sourire, avant de finir par enlever sa capuche, tant cas faire, il n’y a pas l’air d’avoir ce qu’elle pourrait appeler de vrais ennemis dans le coin. Et son nom de famille n’est pas accroché sur sa tête donc voilà. Une cascade de cheveux bruns, retombèrent sur ses épaules, elle attendit tranquillement sa réponse.

— ADMINISTRATEUR —

- Alors, que dire? T'es une femme, assez jeune, je dirais entre 23 et 28 ans. Jolie. La moyenne des femmes qui ont ces caractéristiques fuiraient cet endroit. Toi non. Et en plus, tu respire l'assurance, la tranquillité. Les hommes qui sont derrière toi, tous, ont mille fantasmes ou ils pourraient t'inclure. Tu le sais, car tu n'es pas stupide. Et pourtant tu leurs tourne le dos. Tu ne les crains pas, tu es persuadé que si un d'entre-eux ose quelque chose, tu serais à même de le neutraliser. Car tu sais comment faire.
Donc tu es pleine d'assurance, tu as confiance en toi et des capacités supérieur à la moyenne. Un femme fatale je dirais.

- J'ai un dicton, « Tout ce qui ne te tue pas, te rends plus fort ». Tout ennuie qui nous tombe dessus est inéluctable. C'est pour ça que si d'autres les fuient, moi je les combats.

- Je te comprends. Être seul de temps en temps ça fait du bien.

- Non, tu ne te trompa pas, même si le travail a beaucoup de forme différente. Je fais rien, un vrai flemmard.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Curiosité, très chère curiosité. Mieux valait penser à se taire que de formuler certain des pensées et paroles qui viennent de manière presque automatique vers vos lèvres. Néanmoins, la question comme elle le pensait pouvait avoir une réponse intéressante. Pour elle du moins. Bon dans un sens, elle verrait bien vite si il vise juste ou complètement à l’Ouest mais à part quelques nuances ou autres informations peut visibles au premier abord, ça ne devrait pas être trop compliqué. Quoi que, elle ne cherchait pas souvent à savoir l’impact qu’elle pouvait créer tout simplement car on n’était comme on était. Savoir ce que vos interlocuteurs découvrent directement peut être intéressant. Voir utile dans le future, question de savoir quoi faire pour se faire soi-disant changer même si il n’en sera sûrement rien. Dans le silence, elle attendit la réponse et reporta son regard vers Laurence quand sa voix reprit. Un léger sourire lui vient aux commissures des lèvres à l’écouter. Tout n’était pas vrai mais c’était bien ce qu’elle comptait montrer. Mieux vaut prévenir du danger qu’avoir à se défendre non ? Néanmoins, tellement de compliment ça en fait un peu suspect également…Katlyne finit par reprendre la parole.

-Il est rare d’entendre une telle flopée de compliment dans la même phrase, sans aucun autre but que d'expliquer…Je dirais que tu n’as pas vraiment tord à quelques détails près. J’apprécie de rajeunir mais il ne faut pas exagérer non plus…Pour ce qui est des capacités, je dirais juste qu’il est préférable de prévenir du danger qu’avoir à se défendre, ne le crois-tu pas ?

Pour ce qui était du reste, ça lui allait, bon bah finalement, elle n’aurait pas grand chose à changer si elle voulait changer quelque chose. Elle avait déjà passé son enfance, dans la douce ignorance, un être candide gentil avec la plupart des gens et compréhensifs, ça avait finit par changer radicalement. En même temps, elle n’avait jamais demandé que cet élément déclencheur n’entre dans sa vie. Quoi qu’il en soit, la brune n’était pas là pour ressasser ses histoires passées, elle concentra son attention vers son vis-à-vis tout en prenant une gorgée de se liquide. Rien de tel en hiver pour vous réchauffer de l’intérieur. En revient les ennuis et un proverbe, en même temps certain conviennent tellement au situation qu’il est difficile de faire l’impasse dessus.

-C’est vrai, jusqu’à ce que vous ennuis finisses par vous tuez…Noble idée, sauf si le combat est perdu d’avance

On a beau se dire qu’on est doué, il existe sans doute plus que fort que soit et si vous tombez dessus, soit vous gardez la tête haute, soit vous vous défilez et partez le plus loin possible de cette confrontation là. Il faut savoir ces limites quand même. Elle esquisse un léger sourire avant de reprendre un visage plus, neutre par la suite.

-Dit comme ça, on dirait la personne qui est toujours assaillis d’une dizaine d’autre et qui doit prendre les chemins détournés pour avoir une mine de tranquillité…Est-ce vraiment le cas ?

Ajouta t-elle d’une manière par contre un peu moins convaincue. En même temps tout dépendait du caractère de chacun. Une personne préféra avoir au moins toujours quelqu’un à porter de main pour ne pas se sentir seul et isolé, d’autre savent passer des heures sans ressentir le besoin viscéral d’ouvrir la bouche, surtout pour dire une ânerie. Le faite que l’attention du jeune homme, était par intermittence attirée par un objet ou personne hors de son champ de vision, en même temps la moitié des personnes dans la pièce y étaient, attisa une fois encore sa curiosité. Voir un peu de méfiance, parce qu’on est jamais trop prudent avec ses arrières, néanmoins sa baguette restait à disponibilité immédiate en cas de soucis avéré.

-Il est inutile d’empêcher les gens de penser vu que c’est impossible, alors laisse le dans son doux rêve d’un quelconque affront sans forcément y prêter attention. Le fixer comme ça est le meilleur moyen pour qu’il se demande si tu as vraiment un problème avec lui. Tu ne cherches peut-être pas les ennuis maintenant mais ils ont peut-être décidés de te trouver.

Elle le disait avec légèreté, après tout il semblait peu probable que le dit bûcheron vienne réellement jusque chez eux, dans le pire des cas, il fera l’un ou l’autre commentaire inutile. En vient, le travail. Elle préférait rester évasive et elle ne spécifierait pas beaucoup plus. Pour une fois qu’un ordre du ministère lui convenait, elle allait quand même l’appliquer pour les autres, qui vivra verra. S’en tira t-il sans une autre précision ? Arf peu de chance malheureusement, a t-on honte de l’assaillir à ce point de question ? Pas forcément vu qu’elle répond aux siennes. Avec une petite pointe d’ironie, elle lança.

-On a le droit d’être flemmard à Poudlard ?

Bon en tant qu’ancienne Serdaigle, elle avait aimé apprendre toutes les choses qu’on vous apprenait, ma fois l’envie de détourner le règlement venait quand même de temps en temps. Katlyne avait abaissé finalement le capuchon, car après tout pourquoi pas et secondement, c’était une cape chaude et déjà les cheveux lâchés lui donnait chaud, il était inutile de garder cette couche en plus surtout que en sortant dans ce cas, le froid ne se fera sentir qu’encore plus fort. Peu de temps après, il fit pareil. Sa avait le mérite de vraiment voir à qui vous faisiez face.

-Que nous vaut se soupire ?

Elle allait finir par se retourner si ça continuait comme ça…

— ADMINISTRATEUR —

- Bah oui, t'es quand même assez jolie, même si ça m'attire pas vraiment les femmes plus vieilles. Après, pour le reste... C'est une question de perspective.
La prévention à l'action? Ça ce défend, je suis plutôt pour la seconde solution, la première m'ennuie.

- Pourquoi un combat devrait être perdu d'avance? Même s'il y a un déséquilibre entre deux combattants, à chacun de rétablir la balance.
Tant qu'il n'y a pas de fin, il n'y a ni gagnant, ni perdant.

- Peut-être pas autant, mais ça y ressemblerait presque. Disons que j'ai une certaine notoriété et que j'aime la compagnie des autres, en général.

- Pas faux, plein de bon sens. Je savais que t'étais pas stupide.

- Non pas vraiment, d'ailleurs je devrais me bouger un peu en ce moment, au lieu de boire des verres...

- Non rien. La fatigue peut-être....

— JOUEUR / JOUEUSE —

[HJ : C’est pas grave t’inquiète ^^ ]

Il est vrai qu’avoir un compliment de temps en temps n’est pas désagréable pour personne à mon avis, en avoir trop d’un coup devient tout de suite louche et jamais, personne ne s’en fait pour ce détail car le plus souvent, c’est ce que nous pensons de nous qui est le plus important. L’avis des autres n’est qu’un point subjectif dont on a le loisir ou non de tenir compte. Katlyne avait la fâcheuse habitude de n’en tenir compte que si c’était un ordre ou que l’avis lui convenait sinon c’était pour elle comme si on n’avait jamais rien dire à ce propos. Egocentrique, non pas vraiment, juste l’habitude de faire les choses seules. Elle laisse passer un léger rire qui se termine tout aussi vite qu’il était venu à l’entendre. Elle rajeunit presque de dix ans et là dit comme ça, elle a plutôt l’impression de s’en prendre vingt dans la figure. Elle penche un peu la tête dans un mouvement avant que sa voix ne s’élève à nouveau.

-Tout est une question de perspective, point de vue ou définition, appelle ça comme tu veux…Comme à peu près tout ce qu’on fait ou choix qu’on effectue. Pour certain les raisons sont suffisantes à poser à un acte qui pour d’autre n’a même pas d’intérêt. Là est tout l’art de l’argumentation. La première est toujours ennuyante mais l’action perpétuelle n’est pas possible en tout temps…

Qui ça n’ennuierait pas d’attendre gentiment ? De faire semblant de rien alors qu’il pourrait y avoir plus d’action ? Tout le monde ou presque prendrait le second choix mais quand votre envie est un peu de calme, il vaut mieux prévenir et comme pour le moment, c’est ce qu’elle recherchait un peu de calme, elle prévenait de ne pas trop chercher la bagarre si on peut dire ça comme ça. Elle ne serait pas d’humeur diplomate, en même temps, elle l’était très peu souvent. Quand elle se tira de sa réflexion vu qu’il revenait sur les combats perdus d’avances. Certes, elle n’irait pas volontaire au suicide mais si vous n’avez pas le choix, il est clair qu’il faut autant le faire avec honneur et qui sait…

-C’est un peu utopiste de croire que si l’un des combattants à plus de tours dans son sac, il ne s’en serve pas pour rester équilibré avec son adversaire, tu ne crois pas ? A moins que se soit un entraînement, le but n’est pas de s’améliorer ou d’être courtois, la plupart du temps le but c’est de gagner !

Dit-elle avec un peu plus de conviction. L’ironie était arrivée par la suite, et elle attendit tranquillement sirotant de temps en temps la boisson sur la table, jouant avec le verre de manière presque inconsciente, bien que ne reversant pas le liquide, encore heureux. Quand la réponse arrive, elle quitta l’observation du verre pour le reposer vers le regard de Laurence.

-Le populaire de la bande ? Ou le meneur?

Demanda t-elle tout simplement, bien que ça ne changera en rien ça vie le moins du monde, la elle répliquait juste sur le ton de la conversation sans forcément chercher quelque chose d’intéressant, parce que elle ne voyait pas vraiment non plus ce qui pourrait l’intéresser vu qu’il était déjà presque qualifier d’amoureux des moldu par la brune, vu qu’il l’avait dit lui-même, bien que du reste, il restait fort sympathique. Elle prit une mine un peu offusquée de la réaction même si il n’en était rien.

-Ravi d’avoir pu éclairer ta lanterne...

Dit-elle calmement. Enfin, il en vient bien vite au métier ou elle coupa court à toute échappatoire en citant Poudlard. On ne lui ferait pas croire autre chose, enfin si, il pouvait être dans les premières années en y sortant mais c’était une chose sur deux et au vu de ce qu’il avait signalé et de la date d’aujourd’hui, elle ne pouvait que trancher pour l’une des deux solutions. Elle acquiesce, en réfléchissant à la période de l’année, on était très tôt vu que ça commençait seulement, enfin commencer pas vraiment mais on n’était pas encore à Noël.

-Ca serait une idée…dans quelle maison es-tu ?

Question qui se pose presque quand vous croisez quelqu’un qui vous dit avoir fait ses études à l’école de sorcellerie de Poudlard Enfin, elle attendit simplement, et ne releva pas la fin de sa phrase, elle chercha du regard une qu’elle trouva tout simplement avant de s’intéresser à nouveau à la discussion. Bien que quelques souvenirs vécus dans l’école lui revient un peu en mémoire. Tous n’étaient pas géniaux, il fallait bien l’avouer.

— ADMINISTRATEUR —

- Je veux pas manquer de respect, mais tu m'as perdu là!

- T'as peut-être raison, c'est sûrement un peu utopiste. Mais à chaque problème il y a une solution. Et la vivacité d'esprit, le sang-froid, l'improvisation... Tout ça ce sont des paramètres à prendre en compte.
Je me suis déjà lancer dans des duels ou le but était de faire mal, mais à ce moment-là j'en savais moins que maintenant. Et tout ce que je viens de dire, confiance, vivacité et tout... c'est quasiment 50% d'un duel.
Après, tu en sais sûrement plus que moi. Mais je le ressens comme ça.

- Le Coq de la basse-cour.

- Tout à l'heure tu m'as demandé de te juger, à toi maintenant. Et ainsi tu pourras savoir ma maison.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Soit, il avait vraiment soif, soit il souhaitait finir par tout oublier ou il avait l’habitude d’en descendre plusieurs assez vite. Qui plus est, elle était visiblement pris dans le compte vu son geste. Katlyne reposa son regard vers son verre qui était certes en dessous de la moitié mais pas encore vide. Soit, elle allait quand même pas se laisser dépasser par plus jeune qu’elle. Elle reprit la fin de son verre qu’elle termina en quelques petites gorgées. Avant de le déposer doucement. Son regard repartit vers son vis-à-vis quand il prit la parole de toute évidence perdu dans ses phrases. C’était pas son but de perdre les gens d’habitude mais faut croire que c’était comme ça…A moins que les deux verres font déjà un effet ? Il est pas question qu’elle le ramène jusqu’au château. Quand on boit on assume non ? Avait-elle le courage de reformuler ? A vrai dire non et elle voyait mal comment la tourner autrement.

-Oh..Ce n’est pas grave, ce n’était rien d’important de toute façon…

Elle esquisse un léger sourire finalement à le regarder faire avant de revenir à plus neutre comme beaucoup de fois. Bien qu’elle haussa un sourcil d’interrogation, elle préféra ne pas répliquer pour le moment et passé le tout sous silence, quand se serait plus sur que ça se profilait. Quand en revient les combats, ça avait quelque chose de particulier de parler dessus, voir d’un peu ironique aussi quand on sait qui sont les protagonistes. Plus, pas vraiment la plupart du temps même si vous restez lucide et fixer sur votre objectif les doux effets de l’adrénaline passe dans votre corps. Et le plus souvent faire mal est certes un but, survivre le second. Remarquer pour ce qui est du premier rien de tel qu’un doloris. Ca a de quoi faire remonter un frisson en souvenir mais passons le détail. Sa voix reprit pas très haute.

-Sur ce point là, je peux t’assurer que j’ai raison. Tout le monde utilise le maximum de ses capacités ou suffisamment pour prendre le dessus. Même si tu tiens à rester dans un combat bien équilibré, l’envie de gagner peut toujours te rattraper…C’est une bonne partie du duel oui, mais le mental, l’intention et surtout les capacités du sorcier font le reste, quoi qu’il en soit, ce n’est jamais deux fois pareille…Vraiment, dont le but était de faire mal ? Tu t’en es pris à qui ? A un autre étudiant ?…

Dit-elle dans un léger sourire malicieux. C’était autorisé maintenant ? Arf elle aurait dit attendre une petite génération franchement. Quelques duels oui, elle avait déjà dut. Oh, elle s’était déjà prit de sacré raclé aussi n’allez pas croire mais on préférait garder les bons souvenirs. Elle retient un léger sourire qui voulait revenir flotté sur ses lèvres mais ça ferait un peu mauvais genre. La brune continuait donc ces questions, découvrant petit à petit qui était donc le jeune homme qui lui faisait face. Après tout c’était le but d’une conversation, faut-il encore que se soit la vérité mais c’était qu’un détail. Cette fois, elle rigola un peu. Tout de suite c’était un peu moins enjolivant que le reste mais tellement plus clair également.

-Ca fait un peu moins glorieux dit comme ça…Mais se l’avouer est déjà une bonne chose.

Elle reprit un brin de silence, laissant ses doigts finalement jouer avec le verre, sans forcément le reprendre en main et pour toute réponse se fit la contre question. Hum, elle aimait pas les devinettes. Bon, elle passait déjà une partie de sa journée à comprendre des choses complexe alors trouver encore des solutions quand vous ne voulez plus, devenait plus lassant mais que soit. La mangemorte relève son regard noisette vers le sien. Attendit quelques fractions de seconde, avant de reprendre pour tenter donc de trouver sa maison.

-Ta maison donc…Au vu des quelques points de vue que tu peux avoir et la manque de ruse, tu n’es pas à Serpentard...Pas forcément l’âme à travailler d’arrache pied au vu du coureur de jupon que tu décris et le faite que tu préfères boires des verres, donc pas Serdaigle non plus. Donc, si on ajoute ce côté « je pense que je veux tant pis pour d’autre », batailleur, courageux à la limite de l’exagération…Hum Gryffondor ?

Ou le courage Gryffondorien n’est ce pas ? Finalement après avoir arrivé à cette conclusion, ça lui collait plutôt mal pas à vrai dire.

-Maintenant je ne suis pas infaible et je catalogue souvent bien trop vite..

Ce n’était pas à prendre mal, après tout même si elle côtoyait beaucoup de Serpentard, elle n’avait rien avoir dans cette petite guéguerre non plus.

— ADMINISTRATEUR —

- Certaines personnes, leurs opinions, leurs dires... Ont tendance à me mettre dans des états de rage... Mais c'était aux Etats-Unis...

- Je m'en plains pas, pour toi c'est pas très valorisant, pour la plupart des jeunes, ça l'est.

- Et toi? Tu étais à Poudlard, non?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il y a de quoi trouver la situation un peu ironique. On vient pour le calme, on le souhaite en cet instant du moins et pourtant on finit toujours par revenir à un sujet qui mêle un peu d’action, se remémorer des souvenirs, pour elle se fut quelques combats vu que la conversation c’était lentement dirigé par-là. Comme quoi, finalement, on a tellement l’habitude ces temps-ci d’être dans l’action, dans ce mouvement perpétuel que quand ça se ralentit, on n’est plus vraiment à notre place. L’humain est un être bien complexe et elle se comprenait dedans quand même. Quand pourrons-nous dire que nous avons tout comprit sur tout ? Certainement jamais, le cerveau humain restera le plus difficile. Complexe ou non, attaquer quelqu’un ne l’était pas tellement si on était près à avoir du répondant. Et Katlyne avait demandé à qui donc il avait bien put s’en prendre. Oh elle ne doutait pas sur le faite, elle doutait juste des capacités de l’adversaire. Une moue un peu mystérieuse revient flotté sur son visage avant qu’elle ne réponde.

-Oh, il ne faut pas se trouver au Etats-Unis pour que cela arrive…Pour ma part c’est tous les jours que j’entends des choses qui me déplaisent ma fois je n’attaque pas tous ceux qui formulent ses pensées. Etait-ce des paroles à se point si pénible que tu as réagis ? Ou c’était par force de caractère ?

En tout cas, elle, elle savait qu’elle s’énervait rapidement sur ses critiques de part son caractère et surtout du choix de son allégeance, néanmoins quand on dit profile bas, on obéit et on rumine intérieurement. Enfin, la pente pouvait devenir rapidement glissante et forte heureusement un sujet nettement plus léger si on peut dire prit place. Est-ce valorisant d’être déjà cataloguer ? Et de l’assumer en plus ? Oh remarquez ce n’était pas le moins du monde son problème après tout et si il y avait quand même des gens pour tomber dans le panneau tant pis pour eux. Chacun ses problèmes.

-Si tu le dis…

Fut tous ce qu’elle prononça dans un léger sourire qui s’estompa un peu vu qu’elle dut réfléchir au caractère pour en déduire sa maison d’appartenance. Gryffondor avait été son choix. Ce qui du coup devenait tellement logique le fait qu’il n’aille rien contre ses moldu. C’est là qu’elle se dit qu’elle aurait peut-être du être envoyé à Serpentard plutôt que Serdaigle. Enfin, elle était pas mécontente d’avoir cette différence par rapport à la plupart de ses collègues on va dire.

-Qui gagne pour le moment ?

Demanda t-elle plus par souvenir que réelle envie de savoir. Quand la contre question arriva. Faire simple et le signaler ou le laisser deviner. Ma fois, il avait plus de chance de son tromper c’était vrai. Elle reprend une gorgée de son Whisky posant son regard un peu aux alentours avant de le ramener vers Laurence.

-J’y ai été mais ça remonte à quelques années maintenant…et selon toi dans ce cas, ou ais-je été ?

La brune se tourna un peu pour pouvoir étendre ses jambes sans le toucher. Elle re posa son regard vers une heure avant de se retourner vers le rouge et or.

-Je ne te retiens pas au moins ?

Remarquez là encore c’est que de la politesse, elle arriverait très bien à dormir la nuit si c’était le cas.

— ADMINISTRATEUR —

- Pas la peine d'aller aux Etats-Unis, c'est sûr, mais comme j'y ai vécu avant de venir ici...

- Des paroles pénibles je dirais... Plus mon côté impulsif.

- Serpentard...

- J'hésite entre Serpentard et Serdaigle.

- Ah ouais, mince. Bon j'y vais. A une prochaine fois.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Après tout, il n’est pas rare que de simples paroles arrivent à faire réagir parfois violemment quelqu’un. Parler c’est ce qu’on apprend pratiquement en premier, c’est ce qui nous est le plus utile et ce qu’on utilise le plus aussi. Et pourtant, les mots mit dans la bouche d’un orateur or paire, peut faire des miracles ou le pires des crimes. Quelqu’un de douée, parviendra à vous convaincre quasiment tout le temps, sans que vous ne voyiez la manipulation. Parfois, ces même mots peuvent substituer des armes et devenir aussi tranchant que qu’une lame. La douleur là n’est pas physique, elle est plutôt psychologique mais quelqu’un d’anéanti physiologiquement parlant, ne sera plus vraiment un combattant qui risque de vous donnez du fils à retordre au contraire. Néanmoins, tout au rien peut vous faire démarrer mais de là à vous faire combattre c’était autre chose. Elle aurait certes aimé savoir ce qu’avaient donc fait ces gens mais il ne l’aurait certainement jamais dite. Elle écouta donc tout simplement sa réponse. Au moins, il était d’accord, il ne fallait pas aller au Usa pour ça. Oh, un américain. Comme quoi, il y en pas mal qui voyagent tout de même.

-Effectivement, ça explique le pourquoi de l’endroit…Je vois…

Dit-elle tout simplement. Pourquoi débattre sur un côté qu’elle partagerait bien également. Impulsivité mais certainement que au vu de ce qu’elle avait put entre apercevoir du jeune homme, les raisons de leurs colères respectives ne devraient pas du tout être les mêmes, voir plutôt l’opposée même. Dommage, certainement mais on ne peut pas avoir que des alliers n’est ce pas. Katlyne n’avait rien de personnelle contre lui, juste ses choix de conviction. La discutions était agréable et si plus tard, ils se recroiserait, repartager une conversation ne la dérangerait pas le moins du monde tant que la conversation rester sans doute beau, mais si un jour, il faudrait combattre, elle n’en aurait pas pour autant des remords ou des empêchements de dormir par la suite. Comme la discussion avait doucement laissée place à Poudlard, la mangemorte repense à la coupe des quatre maisons, demandant qui gagnait.

C’était pas ce qui allait changer sa vie c’était vrai, mais elle aimerait toujours savoir, c’était un sujet comme un autre. Bien sur elle aimerait entendre le nom de son ancienne maison, mais sans doute qu’elle rêvait un peu trop pour se faite. Ma fois, de prime abord, il parut réfléchir. Peut-être ne s’intéresserait t-il pas cela mais venant d’un Gryffondor, il devait le savoir, au moins savoir si il se trouvait ou non devant Serpentard. Ce fut d’ailleurs cette dernière qu’il prononça. Oh, d’accord. Elle choisit de passer sous silence, bien qu’une partie d’elle-même voulait un peu enfoncer le clou, mais ça n’aurait pas été sympathique. Voulant quand même donner le change, elle se contente de siroter la fin de son troisième verre de Whisky pur feu. Elle reporta son regard vers lui quand il dit qu’il hésitait. Avec le seigneur des ténèbres d’accord mais Serpentard ne l’insulter pas non plus, elle aimait cette différence.

-Mes parents auraient certainement été ravis que je me retrouve à Serpentard mais la passion d’apprendre et l’envie de connaître incessante malgré les années, m’ont finalement prouvée que je méritais ma place à Serdaigle….Mais je peux comprendre qu’on hésite…

Dit-elle dans un léger sourire. Il reporta son regard à la montre et sembla se rappeler une chose urgente à faire. Elle n’allait pas le retenir non plus. Elle termina son verre et le regarda se lever rapidement. Au moins ces gestes n’étaient pas affectés par la boisson, c’était déjà une bonne chose.

-A une autre fois qui sait…Bonne journée Laurence.

Dit-elle, sans forcément se retourner. La porte derrière elle s’ouvrit deux fois. Arf, le type baraqué voulait visiblement le suivre mais une porte qui s’ouvrit à nouveau et un grognement mécontent lui fit vite comprendre que c’était pas aujourd’hui que cet homme se défoulera. Elle termina son verre bien tranquillement, ne prenant toujours pas la peine de se retourner. Mais elle se releva à son tours. Elle avait peut-être d’autre chose à faire à présent. Elle paya sa commande avant de voir quelqu’un se rapprocher d’elle. Imperturbable, la brune, reprit cet air hautain, froid, avant de rejeter un regard noir à l’inconnu et de sortir séance tenante…Elle se dirigea finalement, vers la boutique dans Pré-au-Lard qui réparait les objets magiques.

[Topic Terminé]