La party du siècle. Non ! Du millénaire ! [TERMINÉ]

Cloé jeta pour la centième fois un coup d'œil au large miroir qu'elles avaient coller au mur non loin de la piste de danse. Elle avait vraiment bien choisit sa robe. Elle semblait plutôt simple, en satin bleu. Mais toutes son originalité reposait sur les larges reflets roses qui rayonnaient sur sa robe. Simple et à bretelle, elle mettait en valeur sa poitrine et retombait élégamment sur ses hanches. Elle avait longtemps hésité pour la couleur, puisque lorsqu'elle avait fait les boutiques en France avec sa sœur, elle avait hésité entre le vert aux reflets bleus et celle qu'elle portait aujourd'hui. Cloé secoua un peu ses longs cheveux afin de vérifier sa coiffure: elle avait joué sur la simplicité. Une demi queue simple et elle avait penser à faire de légères anglaises pour leur donner un peu de volume. Pas trop de maquillage. Juste du bleu brillant sur les paupières histoire de faire ressortir son regard gris océan.

A côté d'elle, Aëlys et Alix étaient tout aussi canon. Aëlys avait enfilée une robe très estivale et donnait un côté printemps à son visage parsemé d'adorables tâches de rousseur. Alix nous avait dégoté une magnifique robe noire, bon c'était pas très coloré mais ça tranchait tellement bien sur sa peau albâtre que c'était absolument excusable. Aëlys complimenta les deux blondes et finalement Alix dût aller surveiller le village un moment. De nouveau à deux les jeunes filles regardèrent l'heure. Bientôt, la party du siècle. Non. Du millénaire. Commencerait dans le lieu le plus insolite de la grande Bretagne. La cabane hurlante. c'est Cloé qui avait eut cette idée. Elle en avait parlé à ses amies et a sa frangine qui avait adoré l'idée de danser et d'oublier le froid un peu. De nouveau, la porte s'ouvrit et une tête blonde apparut, emmitouflée dans une longue cape noire. Sa sœur jumelle venait d'apparaitre et de retirer sa cape qui cachait une belle robe bleue-verte agrémentée de dentelle noire. Elle était tout simplement splendide !

- Hééé ! Tu as mis la robe qu'on a acheté en France !

Celle-ci fit remarquer qu'elle aussi. Cloé se mit à rire. Elles n'étaient vraiment pas jumelles pour rien. Elles avaient les mêmes idées, les mêmes gestes et souvent il leur arriver de dire la même chose en même temps. Cloé laissa sa sœur avec sa meilleure amie histoire de sortir les verres et les bouteilles de son sac avant de les mettre dans le bar high-tech de Aëlys. D'ailleurs, Aëlys avait vraiment géré sur les effets. La neige et les feux d'artifices au plafond comme tout le reste étaient splendides ! Cloé fut ravie de voir les gens arriver peu à peu. Elels disaient bonjour à tout ceux qui se pointer et finalement, décida de lancer la musique sérieuse. Elles étaient parties sur un groupe moldu de nanas qu'elle aimait bien, alors continuons en ce sens ! ♫ !Cloé était ravie et laissa les gens chauffer la salle. Elle, commença par passer par le bar, histoire de se servir un Apple Rose -on est membre du barbie-pouf-club ou on ne l'est pas- et le siroter en attendant que l'ambiance devienne brulante, juste comme elle le voulait !

Spoiler:

— JOUEUR / JOUEUSE —

Les trois filles venaient à peine de se contempler chacune qu’Alix dut leur prévenir qu’elle devait partir. Bon, ce n’était pas tellement grave puisqu’elle reviendrait durant la soirée. Sa robe noire allait parfaitement bien avec son teint laiteux et était joliment décorée de motifs. Quant à Cloé, Aëlys ne fut pas surprise de connaître le choix de sa robe ; elle connaissait assez bien les goûts de la blondinette donc elle savait très bien que son amie aimait les robes à reflets et qui mettaient bien en valeur sa poitrine généreuse. Alors que la surveillante de Poudlard quitta le lieu, les deux autres jeunes filles préparaient la boisson et les amuses gueules sur le bar. Tout devait être déjà sortis à l’arrivée des invités pour qu’ils puissent se sentir bien confortables. Il n’était pas question de servir de l’eau ou du jus d’orange, mais que de l’alcool pour mettre du piment à cette soirée ! Après tout, ils étaient tous des adolescents bientôt majeurs alors pourquoi se limiter à des boissons pour gamins ? La porte s’ouvrit de nouveau et une jeune fille apparut. Une deuxième Cloé ? Oui en effet, elle était exactement pareil que sa sœur à une différence près ; la robe, les chaussures et la coiffure. Lorsque la nouvelle venue s’approcha des deux camarades, la Spencer ne put s’empêcher de venir à sa rencontre. Sa meilleure amie Cassie lui avait tellement manquée. Sa robe était superbe comme venait de le constater Cloé. Bleue et verte ainsi qu’ornée de dentelles noires, elle allait superbement bien avec sa détentrice. La rouquine fit un câlin à sa confidente avant de relâcher son étreinte lentement. L’autre jumelle décida de s’en aller prendre les bouteilles et les verres qui allaient être utilisés par la suite et laissa les deux meilleures amies ensemble. Elles avaient tant de choses à se raconter comme leurs anecdotes d’amours, d’amitiés et de cours.

Cassiopée lui raconta qu’elle avait rencontré un garçon pas mal mais qui était le genre du gros intello à fond dans ses études. Il était évident qu’il était un disciple de Rowena Serdaigle mais apparemment, son physique avantageux faisait rêver les filles. Si la sœur de Cloé venait de tomber dans le piège de la séduction, cela signifiait que ce mâle devait être vraiment beau. En effet, Aëlys savait que son amie avait de très bons goûts en ce qui concerne les jeunes hommes peuplant Poudlard. Elle ne sortait jamais avec quelqu’un sans qu’il n’ait un minimum de charme. Toutes les deux aimaient les choses spéciales et magnifiques car cela boostait leur fierté. La rousse quant à elle, dut avouer qu’elle avait trouvé un beau mâle mais qui, malheureusement, appartenait à Gryffondor. Il était tout le contraire d’elle, c'est-à-dire, gentil, courageux et doux. Cassie en fut plus que surprise mais elle ne semblait pas lui en vouloir de trop. De toute façon, en tant qu’amies, elles se soutenaient du mieux qu’elles le pouvaient et affrontaient le danger ensemble même s’il faut l’avouer, la hardiesse et l’audace n’étaient jamais dans leur cœur. Ne sachant plus quoi faire en attendant les autres, la Spencer frôla de son index l’admirable et l’éblouissante robe de sa meilleure amie en se disant qu’il faudrait elle aussi qu’un jour, elle fasse un petit voyage en France pour faire toutes les boutiques chics de Paris. Ses pensées furent interrompues par la musique mise en marche ; les Plastiscines ! Quel joli groupe moldu pour une fois. La chanson qui passait représentait vraiment le côté Barbie Pouff club qu’elles cherchaient tant à obtenir. En attendant que les invités n’arrivent tour par tour, Aëlys but un Apple rose tout comme Cloé.

Une soirée secrète ? Enfin bref, Asteria n'avait été prévenue déjà depuis un petit moment. A vrai dire, Asteria ne savait pas si elle irait ou non, mais comme certaine de ses amies lui ont suggéré, elle doit elle aussi s'amuser au lieu de rester tout le temps sur ses positions si restreintes. Et puis cela lui changerait les idées. Elle avait été à Pré-au-Lard acheté sa robe. Elle l'avait trouvé tout juste à son gout. Corset laissant tout juste montrer un décolté qui n'était pas provocant, il ne fallait pas exagéré, on peut être bien habillé sans aller dans la provocation. Le reste de la robe était en voile, de couleur pâle. Un bleu pâle. Une robe dont elle avait eu le coup de foudre dans la boutique.

Une fois apprêté, elle décida de laisser pendre ses longs cheveux blond bouclé. De toutes façon, elle n'avait pas l'intention de les relevé en chignon ou autres. Elle se parfuma de son parfum habituel et se maquilla d'un simple crayon ses yeux. Elle prit une cape et l'enfila et sortit du dortoir et de la salle commune, quelques filles étaient déjà parties. Décidément, cette soirée emballait pas mal de monde et les feraient sortir de leur crainte. Asteria arriva alors devant le saule cogneur, un simple sort d'immobilisation lui permis de passer. Elle passa alors par le passage et s'engouffra dans le couloir qui la conduit alors dans une petite maison. Le fameux lieu de rendez vous était la Cabane Hurlante, quoi de plus insolite. La maison la plus hanté de grande Bretagne. De la musique retentissait déjà. Et ils comptent rester discret ? Et bien c'est gagner d'avance. Une fois rentré, elle vit plusieurs jeune filles et enleva sa cape. Elle la mit alors à un endroit où se trouvait déjà pas mal de cape. Elle avança doucement et prit alors verre qui se tenait à disposition des invités et fit un tour d'horizon sur les quelques invités présents.

[HS: Désolée pas plus d'imagination, s'il faut j'essayerai de peaufiner prévenez moi ]

— ADMINISTRATEUR —

- Salut, désolé de te déranger, mais je cherche ta soeur.

- Dégage Nixon.

- Ecoute Cassie. Je sais que t'as des raisons de me détester. Mais il faut que je te parle. Je serais dehors, à l'entrée. C'est important. Je veux réparer mes erreurs.

Apple Rose, voyez vous, c'est juste pour entamer la soirée en restant sobre. Enfin au début. Cloé était plutôt du genre à profiter au début et à s'envoyer n'importe quoi dans le gosier à la fin. Sagement, elle était donc avec son cocktail sans alcool qu'elle finit plutôt rapidement, malgrès le citron qui lui picotait la gorge. Elle avait besoin de ça, d'un peu de piquant. Le monde se pressait déjà sur la piste de danse et Cloé était ravie de voir à quel point leur fête faisait un carton ! Une fois sa coupe reposée sur le bar Cloé décida qu'il était temps de faire un tour sur la piste de danse. Elle croisa Astroria qu'elle salua d'un sourire, tien, elle n'aurait pas cru que la blonde viendrait. Elle était tellement.. conservatrice. Mais c'était peut être un bon moyen de la décoincer.

Cloé se mit alors à danser. Elle avait toujours aimé danser, elle savait bouger au rythme de la musique, se déhancher. Enfaite, elle s'amusait juste, ne réfléchissait pas, c'était naturel. Voila pourquoi c'était une bonne idée pour oublier Nixon et tout le reste, parce que quand elle dansait, elle ne pensait qu'a elle. Non loin, Aëlys allumait un Gryffondor qui était vraiment charment. Cassie dansait avec un Serdaigle qui la dépassait bien d'une tête. Mais elle semblait s'amuser. Enfin, quelque chose sembla l'agacer. Cloé ne vit pas la personne qui lui parlait et pourtant, sa sœur semblait plus que gênée. Elle parla, la musique, -qui venait de changer d'ailleurs ♫- passait au dessus. Finalement, elle vit sa sœur quitter son Serdaigle et sortir. Mais pourquoi Cassie sortait elle ? Cloé faillit la rejoindre mais une main passée autour de sa taille l'en empêcha. Cloé reconnu Charles, un Poufsouffle, qui venait de l'attrapait et danser contre elle. Elle laissa finalement tomber sa soeur, de toute façon, elles avaient le bracelet au cas ou. Cloé effleura le sien pour être sûre qu'elle l'avait sur elle. Elle ne le quittait jamais mais dans le doute.. il était bien là. Elle soupira, et s'abandonna au rythme de la musique et aux mouvements au bassin du jaune qui ondulait contre elle.

Puis finalement les interrogations devinrent trop fortes. Justement, Aëlys passait par là, elle allait surement rejoindre le bar. Son rouge dansait encore ne riant avec des amis à lui. Dans se décoller du Poufsouffle, Cloé attrapa le poignet de son amie avec douceur et l'attira vers elle. La rouquine rayonnait vraiment et ses petites tâches de rousseur ressortaient adorablement avec les lumières. La jeune Cloé entraina alors sa comparse sur le son de la musique en se dégageant un peu de Charles. Elle se pencha vers elle, peu désireuse de s'egosier mais aussi et surtout, peu désireuse qu'on l'entende au cas où il y aurait un beug -oui, ça lui était arrivé !-.

- Est-ce que tu sais pourquoi Cassie est sortie ?

Demanda-t-elle d'une façon qui agitait juste sa curiosité. Elle n'avait pas peur pour sa soeur qui était la meilleure duelliste de son âge mais ne comprenait pas pourquoi elle avait laissé son beau Serdaigle pour aller dehors. Dans le froid. Peut-être que Aëlys était au courant, ou qu'elle avait vu quelque chose.

On aurait pu croire que Poudlard était une école de sorcellerie où tous les élèves étaient totalement désintéressés de toute chose ne concernant pas la magie, mais en fait les plus effrontés se trouvaient souvent bien d'autres intérêts. C'est ainsi que Jude esquissa un sourire, tenant un carton d'invitation entre ses mains qui la conviait à une fête organisée dans la cabane hurlante, et dont l'organisatrice -qu'elle connaissait de nom- était une Serpentard. Cette idée ne déplaisait pas à Jude. Cela serait l'occasion de cerner quelques élèves, les observer, les connaître, ou tout simplement tendre l'oreille et tomber sur une conversation plus ou moins intéressante … La jeune Felten voulait toujours tout savoir sur tout et sur tout le monde. Sa curieusité prenait parfois de telles proportions qu'elle en devenait malsaine, et c'est ainsi que Jude connaissait plus de choses que la plupart des élèves, sur toute sorte de sujet. Alors, dans une fête où les esprits seraient embrumés par l'alcool, les opportunités étaient grandes. Il y a toujours des cas déséspérants avec un coup dans le nez qui seraient capables de débiter leurs plus noirs secrets, et Jude trouvait ça amusant. En soit, dans ces genres de rassemblements l'ont pouvait toujours y gagner, et c'est ainsi que Jude se hâta de de préparer. Elle ouvrit son armoire d'un coup de baguette.

« Accio robe. », dit elle, avant d'attraper une magnifique robe noire dos nu qui lui arrivait à peine au dessus des genoux, avec de la dentelle verte foncée en bas et sur la poitrine. Elle laissa ses cheveux bruns détachés, se maquilla les yeux d'un noir sombre, mit une touche de baume à lèvres rosé, enfila des talons vernis noirs et attrapa sa robe de sorcière qu'elle enfila par dessus le tout. Elle arriva à la cabane hurlante sans trainer, ouvrit la porte et se retrouva dans une salle totalement transformée. Elle leva les yeux au plafond, regarda tout autour d'elle d'un regard froid et dur, un sourire malhonnête sur les lèvres, et se dirigea vers le bar où elle commença à siroter un premier vers alcoolisé.

— JOUEUR / JOUEUSE —

La party commençait vraiment bien avec tous ces élèves qui arrivaient de plus en plus nombreux. Il faut croire que tous les hiboux étaient arrivés à destination sans le moindre problème et que l’idée de fêter cela dans un endroit aussi effrayant et excitant que la cabane hurlante attirait les adolescents en quête de mystères et de frissons, ou encore ceux qui nageaient malheureusement dans le célibat. Pour le moment, il y’avait beaucoup plus de Serpentard qu’autre chose et cela n’étonnait pas vraiment Aëlys qui avait invité plus de verts et argents que de rouges, bleu ou jaunes. Sirotant calmement sa boisson, elle aperçut enfin son cavalier qui avait répondu avec plaisir à sa proposition d’aller au bal avec lui. Sourire malicieux aux lèvres, elle se dirigea vers lui et le laissa baiser sa main. Quel grand galant. De nos jours, ils étaient si rares. Bien qu’il ne soit pas un sang pur, il était très beau garçon. Tout à fait son genre, quoi. Durant une dizaine de minutes, ils dansèrent tout en riant ou en s’échangeant quelques câlins affectueux. Lorsque l’énième musique s’arrêta, ils se séparèrent chacun pour aller saluer leurs amis respectifs. Asteria Greengrass était venue à la fête…Non, ce n’était pas possible. La rouquine jeta un regard à la sœur de sa meilleure amie et constata qu’elle aussi était assez étonnée. Qui l’aurait cru ? M’enfin, c’était plutôt bien qu’elle vienne puisqu’elle était sympathique. Après avoir échangé quelques mots avec la nouvelle venue, l’étudiante s’en alla vérifier que toute la salle était bien mise à jour au niveau des meubles, des effets etc. Tout devait être parfait ! Puis, quelque chose lui prévint qu’une présence allait changer la situation en fonction de ses actions. Son sixième sens venait enfin de se réveiller et de la conseiller de surveiller l’entrée. En effet, quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit et une silhouette familière apparut. Laurence Nixon, le jeune homme qui avait une relation plutôt tendue avec la Wicked.

Depuis qu’elles avaient eu l’idée de cette party, Aëlys avait promit à son amie de veiller à tout ce que faisait Laurence et sa mission commençait dès maintenant. Sans trop se rapprocher de lui, elle lui jetait souvent des regards curieux tout en faisant style d’être occupée afin de ne pas trop attirer l’attention. Elle se mit à parler avec une fille de Poufsouffle qui lui montrait ses nouvelles chaussures à talons aiguilles. Quel joli alibi pour paraître ni vue ni connue ! Soudain, elle vit sa cible se diriger vers sa meilleure amie Cassie. Que lui voulait-il enfin ? C’était Cloé avec qui il avait partagé de drôles instants et non avec sa jumelle. A moins qu’il n’ait décidé de se faire Cassiopée ? Qu’est-ce que c’était nul de sa part et surtout…méchant pour Cléophée. La rousse soupira d’agacement mais poursuivit sa surveillance. Hélas, le bruit que provoquaient tous les invités ne lui permit pas d’entendre tout. Toutefois, la belle avait une idée très bien pour remédier à cet handicap. Elle se rapprocha de l’effet spécial fumigène qu’elle avait réalisé quelques temps avant. La fumée de couleur pouvait dissimuler tout un tas de choses qui se situaient sur le sol. Ensuite, elle s’empara de son sac et y déroula des oreilles à rallonges qu’elle laissa balader à quelques mètres de sa meilleure amie et de Nixon. La discussion se fit rapidement à cause de la jumelle Wicked qui ne désirait pas lui parler plus longtemps. Bon, ce n’était pas intéressant mais au moins, on savait qu’il cherchait sa belle. Aëlys fourra l’oreille dans son sac à main et retourna discuter avec ses amies. Seulement, une main attrapa son bras et lorsqu’elle se retourna, elle sourit en pensant à ce qu’elle avait entendu tout à l’heure. Cloé lui demanda pourquoi sa sœur était partie. La sixième année lui répondit aussitôt :

« - Ce que tu me demandes est très intéressant car figures-toi que j’ai surpris une discussion entre un jeune homme, et Cassie. Apparemment, il te cherche et lui a demandé où tu te trouvais. Bien sur, tu connais ta sœur… elle n'apprécie pas les gens qu'elle...ne connait pas ! Voilà pourquoi elle est sortie. »

Mieux valait ne pas lui dévoiler le nom de cette personne en question. Ce serait si amusant lorsqu'elle le découvrirait elle-même.

— ADMINISTRATEUR —

- J'ai froid Nixon, abrège.

- J'ai beaucoup de chose à dire, mais je vais essayer d'aller au plus vite.

- Bon, si je te parle de ça, c'est parce que je sais que ta soeur fais très attention à ton jugement. Et vis à vis de moi, je sais que tu m'aime pas, ou du moins, tu te méfie.
Qu'est-ce que je peux dire à cela? Rien. Tu pense au bien être de ta soeur et mes antécédents sentimentaux ne plaident pas en ma faveur.

- Au moins, t'as conscience de ça.

- Oui... Donc, si je veux te faire changer d'opinion, ou du moins, te montrer une autre facette de moi-même. Celle, plus, sensible.
Je me suis que très rarement attaché aux filles avec qui j'étais, pourtant, je ne suis pas avec ta soeur, que j'y suis très attaché.
J'ai pas très bien agit envers elle, j'ai refusé de voir mes tords, par orgueil certainement.
Mais je n'ai pas cherché à la blesser. C'était inconsciemment, stupide.
J'éprouve quelque chose pour elle, depuis ce qui c'est passer l'autre jour, je me dis, qu'il faut que je passe à autre chose. Mais j'y arrive pas. Ta soeur est la seule qui me fait sentir vivant, la seule qui me met dans l'embarras, la seule qui arrive à casser l'image du mec plein d'assurance que j'ai. La seule à me percer à jour, à mettre en évidence mes défauts, la seule qui me permet d'avancer, de changer.
Car j'ai déjà beaucoup changer.
Et ça, je le dois déjà à ta soeur.

- Ou- tu veux en venir Nixon?

- Je vais en venir au fait, que j'aimerais que tu me laisse du crédit auprès de ta soeur. Ton avis lui importe beaucoup, donc il m'importe aussi.
Sans vouloir t'offenser, même si tu ne m'approuve pas, j'irai voir Cloé ce soir. Même si elle me jète, il faut que je le fasse. Et si j'arrive pas à la faire changer d'avis, je n'insisterais plus. Je la laisserai tranquille. Je te le promets.

- D'accord Nixon. Mais je te promets que si tu la déçois une fois de plus, t'attendra parler de moi.

- Je te promets, je lui ferais rien. Allez viens, on rentre, j'ai des erreurs à me faire pardonner et toi un Serdaigle à combler.

- Fais gaffe Nixon, je tiendrais ma promesse.

- Cloé, je peux te parler, s'il te plait?

- S'il te plaît Cloé.

Ça .. Ça c'était précisément la tête que Cloé avait quand quelque-chose la chatouillait. Enfin, pas au sens propre du terme parce que Miss Wicked était extrêmement sensible aux chatouilles. Mais.. dans ce sens là, oui, quelque chose la chatouillait. Cloé regarda la meilleure amie de sa sœur et passa une main dans ses cheveux. Tout en continuant de danser, elle écoutait son amie qui lui racontait que quelqu'un la cherchait et qu'il avait était voir sa sœur en privé. C'est Cloé ou ce n'est PAS logique ? Genre, quand on cherche quelqu'un on va pas aller voir quelqu'un d'autre en privé. Enfin, j'sais pas.. peut-être.. C'était peut être Proserpine, qu'elle avait invité malgré son jeune âge. Ah beh non. Aëlys avait dit un jeune homme. Oh, pitié que ce ne soit pas Chace, ce mec devenait de plus en plus collant. Elle continua de danser avec Charles et finalement lança un regard de travers à Aëlys. Elle lui cachait quelque chose. Elle avait cet air qu'elle connaissait si bien. Cloé grimaça. Oh, elle n'aimait pas ça. Pas ça du tout. Elle lança un regard de reproche à Aëlys et affirma :

- Tu ne m'en diras pas plus hein ?

Évidemment que non.. Son amie aux cheveux de feu s'éloigna vers le bar un sourire en coin, presque riante. Cloé soupira en se retournant vers Charles. Elle planta son regard dans le sien pour se concentrer sur ses mouvements et pas sur sa tête. Bizarre.. Elle n'arrivait pas à allumer ses prunelles et à faire fondre les mecs comme elle savait si bien le faire. Et, puis, impossible de trouver une once d'envie pour le Poufsouffle. Rien. Pas même une étincelle. Cloé soupira intérieurement.. Elle était trop occupée par cette histoire pour se concentrer sur n'importe quoi. Elle allait se penser vers Charles pour lui proposer d'aller boire un verre lorsque une main s'abattit sur son épaules. Bon, d'accord. J'exagère. Une lourde main se posa sur son épaules. Comme tout le monde, Cloé se retourna vers cette main et sous l'effet de la personne, cette main devient de plus en plus lourde. Cloé déglutit.

Oh, non. Pas de ça mon bonhomme. Pas de scandale ici. Ah.. quoi que.. non. C'était elle qui devait faire un scandale. C'était à son tour encore. Puisque là, elle n'avait absolument rien fait de mal. Elle leva les yeux vers celui dont elle aurait reconnu la silhouette entre mille et plus. Aëlys avait donc raison. C'était un jeune homme et pas une petite Serdaigle. Mais Dieu pourquoi avait il était voir Cassiopée. Cloé faillit rire lorsqu'elle imagina la façon dont sa sœur l'avait surement envoyée valser. Mais elle se retint. De toute façon elle était incapable de tout mouvement. Déjà, elle était persuadée qu'il ne viendrait pas. Ensuite, si il venait, elle était persuadée qu'il ne viendrait pas la voir. Cloé commençait à se fatiguer des je t'aime moi non plus. Elle se mordit la langue pour se calmer. Il voulait parler ? C'était le même coup qu'elle l'autre fois ? Parce que elle aussi en apparence elle avait voulu parler. Enfaite, elle lui avait plutôt hurlé dessus. Il était toujours aussi beau. Seulement, ses yeux semblaient avoir changer. Elle baisse le regard vers son torse, c'est à dire à la hauteur de sa tête à elle, afin de ne pas tomber dans un quelconque piège.

Ceci dit, elle n'avait pas bouger. Charles semblait un peu agacé par l'arrivée de Laurence. Si bien qu'il renforça sa prise sur sa taille. Excédé, Laurence prit sa place et le poussa afin de pouvoir attraper Cloé par la taille. Cloé n'avait toujours pas réagit. Et là.. bah c'était peut être le moment. Il avait envie de chuchoter. Mais elle dût parler normalement, de toute façon avec la musique c'était juste audible pour son Gryffondor.

- Qu'est-ce que tu veux Laurence ?

Son ton n'était pas méchant. Ni sympathique. Elle semblait plutôt blessée. Blessée de savoir qu'elle allait encore une fois retomber dans cet univers infernal. Cloé sentit ses yeux lui picoter. Elle se mordit la lèvre. Ce devait être sa soirée et ça allait encore se finir en crise. Elle laissa Laurence l'emmener par la taille.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Cassie et Cloé, sa jumelle, était aller spécialement en France prendre des robes de soirées, avant la fête. La robe faisait environ 90cm de long. C'était une robe de soie, bleue-verte agrémentée de dentelle noire, elle avait de fines bretelles. C'était une robe simple quoi. Avec ça elle avait des bottines à lacets en cuir velours de la marque Guess décorées d'un revers fourré et montées sur un talon de 10 cm et un plateau de 2,5 cm de couleur noir. Elle avait son bracelet avec une émeraude dessus, sur le poignet gauche. Sur les paupières, elle avait un peu de noir avec un vert-bleu et un gloss léger sur les lèvres.

Elle rentra dans la salle de la fête, où les murs étaient violets profond sur lesquels s'entrelaçaient de grandes arabesques fluorescent, avec un petit feu magique au fond, avec une cape noire sur elle qu'elle déposa à l'entrée sur une sorte de porte manteaux. Elle se retourne et alors là elle entend :

- Hééé ! Tu as mis la robe qu'on a acheté en France !

- Mais toi aussi tu l'as.

Cloé se mit à rire et Cassie souris.Finalement, la sportive annonce qu'elle va laisser l'intello avec sa meilleure amie histoire de sortir les verres et les bouteilles de son sac avant de les mettre dans le bar blanc d'Aëlys. D'ailleurs, si c'était cette dernière qui avait fait les effet de neige, feux d'artifices ou autres, elle avait vraiment géré.

Cassiopée sort alors les verres et alcools d'un sac pour les mettre sur le Bar avec l'aide de sa meilleure amie. Elle regarde Aë qui était à côté d'elle et lui dit avant de l'enlacer :

- T'as bien choisi la robe, elle te va très bien.

Cassie regarde sa meilleure amie et lui dit avec un air joyeux tout en attrapant de sa main gauche l'avant-bras d'Aëlys.

- J'ai rencontrer un Serdaigle. Pas mal du tout, mais c'est le gros intello, à fond dans ses études.

La rouquine dit qu’elle avait trouvé un beau mâle mais qui, malheureusement, appartenait à Gryffondor. Il était tout le contraire d’elle, c'est-à-dire, gentil, courageux et doux. La jolie blonde intello fut surprise, mais elle ne lui en voulait pas. Avoir des amies consiste en fait à s'entre-aider, être franche en disant ce qui va ou ce qui ne va pas et savoir que l'autre, ne veut que son bien. Aëlys dit vouloir aller faire les boutiques en France en touchant la robe chic venant de Paris. Elle entendu d'un coup, la musique d'un groupe que sa soeur aimait bien. En fait, ça ne l'étonner pas du tout. D'ailleurs, Cloé passa au bar prendre une boisson sans doute alcoolisée qu'elle sirote alors qu'elle semblait attendre. Forcément, Cass la regarder, pour la surveiller, au cas où que ça se passe mal et vit ensuite Aëlys faire de même.

Cassie, avait vu son ami de Serdaigle, elle se dirigea vers lui, après avoir un peu discuter, il l'invita à danser et elle accepta. Mais d'un coup, Laurence ce pointe et s'excusa de la déranger en disant qu'il voulait voir Cloé, mais Cassie ne l'aime pas du tout et lui dit de partir d'un ton cinglant, mais il continua d'insister pendant plusieurs minutes où il finit par lui demander d'aller dehors parlait. Même si elle ne l'aimais pas, elle était curieuse de savoir ce qu'il avait à dire. Elle prit alors sa cape et sort avec Nixon dehors, qui avoua ensuite qu'il aimait Cloé alors qu'elle se geler. Au bout d'un moment, la conversation close, il l'a raccompagna dans la salle. Et retourna voir son amie de Serdaigle ainsi que Aëlys, et voit sa soeur et l'Autre discuter avant de sortir.

- Aëlys, t'aurais dû être là... Il disait qu'en gros il savait que je l'aimais pas ou que je me méfié de lui, qu'il voulait me faire changer d'opinon le concernant, qu'il était attaché à Cloé, qu'il reconnaissait ses torts, etc. Mais je l'ai prévenu que si il faisait du mal à Cloé, il allait avoir affaire à moi.

Cassie rigole légèrement puis fait un "Accio verre d'Apple Rose" qu'elle tien ensuite. Et tout en buvant, elle raconte détails par détails ce qu'il lui avait dit. Même si elle s'inquiétait pour sa soeur, elle préféra ne rien faire pour les laisser seuls plusieurs minutes, le temps de faire la mise au point sur eux-mêmes et leurs sentiments.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Allen faisait ce qu’il faisait le mieux c'est-à-dire rien faire devant le feu de sa salle commune. Une guitare dans les mains à jouer automatiquement, et à fixer un carré de feuille blanc devant lui. Une invitation pour lui ? À une soirée privée ? Il n’y croyait même pas. Qui voudrait de lui pour passer un moment de rigolade avec lui ? Ca devait être une blague, sûrement une blague, quoi d’autre ? Il tira un air mélodieux et triste de son instrument. Son regard se fixa à nouveau sur le feu et ses pensées vagabondèrent loin de l’endroit présent. Il posa lentement les pieds sur la table où des générations d’élèves ont fait leurs devoirs. Si c’était une blague, qui en était à l’origine ? Il connaissait un peu les 3 filles qui avaient envoyé l’invitation, mais pourquoi lui ? Il n’était pas particulièrement gentil, pas spécialement beau, ni intéressant, et encore moins drôle. Il posa son instrument au sol et jeta la balise de papier dans le feu dans lequel elle se consuma. C’était une blague, qu’est ce que ca pouvait être d’autre ? Enfin, si c’est une blague, il ferait mieux d’aller vérifier et il fallait mieux bien s’habiller au cas où la fête avait lieu. Il sortit de sa salle commune quelques minutes plus tard, habillé d’une chemise blanche à cravate noire, avec un pantalon de costume, et des chaussures en cuir cirées du jour même. La baguette dans sa poche avant et tout en sifflant un « god save the queen », il sortit du château pour se diriger vers la cabane hurlante.

Il passa la porte et sortit directement la main de sa poche sans sortir sa baguette en fait ce n’était pas une blague, mais c’était vraiment sérieux. Il afficha un sourire hypocrite sur ses lèvres avant de se glisser dans la salle tout en observant rapidement la faune invité. Il fit rapidement un crochet vers le bar où il se servit un verre avant de s’adosser sans complexe contre un mur. Il se retint de justesse pour pousser son soupir habituel, il n’était pas du tout dans son élément naturel. Il avait l’impression de se retrouver dans un carnaval, il reconnaissait à la fois tout le monde et personne, chaque visage lui évoquait un nom mais l’absence de l’uniforme le perturbait au plus haut point. Tout le monde avait l’impression de se connaître et lui d’être un martien propulsé dans un monde inconnu. Il aurait mieux passé sa soirée à finir le grimoire sur les potions qui voulait finir avant la semaine prochaine, mais bon il fallait improviser avec l’endroit où il était, c’était l’occasion ou jamais de se faire des relations dans l’école, il se rapprocha donc de la partie de la salle où se situé les sofas avant de s’installer sur un et d’observer ses congénères. La musique manquait un peu d’accord rock moldu à son goût, mais la décision ne lui revenait pas.
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— JOUEUR / JOUEUSE —

Qu’est-ce que la party prenait une tournure délirante depuis que Laurence Nixon était arrivée. Aëlys s’amusait comme une folle à imaginer la réaction de Cloé en le voyant, en ne lui disant pas grand-chose en ce qui concerne le pourquoi elle avait vu sa jumelle partir. Après tout, il fallait bien du piquant à cette fête et cela commencerait par cela. Après qu’elle ait fait la bise aux nouveaux invités, elle sentit de nouveau la présence de sa meilleure amie. En se retournant, elle la vit de plus belle et savait qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire. Avait-elle trouvé le prétendu vrai amour ? Une fille complexée qu’elle pourrait se moquer ? Non, elle lui expliqua plutôt ce que Nixon venait de lui dire. Mais cela, la rouquine le savait déjà puisqu’elle les avait espionné avec une oreille à rallonge. Cependant, mieux valait ne pas lui faire savoir qu’elle l’avait épiée car ce n’était pas très poli et correcte en quelques sortes. Elle avala les paroles de la blondinette et approuva celle-ci. Il était normal qu’elle défende Cloé quoi qu’il arrive puisque c’était son rôle de frangine. Après une petite conversation là-dessus, les deux amies prirent un nouveau verre d’Apple Rose et poursuivit le sujet. Les autres détails racontés par la Wicked semblaient plus intéressants puisque Aëlys n’avait pas pu forcément tout entendre la conversation avec Laurence à cause du boucan de la party. Au bout d’un instant, elle se décida enfin de prendre la parole en posant une question qui la turlupinait :

« - Il a donc fait tout ce chemin pour Cloé. Si elle ne faisait pas partie de la fête, il y a des chances qu’il ne soit pas venu. Dans ce cas, tu penses qu’il est vraiment sincère ou qu’il s’agit simplement d’une comédie pour un futur stratagème ? Personnellement, je doute. La comédie, ça me connaît et j’en utilise pratiquement tous les jours pour les choses les plus dingues, même. »

Sceptique, elle leva son verre bleu et fit tomber la substance rose pétante dans sa bouche. Le sucre s’incrusta dans sa langue et c’est avec ce goût agréable qu’elle avala le reste de sa gorgée. Puis, elle reposa le verre et observa les alentours en attendant la réponse de Cassie. Son gryffondor bien aimé jouait à une sorte de concours de danse en compagnie d’autres garçons. La plupart étant bourrée, leurs mouvements se faisaient étrangement et assez difficilement. Qu’est-ce que c’était pathétique de sombrer dans l’ivresse au tout début d’une soirée. Ces gens-là ne devaient pas avoir l’habitude de boire pour ne pas supporter l’alcool à ce point. La Spencer était une accroc à cette substance depuis ses quatorze ans et le supportait mieux que quiconque. Mais parfois, il lui arrivait de faire semblant de jouer l’ivresse pour jouer avec les hommes. De toute façon, un de plus, un de mois quelle différence ? Et puis cela ne durait qu’une nuit et après, ils ne se reconnaissaient même plus dans la rue et ne se saluaient plus. Le vrai amour ne s’était d’ailleurs jamais montré dans la vie d’Aëlys et cette dernière commençait à croire que ce sentiment n’était qu’une chose inutile, source de faiblesse et d’humilité. Sacrifier sa vie pour un être cher…lui dévoiler tous nos sentiments… nos émotions… nos secrets… Quelles bêtises ! Il n’y avait rien de plus stupide que cela. Même en amitié, des choses devaient rester des mystères. Tout comme la connaissance ne doit pas être partagée avec n'importe qui. Elle appartient à ceux qui en ont sont dignes et certainement pas ces races inférieurs tels que les moldus ou les sangs de bourbe. Selon la Spencer, la communauté magique a énormément de progrès à faire avant de faire de ce monde, un monde meilleur. Quand elle travaillera au ministère, la belle serait décidée à modifier tout cela, quitte à travailler avec la vieille pie d'Ombrage.

— ADMINISTRATEUR —

- Très pacifique. Je m'impressionne.

- Tout ses regards... Je suis déjà jaloux, tu me vole la vedette.

La fête battait son pleins. La salle était bondée d'étudiants en quête de sensations. La piste de danse remuait comme un ensemble, les lumières bougeaient un peu par tout, la musique faisait vibrer les corps. C'était un bel ensemble festif. Cloé sentait déjà l'envie de danser monter un peu en elle. Mais Laurence voulait faire durer le spectacle. Cloé n'était pas du genre à faire tout pour se remarquer, c'était comme ça, elle se faisait remarquer sans en rajouter. Laurence aimait, lui, jouer avec les gens. Travailler sur leurs expressions. Voila qui était fait puisqu'il s'arrêta au pas de la porte et enserra Cloé à la taille d'une façon que personne ne pouvait comprendre autrement. Tout le monde leurs avaient jeté un petit coup d'œil. Évidemment, Cloé cherchait sa jumelle des yeux. Elle la trouva non loin du bar avec Aëlys. Elle lui sourit doucement. Elle savait que Cassie comprendrait que ce n'était pas le peine de faire un scandale sur Laurence. Il était de leur côté maintenant. Enfin..si on pouvait dire ça comme ça.

Charles revint lorsqu'il vit Cloé, bien décidé à rattraper sa cavalière. Alors que Cloé redoutait déjà l'explosion de Laurence, elle n'entendit rien de plus qu'un avertissement. Elle jeta un regard vers Laurence qui s'impressionnait par son calme. Oh, il l'impressionnait aussi. Peut être arriverait-elle à faire taire les impulsions qui guidaient tout les jours la vie de Laurence. On n'en savait trop rien. Il en profita pour e déposa un bisou sur ses lèvres, bisou qui fit sourire notre Cloé. Puis finalement, il la tira sur la piste de danse. Elle passa ses bras autour du cou du Gryffondor sans trop le serrer, juste pouvoir le frôler, oui les ballerines compensées ça aidait. Et ils se mirent à danser. C'était simple; léger. Encore une fois Cloé oublie tout. Sauf qu'elle avait son petit ami en face d'elle et qu'il dansait superbement bien. Elle jouait des hanches alors qu'il posait les mains dessus, se rapprochait de lui pour lui voler un baiser de temps à autres. Il était jaloux, il disait des bêtises. Les trois quarts des filles la regardaient avec un air plus noir qu'admirateur.

- Je pense que je vais me faire haïr par tes groupies.

Annonça-t-elle d'un ton taquin. Elle puis finalement elle ajouta en lui volant un bisou :

- C'était déjà le cas de toute façon, à cause de moi tu étais tellement énervé que tu leur refusais leurs autographes quotidien.

Le ton de Cloé était à la plaisanterie et à la fête. Elle voulait juste s'amuser. Ils parleraient de choses plus sérieuses par la suite. La musique était entrainante. Tout le monde dansait ou presque. Elle aimait l'ambiance et si c'était Aëlys qui c'était occupée de la musique entre temps, alors elle avait des goûts certains.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Allen c'était littéralement vautré dans un sofa, un verre de whisky pur feu dans la main gauche et observait la salle emplit de monde. Il fit tourner les glaçons au fond de son verre, n'ont pas qu'il aimait boire sa boisson glacée mais il aimait bien entendre leurs bruits au fond du verre. Il venait d'en prendre une gorgée quand un invité s'assit juste à côté de lui, la mine renfrogné. Il reconnut Charles un élève de sa maison, et qu'il connaissait un peu. Il paraissait de mauvaise humeur, et'il attrapa le verre d'Allen pour le finir cul sec. Ce dernier ne dit rien, cependant il enleva le verre de la main de Charles pour le garder à la main.

-Ça va pas Charlie?
-Déjà c'est Charles, pas Charlie, est ce que je t'appelle Al' moi? Non, alors tu utilises mon prénom. Et non ça ne va pas, un gryffondor m'a piqué ma cavalière.
-Alors, déjà malgré, le fait qu'elle soit stupide pour préférer un gryffondor, courageux, noble, et passionnant à un poufsouffle, discret, loyal, et chiant comme la pluie ca me coupe les jambes, ca me scie le tronc. Il me faudrait vite un verre pour digérer cette nouvelle. Mais, tu es sûr? Que notre maison n'est pas apprécier ni des serpentards, ni des serdaigles qui nous considère comme des abrutis, et les gryffondors pour des faire valoir. Tu es vraiment sûr de ton information? parceque là j'y crois pas.
-On t'as déjà dit que tu en faisais trop dans l'ironie et le sarcasme?
-Ouais, tu 'es ni le premier ni le dernier à me le dire. Mais qui est cette merveille de l'intelligence, de la grâce et de la beauté qui t'a fait cette énorme crasse?

Charlie ne répondit pas, il se contenta de montrer du menton vers la piste de danse, où se tenait un couple se tenait au milieu et souriait comme deux niais parachuté au milieu de la piste. Allen faillit éclater de rire, mais se retint et poussa un long soupir. Il faisait un beau couple, mais elle était l'une des reine de la soirée et elle avait apparemment trouvé son roi, le jeune Desmon ne voyait pas du tout Cloé au bras de Charles. D'ailleurs ce dernier ouvrit la bouche pour faire une proposition à Allen.

-Allen, ce gryffondor, on attend la fin de la soirée et on lui tombe dessus et je lui fais sa fête.
-Bien sur. Et on passe pourquoi après nous? Non, parceque tu fais l'idiot c'est bien tu passes pour un idiot, mais si jamais tu fais l’opprobre sur notre maison c'est moi qui te fait ta fête. Si tu réfléchissais avec ta tête, au lieu de laisser l'alcool dicter tes gestes.
-Et tu veux que je fasse quoi?
-Cette Cloé elle a une soeur jumelle non? Ben tu essayes avec la jumelle,e t si ça marche pas tu essaye avec une autre, et si ça marche pas ben retourne au dortoir parceque là c'est pas ton jour.

Charles sembla avoir pris une décision, il se leva et chancela vers le bar, Allen voulut lui crier de lui amener une verre, mais son camarade avait déjà disparu dans la foule. Pousant un nouveau soupir, il leva son postérieur du sofa pour rejoindre le comptoir sur lequel il but deux whisky cul sec avant de s'en servir un troisième et de le savourer. Charles était vraiment un idiot pour se mettre dans cet état là juste pour une fille, il y en avait plein la pièce et lui voulait juste celle qui ne voulait pas de lui.

— JOUEUR / JOUEUSE —

La musique était trop forte, les lumières m'éblouissaient, et les grands qui dansaient m'accordaient si peu d'attention qu'ils ne cessaient de me bousculer, voire de m'écraser les pieds. Je manquai de tomber à plusieurs reprises, et préférai tenter de rejoindre un lieu plus sûr, à savoir l'un ou l'autre des murs multicolores. Qu'est-ce que je faisais là, déjà? La moyenne d'âge devait bien être de cent ans! Il n'y avait là que des sixième, des septième années, des grands types barbus, des filles avec des nénés énormes qui emplissaient tout l'espace, qui buvaient des trucs très colorés et riaient fort... Une grande brune saussiçonnée dans une robe rouge si petite qu'elle moulait ses bourrelets tremblotants me heurta violamment de ses hanches imposantes, qui arrivaient grosso modo au niveau de mon estomac. Le choc me fit trébucher, et je ne pus que me retenir à pleines mains à la paire de fesses qui surgit brusquement dans mon champ de vision pour éviter de tomber. Je retrouvai mon équilibre, tant bien que mal - BOUM, BOUM, BOUM faisaient à l'unisson les basses et mon coeur - et vis le propriétaire du postérieur salvateur - un grand type à la mâchoire carrée et aux cheveux en pétard - se retourner, stupéfait, avant de me sourire d'un air bizarre. Je lui adressai un regard hostile, et préférai me glisser entre une paire de jambes pour me fondre à nouveau dans la masse compacte et remuante de mes aînés. Courage, fuyons.

Eviter un coup de coude, esquiver un couple déchaîné... Je parvins au prix de gros efforts et d'un bon nombre de coups de coudes - dans les côtes - à m'extirper de la foule.

A la suite de quoi je m'appuyai prudemment contre le mur tapissé de vert, et laissai mon regard courir sur la salle surchargée de décorations.

Tout ce désordre, toute cette agitation m'oppressaient. En plus, j'étais venue toute seule, et je ne connaissais personne. Personne d'autre que Cloé P. Wicked, qui m'avait fait parvenir le fameux petit carton d'invitation, et qui évoluait maintenant avec grâce sur la piste de danse, dans les bras d'un barbu et dans une robe bleue, l'air épanoui. Sans se soucier de moi, bien sûr. Quelle ingratitude! Pour la punir, je décidai de bouder. Voilà. J'allais rester là, adossée au mur, et j'allais fusiller du regard tout le monde, jusqu'à ce que ma mauvaise humeur contamine la salle toute entière et que la fête en soit complètement fichue. Ah, s'ils savaient, ces imbéciles, quel pouvoir démoniaque je possédais! Si ce garçon brun, assis là-bas tout seul sur ce pouf blanc - un Poufsouffle, je l'avais déjà croisé deux fois, ma mémoire ne me faisait jamais défaut - savait qu'une seule de mes pensées pourrait lui faire avaler de travers son jus de fruit, et le faire s'étouffer, là, devenir tout rouge, tout congestionné, et s'effondrer sur le sol et mourir dans l'indifférence géné...

Bon sang, quelle horrible pensée! Il fallait à tout prix l'éloigner de mon esprit. Vite, vite, j'entrepris de compter le nombre de danseurs évoluant sur la piste. Ce qui s'avéra très difficile, étant donné qu'ils bougeaient sans cesse. Tant mieux; plus de place pour les Idées.

J'avais mis beaucoup de bonne volonté à me préparer pour cette fête. Je voulais faire honneur à Cloé P. Wicked, qui avait été si patiente avec ma misérable personne; et je m'étais efforcée d'être absolument parfaite pour ne pas salir sa réputation. J'avais passé deux heures sous la douche, à me shampooiner et me reshampooiner cent onze fois les cheveux. Et puis je m'étais relavé les mains, huit fois. J'avais mis ma robe noire, la jolie, celle qui arrivait aux chevilles, avec des manches courtes et quarante-quatre petites perles noires sur la couture du col, et puis mes socquettes blanches - bien symétriques, chacune ressortant de mes sandales vernies d'exactement trois centimètres. Et j'avais brossé soigneusement ma frange bien nette et j'avais brossé mes dents, dix fois une minute avec cinq secondes de pause pour rincer. Et j'étais arrivée pile-poile à l'heure.

Maintenant, moi, j'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir. Si je ne m'amusais pas, c'était de la faute à tous ces autres que je ne connaissais pas et qui étaient si méchants. Si au moins j'avais un camarade dans la pièce, le temps me semblerait peut-être moins long... Nous pourrions compter ensemble - deux paires d'yeux valaient mieux qu'une.

Mais non, il n'y avait là que des vieux trop occupés par la musique pour se soucier de la beauté des nombres.

Lorsque l'invitation était arrivée, Ethaen l'avais d'abord regardée d'un air suspicieux, comme si c'était une bombe. Une fête secrète,elle pouvais comprendre. Mais pourquoi l'inviter ? Bon, autant y aller hein. De toute façon, elle n'avait rien à faire ce soir-là. Elle s'apprêtait à partir quand ses yeux se posèrent sur deux mots écrit sur l'invitation. Une robe. Une. Robe. Hin-hin... Elle n'était pas sûre d'avoir ça avec elle... Bof, tant pis, de toute façon,elle n'allait surement pas rester longtemps, vu qu'il n'y aurait certainement que des grands. Elle se dépêcha d'y aller, la nuit étant plus que glacé.

Une fois arrivée, frissonnant encore un peu, elle s'aperçut que c'était exactement comme elle l'avait imaginé. La musique pulsait, faisant presque trembler les tables. Bon, d'accord, elle exagérait peut être un peu, mais le fait est que c'était vraiment étonnant qu'on entende pas la musique de dehors. Les organisatrices avaient vraiment l'air d'avoir travaillé dur, surtout pour tout remettre en état. Même si elle ne voyait pas grand chose à cause du nombre effarant de gens présents, elle se doutait que la décoration était tres "girly". Du rose, du violet... Elle se retint de lever les yeux au ciel. Elle aurait peut être mieux fait de ne pas venir... Oh, et puis, elle était là maintenant. De toute façon, ce n'était pas son genre de reculer devant un obstacle. Pour commencer, il fallait qu'elle bouge, parce qu'elle là elle gênait un peu l'entr...

Boum. Aïe. Trop tard. Une bande d'imbéciles de troisième année tout excitées était entrée dans la salle en courant et ricanant, arrangeant leur coiffure et lissant leur robes du bout de leurs doigts vernis d'un rose fushia flashy, en critiquant déjà l'attraction de la soirée : Cloé était de nouveau avec Laurence. Ethaen ne savait absolument pas qui était Laurence. Il lui semblait connaitre Cloé... Ah, bien sur. C'était elle qui lui avait envoyé l'invitation. Bref, le fait était qu'elle l'avait bousculée, et qu'elle était par terre. Évidemment, pas une des poufs ne pensant à s'excuser, préférant partir dans de longs "Hihihihihi !", riant d'une voix aigüe et criarde en la montrant du doigt. Mon dieu, mon dieu. Elle perdait fois en l'humanité un peu plus chaque jour. Elle se releva lentement, en prenant bien soin de ne pas se heurter à quelqu'un, ce à quoi elle échoua lamentablement. Une fois debout, elle s'éloigna de la piste de danse en faisant bien attention à marcher sur les pieds des blondes l'avait fait tomber. Mouahaha ! Elle ? Infantile ? Meuh non voyons ! Elle tenta alors de jeter un coup d'œil autour d'elle. tenta, parce que la salle était bondée de gens beaucoup plus grand qu'elle. Zut. Elle aurait du venir avec une amie.

Elle s'adossa à un mur, tentant tant bien que mal de repérer quelqu'un qu'elle connaissait, quand soudain, elle repéra une petit brune qu'elle avait déjà vu. Il lui semblait qu'elle était aussi en première année... Bof, au point où elle en était, autant prendre le risque de se tromper de personne... Elle s'approcha donc de la fille, et d'une fois forte, pour couvrir la musique, elle l'appela :

- Euh... Proserpine ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Vingt-trois... Vingt-quatre... Non, non, cette fille-là, je l'avais déjà comptée. Vingt-trois, donc... Argh, mais que faisaient-ils, ces deux idiots! Pourquoi quittaient-ils la piste? Vingt-et-un... Un type qui semblait avoir très chaud se posta devant moi, un peu tanguant, et me tendit un verre rempli d'un liquide rouge vif, que j'attrapai pour avoir la paix et la vue dégagée. Bon, où en étais-je de mes comptes...

- Euh... Proserpine ?

La voix brisa ma concentration, et je tournai un regard mécontent vers la personne qui... venait de prononcer mon nom? Mon nom complet, qui plus est, même pas défiguré par l'un de ces horribles diminutifs dont m'affublaient la plupart des gens...

Ne serait-ce que pour cette excellente raison, je me tournai vers celle qui venait de m'aborder et lui adressai brièvement un petit sourire.

C'était une fille aux longs cheveux clairs, mèches rebelles rassemblées en un chignon sauvage, visage mince aux traits brouillons, yeux bleus vierges de tout maquillage. Je mis immédiatement un nom sur ce visage: c'était Ethaen Délassil, en première année à Poufsouffle... Nous suivions les mêmes cours de potions et de botanique... Si mes souvenirs étaient bon - et ils l'étaient -, Ethaen était une sorte de pile électrique, toujours débordante d'énergie et de bonne humeur - un peu trop bruyante à mon goût, mais elle avait une qualité immense qui ne pouvait que me la rendre extrêmement sympathique: des dents parfaites. Non pas parfaitement alignées, mais parfaitement symétriques dans leur imperfection: chaque petit détail qui, sur la moitié gauche de sa dentition, aurait pu entacher son sourire était reproduit à l'identique sur leurs homologues de droite... Ce simple fait légitimait sa constante bonne humeur. On pouvait se permettre de sourire en permanence quand notre bouche abritait un tel autel à la symétrie.

-Salut, Ethaen Délassil, lui répondis-je donc avec beaucoup d'enthousiasme.

La musique venait de changer, laissant place à une chanson particulièrement rythmée qui sembla ravir les danseurs, dont les mouvements se firent plus saccadés encore.

-Il y a beaucoup de monde, hein? fis-je remarquer.

Quarante-sept personnes au total. Je crus bon de garder pour moi ce détail. Les gens n'étaient pas toujours enthousiastes lorsque je commençais à parler de numérologie.

-Tu connais quelqu'un, toi?

Apparemment, Ethaen ne s'était pas trompée... Alléluia ! Il lui semblait que cette fille n'avait pas tellement bonne réputation dans Poudlard, pas mal de gens la trouvait bizarre, avec tout ses tics et ses tocs. Ça ne gênait pas Ethaen, qui était aussi considérée comme plus ou moins étrange, à cause de son enthousiasme exagéré et de sa passion pour tout ce qui était chimique ou potion...neux ? Potional ? Potiontatoire ?
.....
Bref, aucun rapport ! Tout ce qui avait attrait aux potions. Et puis, cette fille n'était pas tellement bizarre, à part sa façon inquiétante de fixer sa bouche... Oh mon dieu ! Elle avait un truc coincé entre les dents, c'était ça ?! Apres avoir échangé les salutations de bases, et installé le dialogue par une phrase type "Il y a beaucoup de monde" et toujours en criant à moitié, pour dominer le brouhaha ambiant, Proserpine (elle avait d'ailleurs l'air de bien aimé qu'on l'appelle par son prénom)dit :

- Tu connais quelqu'un, toi?

- Personne à part toi, où alors ils sont drôlement bien caché. Je me disais justement que je n'aurais pas du venir toute seule et là, au moment où j'était limite en déprime et tout ça PAF ! Je te voit ! Alors bon, j'était pas sure que ce soit toi et donc je t'ai demandé ! Et toi ? Tu connais personne je présume, vu comment tu scrutais la foule, on aurait dit que tu voulais les compter ! C'est dingue hein ! Je me demande combien de personne il y a... Bon tant pis ! Tu pense quoi de la musique sinon hein ? La déco est tres... niaise, tu en pense quoi ? Oh et..... je parle trop hein...?

Ethaen avait déballé tout ça à une vitesse incroyable, sans reprendre son souffle, et se mordillait maintenant la lèvre inférieur avec nervosité. Mince, elle esperait qu'elle n'allait pas faire peur à Proserpine ou la faire fuir... On lui avait dit pourtant et elle se repetait tout le temps "Réfrène ton enthousiasme Ety, ou tu va effrayer les gens !" La musique avait enchainé sur un rythme effréné, et les effets de lumière décomposaient les mouvements des danceurs. Aoutch, elle sentait déjà poindre le gros mal de crâne. Elle reporta ensuite son attention sur la fille en face d'elle, et vit qu'elle lui répondait quelque chose. Malheureusement, la musique devenait de plus en plus forte, et Ethaen ne comprenait plus rien à ce que disait Proserpine. Effarée, elle la fit se répeter, mais n'ayant compris que quelques mots elle décida de changer de sujet, pour ne pas passer pour une nouille. Elle avisa le verre rouge vif que sa camarade tenait et vit là l'occasion rêvé. Presque en hurlant, elle dit :

- Oh mon dieu, ce verre a vraiment une couleur tres bizarre... C'est censée être quoi au juste ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

L'adolescent était seul dans le dortoir de sa maison et regardait un carton d'invitation qu'il avait trouvé sur son lit un matin. C'était une invitation qui le conviait à une fête dans un endroit pour le moins étrange.
Kevin hésitait à y aller. D'une part parce qu'il ne connaitrait surement personne et d'autre part parce qu'il voulait travailler sur le sortilège de disparition qu'il venait d'apprendre.
Il regardait alors son carton qu'il faisait tournoyait entre ses mains, et, comme s'il venait de subir le sortilège de l'imperium, il s'assit sur son lit et brandit sa baguette sur sa malle.
-Locomotar Barda !
Aussitôt, la valise se déplaça en se soulevant dans les airs avant de se poser juste à côté du lit pour permettre à Kevin de se pencher dedans et prendre une tenue.

Elle était aussi simple qu'élégante. Une simple T-shirt noir parcourut de ligne jaune qu'il comptait surmonter d'une veste noir également. Le pantalon était de la même colère.
Il l'enfila rapidement, fit disparaitre les plis, se coiffa et prit sa baguette qu'il rangea dans sa grande poche de pantalon.
Il partit alors rapidement en direction du saule cogneur. La première année, il avait eu si peur de cet arbre qu'il ne s'en était pas du tout approché. Mais maintenant qu'il connaissait des sortilèges suffisamment puissant pour le contrer, il s'avança avec assurance. Alors même que le saule brandissait ses branches pour frapper Kevin, celui-ci brandit sa baguette et marmonna une formule qui fit apparaitre un mur invisible au dessus de sa tête. Les branches se cognèrent sur ce bouclier tandis que l'adolescent commençait à ramper dans le passage.

Un périple qui dura une bonne dizaine de minutes jusqu'à ce qu'il voie enfin de la lumière qui montrait que la fête se trouvait ici. Il épousseta et nettoya ses vêtements avant d'avancer vers la fête.

Visiblement, les organisateurs s'étaient donné à fond puisque la salle était magnifique. On aurait presque pu croire qu'on se trouvait dans un de ces hôtels londonien qui donnaient parfois des réceptions. Sauf que, même si les lumières et la musiques étaient de mise, Kevin ne pouvait se défaire de la désagréable sensation de froid que provoquait en lui la cabane hurlante. Il repéra rapidement des fauteuils vide et alla s'assoir dedans. Certain de ses amis qui étaient également dans sa maison étaient assis aussi. L'adolescent ne se sentit alors pas totalement seul, même si au bout d'une demi-heure, Kevin s'ennuyait déjà. Il avait alors décidé de s'entrainer à lancer le sortilège de disparition sur des verres. Les premières tentatives furent un succès, mais une déconcentration provenant de deux personnes qui attiraient les regards sur la piste lui fit envoyer un flipendo sur un verre qui sauta de la table et roula entre les jambes des fêtards qui, pour la plupart, commençaient à ressentir les effets de l'alcool.
Le Poufsouffle se leva pour aller chercher le verre mais au lieu de ça, il bouscula deux personnes. Deux filles pour être précises. Il reconnu l'une d'elle puisqu'il l'avait déjà vu dans la salle commune de Poufsouffle.
-Oh, heu désolé, s'excusa l'adolescent en brandissant les mains, la baguettes toujours dans l'une.

[HJ]

Spoiler:

[HJ]

— ADMINISTRATEUR —

- Maintenant que je t'ai, je vais devoir supprimer mon fan club.

- Je veux plus entendre parler de ça. S'il te plaît.

- Excuse- moi, mais je connais pas ton nom, je sais juste que tu fais de la gratte. Moi c'est Laurence. T'aurais pût jouer un morceau, les organisatrices auraient pas dit non.

- On saura qu'il ne faudra pas t'inviter la prochaine fois. C'est bien ça fera économiser un voyage à mon hibou. Mais tu penseras à m'inviter à ton gouter d'anniversaire, voir comment elles sont tes décorations à toi !

- Viens, je vais te présenter la piste de danse !

— JOUEUR / JOUEUSE —

Je ne comprenais pas grand chose au babillage d'Ethaen; mais cela ne me dérangeait pas, je pouvais à loisir contempler ses dents pendant qu'elle s'époummonait dans le vacarme ambiant. Un type - il était à Poufsouffle - vint alors nous rentrer dedans. Ce qui en temps normal m'aurait sûrement mise en colère. Mais pas ce coup-ci!... car quelqu'un d'autre s'approchait de notre groupe! Magnifique et rayonnante, avec ses cheveux blonds et sa belle robe bleue, Cloé P. Wicked venait vers moi. Pour moi! Un sourire fier s'épanouit sur mon visage, tandis que la grande organisatrice de la soirée rembarrait ma camarade avec l'ironie acide dont elle seule savait faire usage avec autant de brio. Bon, en d'autres circonstances, j'aurais probablement intercédé en faveur d'Ethaen aux dents si belles - tiens, une épithète homérique! -; mais là, quand même, l'attention que me portait Cloé me mettait dans une telle position de supériorité que je ne pouvais me permettre de m'attirer ses foudres en prenant la défense de ma condisciple. J'étais passé du statut de petite fille perdue et insignifiante à celui de reine de l'univers, par la simple grâce du sourire de la verte: toute ma rancoeur à son égard s'était envolée, et je n'étais plus qu'admiration ravie.

Enfin... mon ravissement fut d'assez courte durée. Cloé, en effet, sembla décider qu'il était temps de me faire goûter à cet exercice incongru et passablement ridicule qu'était la danse.? Elle m'attrapa donc par la main et m'attira vers la foule grouillante que j'avais réussi à quitter au prix d'immenses efforts.

-Je reviens, hurlai-je à Ethaen et au Poufsouffle, un peu alarmée. Tiens!

Je mis de force mon verre rouge vif dans les mains de la Poufsouffle et fus de nouveau engloutie par la masse. Je serrai très fort la main de Cloé, bien décidée à ne pas me perdre dans ce tourbillon d'étoffes colorées et de corps transpirants. Par chance, c'est en bord de piste que m'entraîna Cloé, là où le bloc de danseurs était le moins compact.

Restait un petit problème... Je ne savais pas danser, moi... Ou plutôt, je n'avais jamais dansé de ma vie! Je me mordillai la lèvre, un peu paniquée. Et voilà! Malgré ma tenue impeccable, j'allais réussir à faire honte à ma bienfaitrice de part mon incapacité à me trémousser avec grâce! Bon. Courage, ça ne devait pas être bien compliqué. Il suffisait de bouger vaguement en suivant le rythme de la chanson... S'pas? Boum, boum, boum, je m'essayai à secouer un peu les bras, voilà, j'avais peut-être l'air de danser, là. Morte de honte, j'adressai à Cloé un regard pitoyable, croisant les doigts pour que la chanson se termine vite et que je puisse rejoindre Ethaen au beau sourire et le type de Poufsouffle. La danse, c'était tout de même plus agréable à regarder qu'à pratiquer.

Oh mon dieu. Elle n'avait pas eu le temps de comprendre ce qui c'était passé. Elle parlait tranquillement à Proserpine, tentant plusieurs sujet de conversation banals pour faire réagir la jeune fille, en disant que la décoration était niaise, quand soudain, Cloé, magnifique dans sa robe bleue, vint vers elle. Ethaen s'apprêtait à lui sourire, quand la serpentarde lui dit d'un ton acide :

- On saura qu'il ne faudra pas t'inviter la prochaine fois. C'est bien ça fera économiser un voyage à mon hibou. Mais tu penseras à m'inviter à ton gouter d'anniversaire, voir comment elles sont tes décorations à toi !

Son sourire se figea. Quoi ? Mais ? Mais ! Par niaise, elle avait voulu dire "un peu trop rose a son gout" ! Évidemment, comme d'habitude elle avait parlé trop vite. Bon, comme ça c'était fait... Elle n'eut même pas le temps de s'exlpiquer que déjà Cloé avait pris la main de Proserpine et l'avait entrainé sur la piste. La pauvre Serdaigle n'avait eu que le temps de lui fourrer son verre dans la main et la voilà déjà au milieu de la piste. Et se trémoussa un petit peu, visiblement perdu, avant de regarder autour d'elle en esperant de l'aide. Ethaen fit un petit sourire incrédule au type qui l'avait bousculé un peu plus tôt. Non mais c'était quoi ce délire ?! En plus, pendant qu'elle réfléchissait, quelqu'un avait pris le verre qu'elle tenait à la main -le verre de Proserpine- et l'avait vidé d'un trait avant de s'écrouler, visiblement saoul. O...K...

Bon, alors, qu'est ce qu'elle était censé faire maintenant ? Déjà, elle irait plus tard s'expliquer avec Cloé. Il valait mieux ne pas être brouillé avec cette fille, qui était très populaire. Elle supposait que Proserpine allait revenir à un moment ou à un autre, mais elle avait l'air tellement contente que Cloé lui parle, autant lui laisser son heure de gloire. Réprimant un soupir de résignation et ne comprenant pas bien ce qui venait de se passer si rapidement, Ethean s'adossa au mur, regardant le mec qui leur était rentré dedans. Bon sang, elle était sur de le connaitre... Il était de Poufsouffle, ça s'était sur, et son prénom commençait par un "K"... Ken...? Kévin !

- Salut Kévin ! Fit elle avec assurance, histoire de ne pas passer pour une quiche, avant de s'apercevoir que le jeune homme regardait par terre autour de lui. Tu cherche quelque chose ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il s'était passé tellement de chose pendant que Kevin regardait entre les pieds des danseurs. La jeune Serdaigle qu'il avait bousculé fut emporté par Cloé Wicked, une serpentarde de... d'une année supérieur à lui. Beaucoup de personne l'a connaissait, même les premières années au bout d'un mois savait qui était Cloé Wicked. Kevin ne lui avait jamais parlé et pour tout dire il s'en fichait, même s'il devait bien l'avouer qu'il trouvait plutôt amusantes certaines des attitudes de la serpentarde.

L'autre fille, si la mémoire de Kevin était bonne, était aussi une Poufsouffle. Elle resta planté là après que Proserpine s'était fait emporté par Cloé. Une vague incompréhension resta sur son visage quelques secondes avant de disparaître et, semblai-t-il, de vouloir engager la conversation avec le Poufsouffle pendant qu'il cherchait toujours son verre.
-Salut Kevin, fit-elle. Tu cherches quelque chose ?
-Hum... commença-t-il.
Il cherchait effectivement toujours son verre, c'est pourquoi il mit plusieurs secondes avant de comprendre qu'on lui avait posé une question.
-Oui, je cherche un verre que j'ai... expulsé. Il a roulé vers la piste de danse et...
Il ne termina pas sa phrase puisqu'il se rappela une formule lui permettant d'attirer son objet perdu.
-Accio verre, scanda-t-il avec la baguette pointé vers les danseurs.
Aussitôt, un objet transparent fila droit vers l'adolescent qui l'attrapa de la main gauche. Il engagea ensuite la conversation avec laPoufsouffle pour ne pas paraître grossier.
-Voila, je l'ai trouvé, c'est utile la magie ! Enfin, sinon tu aimes cette soirée ? Je crois qu'on va bientôt voir des débordement si j'en juge par le taux d'alcool dont les gens sont imprégnés.