Il vaut mieux avoir de l'avenir que du passé... | Pv Steven

Steven & Eléanor

Il était tard se soit là, le ciel était d’encre… Et il faisait vraiment mauvais temps. S’était une nuit qu’on pouvait qualifié de glaciale. Le genre de nuit que n’importe qui détestait… N’importe qui, sauf Eléanor. Elle adorait se genre de nuit… Bien fraiche et humide. Elle les adorait justement parce que personne d’autre ne les aimait. S’était par ces nuits, qu’elle pouvait se retrouver seule en pleine air, sans avoir le malheur d’être dérangée par qui que se soit. Excepté le bruit du tonnerre et du vent, il n’y avait pas un autre son… Et c’est ça qui était beau. Juste ça, juste le bruit de la nature.
Ce soir là, Eléanor Blackwood se trouvait Salisbury, une ville moldue. Plus précisément, assise sur les marches de l’escalier à l’arrière de l’un des bars à contempler bêtement le ciel. Qu’est-ce qu’elle fichait là non de Dieu ? Elle devait sans doute avoir beaucoup mieux à faire que de rester ici à ne rien faire ! Pourtant elle restait là, à rêvasser… Sa baguette magique soigneusement rangeait dans la poche intérieure de sa cape…
Sans même savoir pourquoi, la jeune femme releva la manche de son bras et contempla la marque sur son bras… Cette marque qui la lié au seigneur des Ténèbres et à tous ses autres fidèles. Cette marque qui faisait d’elle tout ce qu’elle était et toute sa fierté… Cette marque qui… « Joli tatouage ! »
Eléanor se releva d’un coup, prête à sortir sa baguette avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un moldu, un minable moldu… La jeune femme lui lança un regard noir avant de rajuster sa manche pour cacher son bras. « Bizarre votre cape… Vous allez à un bal costumé ? ».
Il commençait sérieusement à l’énerver celui là à pauser des questions et à raconter n’importe quoi. Pourtant, elle avait ce don qui lui permettait de garder son calme… Heureusement, sinon elle aurait certainement déjà sorti sa baguette. « Bon ma petite dame… Faut choisir, soit vous restez dehors, soit vous rentrez… Mais ça serait sympa si vous arrêtiez de squatter mes escaliers… ».
Sans un mot, Eléanor lui tourna le dos tout en rabattant sa capuche sur la tête. Puisse que ses escaliers n’étaient plus les siens, elle allait se trouver un autre endroit… Elle réfléchit un moment tout en marchant, puis songea à ce site qui se trouver pas très loin… Stonehenge. Elle y avait était une fois étant petite, avec son père et Steven. S’était de jour. Et elle avait été complètement fascinée par ses pierres. En principe, les pierres n’avaient rien de fascinant, mais là, ça avait été différent… Elle avait trouvé ça complètement étrange et merveilleux… Un lieu mythique.
Rien qu’en pensant à ce lieu, elle eu envie d’y retourner. Alors, elle tourna sur sa gauche et au lieu de continuer son chemin, transplana. Elle se retrouva juste à côté du cercle que décrivaient les pierres. Elle les contempla un moment puis s’avança, voyant alors une silhouette au centre. Sans faire de bruit et d’un pas lent, la jeune femme s’avança de la personne.

-Bonsoir Steven…

Oui Steven son frère. Ça ne la surprenait même pas qu’il soit là… Il avait souvent été sur la même longueur d’ondes tout les deux…

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il faisait nuit, et le sommeil m'échappait. J'entendis le son du vent violent fouettant les longues arbres de la forêt interdite, s'infiltrant par les vides entre elles. La lune était toute ronde, lumineuse et grande, comme si elle allait à tous moment s'écraser sur terre. Les étoiles scintillantes dansaient autour d'elles, aussi belles que nombreuses, s'éparpillant dans le vaste ciel. J'étais sorti de ma cabane, réfléchissant, regardant le monde d'un mauvais oeuil. Je faisais léviter quelques caillous grâce à ma baguette magique, mais elles finissaient par tomber rapidement, je ne pouvais pas me concentrer, et ma magie était cachée derrière une assez grande brume de doute, de peur, et de questions. J'avais l'esprit ailleurs, cette guerre entre les Mangemorts et l'Ordre du Phénix, et ce nouveau groupe s'étant montré: Les Wallanders. La mort de Dumbledore, la fin du ministère, la mort de Potter et la disparition de son corps, tout cela semblait me rongeait de l'intérieure. Il était totalement vrai qu'on commençait à déceler les contours de la victoire dans les rangs des Mangemorts, mais qui sait ce qui pouvait bien se passer. L'ordre avait de nombreux bons sorciers de son côté, des sorciers que je considérais moi-même comme menace, que même le Seigneur des ténèbres, notre maître, ne prenait pas à la légère. Je me demandais bien ce qu'étais le prochain coup du Seigneur, la dernière attaque dattait de Mai dernier, j'y avais moi-même participé en procurant au Lord Voldemort la Manticore qui lui avait servi de diversion afin qu'il s'introduise à Poudlard. Mais les Mangemorts savaient plus que n'importe qui que c'était juste le calme avant la tempête, et qu'un autre coup se préparait.

Je me levai des marches de ma cabane, y retourna et m'assis sur mon lit. D'un simple coup de baguette, je fis voleter vers moi ma cape de sorcier noire et sa doublure, je mis mon capuchon, fixai mon ongle de fer, et pris ma baguette avant de sortir et fermer la porte derrière moi. Je savais où me diriger, je savais par un quelconque instinct que c'était là bas que je devais être, que ça llait beaucoup me rapporter, plus que je ne pensais. J'y avais été une fois dans ma jeunesse, avec ma famille, et je me rappelle très bien de ce lieu mystique: Stonehenge. C'était le lieu parfait pour réfléchir à tout ceci, pour m'ordonner les idées, et savoir quoi faire. J'arrivai à Pré-au-lard, il y faisait un froid à gêler, au moins dans ma cabane, il y avait la forêt qui me servait de mur. Je tournai à gauche, mais au lieu d'entrer dans une de ces étroites ruelles, je transplanai. Stonehenge était comme je l'avais connu, le site n'avait guère changé, je souris largement en me rappelant de mes souvenirs avec Eléanor ici, ma soeur. J'entendis soudainement une voix, je brandis vélocement ma baguette et tournai. Quelle surprise, c'était la plus jeune des Blackwood, Eléanor.

- Et je me demandai ce qui pouvais bien me pousser à venir ici ... Bonsoir Eléanor!

Un mince sourire se dessiné sur les lèvres d’Eléanor. Alors lui aussi, il était venu juste comme ça, sans aucun but précis… Ça leur arrivé souvent ça, mais pas assez à son goût. Sans savoir pourquoi, tous les deux se sentaient obligés d’aller à un certain endroit et ils finissaient par se retrouver. Comme si le destin ou une force supérieure les forçait à se voir… S’était assez étrange, mais s’était plaisant. Et elle aimerait bien que sa se produise plus souvent… Car, la dernière fois qu’elle avait vu son grand-frère s’était il y a 3 mois, depuis, Mr était resté à Poudlard et avait enseigné les Soins au Créatures Magiques tandis qu’elle était partie faire diverses missions pour le Seigneur des Ténèbres.
Elle avait eu des mois chargés, pleins d’actions… Mais pas assez à son goût, le calme de l’Ordre du Phénix était justement trop… calme. Et ça sentait le mauvais coup, car s’était tout bonnement impossible qu’il se retire aussi sagement…
Eléanor pausa délicatement sa main sur la baguette de son frère pour qu’il l’abaisse. Puis une fois cette action accomplit elle la ramena sur l’épaule de son frère et l’embrassa sur la joue. S’était rare de voir Eléanor faire se genre de chose, elle n’était pas très câline et ne montrait pas facilement ses sentiments. Avec Steven s’était différent, s’était son frère… Celui qui comptait le plus elle pour le moment, après le Seigneur des Ténèbres, bien entendu.

-Trois mois qu’on ne sait pas vu. Je commençais à me demander si tu étais toujours en vie.

Ce genre de remarque, s’était la façon qu’Eléanor avait de dire « J’suis très heureuse de te voir, j’espère sincèrement que tu vas bien. » La jeune femme lui adressa un petit sourire levant la tête et contemplant le ciel.

-Mais visiblement tu l’es. Contente que ces gamins ne soient pas encore parvenus à te faire perdre les cheveux… Je n’sais toujours pas comment tu fais pour tenir !

Elle rit de bon cœur avant de regarder son frère droit dans les yeux.

-Moi, je ne pourrais pas...

En effet ne supportais tout simplement pas ces gamins... Et leur faire cours devait être des plus désagréable ! Entre ceux qui n'écoute pas et ceux qui ne font rien... Elle serait une véritable tortionnaire ! A donner une punition à la moindre faute, à chercher la moindre faute...

— JOUEUR / JOUEUSE —

Je la vis porter sa main sur ma ma baguette, puis la poser doucement sur mon épaule avant de me donner un de ses bisoux. Il faisait un moment, trois mois, depuis qu'on s'est vu. C'est peut-être pour cette même raison que je commençais à en avoir assez de la mission du Seigneur des ténèbres, parce que cela me prenait du temps et me privait de voir Eléanor. Je la pris par la main, chaleureusement, un sourire dessiné humblement sur mon visage. Je la regardai, le même visage angélique, son nez parfait et ses yeux vagues et songeurs. Je la guidai vers une assez grosse pierre afin de s'y asseoir. Je m'inquiétais pour elle, je savais très bien que notre Maïte ne ressentait de l'affection pour personne, je me demandais bien ce qu'elle a pu enduré là-bas, seule sans personne pour lui prendre la main et lui dire qu'elle n'avait pas atteri toute seule dans ce pétrin. D'habitude, j'étais là pour la soutenir, et des fois pour prendre le châtiment à sa place, tant que le Seigneur avait sa vicitime devant lui peu lui importait son identité.

- J'espère qu'il n'est pas très dur avec toi ...

Je rigolai suite à son étrange remarque. Elle était toujours drôle, et savait dessiner impeccablement les contours de la joie en moi. Elle avait toujours été très belle, avec ses cheveux lisses d'une jolie couleur brune. Je passai ma main sur ces derniers, elle me manquait. Tous nos moment passés ensemble.

- Tu sais plus bien que personne qu'il faut plus que cela pour me faire perdre les cheveux !

Il était bien vrai qu'ils m'énervaient des fois, mais je savais garder mon sang-froid, je savais tenir ma baguette dans ma poche pour ne pas lancer un Doloris ou frapper avec un sortilège de la mort. Soudain, un souvenir me frappa. J'avais quinze ans, Léa n'avait qu'onze ans à l'époque, et on était venu avec notre père à Stonhenge. C'était une des plus parfaites journées de ma vie, on s'était bien amusé, c'était durant l'été. C'était la première fois qu'on souriait face à Papa, qu'on se sentait à l'aise avec lui.

- Toujours pas de trace de lui ... On m'a fait parvenir que tu tentais de le retrouver ... J'espère que ce n'est pas à cause d'une certaine haine, je ne voudrais pas que tu salisses tes belles mains!

n sourire aux lèvres, Steven venait de prendre la main de sa jeune sœur, l’entrainant vers une des pierres pour qu’ils puissent tous deux se mettre assis… Puis, Steven fit référence au Seigneur des Ténèbres en employant le pronom « il ». « J’espère qu’il n’est pas trop dur avec toi… ».
Eléanor détourna la tête sans même répondre à cette question, car elle savait que Steven en connaissait déjà la réponse. On avait beau s’attacher à Voldemort et faire son mieux pour lui plaire, lui ne s’attachait à personne. On avait beau le service pendant un bon moment, à la moindre connerie, ça colère finirai par nous atteindre, comme si ce qui s’était passé avant n’avait jamais existé…
Léa avait déjà subit la colère du Seigneurs des Ténèbres… Mais rien de vraiment très grave. Et Steven avait été là. Il avait tout prit à ça place. Il avait toujours était là pour elle.
Elle sentit les mains de son frère se glisser dans ses cheveux et ne dit pas un mot. Qu’est-ce que ça lui faisait du bien d’être ici avec lui, rien qu’avec lui, sans se soucier de quoi que se soit, sans se soucier de personne… Ou presque. Steven mentionna un « lui ». Et elle savait parfaitement de qui il s’agissait… De l’homme qu’elle haïssait sans doute le plus au monde. De cet homme qui avait fait de son enfance une horreur. Alors comme ça Steven était au courant qu’elle essayait de le retrouver ? S’était vrai… Mais contrairement à tous ces jeunes qui souhaitaient retrouver un parent, elle se n’était pas pour le plaisir qu’elle voulait le revoir. Mais uniquement pour la vengeance. Pour lui faire comprendre que la gamine qu’il croyait cracmol et qui il faisait subir toute sorte de chose atroce était devenu tout autre chose… Qu’elle avait changé, qu’elle avait grandit !
Machinalement, Eléanor porta sa main sur son épaule droite, la ou commençait sa cicatrice. Cette cicatrice que son père lui avait faite il y a bien des années…
Le calme d’Eléanor et se douce voix avait laissé place à la fureur.

-Si jamais je réussissais à retrouver papa… Je lui cracherais au visage. Et je sortirais ma baguette… Pour le faire souffrir autant qu’il m’a fait souffrir. Moi aussi, je lui laisserais une marque et je le traiterais comme un vulgaire animal… Il ne mérite que ça !

Elle revoyait les scènes de son passé… Elle revoyait son père. Et elle ne se souvenait que de ses scènes de violences. Etrangement, la seule scène heureuse ou elle se voyait avec son père, ça avait était ici, avec Steven… Pendant l’été de sa onzième année. Une journée magnifique.

-Tu sais au fond de moi, j’espère ne jamais le revoir… Car je sais que je suis capable de faire des choses horribles, or je n’ai pas très envies. Et je sais aussi que si je me retrouve un jour en face de lui, que l’envie sois là, ou pas, je me sentirais obligé de lui faire mal, peu importe la manière…