Par un temps glacial [ libre. ]

La nuit commençait a faire son apparition, le timide soleil de Décembre laissait place petit a petit a la nuit glacial d'hiver, il était a peine 18h et déjà toute la population avait déserté toutes les rues; c'était l'horrible spectacle auquel tous les sorciers avait le droit chaque mois de Décembre. C'était assez déprimant de se retrouver dehors durant cette période de l'année, mais l'ennuie me guettais. Non, pas que mon manoir fut trop grand pour moi et mes problèmes mais j'avais toujours une fâcheuse envie de sortir par des temps pareil. Et puis, il fallait bien que je sorte prendre l'étendu du mouvement, car ce n'est pas en vivant en ermite que l'on se tient au courant du monde. Bien que si sa avait tenu qu'à moi, je n'aurais pas mis le nez dehors avant la fin Mars.

Je m'étais décidée d'aller A la tête de Sanglier, car il n'y a qu'ici que je pouvais me sentir plus ou moins a l'aise, loin de tout les petits sorciers en quête de sensation tout fraichement accueillit au sein de l'Ordre du Phénix, ici je savais plus ou moins que je n'allais pas être dérangé par des individus de la sorte; du moins j'osais l'espérée. Mais étant donné la situation actuelle tout était encore possible; a peine entré dans cette taverne quelque peu glauque j’allai m'assoir comme a mon habitude à la petite table possédant deux chaises non loin d'une des fenêtres. Je ne prêtai pas même un regard aux sorciers déjà installer; même si mon arrivée ne fut pas la plus discrète possible. Etrangement, lorsque ma tête passait une porte, le monde semblait comme ralentit. Oui, je suis quelqu'un que l'on craint et respect, sans même que j'ai eu besoin de dire mon nom, tout le monde tremblait. Quel délicieux sentiment de puissance.

Enfin arrivée a ma table, je m'assis silencieusement, mon regard commença a divaguer par delà la fenêtre sale qui était non loin de moi. Le vent soufflait avec force, frappant la vitre d'un bruit sourd. Du givre se formait en bas du verre, j'aimais l'hiver malgré tout; je sais je me plains sans arrêt de la température ambiante mais finalement, j'étais comme ces petits flocons qui dévalaient le ciel; j'étais tout aussi glacial... et solitaire. Bien que cela soit mon mode de vie, j'avais bien envie d'avoir un peu de la compagnie, ces derniers temps en ermite m'avais presque fais oublier le monde extérieur et une rencontre ne pouvait que me remettre sur pieds. C'est pourquoi je me mis à guetter - sans réellement savoir pourquoi - la porte de la taverne.