Retrouvaille sur thème littéraire [Arhen]

— JOUEUR / JOUEUSE —

Londres, capital de l’Angleterre et belle ville par-dessus le marché. Enfin c’était bien le cas pour la brune tant que l’on restait du côté sorcier bien évidemment, ce qui se passait outre la chemin de Traverse ne l’intéressait plus le moins du monde. Et encore moins se qui pouvait leurs arriver. Dommage d’ailleurs qu’ils n’aillent pas subit leurs fameux bug de l’an 2000. Cela aurait au moins eut le mérite d’être drôle. Enfin, que soit. Katlyne tapa sur les pierres qui se déplacèrent pour laisser entre voir la rue ou l’agitation semblait toujours présente. Certes, nettement moins que pendant les grandes vacances ou à l’approche des rentrées scolaires mais ne croiser personne était ici un défit digne de l’utopie. Sauf en pleine nuit ou sur l’allée des embrumes. Seulement, là il fallait qu’on ne vous voie ni y entrez et encore moins en sortir pour ne pas essuyer le regard d’autrui. Bien que la plupart son alors craintifs, c’est tellement jouissif. Cette fois, cependant la mangemorte était venue pour toute autre chose et rien à avoir avec la magie noir. Le but de sa présence en ses lieux, se trouvait dans le magasin de Fleury et Bott. Un nouveau volume sur les métamorphose végétales était apparue et en lisant l’article parut dans la gazette du sorcier, elle devait bien avouer qu’elle avait eut l’envie d’aller voir de plus près et qui sait de l’acheter. Voir surement la connaissant, elle avait chez elle des bibliothèques remplient de livres en tout genre dont certain c’est vrai nettement moins recommandable mais et alors…

Tranquillement d’un pas souple, elle se dirigea vers la boutique. Se faufilant avec adresse entre les personnes pour atteindre enfin la porte d’entrée du magasin. Elle la poussa avant de se retrouver face à des rangées de livre. C’est peut-être un avant gout du paradis. Elle s’avança dans les rayons bien tranquillement. Habillée sobrement, elle n’attirait pas l’attention des autres clients, de toute façon, elle ne le souhaitait pas le moins du monde. Elle fit une halte à la hauteur des potions diverses et variées. Prenant quelques livres pour y lire la quatrième de couverture avant de les reposer sur les étagères. Tout en s’avançant dans le rayon pour la métamorphose. Le livre qu’elle voulait était sur une étagère en hauteur et une personne était pile devant. Elle n’était pas petite mais elle n’y arriverait pas à l’attraper la comme ça. La patience n’était pas son fort en toute circonstance, elle reprit la parole finalement à l’encontre de l’homme qu’elle ne reconnut pas encore. En même temps de dos, ce n’était pas chose aisée.

-Excusez-moi…Puis-je?

Dit-elle finalement d’un ton neutre pour pouvoir, au moins, attraper le livre en question avait de continuer son chemin. Elle reporta son regard vers la personne qui lui faisait face en attendant une réaction quelconque. Sans doute d’ailleurs qu’il vaudrait mieux qu’il y en aille une connaissance la demoiselle. Enfin la dame ça serait plus logique au vu de l’âge.

— JOUEUR / JOUEUSE —

C’était une journée grise, mais Arhen décida tout de même de quitter sa demeure. Après tout, cela faisait plus de quarante-huit heures qu’il n’avait pas mis le nez dehors et passait le plus clair de son temps dans son atelier à travailler sur son anneau. Il quitta donc son domicile, puis prit la direction du Chaudron baveur. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas mis les pieds à l’intérieur de ce pub miteux. L’endroit était quasi désert. Après tout, le fait de boire si tôt était à la limite de la déviance. Il y avait tout de même quelques piliers de taverne qui s’adonnait déjà à la consommation de bièraubeurre. Ne reconnaissant personne dans l’établissement, Arhen décida alors de se rendre dans le fond du pub pour se rendre au Chemin de Traverse. Il y avait déjà un sorcier en train d’ouvrir le passage, donc il se contenta d’attendre qu’il ait terminé pour le suivre.

Ce qui était bien à ce temps-ci de l’année, c’était qu’il y avait peu de gens sur le Chemin de Traverse, et c’est une chance, puisque pour Arhen, il y a peu de choses qui sont plus désagréables que de faire les boutiques dans un lieu achalandé. Néanmoins, il n’allait pas y passer la journée. En effet, Arhen y était venu uniquement dans le but de trouver un livre pouvant lui être utile pour son projet. Il marchait donc en direction de chez Fleury et Bott, l’endroit par excellence pour y trouver des livres de toutes sortes… sauf peut-être de magie noire. Pour ça, il faut aller dans des endroits plus douteux. Mais pour aujourd’hui, la magie noire ne lui serrait d’aucune utilité, en fait, Arhen aimerait bien trouver un ouvrage traitant plus en détail des pensines. Bien qu’il avait une bonne connaissance des objets magiques, la pensine est un objet trop complexe pour son talent. À dire vrai, ce n’est pas tant la pensine qu’il l’intéresse, mais son fonctionnement, car cela pourrait peut-être l’aider à mener à terme son discret projet.

Ne sachant exactement où et quoi chercher, Arhen traversa un peu aléatoirement les allées, après tout peut-être pourrait-il trouver autres lectures intéressantes. Il passa rapidement les rangées de livres scolaires, cette section n’est que souvenir à ses yeux désormais. Son attention fut attirée momentanément sur une affiche promotionnelle faisant allusion au tout dernier livre de métamorphose végétale. N’étant pas un sujet lui tenant particulièrement à cœur, cela ne lui suscitait plus aucun intérêt jusqu’à ce qu’il vit un ouvrage qui pourrait l’intéresser. Il s’agissait d’un mémoire portant sur le souvenir sous sa forme matériel. Il pourrait peut-être mieux comprendre le sujet et ainsi mieux le conceptualiser pour son projet. Il en prit un exemplaire qu’il feuilletait rapidement pour avoir une idée du contenu quand une voix rompit sa concentration :

« – Excusez-moi… Puis-je? »

Il se tourna vers la source de la voix. C’était une jeune femme d’environs son âge. Elle était particulièrement belle. Elle avait des cheveux brun-clair et son visage arborait des traits fins, traits qui lui semblaient familiers d’ailleurs.

– Oh oui pardon… vous voulez le livre de métamorphose? Lui demanda-t-il et suite à une réponse affirmative de sa part, il lui en remit un exemplaire. Pendant qu’elle y jeta un coup d’œil rapide, Arhen ne put s’empêcher de lui demander :

– Excusez-moi, mais dites-moi, est-ce que nous nous sommes déjà rencontrés?

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Il est parfois drôle de remarquer que l’abondance en termes de personne fluctuait en fonction du mois de l’année ou étions. Certainement encore plus chez se marchant de livre en tout genre. Ayant le rayon concernant les livres scolaires, il faisait son beurre juste avant la rentrée parce qu’il n’y avait pas trente-six choix que d’avoir ses livres de cours. Néanmoins, on était bien loin du temps, ou la brune devait faire l’interminable file, les bras chargés de nouveaux livres chaque année. De plus repenser à certaine partie, lui remettait en mémoire des éléments qu’elle préférait reléguer au fin fond de celle-ci, même si c’était une chose impossible. Enfin, elle n’était pas là pour un joli retour dans le passée et d’ailleurs son attention se décrocha bien vite de ces quelques rayons pour partir vers ceux un peu plus spécialisé. Les potions, certes elle avait toujours aimé surtout au vu de la multitude de possibilité qu’on pouvait obtenir mais force était d’avouer qu’elle n’y avait jamais été de plein gré. On ne peut pas être doué en tout même si on vient des bleu et bronze. Enfin quoi qu’il en soit, elle satisfait juste sa curiosité en lisant un peu mais déposa bien vite le tout vers se qui l’avait amené réellement dans cette endroit et par la même occasion dans cette grande civilisation. Parce qu’on ne peut pas dire qu’elle côtoie une foule de personne dans son travail non plus mais croyez-bien que ça l’arrange. Il y a comme ça moins de possibilité de problème.

Suivant les grands panneaux nommés nouveauté, au moins on ne peut pas dire qu’on ne l’avait point vue. Elle vit le présentoir en question, seul hic de la chose c’était qu’il ne lui était pas directement accessible. Enfin, elle pourrait mais il faudrait rebrousser chemin dans son allée pour faire tout le tour de celle-ci. On ne va pas faire compliquée quand on peut faire simple n’est ce pas. Elle décida donc de se faire entendre pour savoir en attraper un. Elle sortit sa phrase posément et tranquillement. Comme quoi on sait quand même faire dans la gentillesse du moins au début. Heureusement, elle ne dut pas attendre bien longtemps parce que l’homme en question finit rapidement par porter son regard dans sa direction. Le détaillant d’un regard. Une taille dans la normale, cheveux brun. Et pourtant se regard lui disait quelque chose. Néanmoins si on doit reconnaitre toutes personnes que l’on a vues, on n’est pas sortie de l’auberge. Ah tien la voix aussi, elle l’avait entendue pourtant il lui semblait que les grands traits y étaient mais c’était quand même différent. Katlyne releva son regard vers le sien avant d’acquiescer tout d’abord.

-Ce n’est rien…Oui c’est exacte, merci à moins que vous le lisiez aussi ?

Elle le gratifia d’un sourire avançant d’un pas dans sa direction pour attraper le livre qu’on lui tendait. Reprenant l’ouvrage en main, il est vrai qu’elle remit son attention sur le bouquin, petit défaut de sa part il est vrai. Elle le retournait déjà dans ses mains pour voir de un se qu’il racontait, question de voir que c’était aussi bien que ce qu’il disait dans le journal mais elle fut vite interrompue par cette même voix plutôt agréable à entendre qui reprit. Oh moins, elle n’était pas seule donc, donc certes. Elle réfléchit un instant, si c’était le cas de toute évidence ce n’était pas récemment. Et il n’y a pas beaucoup d’endroit qu’elle a visité. Mangemorts non, ministère non plus ça laisse Poudlard. Ah oui ca certainement probable il avait l’air d’avoir le même âge.

-A moins d’avoir plusieurs ressemblances dans le monde je dirais que oui… Récemment, je ne pense pas alors sans doute à Poudlard ?

Au moins on sera fixé tout de suite. Enfin, elle n’a pas retenu tout le monde non plus mais avec un peu de chance, ca sera déjà plus éclairant que d’émettre toute sorte d’hypothèse, de plus en plus moins fondées. Elle remit le livre contre elle avant de reprendre.

-Puis-je vous demander votre nom ?

Autant rester dans le vous tant qu’on ne sait pas trop.

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Cela était probable, ils avaient dût se rencontrer dans leur jeune temps à Poudlard. Plus il y réfléchit, plus cela semblait s'éclairer dans sa tête. Mais il n'était pas tout à fait sur. Il est vrai que du temps qu'il était à Poudlard il n'était pas très sociable et avait peu d'amis. Il s'était amélioré depuis qu'il avait Amy dans sa vie, mais depuis sa mort, sa vie sociale déclina au point où on lui déconseillait de s'occuper de son fils.

Elle ne devait pas être de sa cohorte sinon il l'aurait surement reconnue plus rapidement. Peut-être une ou deux années de différence? C'est surement cela! Mais voyons, elle demande son nom ce n’est pourtant pas compliqué, il suffit que de lui répondre et d'en avoir le coeur net. Au pire, ce n'est pas grave s'elle est inconnue, cela lui laissera plus de temps dans sa journée pour examiner son nouveau livre.

Arhen cessa cette réflexion qui commençait à dévier, puis lui répondit:

– Je m'appelle Arhen König, j'ai 35 ans et j'appartenais à la maison de Serdaigle. L'incident du tableau qui avait crié au beau milieu de la nuit... c'était moi... et ça avait été la principale plaisanterie pendant des semaines quand j'étais en 5ème année...

C'était une drôle de sensation pour lui de se remémorer ses souvenirs de jeunesse. Malgré qu'il s'agit d'un souvenir un peu embarrassant, il sentit un sentiment nostalgique monter en lui. Si jamais il devait oublier ce souvenir... non cesses d'y penser, l'anneau sera bientôt terminé. Allez réveilles-toi, tu n'es pas tout seul! Il y a quelqu'un devant toi. Allez qu'attends-tu pour lui retourner la question?

– Cela vous dit quelque chose? Peut-être si vous me disiez le vôtre cela me reviendrait?... Pourtant les traits de votre visage me paraissent si familiers qu'il est peu probable que nous ne nous sommes jamais vus auparavant. Quoique... on s'est peut-être croisé dans une boutique... le monde est petit parfois.

Ne sachant plus trop que dire, et croyant en avoir dit trop, Arhen se tut attendant la réponse de la femme nouvellement rencontrée.

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Ah la mémoire tellement complexe et à la fois tellement mystérieuse dans son fonctionnement. Non mieux valait éviter de repenser au incalculable nombre de cerveau dans leur bocal. Elle n’y était pas, plutôt pas aujourd’hui. Elle avait jamais beaucoup aimé cette salle du département mais elle était, il est vrai, forte intrigante également. Les méandres et la complexité de l’esprit humain. Serons-nous un jour découvrir tout ce qui peut bien s’y cacher ? Sans doute que non. Avec elle bien évidemment la mémoire défaillante ou fuyante toujours au mauvais moment. En temps normale, elle avait plutôt une bonne mémoire surtout des noms. Les visages ne lui disait pas toujours quelques choses c’est vrai mais la voix, ça elle les reconnait nettement plus facilement. Plus auditive que visuelle que voulez-vous. D’ailleurs oui la consonance de son timbre de voix ne lui était pas inconnue, ne voyant que Poudlard, elle demanda son nom. Après tout sans doute que ca aiderait peut-être a ce que le déclique du lieu se fasse dans son esprit. Il suffit parfois de peu de chose pour vous faire faire des retours dans le passé, un nom ou même un livre vous suffit parfois alors qui ne tente rien n’a rien n’est ce pas. A moins que se soit la désagréable sensation de déjà vu tout simplement.

Katlyne n’eut pas le temps de réfléchir beaucoup plus loin que la réponse à sa question lui arriva finalement. Ah Serdaigle voilà qui explique bien des choses sur leurs rencontres passée. Bien qu’elle n’a pas de bon souvenir après sa quatrième année de toute façon, à la mort de son père. Elle secoua la tête immédiatement pour se concentrer vers l’homme qui lui faisait face et ses paroles pour ne pas laisser revenir les images. Parce que mot pour mot, elle peut encore re citer cette horrible lettre. Et mais oui Arhen, juste en dessous d’elle, oui c’était bien a Poudlard, bien qu’elle n’était pas sur avoir vraiment un jour discuté avec lui, mais elle se rappelait bien de se maudit tableau. Comme réveille en plein milieux de la nuit on a connu mieux n’est ce pas. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, puis il reprit la parole. Elle cassa donc son mutisme soudain.

-C’était effectivement bien à Poudlard. Je suis Katlyne Hellington et j’étais également à Serdaigle mais dans l’année supérieure à la votre…Pour ce qui est du tableau cela a réveillé pas mal de dortoir mais ce n’est pas pour ca qu’on se rappelle des détails. On s’est sans doute croisé dans la salle commune à plusieurs reprises mais je ne suis pas sur que nous nous étions déjà parlé ?

En même temps, au bout d’un moment, elle n’avait plus fait attention à ses collègues pour la simple et bonne raison que très peu avec eu des mots plutôt gentil à cet incidents, c’était plus tt un soulagement d’avoir un mangemorts de moins. Enfin que soit c’est du passé, beaucoup d’eau à couler sous les ponts en attendant. La preuve en était qu’ils avaient sans doute tellement changé qu’ils n’allaient presque pas se reconnaitre. Au moins voilà un mystère qui n’a pas fait long feux. Comme quoi, il faut allez chercher un livre pour retrouver des anciennes connaissances même si c’était plus de vue qu’autre chose. Elle esquissa un sourire.

-Comme quoi on a tous changé…vous restez passionné par les livres à ce que je vois ?

Si elle se souvenait bien en tout cas, mais c’était un peu flou.

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Arhen avait beau réfléchir et chercher aussi profond qu'il pouvait dans sa mémoire, il ne souvint pas lui avoir réellement parlé. Néanmoins, il était tout de même content de faire cette rencontre, car cela lui permettait de sortir, en quelque sorte, de la grande noirceur dans son esprit. Bien que celle-ci soit décroissante, elle demeure tout de moins présente. Cette époque était le bon temps. Arhen n'était pas celui qui avait la vie sociale la plus remplie, par contre, sa vie était exempt de réels problèmes.

La dame avait rompu le silence en s'adressant à lui. Les livres, ah les livres. À quoi ressemblerait la vie sans eux. Bien que beaucoup les fuient, les livres sont après tout, la méthode la plus efficace de concerver la connaissance, qui serrait éphémères sans eux. Il eut un discret sourire en lui répondant:

– Vous vous adressez tout de même à un ancien de Serdaigle. Mais plus sérieusement, les livres sont, par les temps qui courent, la seule présence accompagnant mes journées. De plus, je n'ai pas trop le choix de travailler avec les livres avec le métier que je pratiques.

Il est vrai que la fabrication d’objet magique nécessite un important bassin de connaissances qu’un seul homme ne pourrait découvrir seul. Il s’agit en fait, à l’aide d’imagination et de techniques, poussée ou non, de combiner ces connaissances magiques. Il regarda un instant son interlocutrice avant de lui demander:

– ... mais bon, assez parlé de moi. Comment occupez-vous votre vie après Poudlard? Quel genre d'emploi vous avez?

Il est vrai qu'Arhen n'aimait guère s'attarder à parler de lui-même. Sans doute puisqu'il trouve sa vie sans intérêts et qui n'a nulle envie d'endormir les gens avec ses histoires. Certains lui disent que ça lui ferait du bien de sortir de temps à autre de son atelier pour rencontrer des gens, mais pour sa part, Arhen s'accordait uniquement le strict nécessaire, en ce qui concerne sa vie sociale.

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Et une énigme de résolue, donc un détail en moins à penser. Que du bénéfice et puis au moins comme ça, cela lui évitera que ça lui retourne dans la tête en boucle. Non parce que les inconvénients c’est que plus vous cherchez au moins vous retomberez sur ce que vous cherchez, il faut ne plus y penser et parfois avec un peu de chance, 1o minutes plus tard cela vous reviens, telle une lampe qui décide enfin de s’éclairer. Néanmoins, toute la lumière venait d’être faite sur leur rencontre ultérieur. Evidemment savoir ce là entraine tout de suite d’autre question qu’on a le choix de laisser passer ou non. Elle n’en cita qu’une n’aillait pas souvenir de lui avoir déjà parlé pendant le temps des études. Avoir son avis lui permettrait au moins de s’assurer qu’elle visualisait bien. Puis finalement, elle reprit avec un contexte plus actuel qui était l’endroit où ils étaient et donc les livres. Entendant sa première réplique la brune esquissa un sourire sincère. Comme quoi ça marque finalement cette répartition en maison. Avec ces phrases là, comment voulez-vous ne pas attiser la curiosité de Katlyne. D’ailleurs, elle n’hésita pas à enchainer presque tout de suite.

-Ah de toute évidence quant on l’a été on le reste…Ma fois qui sait tout le monde change non ? Votre phrase à une petit consonance bien triste dit comme ça…Que faites vous comme métier si je puis me permettre ?

Parce que il y avait de nombreux métiers ou l’utilisation de livre peuvent être requis et encore plus pour ceux qui ont besoin de maintenir leurs connaissances à un certain niveau. Bon là, elle y venait par intérêt mais sinon c’est vrai qu’ils devaient parfois passer leurs temps dans des bouquins mais souvent, ils devaient aussi s’intéresser à des sujets dont ne traitait pas les livres. Néanmoins, les questions lui arrivèrent très vite ce qu’elle était devenue. Bien loin de la douce et joyeuse petite fille qui a fait son entrée à 11 onze en tout cas. Oui ca ne se remarque pas trop ici parce qu’elle affiche toujours un pal sourire et qu’il n’a rien dit qui la mettrait en rogne mais sinon, on verrait un peu plus l’écart voir le fossé.

-Je travaille actuellement au ministère dans le département des mystères et rien que ça m’occupe pas mal de temps, le reste c’est la routine quotidienne…

Dit-elle en faisant une petite moue, inutile de s’attarder plus sur son cas dans cette phrase et elle se voyait mal rajouter le reste du temps je suis mangemorts. Non ca on évite de formuler c’est bien mieux d’ailleurs. Elle se recula un peu contre une des étages pour permettre à quelqu’un de passée vers la fin du rayon avant de décider de changer de sujet une nouvelle fois vers les livres, certes.

-Vous cherchiez quelque chose de particulier en venant ici ? Sinon je peux vous aidez à chercher, j’ai trouvé ce qu’il me fallait personnellement.

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La dame avait décelé chez lui la mélancolie qui l'habitait. Certaines personnes ont cette capacité d'empathie décelant la tristesse même celle que nous tentons de dissimuler. Elle lisait en lui malgré qui ne se connaissait pas. Était-elle légilimens? Non sans doute pas, après tout c'est vrai qu'il venait à l'instant faire paraitre sa vie comme inintéressante. Il lui répondit finalement. Il ne travaillait peut-être pas pour le ministère de la Magie, mais sa vie professionnelle pourrait sans doute être perçue comme intéressante.

– Je travaille à mon compte, en fait j’écris et je fabrique divers objets magiques. De la vie courante.

Après tout, ce n’était pas si anodin comme métier, surtout que visiblement elle aime les livres et pour les objets magiques, ce n’est peut-être pas des artéfacts légendaires, mais elle a surement une de ses inventions chez elle. Elle travaillait pour le département des mystères. Cela ajoutait à son mystère, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots. Comme se faisait-il que malgré le fait qu’ils ne s’étaient jamais vraiment parlé du temps qu’ils étaient à Poudlard, ils s’étaient reconnus presque instantanément. Était-ce une rencontre prophétique? Arhen ne croyait pas réellement au destin, même au temps qu’il était à Poudlard, il avait toujours perçu son professeur de divination comme un vieux cinglé divaguant sur tout et sur rien et voyant un signe prophétique sur chaque feuille morte tombant de la cime d’un arbre. Arhen quitta ces pensées de son esprit, peut-être devaient-ils se rencontrer, peut-être que non. Peut-être cela changera le destin de l’un ou l’autre, peut-être que non, néanmoins, lui parler lui changea les idées. Il continue :

– Oh non merci, ce mémoire devrait me suffire, d’ailleurs nous devrions peut-être libérer cette allée.

En y réfléchissant, Arhen n’avait, comme à son habitude, aucun autre projet pour la journée, pourquoi ne pas en profiter pour faire plus ample connaissance?

– Au fait, si vous le désirez et si vous êtes libre bien sûr, nous pourrions continuer notre discussion autour d’un café qu’en dites-vous? Il en a un avec une ambiance sympathique peut-être à deux ou trois coins de rue d’ici.

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Le métier qu’on exerçait était presque toujours dans les questions qui arrivaient le plus vite. Sans pour autant être vraiment le plus important, pour beaucoup tant qu’on était bien dans sa peau et en bonne santé on avait tout ce qu’il nous fallait. Pour d’autre ça passait soit par une reconnaissance sociale ou un métier gratifiant. Pour elle travailler au ministère n’était ni l’une ni l’autre. C’était tout simplement une envie, la passion de chercher et l’espérance de trouver des réponses. De connaitre et d’approcher des choses que certaines personnes n’osent même pas penser. C’était cela qui la motivait réellement dans ce métier après son côté utile à double tranchant seulement. Finalement, elle avait retourné la question par curiosité surtout et politesse évidemment. Katlyne retourna son regard dans la direction de Arhen quand sa voix s’éleva à nouveau dans le faible brouhara qui régnait dans la librairie magique. Le tout crée par des livres qu’on enlève, qu’on replace, ceux qui tombent, les pas des personnes qui se déplacent et enfin les conversations. On pouvait dire que ce n’était pas courant non plus. Ses lèvres s’étirent dans un léger sourire.

-Cela doit occupée vos journées également… Vous avez écrit sur vos fabrications ou sur un autre thème ?

Autant savoir, il faut dire que la brune prenait de toute façon rarement attention à l’auteur d’un livre. Vu qu’elles ne les cherchaient pas pour un style particulier mais pour le contenue. Qu’on vous l’écrive dans un style élevée avec beaucoup de formule ou de manière basique peut lui importait. Comme elle avait déjà trouver ce qu’elle cherchait elle proposa son aide. Pourquoi allez savoir mais pour une fois que une conversation n’avait rien d’énervant et ne ressemblait pas à une confrontation de point de vue, autant en profiter sa change du calme et du silence dans laquelle elle se mure presque tout la journée au travail. E, même s’était ça ou crée des accrochages entre collègues. Mieux valait le silence et se défouler plus tard dans la soirée. Elle retient un sourire de justesse avant d’écouter la réponse. Mm il n’avait pas tord parce que à eux deux ils obstruaient carrément l’allée. Elle acquiesce tout d’abord avant de quitter son immobilité récente et de commencer à se diriger vers le bout de l’allée.

-Dans le pire des cas si on gênerait vraiment, je pense que quelqu’un nous l’aurait signalé…

Il y aurait mieux valut que se soit de manière gentille enfin passons. Elle tourna ses pas dans la direction opposée avant d’entendre la suite de ses phrases. Vu qu’elle n’avait rien de mieux à faire pour le moment pourquoi pas. Elle ramena son regard noisette vers lui avant de lui répondre.

-Pourquoi pas, si ma présence ne vous dérange pas ? Je n’ai rien de prévu aujourd’hui, alors avec plaisir…Vous parlez du Chaudron Baveur ou d’un autre ?

Bon il est vrai qu’elle ne voyait pas vraiment d’autre endroit pour prendre un café que là, ais sait on jamais qu’il voulait parler du côté moldu. Enfin, elle se dirigea vers la caisse central pour payer son livre, elle se mit finalement dans la courte file d’à peine deux personnes en attendant son tours.

-Et si nous nous tutoyons plutôt ? Le vous ça fait un peu trop sérieux…

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Qu’est-ce qui existe de plus beau qu’une bibliothèque remplie de livres? Arhen les aimait par-dessus tout. Il avait reçu en héritage de son père nombre vieux livres avec de belles reliures aux titres enluminés. Il se sentait coupable d’oublier petit à petit les moments passés avec son père. Quand il est mort, lorsqu’Arhen était âgé de 16 ans, il avait été marqué si fortement. Par chance, il avait eu Amy qui l’avait aidé à passer au travers. Seulement qu’actuellement, c’est elle qui est manquante et elle ne peut m’aider à passer au travers.

Katlyne s’interrogeait sur le type d’ouvrage qu’il écrivait. Arhen avait commencé à écrire alors qu’il était en septième année, et il a publié son premier livre à l’âge de vingt ans. Lorsqu’il était jeune adulte, Arhen avait commencé à s’intéresser à la philosophie, en particulier celle des Moldus. D’ailleurs, Machiavel l’avait grandement inspiré dans quelques-unes de ses publications.

– Je tiens bien entendu un journal de mes inventions, mais je n’ai rien publié à ce sujet. Au niveau de l’écriture, je me concentre surtout sur des essais. J’ai écrit, entre autres : « La philosophie du sorcier : ou comment réfléchir sur le pourquoi du comment de ce qui ne se règle pas d’un coup de baguette magique », je sais c’est un long titre. J’ai écrit aussi « Les sortilèges impardonnables : une réflexion éthique ».

Il prit une petite pause avant d’ajouter :

– Je ne vous en voudrai pas si vous n’en avez jamais entendu parler, ce ne sont pas des ouvrages très connus. C’est plus les redevances de mes inventions que celles de mes livres qui me font vivre, mais que voulez-vous, on fait ce qu’on aime.

L’ensorceleur eut un petit rire, puis se tut. Il avait invité Katlyne à prendre un café, et fut ravi d’entendre une réponse affirmative de sa part. Ils quittèrent donc la rangée à laquelle ils se trouvaient précédemment pour prendre la direction de la caisse. Ils repassèrent devant la section des livres scolaires à laquelle il avait passé devant en arrivant. Devant la courte file d’attente, la conversation reprit :

– Bien sûr que non, ta présence ne me dérange pas, au contraire. C’est rare que je prenne un peu de temps pour du social c’est temps-ci. Mais oui le Chaudron baveur conviendrait pour un café.

Il lui sourit un instant avant de constater que les deux personnes se trouvant devant eux étaient parties. Rendu à son tour, la caissière lui dit :

« – Ça va faire 12 galions et 13 mornilles s’il vous plait. »

Il lui remit treize galions, remercia la caissière lorsqu’elle lui rendit sa monnaie, puis Arhen se déplaça jusqu’au bout du comptoir en attendant que sa nouvelle connaissance règle sa commande.

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On peut toujours poser des questions, tout en apprenant d’avantage sur son interlocuteur que cela ne laisse paraitre. Même sous l’aspect d’une demande anodine, parfois on peut apprendre au moins les centres d’intérêt, ce qui passionne votre vis-à-vis et également son point de vue. En somme tout ce que vous avez besoin de savoir, de trouver ou de deviner pour éviter de faire des bourdes ou de vous faire avoirs comme une bleue. Néanmoins, pour cette fois, ce n’était pas la méfiance à son égard qui l’importait juste la curiosité et l’envie de savoir d’apprendre aussi qui la caractérisait qui était le plus fort. Et puis qui sait, si cela se trouve la Brune avait déjà lu des ouvrages qu’il avait écrit. Ecrire n’avait jamais été une passion qu’on pouvait lui attribuer, la preuve était ces notes raturées, réécrites dans les espaces restant sur sa feuille et re barrer. A tel point que quand il fallait rendre compte de son avancée dans tel ou telle chose, elle était bonne pour réécrire le tout au propre. Mais bon, c’était le résultat qui comptait, pas la manière de le faire. Toujours dans l’allée, elle baladait son regard un peu partout pour ne pas non plus qu’il se sente fixée avant de le tourner dans sa direction quand la réponse à sa question précédente arriva enfin.

La philosophie ?! En voilà un sujet auxquelles, elle ne s’y attendait pas le moins du monde. Enfin en même temps pour la mangemorte c’est plutôt on fonce et en réfléchira plus tard à ce qui sait passé ou ce qu’on a fait voire on y repensera jamais parce que de toute façon, ce qui est fait et on ne sait pas revenir en arrière. Comme on dit, on peut refaire le monde avec des si. Néanmoins, elle esquissa un sourire à sa petite note d’humour avant l’autre titre un peu plus frappant du moins pour elle. Une réflexion sur les sortilèges impardonnables, ça serait peut-être à lire, cela peut-être drôle qui sait.

-Je vous avouerais que je prête rarement attention à l’auteur d’un livre, vu que c’est plus le sujet qui m’intéresse que le style d’écriture, mais ne le prenez pas mal… Pour la philosophie c’est un sujet au quelle je n’ai jamais su vraiment m’accrocher alors il y a peu de chance que je me sois un jour approché d’un rayon qui corresponde à cette recherche. Par contre le second me semble plus intriguant, par réflexion qu’entendez-vous par là ?

Peser le pour ou le contre, ou débattre carrément de leurs usages. Enfin que soit vu que la conversation changea rapidement de sujet et de quelques chose d’un peu plus sombre on passa à un rafraichissement dans un autre lieu. Pourquoi pas comme elle l’avait signalée. Et puis quelque de chose ou tout simplement un verre ne fait jamais de mal à personne. C’est l’abus qui est dangereux. Le tutoiement fut donc accepté d’un accord tacite ou vu du pronom employé dans la phrase qu’elle perçut dans la fille devant la caisse.

-Je peux comprendre mais rester enfermez dans sa bulle n’est pas toujours la meilleure solution et souvent cela ne règle pas vraiment tout ce qu’on essaye d’éviter ou de trouver.

Va pour le Chaudron baveur, la dernière fois qu’elle y avait été, elle avait sans doute trouvé un membre de l’ordre ou du moins quelqu’un qui penchait plus dans sa direction, Stella quelque chose son nom de famille lui échappait. Sur le temps de sa diversion mentale, la file s’était résorbée et c’était à son tour, elle reposa le livre sur le bureau et la laissa faire, reprenant sa bourse et tirant le compte presque juste après avoir entendu le prix. Déposant la somme et reprenant les mornilles de différences, elle reprit possession de son livre donc avant d’esquisser un pâle sourire d’au revoir. Elle se recula finalement de la caisse et reporta son regard vers le sorcier.

-Tu ne devais plus allez autre part ?

Tant cas faire autant demander. Elle attendit un peu avant de démarre et de rebrousser chemin en direction de la sortie.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Sans trop comprendre pourquoi, la femme avec qui il conversait depuis environ une demi-heure lui inspirait confiance. Sans s'en rendre compte, il lui offrait dans ses réponses une porte ouvrant directement à son inconscient. Le fait de lui ouvrir cette porte serrait-il un signe présageant une amélioration, voire une acceptation de son état émotif? C'est avec peu de surprise qu'Arhen apprit que son interlocutrice n'avait aucune connaissance de ses ouvrages. Après tout, la philosophie n'est pas un courant très prisé chez les sorciers. La philosophie était un art qu'il avait découvert complètement par hasard dans une librairie pour Moldu. Il avait été étonné, surtout chez les philosophes réalistes, de constater le large éventail de sujets étudier dont ceux qui sont tabous.

Arhen trouva curieux que cette dame s'intéresse au dernier titre qu'il a cité. En effet, il avait écrit «Les sortilèges impardonnables : une réflexion éthique» sur un coup de tête, parce qu'il ressentait le besoin, peu de temps après sa sortie de Sainte-Mangouste. En fait, il s'était demandé comment réagirait-il, s'il le connaissait, à la vue de celui qui a enlevé la vie à sa femme. Devant l'interrogation de son interlocutrice, Arhen lui exposa brièvement sa thèse:

– En fait, voyez-vous... tu, pardon, nous nous entendons pour dire que ces sortilèges, comme leur nom l'indique, sont impardonnable. Donc, à ce sens, aucun motif n'excuse l'utilisation de tel sortilège. Cependant, jusqu'où pouvons-nous pousser le terme «impardonnable»? Si jamais l'utilisation d'un tel sortilège est faite sous la menace? Pouvons-nous condamner l'utilisateur au même titre que le mangemort tuant un moldu de sang-froid? Si une personne nous enlève un être cher? Non allons vers quelques choses de plus concrètes plutôt. Si quelqu'un emploi le sortilège Doloris sur nous, serrait-il injuste, une fois libéré de la douleur, de l'employer à notre tout sur ce dernier? Cela ne reviendrait-il pas à voler un objet qui nous a été préalablement volé par un voleur? Donc, il s’agit là d’un bref résumé de ma thèse.

Arhen avait conscience qu’il s’agissait d’une présentation très condensée, mais il n’avait pas nomplus l’intention d’y passer la journée, bien qu’il en serait capable. Néanmoins, l’idée d’un bon café lui revint en tête, et n’était pas prête d’en ressortir. Quand elle lui demandait s’il avait d’autres commissions sur le chemin de traverse, il lui répondit :

– Non j’ai tout ce qu’il faut, si nous allions prendre notre café.

Il dit cela en affichant un sourire, puis suivit Katlyne en dehors de la boutique.

— JOUEUR / JOUEUSE —

La littérature sorcière en elle-même, elle ne connaissait pas forcément vu que Katlyne se contentait gentiment d’aller juste trouver et acheter des livres qui conversaient du problème ou de ce qui suscitait son intérêt pour une chose ou l’autre. Malheureusement la philosophie n’était pas quelque chose de vital pour la brune. Mais les gouts et les couleurs après tout sont variés, donc pourquoi en juger. Ils différaient certainement de manière encore plus exponentielle que le nombre d’humain sur terre. De plus, elle ne pensait pas que l’homme le prendrait mal surtout qu’il avait signalé que c’était fort probable. Néanmoins, la mangemorte n’avait put s’empêcher de le relancer un peu sur son deuxième ouvrage. Sortilège impardonnable, ce n’est pas tout les jours qu’on en parlerait si ce n’est pas pour les condamnés encore. Avoir l’avis de quelqu’un qui ignore le tout est dangereux dans le sens qu’il ne faut pas se laisser importer à l’impulsion et à la fois peut-être intéressant aussi. Qui sait, certaine personne n’ont pas cette étroitesse d’esprit caractéristique de notre société actuel. Quand la voix d’Arhen reprit donc, elle tourna sa tête dans sa direction. Prête à rester au calme si il le faut, ou pas …

Qu’est ce que donner le pardon au finale ? Pardonne t-on parfois des choses futiles dans les vies, certaine personne pour une parole ne veulent plus voire alors c’était un peu ironique de dire cela mais qu’importe si ce ministère décadent veut y croire. Pour qui se prenne t-ils merlin tout puissant, laissez-la rire. Enfin que soit, elle cessa de dévier mentalement pour écouter la suite de son explication. La brune crispa fortement la mâchoire quand il fit sa comparaison mais ne bougea pas beaucoup plus, maintenant allez savoir si il est observateur. Néanmoins, elle esquisse un sourire, il n’avait sans doute pas tord voir elle serait plutôt d’accord. Pourquoi on ne réplique pas à la violence par la violence, c’es ce qu’elle fait, elle en tout cas, même si parfois elle est gratuite. C’est le trop plein, emmagasiné bien avant qui s’évacue allons bon. Bon évidemment, dit comme ça, il prône pas leurs utilisations malheureusement mais le droit aux victimes de les appliquer…Pas très éthique justicement, oui ça n’existe pas comme mot mais on comprend mieux, parlant.

-Donc en somme vous prônez l’utilisation de ces sortilèges dit impardonnables pour rendre la monnaie de sa pièce à qui nous les ont fait subir, ou aux victimes innocentes ou non…Pourquoi pas, mais je doute que faire justice soit même soit plus apprécié devant la justice magique. Parce que après le grand dilemme restera est ce que les motivations donnés par le coupable sont excusables ? Enfin de toute façon, ils se prennent pour dieu, érige des lois et rien ne va pour autant…

Dit-elle finalement lasse, laissant passer sur la fin de cette phrase un peu de son opinion personnelle. Enfin rien de bien grave, juste paradoxal de ne pas aimer les méthodes du gouvernement tout en travail pour lui. Puis finalement vient le petit tour à la caisse ou on débourse un peu l’argent emporté. Puis pour ne pas laisser de blanc installer, elle reprend donc sur une autre question. Elle n’est pas complètement déshydratée alors si il voulait allez voir ailleurs un peu avant, ce n’était pas un problème pour la brune. Mais ce ne fut pas le cas. Elle acquiesce tout d’abord silencieusement avant de sortir du magasin et de se diriger en direction du Chaudron Baveur attendant son ancien collègue de maison.

-Tu viens souvent par ici ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Après être embarqué sur ce sujet, Arhen sentit les muscles de son bras se crisper. Il avait en effet, réfléchit à ce sujet. Quand il a apprit la mort de sa femme, il était entré dans une période très sombre. Il avait passé presqu'un an à Ste-Mangouste, sans que personne ne sache se qui était en train de se passer dans son esprit. Personne, sauf bien sur lui. Il avait jamais parlé de cette période à personne. En fait, il ne l'a jamais fait directement, car son livre est en quelque sorte une sortie publique de son délire intellectuel.

Il s'était demandé, cette époque, comment il réagirait en face du meurtrier de sa femme. À la fois il aurait aimé le voir souffrir au même point que lui a souffert, mais d'un point de vue plus rationnel, Arhen ne se voyait pas faire du mal à un autre homme. Cette dissonance cognitive fut si grande que plus aucune autres de ses fonctions intellectuelles ont été sollicité durant son séjour, expliquant sa mystérieuse période dans le silence.

La femme semblait néanmoins s'intéresser à sa thèse, mais ne l'avait pas tout à fait saisit. À l'écouter, on croirait qu'il justifie la vengeance, mais ce n'était pas le cas. Il justifia donc:

– Ce n'est pas tout à fait la thèse de ma réflexion. Je ne justifie pas la vengeance, au contraire. Cependant, je crois qu'avant de donner une nature «impardonnable» à de tel sortilèges, il faut plutôt procéder par du cas par cas.

Ils marchaient par la suite sur le Chemin de Traverse, en direction du Chaudron baveur. Chemin faisant, ils discutèrent de tout et de rien. À ses souvenirs, Arhen n'avait pas été si longtemps en compagnie d'une autre présence humaine aussi longtemps depuis l'incident.

– Je viens surtout ici pour m'équiper en livres et en matériaux pour mes projets. Je profite du fait que l'année scolaire est débuté à Poudlard pour pouvoir y faire mes achats plus tranquillement. Et toi tu viens souvent ici?

Ils arrivèrent finalement à l'arche séparant les deux mondes puis ils pénétrèrent dans le Chaudron Baveur, où il y avait déjà plus de gens qu'à son précédant passage.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Donner son point de vue ou dire le fond de sa pensée n’est peut-être pas la meilleure des choses à faire dans certain cas. Ici comme il débattait du même sujet pourquoi pas. Néanmoins, elle allait omettre le détail qu’elle en avait déjà prononcé certain. L’imperium est finalement assez drôle, voir très drôle. Bien sur le côté amusant dépend de la personne qui parle. Elle reste de marbre finalement le laissant expliquer. Bon peut-être que ce n’était pas vraiment une ouverture d’esprit mais c’était mieux que rien. Seulement si on accordait se droit qu’aux victimes comme savoir qu’ils en étaient une n’est ce pas ? Après tout comme le dit si bien l’adage, les excuses sont faites pour s’en servir. Ma foi ce sentiment douloureux qu’est la vengeance, cette envie amère de vous défouler de faire autant mal que vous l’avez eu, elle le connait on ne peut mieux. Trouvé, traqué ou éliminer le coupable de ses sentiments grandissant n’était pas vraiment l’exécutoire rêvé vu que quoique vous fassiez rien ne fera jamais revenir la personne ou le motif que vous prônez. Néanmoins, ce n’est pas pour ça que si elle croisait la personne coupable, elle n’allait pas répliqué. Au contraire, elle s’en ferait une joie.

Que soit, elle chassa de sa tête ses pensées plutôt noirâtres pour revenir s’accrocher à la discussion en cours. Vu que après son essaie de synthétisation, son vis-à-vis avait reprit la parole. Sans doute qu’elle n’avait pas bien compris ou qu’elle n’entendait que se qu’elle voulait entendre. Venant de la part de la brune tout était possible, voir fort possible plutôt. Elle le regard un instant. Son doute n’avait-il pas tord il y a des sortilèges nettement plus inoffensif qui font quand même mal soit physiquement soit mentalement. Il y a tellement de possibilités quand vous voulez faire souffrir les gens. Après quelques secondes de silence, Katlyne reprit la parole.

-Je crois que vous n’avez pas tord. Et pourquoi juste ceux là ? Alors que d’autres utilisés dans un but bien précis peuvent faire autant de dégâts majeurs …

D’exemple précis en tête, elle n’en avait pas mais il suffisait d’être un peu imaginatif. Très vite néanmoins, les livres achetés, ils se dirigèrent vers leur seconde destination qui était le Chaudron baveur. Alors que ses pas se dirigèrent avec fermeté mais sans empressement dans la bonne direction, elle relança un autre sujet pour ne pas que le silence s’installe sur le chemin. Bien que le mot silence serait un peu utopiste. Même si le chemin n’était pas couvert de marmot qui courent ou qui parlent dans tout les sens, il y avait toujours au moins des âmes qui vivent dans les environs. Arrivant devant le mur de pierre, elle entendit sa réponse et répondit tout en lui emboitant le pas en passant de l’autre côté.

-Je pense que tout personne qui viennent ici pour acheter quelque chose attendent que le fameux moi de aout soit passé et que la rentrée est terminée. Sinon c’est des files interminables et du temps perdu à rien faire. Non, je n’ai pas vraiment le temps de flâner dans les magasins alors si j’arrive ici c’est qu’il y a un but précis, un livre, des ingrédients, ça dépend les moments…

Rentrant dans le café, son regard balaya immédiatement la foule pour voir si elle reconnaissait quelqu’un que se soit en bien ou en mal d’ailleurs. Ses têtes pourtant ne lui disaient pas grand-chose, elle reposa en direction d’une table libre et d’un geste du bras l’indiqua à Arhen.

-Là-bas ça te convient ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

Elle avait apporté un point de vue intéressant qu'Arhen comprenait, et même, partageait. Il y avait d'autres sortilèges causant des dégâts aussi, sinon plus considérable que les sortilèges dit «impardonnable». Certains, étaient même employés par le Ministère de la Magie couramment. Il existe des sortilèges pouvant à jamais détruire votre vie et celle de vos proches. Pourquoi ces sortilèges ne sont pas considéré comme impardonnable? Qui détermine ces conventions?

– Bien sur qu'il existe d'autres sortilèges causant beaucoup de mal, mais dont l'utilisation est permis. Je pense entre autre au sortilège de l'oubliette, qui...

Arhen fut alors parcourut d'un long frisson .

– ... qui... qui... détruit une vie toute entière.

Il eut alors un moment de silence, et la belle brune sondait la salle à la recherche de bonnes places. Elle lui pointait une table. C'était une petite table en bois simple, où l'on trouvait en son centre une bouteille de vin, vide, qui servait de chandelier. La bouteille était complètement couverte de cire, ce qui laissait croire qu'elle servait depuis un bon moment déjà. La flamme de la bougie blanche dansait en éclairant la table. La table était dans un coin tranquille du pub, ce qui convenait parfaitement aux yeux de l'ensorceleur.

– Oh oui, cette place est parfaite.

Le sorcier afficha un sourire, puis il marchait en direction de ladite table. Son attention fut attiré vers la flamme un instant. C'est fou à quel point nous pouvons plonger notre attention sur la flamme d'une bougie, qui se consume doucement. La flamme quitta son esprit lorsqu'un homme arriva à leur table.

– « Qu'est-ce que je vous sert? »

– Se serra un mochachino pour moi.

Sa nouvelle connaissance passa également sa commande. Une fois cela de fait, et l'homme repartit, Arhen reprit la parole.

– Si cela vous intéresse, et bien sur si vous le désirez, je pourrais vous faire parvenir une copie par hibou de mon livre.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ah, les sortilèges impardonnables. Tout le temps craints pour leurs impacts plutôt nocif, bien que un petit doloris certes ca fait mal mais utilisé avec intelligence ne vous tue pas l’impérium non plus. C’est un moindre mal tout de même non ? Enfin ça l’était selon l’état d’esprit d’une mangemorte. Donc certes, elle a partit prit et n’a pas forcément d’honte extrême à les appliquer. Bien que pour cela, il faut qu’elle aille une dent contre vous ou que se soit tout simplement un ordre. Sinon, elle ne va pas tabler aussi fort du premier coup. Peut importe vous me diriez car comme elle le pensait, n’importe quel sortilège utiliser dans un but de faire mal que se soit physiquement ou mentalement peut arriver à son but. Sur se point là, son ancien compatriote de chez Serdaigle, sembla d’accord avec elle. L’oubliette ? Oui c’est vrai que tout oublier, ne plus rien savoir est très perturbant et peut bousculer toute une vie. Il arriva à finaliser ses paroles avec une hésitation. Curieuse, elle arqua un sourcil avant d’entendre sa voix qui avait déjà reprit, bien plus vite que le temps qu’il lui fallait à analyser se faite un peu plus profondément. Tant pis.

-Oh dis comme ça je suppose que tu as du avoir une mauvaise expérience avec ce sort ? … J’avoue que c’est fourbe dans un sens mais si on a subis des choses atroces, parfois, c’est mieux de toute oublier…

Le silence est une chose, et parfois il vaut mieux ne pas le briser. Lentement, ils étaient arrivés de l’autre côté du mur et observaient les personnes présentent dans le café. Katlyne, scrutait les environs parce qu’une mauvaise surprise peut toujours vous tomber dessus et qu’il vaut nettement mieux rester prévoyant en toute circonstance. Un endroit calme et de préférence proche d’un point de sortie ou du moins d’un endroit ou la sortie est possible c’est tout ce qu’il fallait, et il en fut d’accord. Elle esquisse un sourire et acquiesce pour lui donner une réponse avant de diriger ses pas dans cette direction. Avant de s’assoir, nul temps mort vu qu’on vient savoir leurs commendes rapidement. Hum que prendre, boh pourquoi changer de ses habitudes

-Un whisky pur feu…

Et hop, en pleine journée comme ça. En même temps, elle n’a rien de très important à faire non plus aujourd’hui. Jeter un petit coup d’œil à son achat très certainement et rester prête à toute autre demande c’est dans ses cordes. Alors que son regard suivait le serveur qui repartait, elle le ramena bien vite devant elle parce que Arhen reprenait la parole. Un vrai sourire s’étira sur ses lèvres. C’est plutôt une bonne idée tout compte fait.

-Et bien pourquoi pas, je veux bien si as encore une copie chez toi pour moi…

Ce qui lui refit penser à sa chouette. Il faudrait peut-être qu’elle la lance dans un petit voyage pour porter une lettre question qu’elle se détente un peu les ailles. Sinon, elle allait encore être d’une humeur exécrable dans sa cage. Un mouvement, la fit revenir à la réalité. Lentement, elle s’adossa à sa chaise avant que sa voix ne s’élève un peu pour se faire entendre.

-Je suppose que tu as déjà beaucoup voyagé ?

Enfin c’était comme son nom l’indique une supposition mais qui sait pour rassembler de quoi faire un livre et créer des nouveautés, il faut peut-être se confronter a d’autre réalité non ? Elle va le savoir très vite de toute manière.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Le sortilège de l'oubliette... ce sortilège paraissait, aux yeux de Arhen, cent fois pire que la mort. Il en avait si peur, une peur qui fit naître en lui une si grande obsession. En effet, Arhen avait passé les derniers mois enfermé dans son atelier à tenter de fabriquer une bague qui pourrait le protéger de ce sortilège. Depuis quelque temps, ces travaux c'étaient amélioré. Il était tellement sur la bonne voie, qu'on pourrait dire que le mécanisme de l'anneau est terminé. Cependant un problème persistait: une fois qu'il aurait complètement perdu la mémoire, comment ferrait-il pour se «rappeler» de la façon d'utiliser la bague pour la restaurer? L'ensorceleur n'avait pas réellement envie d'entrer plus en profondeur dans le sujet. Il se contenta donc simplement de dire:

– C'est pas une mauvaise expérience, non en fait... c'est autre chose, mais je n'ai pas réellement envie d'embarquer dans le sujet... qu'allez vous prendre?

Il réfléchit un instant sur les dernières paroles de la femme : «mais si on a subis des choses atroces, parfois, c’est mieux de toute oublier...». En un sens elle n'a pas tord, mais d'un côté est-ce que effacer certains mauvais souvenirs valent la peine d'effacer toute une vie? La main tremblante, il s'éclaircit la gorge. Le serveur était décidément arriver au bon moment, et une fois sa commande faite, Katlyne avait, au grand bonheur de Arhen, changé de sujet.

– Je n'ai pas énormément voyagé en fait. Je vais rendre visite à l'occasion à de la famille en Allemagne, mais je suis né ici et assez jeune j'avais déjà une famille à prendre soins, donc je n'ai pas trop voyagé. Je passe, en plus, beaucoup de temps dans mon atelier, ou bien à fabriquer des objets magiques. Toi tu voyages beaucoup? Tu es mariée?

Le sorcier prit une gorgée de son café, puis espéra que sa question n'était pas trop indiscrète. Quoi que rendu à ce stade de la conversation c'est opportun non?