Apollon rencontre Aphrodite {Pv Loyd}

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ce fût sur les coups de deux heures de l'après-midi que cette musique retenti dans la rue où se trouvait les principaux commerces de vêtements et d'accessoires. Une vraie mine d'or pour une mannequin de la trempe de la McFaon et oui, c'était bien elle qui arrivait et ça les vendeuses des magasins l'avait bien comprit et cela c'était confirmer lorsqu'une décapotable rouge était apparue au bout de la rue. Les vendeuses n'aimait pas la McFaon, car elle était tout à fait détestable et ça pour son comportement envers les vendeuses qui essayaient de la conseiller ou bien qui ne faisait pas quelque chose comme elle le concevait. Une varie peste et pourtant, personne n'osait ouvrir la bouche sur son passage à part pour l'ouvrir grand et bavé une fois qu'elle vous frôlait. Elle aimait avoir cet effet là, sur les hommes, un effet de surprise et d'excitation se lisait sur leur visage une fois qu'ils avaient vus la beauté à couper le souffle de la jeune femme et sur les femmes, c'était un effet de jalousie qui se lisait sur le visage grâce à leurs traits figés et leurs rides apparentes à force de froncer les sourcils et de faire la moue. De plus, l'histoire de la famille McFaon était très ancienne et elle était joncher de débris et de secrets de famille qui avait finit par avoir raison de l'attachement des derniers enfants de la lignée. Plus la voiture se rapprochait et plus l'angoisse des vendeuses montait, une angoisse justifier qui terrorisait la plupart des femmes présentes à leur poste. Enfin la voiture se garait et l'on découvrait une femme aux cheveux noirs ondulés, portant des lunettes mouches rouges sang et un rouge à lèvre qui rappelait la couleur du contour des lunettes. Le contact se coupa et alors ce fût tous les regards masculins qui se tournèrent vers la voiture dont la porte s'ouvrit dans un soupir d'extase de la part des hommes présents et une moue de la part de leur femme qui fît apparaître un sourire sur le visage de la jeune femme. La portière s'ouvrit, laissant entrevoir une jambe lisse et brillante, finissant par une chaussure à talon aiguille et de couleur noire. Pour finir le travail, Fany sortait enfin de sa voiture pour dévoilé ses formes de déesse et montrer la fin de sa tenue comme une véritable mannequin. Le toit de la voiture se fermait, pendant que la jeune femme réajustait sa robe moulante à décolleté plongeant et de couleur rouge. Elle fermait d'un coup de hanche la portière de la voiture et prenait sa pochette dans la main droite, une pochette noire et argent. Puis elle s'avançait vers le magasin d'une démarche féline et frôlant le plus d'hommes qu'elle pouvait, les faisant tressaillir à chacun de ses frôlement. Elle enlevait ses lunettes avant de les rangées dans sa pochette avec les clés de sa voiture.

Londres était une ville sympathique n'est ce t-il pas ? Une grande ville, pleines de magasins, d'ambiance.. de quoi passer une après-midi agréable entre copains. Seulement aujourd'hui, notre Loyd national avait quitté seul le château de Poudlard. C'était les vacances de Noël et la fête qui portait le même nom approchait à grand pas et il n'avait encore rien acheté ni pour sa famille, ni pour ses amis. Il était donc vraiment temps de se mettre à faire les magasins. Faire les magasins, contrairement à beaucoup de jeunes hommes, Loyd n'était pas vraiment contre. A vrai dire, il aimait même bien ça, c'était le genre de passe temps typiquement féminin que Loyd pouvait comprendre. Il n'avait pas emmener ses copains parce qu'il savait très bien que si il l'avait fait ils auraient passé leurs temps dans un bar ambiance, et là, Loyd avait vraiment besoin de s'y mettre au niveaux des cadeaux.

D'ailleurs, il ne savait absolument pas ce qu'il allait pouvoir offrir. Mais il y allait au feeling, c'est en flânant dans les rues de Londres qu'il trouverait ce qu'il offrirait. Loyd était donc entrain de remonter la rue d'Oxford lorsqu'il passa devant une boutique d'accessoires sorciers chics. De quoi ravir sa mère qui aimait beaucoup changer de boucles d'oreilles toutes les heures. Il s'arrêta, observa longuement la vitrine où de petits anges ensorcelés virevoltaient en répandent de la poudre d'or. C'était joli, un peu bling-bling mais joli. Il allait rentrer lorsqu'une femme lui passa devant d'un pas assuré. Il ne releva pas, suivit simplement. Elle semblait se cacher derrière ses grosses lunettes. Quel dommage de cacher un si joli visage.

Il se dirigea vers les boucles d'oreilles et sembla perturbé. Il devait y avoir ici plus de trois-cents paires.. Comment ? Dîtes moi comment peut on faire un choix avec temps de paires différentes ? Sa mère, elle avait pas mal de bijoux et ceux-ci étaient tous différents de forme et de couleur. Il ne savait absolument pas quoi choisir pour plaire à sa mère. Il aurait dû emmener une nana pour le conseiller. Quoi que.. c'est qu'il y en avait pleins ici. Pourquoi ne pas user sur place plutôt que ramener de la maison ? Loyd se tourna alors vers la jeune femme qui se cachait derrière des lunettes aux montures rouges. Il tendit alors la main vers ce que la femme allait attraper et s'excusa aussi tôt d'une voix charmante :

- Je vous pris de m'excuser. Prenez le, il vous sera plus utile qu'a moi !

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Il ne suffisait plus qu'à commencer cette journée qui serait bientôt une journée banale dans la longue suite des jours de la vie de la jeune mannequin. Après tout, c'était ça sa vie, du shopping entre les déjeuners d'affaire, les défilés, les galas et les séances photos. Son travail se ressemblait dans les évènements qui le ponctuait mais finalement, ne se ressemblait pas, car chaque jour avait son lot d’activités et de rencontres avec des personnes différentes et c'est ça que Fany aimait, le coté social de sa profession. Sans oublier qu'elle gagnait des milliers de livres sterling pour un seul défiler et qu'elle était toujours à l'affiche des plus grands magasines et qu'elle connaissait le gratin européen dans la mode et qu'elle commençait à percé en Amérique. Elle avait décider de commencer par un magasin de bijoux, où elle avait passer une commande d'un parure pour une soirée qui avait lieu à la fin de la journée. Un riche diplomate russe qui organisait un dîner entre VIP de la société européenne et dans un hôtel anglais : ainsi la belle latine allait voir les plus grands de se monde qui représentait pour elle des amis et des connaissances qu'elle n'avait pas revue depuis des lustres. Elle alla à la caisse et tomba sur une jeune femme un peu frêle, elle présenta son bon de commande et sans un mot, la jeune femme prit le bon et s'en alla dans l'arrière boutique. Alors, Fany décida de flâner un peu parmi les rayons, elle tomba ainsi sur un jeune homme auquel elle n'avait pas prêter attention jusqu'à maintenant mais qui avait une beauté digne de la beauté de la jeune mannequin. Elle lui lança un sourire furtif avant de lancé sur un ton calme.

-

C'est certain. Mais que faîtes-vous ici ? C'est un magasin de femme, vous savez.

Qu'est ce qu'il avait attrapé ? Ça c'était une question qui méritait réponse puisque ça calmerait la curiosité de notre Serdaigle. On aurait dit une sorte de fil dentaire avec des brillants. Ouais, enfin vu comme ça, c'était du fil dentaire. Sauf qu'il voyait mal comment quelque pourrait mettre dans sa bouche l'énorme rubis qui servait de parure. Ce n'était donc pas du fil dentaire. Quoi de plus simple que de regarder ce qu'il était écrit sur le petit papier avec le prix. Pleins de bon sens, Loyd jeta un coup d'œil à celui-ci. Un Bijou d'épaule. D'aaaaccord. Très courant, très utile. Personne n'y penserait en plus. Original. Loyd n'eut pas le temps d'ajouter d'autres commentaire ironique que la jeune femme lui répondait. Et elle avait de l'humour. Loyd aimait ça. Il eut un sourire en coin en entendant la phrase de la jeune femme et ne put s'empêcher de répliquer :

- Ah oui ? Girls & Glam'.. j'aurais du m'en douter !

C'était ironique, mais généralement les femmes aimaient bien ce genre d'humour. Il passa une main sur son visage où une barbe naissance se remettait à pousser. Il ne s'en plaignait pas, ça lui donnait un petit côté tombeur. Néanmoins, ça finissait par être agaçant de sa raser à longueur de temps. Mais les réflexions n'en étaient pas là. Il préféra prendre la jeune femme au sérieux plutôt qu'a la dérision, il y en aurait bien un des deux qui plairait à la charmante brune. Enfin charmante. Pour le peu qu'il pouvait en voir, elle était vraiment charmante. Après, c'est sur que le grand foulard et les lunettes n'aidaient pas des masses. Il embraya en un sourire :

- Mais je suis persuadé que j'aurais plus de chance de trouver le cadeau de ma mère ici plutôt que dans un magasin masculin.

Ça, au moins, c'était sincère et sérieux. Loyd s'en félicita et sembla presque pressé d'entendre le ton calme et posé d'une voix si agréable. D'un autre côté il se demandait toujours ce qu'il allait bien pouvoir acheter à sa mère. Elle ferait toujours semblant d'apprécier mais Loyd avait envie de taper juste ce noël. Pour son père c'était toujours plus simple. Mais sa mère.. il y avait tellement de trucs différents et inconnus dans ces boutiques d'accessoires que Loyd ne savait pas où poser ses yeux.

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Ainsi ce jeune homme semblait avoir de l'humour ? C'était très agréable chez un homme pensa la jeune mannequin, mais entre humour et dérision, il n'y a qu'un pas et ce pas était vite franchis chez les hommes. En effet, Fany n'avait pas une belle vision des hommes dans leur ensemble et ça depuis sa tendre enfance à cause de son père, puis de son frère et perpétué par tous les hommes de sa famille ou d'ailleurs, aillant un peu de pouvoir dans ce monde ... Fany regarda de nouveau le jeune homme, plutôt bien habiller et les cheveux coiffés sans vraiment l'être et portant une barbe de trois jours qui faisait son petit effet ... Apparemment le jeune homme savait comment faire son effet sur les demoiselles de son âge et à celle qui n'étaient plus de son âge depuis maintenant quelques temps. Fany leva la tête et vit une vendeuse arrivée ...

Oui, lire avant d'entrer serait une bonne idée.

Dit-elle sur un ton amusé avant que la vendeuse ne les rejoignent. Elle se posta devant Fany et la regarda tout sourire ... Fany lui lança un regard froid et hautain avnat de lancé sur un ton glacial.

Je vous arrêtes tout de suite ma petite ... Je ne suis pas ici pour me faire acoster dans l'espoir que vous me vendiez une de vos breloques, j'ai fais une commande et aimerais que vous alliez la chercher ... Merci ... C'est au noms de Miss.McFaon. Voilà ...

La vendeuse resta prétrifiée puis sous les regards glaciales de Fany, elel se décida à faire ce qu'elle avait demandée. Elle reporta en suite son attention vers le jeune homme ...

Donc ... C'est pour votre mère ? Et qu'est-ce qu'aime votre mère ? Jeune homme ...

Le ton amusé de la jeune femme confirma au jeune Loyd que son humour avait fait mouche. Cela marchait donc aussi pour les femme plus mûres que les étudiantes qui peuplaient Poudlard. Intéressant. Après tout, en matière de séduction, il en avait encore des tonnes à apprendre et ne pensait pas du tout être un as, il avait souvent du bol, un manière de parler qui plaisait et un sens sociable qui aidait énormément. C'est donc parmi tous ces bijoux que Loyd pensait trouver un cadeau pour sa mère et s'il avait fait en soit de se rapprocher de la jeune femme, ce n'était pas pour rien. Ce genre de femme saurait certainement quoi penser qu'un cadeau de noël. Oh, Aticya, sa mère, n'était pas du même genre, elle était bien plus sobre, mais ça restait une femme. Et toutes les femmes avaient des points communs. Il suffirait qu'il explique un peu comment était sa génitrice pour qu'on puisse l'aider.

La grande brune répondit qu'il fallait lire avant d'entrer. En faite, sa remarque était tout aussi ironique que celle qu'avait lancé Loyd précédemment. Ils étaient sur la même longueur d'onde, c'était sympa de discuter avec des gens qui n'avaient pas de problème avec l'ironie et le maniement de la langue -sans idées décalées, je vous assure-. Loyd passa sa main dans ses cheveux tandis qu'il se rendait compte que la femme était presque aussi grande que lui. Bon, en même temps elle se tenait sur des talons rouges, immenses. Loyd c'était toujours demandé comment les nanas réussissaient à marcher sur ces échasses. Remarque il ne s'en plaignait pas, ça leur faisait des jambes interminables et un maintient tellement sexy que n'importe quel mâle ne penserait pas à s'en plaindre. Sauf si peut être cela arrivait sur un de ses pieds, parce que cette forme là ça devait être.. piquant. Il répondit alors avec un sourire charmeur :

- J'y penserai dorénavant.

Il regarda ensuite la jeune femme se tourner vers une vendeuse qui arrivait vers elle, tout sourire. Seulement, la brune fut si froide que Loyd en fut surprit et que la jeune vendeuse se décomposa sur place. Apparemment, son interlocuteur était ici dans le but de recevoir une commande, pas pour flâner. La vendeuse tourna les talons en courant à moitié vers l'arrière boutique pour satisfaire la cliente :

- Ouuuuh, je suis content de faire partit des favoris.

Ne put s'empêcher de lâcher le Serdaigle. Elle demanda alors ce qu'aimait sa mère. Loyd eut un sourire en coin et d'un geste large montra tout le magasin avant de répondre avec un sourire en coin :

- Ces .. breloques.

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Les hommes ? Qu'est-ce qu'étaient les hommes pour la jeune femme ? Des objets, des passe-temps ? Il y a bien d'autres mots pour qualifier ce qu'elle pensait des hommes, mais elle préférait s'en tenir à ceux-si dessus, même si à ses yeux, ils n'étaient rien d'autre que des personnes qu'elle manipulait à volonté pour satisfaire ses envies et ses désirs, d'ailleurs, elle avait le choix. Car elle était belle et ça, elle le savait et s'en servait ? Pourquoi ne pas se servir de ce que la nature vous a doté, alors que d'autres, des laiderons n'ont pas cette chance et finirons très certainement seuls à moins de trouver un laideron à leur goût ... Ce n'était tout de même pas de sa faute, si elle était belle et pourquoi refuserait-elle de se servir des avantages qu'elle possédait et qui lui assurerait un mari et une famille semblable à sa beauté. Fany sourit aux réactions du jeune homme, il semblait assez joueur, c'était bien, mais il était bien trop jeune pour prétendre à séduire la jeune latine. Ils ne jouaient pas dans la même catégorie ... En effet, Fany avait du caractère et elle savait ce qu'elle voulait ! Il ne fallait pas se mettre en travers de sa route sans craindre de se faire piétiner au passage ! Et la jeune vendeuse devait apprendre la même chose que toutes les autres vendeuses de la rue où Fany avait l'habitude de faire ses achats ! C'était à elles de s'habituées à Fany et non le contraire. Fany regarda un instant les colliers qui se trouvaient dans la vitrine avant de relever la tête vers le jeune homme, d'enlever ses lunettes, le regardant d'un regard vert profond.

-

Et quel genre de bijoux aime votre mère ?

C'était un geste pourtant anodins. Un geste qui aurait même dû ne pas être puisqu'on avait pas forcément idée de porter des lunettes de soleil alors qu'il faisait moins quatre, que le ciel était encombrait et qu'il risquait de neiger dans quelques minutes. Mais maintenant, Loyd comprenait mieux le pourquoi du comment. Il avait suffit que la jeune femme enlève ses lunettes de mouche et lui adresse un regard pour qu'il se dise qu'enfaite, elle avait plutôt raison. Qui ? qui ne se sentirait pas obligé de la dévisager avec des yeux d'une telle intensités. Elle avait des yeux.. rien que les paupières. Tendres, légèrement halées tout comme le reste du teint de la femme. Ses paupières tombaient sur ses yeux d'une façon tellement doucereuse que le jeune Serdaigle ce demandait si c'était naturel où si la femme faisait exprès de cligner les yeux de cette manière. Elle avait de long cils d'un noir profond. Ils étaient très maquillés mais cela rendait bien, on ne pouvait vraiment pas lui jeter la pierre. Et il restait ses yeux. Des pupilles profondes et noirs, mais le plus impressionnant restait la couleur de ses iris. Verts, verts émeraude.. moucheté de toutes petites traces de noisettes.

Loyd ne cacha pas l'appréciation de son propre regard et ne se sentit cependant pas obligé de regarder la jeune femme pendant de longues minutes. Il intéressa plutôt à la question que la voix féminine venait de lui poser. Quel genre de bijoux ? Ben.. un bijou c'était un bijou non ? Oh ! Elle voulait peut être parlé du genre de bijou. Genre collier, bracelet, bague, boucles d'oreilles ou c'est pendants qu'ils appelaient bijoux d'épaule ! Il répondit alors sans trop d'hésitation :

- Un bracelet ou un collier serait approprié, je pense.

Il jeta alors un coup d'œil au dessus de la jeune femme histoire de voir si la vendeuse qui s'occupait de sa commande ne pensait arriver. Ce ne semblait pas être le cas. Bien, il avait encore un peu de temps. Il tenta alors d'en savoir plus :

- Toutes ces femmes semblent vous connaitre mieux que moi.

Affirma-t-il en cherchant des yeux quelque-chose qui plairait à sa mère :

- Qui êtes vous ?

Demanda-t-il finalement d'une voix intéressée.

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Ce garçon semblait apprécié la jeune femme qui se trouvait dans lui. Oui, c'était vrai qu'elle était belle, une femme qui ne paraissait pas son âge qui n'était pas si avancé que ça : 28 ans et elle plaisait encore, plairait pendant longtemps et ça sous toutes les coutures envisagées. Même moche c'était impossible qu'on ne le trouve pas belle ! C'était un aspect de son physique que Fany appréciais, tout lui allait et elle n'avait pas vraiment besoin de ça pour être belle, mais comme le monde juge beaucoup sur les apparences, il était primordiale de faire attention à soit. Elle battit des cils, jetant un regard sur les pierreries qui se tenaient dans la vitrine. Topazes, rubis, diamants, perles … tout ce que Fany aimait était disposé là, c'était son monde, son univers, la mode … Toute sa vie et plus encore, elle ne voyait pas faire autre chose et ne pouvait pas concevoir qu'une femme face autre chose. Le garçon sembla perdu lorsque Fany lui demanda quelle sorte de bijoux, il montrait bien là l'habilité des hommes face au choix de faire un cadeau à une femme.

Votre mère est-elle plus or ou argent ?

Puis, Fany sourit à la remarque du jeune garçon. Oui, ces femmes la connaissait bien, elle était une habituée et une cliente à la popularité prestigieuse, il serait mal vue que Fany arrête de fréquenté cette boutique bien placé grâce à sa fréquentation mensuelle. Puis, elle releva la tête vers le jeune homme …

e suis une habituée ici … Tout le monde me connait.

Il lui demanda qui elle était et elle lui sourit, préférant garder du suspens.

Ouvrez « Runway » à la page trente et vous saurez qui je suis. Il y en a posez sur le présentoir avec la caisse enregistreuse.

Or.. Argent.. Aller ! Titanium et Uranium tant qu'on y était nan ? Y'avait pas genre un truc en toc ou quelque chose comme ça ? Bon.. Aller.. De l'acier où de l'alu pour avoir quand même un peu de classe.. Mais de l'or ou de l'argent ça coutait la blinde et il n'était pas si riche que ça. Pas comme elle apparemment parce qu'elle ne cessait de regarder les bijoux les plus cher avec une expression de presque dédain, presque blasée. Les parents de Loyd gagnaient bien leur vie mais connaissaient la valeur de l'argent, ce pourquoi Loyd savait gérer un budget même serré. Il ne savait comment évincer cette question sans passer pour un balochard face à cette femme qui roulait sur l'or. Heureusement qu'il était dans la potion et surtout l'alchimie et qu'il avait beaucoup de facilités avec les propriété des éléments qui peuplaient ce monde :

- Je pense plutôt à des boucles d'oreilles et comme ma mère n'aime pas trop lorsqu'elle sont lourdes l'aluminium me semble quelque-chose d'acceptable !

Ouh ! Ca c'était une jolie pirouette ! Digne d'un valet de Shakespeare ou de Molière ! Il se félicita intérieurement pendant que la jeune femme lui expliquait qu'elle était une habituée. Bon, ça, il l'avait plutôt comprit par lui même, ce pourquoi elle ne lui apportait pas grand chose. Finalement, fatigué par ce manège il prit une des paires de boucle d'oreilles en aluminium aux pierres semi-précieuses et se décida à éclaircir tout cela. Néanmoins la proposition ne lui plut pas. Aller regarder dans un magasin. Elle était Actrice, chanteuse ou il ne savait quoi.. Il ne voulait pas savoir et de nouveau, chercha à esquiver :

- Je préfère garder une part de mystère, je me contenterais simplement de votre prénom.

Et là, il fit son sourire charmant. Vous savez celui qui est contagieux et qui dévoile des dents blanches et fait ressortir le côté rieur de ses yeux très bleus. Il jeta tout de même un coup d'oeil vers le reste des boucles d'oreilles. Celles-ci étaient bien et dans le pire des cas si sa mère n'aimait pas elle pourrait toujours passer les changer, ils n'habitaient pas très loin. Il regarda le prix. C'était tout de même cher mais toujours moins que l'or et les rubis.

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Une part de mystère !? Même sans regarder dans ce magasine, il aurait dû la connaître ou sa mère tout du moins, car oui, Fany était mondialement connue et elle imposait le respect aux autres mannequins qui n'étaient hélas pas assez classe pour obtenir les contrats que Fany arrivait à avoir. C'était là qu'était tout l'art, Fany était à la fois agent et mannequin à son compte, comme ça, elle s'enrichissait sans payer personne, enfin, personne à part son assistante et sa secrétaire. Après avoir été cataloguée voilà un an comme mannequin trop coûteux et surtout trop caractérielle, elle c'était séparée de son agent et avait continuée à travailler dans le domaine et avait dépasser les mannequins de son ancien agent, d'ailleurs, elle était en se moment en train de faire couler l'ancienne boîte où elle était avant. C'est dingue comme une femme comme Fany pouvait être aussi mauvaise ! Elle regarda le jeune homme avant de rire, du mystère …

Fany, c'est mon prénom et vous, bel inconnu, qui êtes-vous ?

La vendeuse arriva près de la caisse avec les colis de Fany. Environ cinq sacs de tailles différentes, de plus en plus grands. Elle ne semblait pas les avoir vu arrivés et restait le regard rivé sur le jeune homme.

Loyd essayait de se concentrer sur le cadeau qu'il ferait à sa mère mais quoi de plus difficile lorsqu'une femme plus qu'impressionnante vous fait la conversation avec un ton qui laisse songeur. Il regardait les pierres semi précieuses avec une fausse concentration. Oui, c'était joli des petites améthystes comme ça hein. Et plus l'aluminium, c'était super léger hein ! Oui ! Parfait ! Voila, hop, c'était décidé et.. petit coup d’œil sur le prix. Ah, c'était pas super super cher. Il fut soulagé d'avoir choisit, les boucles d'oreille dans la main il se sentait moins.. perdu dans toutes ces couleurs criardes et ses métaux brillants. De quoi avoir une conjonctivite .. Et voilaaaaaaaaa l'intérêt des lunettes de soleil de la femme ! Éviter la conjonctivite ! Comme quoi les femmes n'avaient pas des manières si stupides que cela.

Il referma la main sur ce qui serait bientôt son achat. Il jeta un regard intéressé à la jeune femme qui finalement accepta de lui dévoiler son prénom. On l’appelait donc Fany. C'était un joli prénom. Court. Simple. Loyd en ignorait la signification mais de toute façon, lui qui avait un problème terrible avec les prénoms, risquait de l'oublier dès quelques heures et s'il recroisait la jeune femme u jour il serait bien obligé par un quelconque moyen d'y faire face. Il tenta alors de l'inscrire dans sa mémoire. Mais t'façon, il retiendrait pas. Il le savait bien. Néanmoins, elle, peut être qu'elle allait retenir le sien. De bon cœur, le brun répondit avec un sourire :

- On m'appelle Loyd.

Bel inconnu. Enfin.. inconnu plus maintenant, enfin presque. Mais Bel, c'était plutôt flatteur venant d'une femme plus que charmante. Le sourire du Serdaigle s'accentua sans surprise et il ajouta :

- Un Loyd qui va être en retard si il ne se presse pas.

Sur ce, il laissa la jeune femme avec l'autre vendeuse et paya les boucles d'oreilles qu'il offrirait à sa mère. Le petit sachet fourré dans sa grande cape de fourrure, il se tourna vers la jeune femme, la belle Fany et la salua :

- Votre rencontre fut des plus agréable, Fany, j'espère vous recroiser un jour et je vous souhaite de passer d'excellentes fêtes.