Un Lion dans l'antre des Serpents. Mais tout ira bien. [PV]

Manoir Wicked, Samedi 26 Décembre 1999

Le neige tombait et tombait et tombait toujours. Cloîtrant tout simplement une jeune fille trop pleine d'énergie qui s'ennuyait à mourir. Le problème avec Cloé, c'est que lorsqu'elle s'ennuyait, elle ne tenait pas en place. Certains s'allongeaient dans un canapé et faisaient semblant de lire un bouquin comme c'était le cas de Cassie. D'autres allaient tout simplement dormir en espérant que le temps passe plus vite ainsi. Et Cloé, Cloé elle, elle gigotait dans tout les sens. Emmerdant sa sœur au possible. Là, elle était dans le salon, une épée en fer forgé à la main. Elle répétait inlassablement des mouvements que Lyzzandra Bathory lui avait enseigné. Le moulinet, la feinte en lame plongée, et tout ce qu'elle avait put retenir des excellentes mais néanmoins fatigantes leçons de l'hybride. Le problème, c'était que tout n'était pas toujours au point et chaque fois que Cloé s'approchait un peu trop d'un des vases ou de la cheminée elle entendait sa sœur grinçait des dents. Alors déjà pour se concentrer c'était chiant, en plus de ça, eh bah c'était chiant quoi.

Cloé posa l'épée contre la cheminée, sa place habituelle. On aurait dit un de ces antique bibelot alors que ce n'en était pas du tout. Elle était même plutôt récente puisque c'était Lyzzandra qui lui avait prêté. Cloé commençait à sentir le poids du fer lui forger les muscles. Ça plus le Quidditch et elle pourrait vite manier l'épée plus longtemps. Là, au bout de quinze minutes elle commençait à fatiguer sérieusement. Elle fit quelques mouvements simples pour s'étirer et se laissa tomber sur le fauteuil qui fit bouger ça sœur.

- Alleeeez Cassie ! On se fait un Quidditch ?!

La réponse n'attendit pas :

- Mais tu déconnes ou quoi ? Tu as vu le temps ? Pas question d'aller me les peler sur un bout de bois..

Cloé grogna et se releva. Un BALAI, c'était un BALAI pas un vulgaire bout de bois quoi. Cloé se leva, mécontente. Maintenant, il y avait vraiment plus rien à faire. Quoi qu'elle pourrait toujours aller se poser au piano et faire n'importe quoi histoire de gonfler sa sœur jusqu'à ce qu'elle craque et accepte de venir jouer avec elle malgré la neige. Mais Cloé n'était pas méchante à ce point. Elle alla s'installer au piano mais n'ouvrit même pas le clavier. Enfaite, elle se tourna de l'autre côté, dos au piano. Au pire, elle pourrait faire un truc à manger. Des brownies pour le gouter. Mais il était à peine treize heures et Cloé n'avait pas tellement envie de faire la cuisine alors qu'elle sortait de table. Elle réfléchissait alors à ce qu'elle pourrait faire lorsqu'une clochette sonna. Cloé sursauta tellement elle était surprise. C'était tellement rare que cette clochette ne soit utilisée. Alors, comme une bombe, elle se leva et se dirigea vers la porte en prévenant sa sœur :

- J'y vaaaaaaaaaaais !

Elle traversa le salon, le grand hall et se dirigea vers la porte d'entrée d'où une silhouette masculine se détachait. Elle fronça le nez et ouvrit. Puis malgré sa surprise, sourit.

— ADMINISTRATEUR —

- Tu m'as manqué …

HRP: Tu pourrais me décrire ta maison s'il te plaît?

Oui, il est vrai que quand on entre chez les Wicked on se sent vite perdu. Alors allons-y, décrivons là où les Wicked vivent. C'est un petit manoir de banlieue la londonienne. Une grande grille de fer forgé noir sépare les rues de la demeure. Afin de la rejoindre, il faut traverser la petite allée de gravillons blancs où de là on peut voir un petit étang. Le manoir en lui même est plutôt sobre, une façade blanche en granit, toit pointus à rebord noirs, fenêtres blanche à la française.. Bref, une belle demeure. Pour rejoindre la grande porte de bois, il faut passer sous un rosier taillé sur une arcade de bois. Forcément, en hiver, ça fait un peu sinistre mais en été c'est vraiment très joli ! bon, avec la neige l'ambiance était tout de même adoucie.

Passons donc la porte d'entrée pour atterrir dans le hall. Dans les tons ivoire, le hall est plutôt large. En face, on voit une partit du salon. Mais levons un instant un yeux. De là, on voit le palier du second, sur la gauche. L'escalier est de marbre ivoire également, seule la rembarre qui accompagne l'escalier est de noir ce qui tranche élégamment le pièce. Nous irons visiter le haut ensuite. Le petit salon, là où Cloé et Cassie étaient tout à l'heure n'a rien de bien surprenant. Des canapés de velours vert, des bibliothèques de bois remplis de vieux livres, une cheminée où un feu crépitait doucement, un piano en bois rare et non loin, une épée qui semblait trainer. La cuisines, un peu plus au fond sur la gauche. C'était propre est une elfe de maison, Winry, s'y affairait en chantonnant. La salle à manger, toute en verre et en blanc vêtue était sur la gauche. Les Wicked n'y mangeaient que rarement, seulement pour les grandes occasions.

Revenons en arrière et montons les escaliers. Du palier, on a une grande vue sur le hall et de l'autre côté le début un couloir qui virait vers la droite. La première porte à gauche, c'était la chambre de Cassie. Très bien rangée, pleines de bouquins sur un graaaand bureau. Un peu plus loin sur la droite, la chambre de Cloé. Un peu bordélique, mais c'était ce qu'on appelle un bordel organisé. Du vert pomme et une blanc un peu partout. Du Quidditch omniprésent et des habits qui s'entassaient sur une chaise. Par contre le lit était nickel, Cloé détestait dormir dans un lit défait. Le couvre lit vert pomme suivait avec l'oreiller blanc où il était écrit de cette couleur verte "Cléophée". Encore plus loin, à gauche, la salle de bain des jumelles. Cassie veillait à l'ordre et forcément, c'était très très rangé. Une belle baignoire sur pied. Cloé y passait des heures. Enfin, en tournant à droite en accédait à l'autre côté du couloir. C'était plutôt le côté des parents malgré que la première pièce à droite était la bibliothèque et que Cassie y passait des heures. A gauche, la chambre des parents. Grise et or, elle était assez.. impressionnante. En face, une pièce aménagée en salle d'entrainement. C'est là que Cloé et Cassie avaient apprit les duels, le transplanage et tout le reste avec leur père. Plus loin à droite, la salle de bain des parents et enfin.. le bureau de Matthew. Cloé n'y était jamais rentré.

Voila donc où un certain rouge et or venait de sonner. Cloé ne s'attendait pas à de la visite. Encore moins celle de Laurence. Tiens, Jacob ne l'avait donc pas attaché puis séquestré pour l'empêcher de venir ! Trop bien ! En voyant ce beau visage pâle rougit par le froid, ces cheveux brun en bataille décoiffés par le vent et avec encore quelques flocons de neige s'y logeant, ces yeux chocolats pétillant de malice, Cloé ne put que lâcher un énorme sourire. Il attrapa alors la main de la jeune fille puis l'attira à lui. Cloé ne se fit pas prier pour partager avec son rouge et or un long baiser puis un câlin. Elle lui avait manqué, lui aussi..

- Ça ne fait que quelques jours Laurence !

Répondit Cloé dans un rire léger. Elle était ravie de cette visite imprévue. Elle passa ses mains autour du cou du Gryffondor pour le garder contre elle encore quelques instant. Elle n'était mieux nul part qu'enfouie dans cette étreinte tendre.

— ADMINISTRATEUR —

HRP: Désolé pour le retard =/

- J'avais envie de te voir, mais si t'es pas motivé je repasse.

- Et bien, on ce refuse rien chez les Wicked.

- Je te dérange pas au moins?

- Pas question, tu restes là !

- Pourquoi le ferait-on ?

- Il n'y à personne, mis à part Cassie. D'ailleurs..

- Tu veux aller au salon ou qu'on monte à l'étage, dans ma chambre ?

— ADMINISTRATEUR —

- Pourquoi? Je pensais que les Wicked était des sorciers humble, modeste, qui ferait des dons aux opprimés....

- Je me demande ce qui a pût la faire fuir.....

- Je préfèrerais ta chambre, une salon sans télé, n'a que peu d'intérêt je t'avouerais!

- On peut te donner quelque-chose si tu insistes tellement..

- Sans quoi ?

— ADMINISTRATEUR —

- J'ai déjà pris quelque chose...

- … et j'ai pas besoin de plus.

- Une télé... C'est un appareil moldu qui permet de visionner des séries d'images qui défilent en continu. C'est comme si tu lisais un livre et que l'histoire était interpréter par des acteurs.
Je t'amènerais au cinéma un jour.

- Je suis d'accord aussi, je la trouve trop longue cet robe!

Mooooooooooh, c'était mignon. Pardon, j'ai cette expression dans le tête et je la sors dès que je peux. Bref. Cloé eut un sourire et rosit sous les phrases charmantes de son Gryffondor.. charmant. Laurence n'était pourtant pas habitués aux belles phrases et aux déclarations mais des fois il avait des réponses naturelles qui feraient fondre n'importe qu'elle nana. Même notre Cloé aussi indépendante soit elle. Enfin bon, tant que c'était elle qu'il faisait fonde comme cela elle ne risquait pas de s'en plaindre. Après tout, elle adorait ça. Ah oui, vous, vous avez toujours pas comprit pourquoi notre Cloé nationale rosit comme ça ? Cloé qui avait proposé, comme Laurence lui avait soufflé, de donner quelque-chose au pauvre opprimé qu'il était, il avait répondu qu'il l'avait déjà prise à sa famille et qu'il ne voulait rien de plus -quoi que Cloé prendrait bien le compte en banque de gringott si elle était à sa place m'enfin- et c'était vraiment très romantique comme réponse. Surtout qu'il avait souffla ça dans son oreille en la tenant sensuellement contre lui et en l'embrassant avec passion entre deux. Bref, un zéro faute.

Notre blondinette rattrapa par la suite les lèvres de son amoureux afin de remercier ces jolis mots. Elle en profita pour passer ses mains dans son cou et lui caresser la nuque avec tendresse. Puis il sourit et recula, comme gêné de l'embrasser ici. Ils avaient bien couché ensemble dans une salle de cours, c'était vraiment plus choquant de l'embrasser dans l'atrium du manoir ? Cloé ne trouvait pas vraiment mais elle décida de ne pas relever. Elle sourit simplement et répondit :

- Tu fais des progrès en romantisme mon Cœur.

Sur ce, elle chercha la pointe des pieds et déposa un léger baiser sur les lèvres de son petit-ami. S'ensuit un sourire moqueur de la part du beau brun. En quoi c'était stupide de ne pas connaitre les mœurs des moldus. Après tout elle n'en approchait jamais et de plus elle avait toujours vécu dans la haine de ceux-ci. Néanmoins, il lui expliqua et lui proposa par la suite de l'emmener quelque part. Elle ne connaissait toujours pas mais n'ayant pas envie de reposer une question et de récolter ce genre de ton moqueur elle haussa les épaules et répondit :

- Non, merci.

Il était hors de question qu'elle aille regarder des images avec des moldus. Il y avait la Gazette du Sorcier pour cela. Prenant son geste qui était pour elle habituel comme une parole, Laurence lança qu'il trouvait cette robe trop longue. En croisant son regard Cloé l'interpréta de façon détournée ce qui la fit sourire également. Ils arrivèrent à l'étage et Cloé ouvrit la porte de sa chambre, avant d'y faire rentrer Laurence elle y jeta un rapide coup d'œil. C'était pas trop le bordel, juste sa chaise remplie de vêtements pour changer. Sinon entre ces murs blancs et vert-pomme tout était nickel, surtout son lit a l'édredon des Flèches d'Appleby, ses oreillers blancs et brodés à son vrai prénom la fit grimacer. Ah.. c'est vrai que ça, elle lui avait toujours pas dit.

— ADMINISTRATEUR —

- Oui je sais. C'est fait exprès, je te mets dans mes bonnes grâce, pour après... C'est du romantisme purement intéressé!

- Bah voilà, y a rien de bien choquant, sauf le blanc et vert peut-être... Ça fait Greenpeace.

- Cléophée ???

Ca, c'était du Laurence tout craché. "La mettre dans ses bonnes grâces", il avait dû faire cela pendant quelques années. Heureusement, là il n'était pas sérieux, son petit air malin et ses yeux pétillants en témoignaient fidèlement. N'empêche que Cloé était sensible à ce genre de provocation puisque c'était tout frai, le fait qu'elle lui fasse confiance ne datait pas des quelques mois qu'ils étaient ensemble. Non. Cela datait plutôt des quelques jours en faite. Il avait dû la convaincre longtemps et souvent pour que la jeune fille baisse sa garde et diminue sa méfiance envers le Gryffondor. Rien n'était acquis, mais s'il avait dit ça quelques semaines plus tôt alors elle aurait pu très mal le prendre. La connaissant. Surtout avec ce petit geste de supériorité et d'appartenance qui fit Laurence sur ses fesses. Elle répondit à son geste par un tirage de langue bien mérité et répondit d'emblée :

- Tu peux continuer parce-que tu es encore loin de ce qui t'intéresse.

Hahaha. Il savait bien que c'était faux, mais Cloé n'était pas du genre à se faire provoquer sans rendre les mornilles et noises de ses gallions. Ils passèrent les escaliers sans tarder et Cloé risqua un œil vers la chambre de sa sœur. Porte fermée, elle y était doc bel et bien. Heureusement que le couloir était large et les murs épais sinon.. Oui enfin bon, vous avez comprit. Finalement elle vérifia que sa chambre était en ordre et elle laissa rentrer le Gryffondor. Elle ferma la porte à la poignée d'argent travaillé et s'avança vers le Gryffondor qui inspectait sa pièce. Il ne semblait pas choqué, ou même surprit. Il faut dire que sa chambre lui ressemblait beaucoup. Comme la chambre de Cassie ressemblait beaucoup à Cassie. Il fit un commentaire que Cloé ne comprit pas. Décidément, ils n'étaient pas du même monde. Mais bon.. Il faut se ressembler un peu pour se comprendre et être un peu différents pour s'aimer. Par le caractères ils étaient semblable mais pas par la moralité.

Elle avait vu les oreillers, trop tard. Dommage. Il était déjà à côté du lit et regardait avec attention les borderies vert pomme. Cloé grimaça. C'était peut être un des trucs qu'elle aurait dû lui souffler non ? Surement. Enfin bon, elle espérait juste qu'il allait pas la chercher avec ça sinon ça irait pas du tout. Et histoire de pas lui dire texto sa véritable appellation elle répondit à ses regards interrogateurs. Argh. Quoi d'autre.

- Tu savais que ma sœur s'appelait Cassiopée ?

Si elle savait, elle la tuerait. De toute façon, elle n'avait pas le choix, il aurait comprit aussi vite.

— ADMINISTRATEUR —

- Non. Comme je ne savais pas qu'une Cléophée partageait ta chambre.

* S'il te plaît Cloé, me fais pas ça...*

- Je t'écoute.

Sur le coup, Cloé crut qu'il jouait la comédie. Oh, Laurence était un bon comédien quand il voulait, il savait faire son petit spectacle sans problème et les plus naïfs le croyaient dur comme fer comme si c'était Merlin même qui avait parlé. Mais Cloé commençait à connaitre son petit ami, et ce de mieux en mieux, c'est surement pourquoi elle se corrigea vite en comprenant que non, Laurence ne la jouait pas en exagérant ses gestes. Il était vraiment, mais alors vraiment soucieux. Le simple fait de voir un autre prénom que celui dont il avait connaissance sur les oreillers de sa belle le rendait nerveux. Il avait vraiment le visage qu'il avait eut lorsque la jeune blondinette lui avait proposé de se faire une petite soirée jacuzzi. Il était tout de même entré dans l'eau, malgré sa phobie, et c'était exactement la tête qu'il faisait. Cloé haussa un sourcil. Bon d'accord, c'était embattent de lui dire comment elle s'appelait vraiment, ça devait même être déroutant pour lui mais pas.. effrayant ?

Cloé passa une main dans ses cheveux blonds et jeta un coup d'œil aux oreillers. Comment avait-elle put oublier ces cadeaux de la grand-mère paternelle. Cassie avait les même avec son prénom en violet. Elle avait un jour essayé de retirer le fil vert mais l'oreiller était protégé par la magie et elle n'avait même pas réussit à retirer son prénom. D'ailleurs, pourquoi le cacher ce prénom ? Pourquoi les jumelles prétendaient s'appeler Cassie et Cloé et non pas Cassiopée et Cléophée ? Tout simplement parce que tout deux elles détestaient leurs prénoms qu'elle trouvaient trop pompeux. Comment paraître crédible en disant que l'on s'appelait Cléophée ? Pas moyen, non, vraiment pas. Elles avaient donc changé leurs prénoms et même leurs parents avaient finalement adoptés ce qu'ils pensaient être des surnoms. A vrai dire, les jumelles avaient tout falsifiés.. leurs papiers.. tout. Pour le monde elles étaient Cloé et Cassie et cela devait rester.

Pourtant, là elle se voyait obligée de dire la vérité à Laurence. Surtout que là il était un peu entrain de trembler. Elle l regarda s'assoir sur son lit impeccable et le rejoignit en s'asseyant à sa droite. Là, elle comprit que lui n'avait pas comprit. Comment ça une Cléophée partageait sa chambre ? Il n'avait pas fait le rapprochement. Elle leva alors les yeux au ciel, ceci dit, c'était quand même effarant de le voir flipper juste pour ça.

- Ohohoh Laurence Nixon. Fait pas cette tête là..

Y'avait pas mort d'homme tout de même. Elle tenta une autre approche :

- Je trouvais juste que Cloé c'était plus joli que Cléo.

Toujours pas ? Non ? Rhaa..

- Cléophée, c'est moi Laurence.

— ADMINISTRATEUR —

- Merci pour la précision... Mais j'avais compris.

Si tu te nomme Cléophée, pourquoi je t'appelle Cloé?

-Bien, si tu as tout comprit alors c'est parfait.

- Parce que tout le monde m'appelle comme ça et qu'il en restera ainsi.

— ADMINISTRATEUR —

- D'accord... Mais pourquoi tu cache ton véritable prénom?

- Désolé de ma réaction, mais je dois savoir. Je serais pas détendu, sinon. D'ailleurs... Tu m'autoriserai à fumer à ta fenêtre s'il te plaît?

Pourquoi Cloé cachait-elle son véritablement prénom ? Était il sérieux ? Prenez pour exemple Melle la comtesse Astoria Greengrass. Et voila. Rien qu'en attendant cela la jeune idiote était cataloguée. En même temps, elle faisait tout pour l'être puisqu'elle était du pire traditionalisme possible. Les jumelles Wicked ne voulaient pas être cataloguées ainsi. Bien que d'origine pures et sorcières jusqu'au bout des ongles elles détestaient l'idée de passer pour des idiotes comme Greengrass ou même comme d'autres sang-pur. Elles avaient vite comprit qu'elle n'aiment pas les actes des mangemorts, enfin pas forcément pour Cloé qui s'en fichait mais en tout cas elle ne voulait pas être mêlée à a ça. Changer de prénom lui avait permit de voir que les gens la prenait moins au sérieux vis-à-vis de ses idées. Elle n'était pas Mlle l'Archiduchesse Cléophée Wicked. Elle était juste Cloé Wicked. Bon, rien que le nom de famille restait un peu cataloguant mais c'était toujours mieux. Et encore. Vous savez que normalement c'est Mlle l'archiduchesse Cléophée Lucy Aileen Sandra Wicked.

Pourtant, ça n'avait pas l'air d'effleurer le jeune homme. Il pensait peut être qu'elle se servait de son vrai prénom pour s'enrôler avec des mangemorts ou bien pour le tromper. C'était ridicule et elle était sûre que si elle lui expliquait tout cela il comprendrait. N'empêche qu'il était un imbécile de réagir ainsi. Elle avait beau être une ressortissante d'une famille de mangemort, vivant dans un riche manoir de mangemort elle n'était pas une jeune fille pourrie gâtée, elle était débrouillard mais néanmoins très facilement vexée. Susceptible on dit même. Elle était tournée vers la fenêtre et elle n'avait pas envie de la moindre cajolerie là. Elle avait plutôt envie d'aller se débouler avec un souaffle. Pourtant elle resta immobile, cherchant le calme. Laurence lui prit la main. Elle ne chercha pas à s'en dégagé mais elle l'aurait fait s'il ne l'aurait pas serrée aussi fort. Il demanda pourquoi elle dissimulait son vrai prénom. Putain mais c'est pire qu'une Poufsouffle un Gryffondor ou quoi ?

- Pour rien au monde je ne veux ressembler à ces imbéciles de traditionalistes. Je ne suis PAS comme mes parents Laurence.

Et sur ce d'un mouvement brusque elle dégagea sa main. Elle était en colère. Furieuse. Et ses joues se coloraient de rouge comme lorsqu'elle se fâchait tandis que ses yeux furibonds jetaient des éclairs de glace. Il s'approcha d'elle, lui releva le menton. Son regard ne changea pas mais elle dût s'appliquer pour ne pas pincer les lèvres de frustration. Fumer ? Il croyait vraiment qu'elle allait le laisser fumer ? Et par la suite garder les miasmes de cette abomination. Elle faillit lancer un 'Rêve' mais plus condescendante elle répondit :

- Si tu veux fumer tu vas dehors.

Elle s'était appliqué à garder un ton neutre parce que sinon.. elle aurait hurlé.

— ADMINISTRATEUR —

C- est juste ça ? Un truc aussi bête ? Je penserai que tu m'aurais déjà mit au courant pour un truc aussi futile que ça.

- Désolé... Mais on ne me changera pas. Je crains le doute. Tu veux qu'on en parle ? De toi et ta famille ?

- Un truc aussi bête que ça, oui. Je ne voulais pas que tu saches. C'est tout.

- Je n'ai pas vraiment le choix on dirait. Que veux-tu savoir ?

— ADMINISTRATEUR —

Qu'est-ce qu'un simple nom ? Cléophée ! Oui, certes, ça faisait un peu pédant, aristocratique... Mais venant d'une longue lignée de sorcier, il est courant que les noms comme ça soit employé. Les Wicked n'étaient pas les seuls à rester dans une ambiance traditionaliste.
Enfin bon, c'était le choix de Cloé et il respectait ça. De plus, contrairement à ce qu'elle pensait il n'irait pas la taquiner sur ce sujet. Vu le cinéma qu'il en avait découler... Et puis, au plus il évitait le sujet de la famille Wicked, au mieux il se portait.

- Très bien ma puce. Je suis pas dans ton cas et je trouve que tu accorde bien trop d'importance à ton prénom, mais je pense pas pouvoir comprendre. Toutefois, t'es ma Cloé et ça changera pas.

Fini le ton énerver ou angoisser. Il voulait faire retomber la tension, d’où sa voix basse, douce. Il espérait que Cloé y serait sensible.
Elle aussi ne désirer pas enclencher les hostilités visiblement. Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas vu, pourquoi se battre ? Crier ? Non, il fallait profiter de l'opportunité, la seule, peut-être jusqu'à la fin des vacances. Laurence n'avait pas traverser le froid pour ça. Non, il était venu pour être auprès d'elle et qu'elle chasse ses angoisses, ses doutes et ses peurs. Oui, car à la base, il était venu avec l'esprit perturbé par le problème de ses parents maintenu en exile.

Se laissant guider par la main de Cloé, il s'allongea tandis qu'elle faisait de même. Elle semblait considérer la discussion comme un fardeau. Il ne la comprenait que trop bien. Lui serait dans le même cas si les rôles étaient inversés. Il regrettait de lui imposer ça. Mais le mal était fait, autant continuer. Ne lâchant pas sa main, son autre main passa sur le haut de silhouette et glissa son doigt lentement de part et d'autre de son corps, avec tendresse, tandis qu'il se noyait dans le bleu de ses yeux.

- Je t'impose rien. Dis mois ce que tu veux. Mon avis sur ta famille est arrêté, mais je veux savoir si ce sera un carcan pour nous ? Comment ton père te considère t-il vis à vis de ses opinions ? Je suis prêt à tout entendre. Je te demande pas de me révéler des secrets familiales, juste ce qui te concerne.
Juste une chose. Ne me mens pas.

Par pitié, non Cloé. Il saurait si elle a mentit ou non. Laurence ne lâchait pas Cloé du regard et il saurait interpréter le moindre mensonge venant d'elle. Et ça , il le prendrait très mal.... Plus que de raison sûrement. Qu'elle lui cache quelque chose passait encore, mais qu'elle mente c'était le prendre pour un con. On ne prend pas Laurence Nixon pour un con, surtout quand ça vient d'une personne importante à ses yeux.
Se doutait-elle que malgré ses conquêtes, avant elle, il n'y avait que peu de personne qui occupait une place importante dans sa vie ? Ses parents.... Il les aimait, leurs liens étaient indéfectibles, mais il ne comptait plus sur eux. Sa tante chez qui il y vivait, elle n'avait jamais compté. Qui alors ? Jacob, son meilleur ami, Kerta, ex, partenaire d'un soir et aussi une fidèle ami. Maintenant, il y avait Cloé. Et elle prenait de l'ampleur un peu plus chaque jour.

Alors, il ne fallait pas qu'elle mente, non !
Pourquoi le ferait-elle façon ? Du moment qu'il savait que son père était mangemort, quoi qu'elle dise, ne le surprendrait pas. Elle pouvait lui dire qu'il y avait des aurors enfermés dans sa cave, il ne cillerait qu'à peine.

Oui, mangemort, c'était pire que tout.

- Ce que je veux te raconter, rien. A vrai dire.

- Mon père voulait un fils. Un seul fils. Pour que le nom de Wicked continue de vivre puisque mon oncle est mort. Il a eut deux filles. C'était tout sauf ce qu'il voulait. Au début, il nous a méprisés. Mais pour des fillettes nous étions très.. perspicaces. Au vu de nos qualités, car pour les filles ne servent qu'au mariage, à faire des enfants et à s'occuper d'une maison, il a reconsidéré ses positions.

- Il nous a longtemps observé lors de nos leçons avec nos précepteurs. Il a ciblé nos atouts et à partir de ce moment là, il a prit en charge nos entrainements. Cassie, comme tu as pu le constater, était très douée pour le duel. Malgré son jeune ages, nous avions à peu près 9 ans, elle arrivait à désarmé mon père par sa rapidité et sa facilité à analyser la situation. Pour moi, il favorisait les cours de diplomatie et tout cela. Il nous destine à être mise à la disposition des mangemorts dès notre majorité.

— ADMINISTRATEUR —

- De quel droit se permet-il de définir tes actes ? Vos actes ?

- Que compte-tu faire ? Obéir sagement à ton père ? Attendre tes 17 ans et improviser ?

Il était marrant le Laurence ! Il ne savait pas comment ça marchait dans les familles telles que les Wicked ? Ou alors il avait la mémoire courte. Sur certains points, les aristocrates comme eux étaient restés bien des années en arrières. Les femmes ne choisissaient toujours pas leur futur mari, c'était le père qu'il l'imposait. Et oui ! Et vous savez pourquoi Cloé n'est toujours pas fiancée ? Tout simplement parce que son père est incapable de se décider. Au début, il semblerait qu'elle était promise au jeune Malefoy, Drago. Oh, ça, valait mieux ne pas le dire tout de suite à Laurence. Enfin, pas avant d'avoir prit le temps de l'attacher avec précaution à la tête du lit. Histoire qu'il ne foute pas un carnage dans sa chambre. Bref, avant elle était promise à Drago mais depuis que les Malefoy étaient tombés dans les disgrâces du Seigneur des ténèbres alors le Duc Wicked avait décidé qu'il ne donnerait pas la main d'une de ses filles trop vite. Le fait est que dans le fond, Cloé n'avait rien contre Drago. Il était bel homme, bien sous tout les coutures et elle aurait pu le manipuler à peu près comme elle voulait. Mais elle détestait l'idée de ne pas pouvoir choisir. D'ailleurs, c'était peut être un signe de rébellion que de sortir avec un Gryffondor.

Mais il n'y avait pas que ça. En plus de choisir le fiancé, les pères choisissaient leur avenir. C'était frustrant et Cloé qui avait adoré baigner dans le luxe depuis son enfance trouvait cette famille de plus en plus dure au fil qu'elle grandissait. Dans deux ans elle devrait se plier aux désirs de son père, où le défier, ou fuir. Décidément, aucunes de ces situations ne plaisaient à Cloé qui se voyait mal vivre de ses propres moyens ou se lever contre son père. C'est presque suicidaire. Surtout qu'elle n'avait jamais manifestait le moindre mouvement contre toutes les idées d'avenir qu'il avait eut pour elle et qu'il lui avait exposé. Elle était dans une impasse et dans un sens, c'était agréable de savoir qu'elle avait Laurence avec elle. Laurence était tendu. Cloé se blottit un peu plus contre lui. Elle avait besoin de réconfort là, pas d'un copain rigide et fermé. Elle répondit avec fatigue :

- De quel droit ? Mais dans une famille telle que la mienne le patriarche a tout les droits.

C'était la dure vérité et elle l'avait dit avec un détachement exemplaire. Elle le savait depuis sa naissance. C'était ainsi et cela ne changerait jamais. Elle savait qu'elle avait été bien éduquée si on mettait de côté les mouvements vers les partisants, elle n'avait rien contre sa famille. Juste contre son entourage. Ca, Laurence ne pouvait pas vraiment le comprendre. Ce qu'elle comptait faire ? Rien. Que pouvait-elle faire ?

- Que veux tu que je fasse Laurence ? Mon père n'hésiterait pas à me manipuler pour que je devienne comme il le veut. Et si je résiste..

Cloé ne termina pas sa phrase mais déglutit. Elle conclue du mieux qu'elle pu :

- J'ai encore deux ans, puis on verra.

— ADMINISTRATEUR —

- Cloé... Ce n'est qu'un homme. Ton père certes, mais un homme, avec ses points faibles.

- Tu es une fille combattive... Pourtant tu as peur Cloé.

- En tout cas, t'es pas seul, je suis là.