[— JOUEUR / JOUEUSE —]

-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

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-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

[Nb de messages]

-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

[Bourse]

-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

[Données]

-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

[Expérience]

-12,99£, s'il te plaît! réclama la vendeuse avec un aimable sourire.

Quatre-vingt dix-neuf? Pourquoi quatre-vingt dix-neuf? Ah... C'était énervant. Je fronçai les sourcils, ma bonne humeur balayée par cette dérangeante constatation: ce monde était un foutoir pas possible. Pourquoi demander des prix aussi grotesques? Il était presque impossible de trouver dans ses poches exactement quatre-vingt dix-neuf centimes; on ne pouvait payer quatre-vingt dix-neuf centimes que si l'on possédait des pièces de un centime, et tout le monde sait bien que les pièces de un centime ne courent pas les portes-monnaie. Il aurait été bien plus facile de demander directement treize livres. Le monde tournerait d'ailleurs probablement plus rond sans les nombres décimaux.

-Mademoiselle?

-Pardon...

La vendeuse me servit à nouveau son sourire commercial. Elle était jeune et blonde et ronde, et elle avait l'air de me trouver attendrissante - beaucoup de gens se laissaient tromper par ma petite taille et par mon poids plume, me prenant pour une gamine. J'avais pourtant douze ans.

Enfin, je n'allais pas lui en vouloir parce qu'elle se montrait gentille avec moi.
Je tirai mon porte-monnaie de la poche kangourou de mon sweater, l'ouvris et en contemplai les entrailles, envahie par un terrible sentiment de frustration.
Un billet de dix, deux billets de cinq, quatre pièces de deux, trois de un, et une pièce de dix centimes.
Je comptai à nouveau, pour être bien sûre.
Aucun doute possible: je n'avais pas le compte exact.

-Tu peux me donner le grand billet, et ces trois pièces-là, m'indiqua gentiment la vendeuse en se penchant vers moi avec condescendance. Je te rendrai une pièce.

Je la fusillai du regard. Je savais parfaitement compter! Le problème n'était pas là: il n'était pas question que je ne donne pas exactement ce que je devais. Le simple fait d'envisager une telle approximation me révulsait; je refermai donc mon porte-monnaie et hochai la tête en signe de dénégation.

-Je n'en veux plus, affirmai-je d'un ton un peu plus agressif que la politesse l'aurait exigé. Qui fixe les prix des bouteilles de Champomy? m'enquis-je, accusatrice.

J'étais arrivée à Londres la veille, avec Papa, Maman et Athena, ma grande sœur. Nous devions séjourner une semaine chez mon oncle, Jeff Jefferson - une tautologie qui avait le don de me déranger au plus haut point - et ma tante, Annie, qui habitaient un appartement du centre-ville et que nous n'avions pas vus depuis longtemps.

Pas de chance ; il avait plu sans relâche depuis que nous étions arrivés. Rester tranquillement dans ma chambre ne me posait aucun problème, mais ma sœur, véritable bombe à retardement, ne supportait qu’assez peu l’enfermement ; ma mère, pour éviter qu’elle explose, nous avait donc envoyées toutes les deux à l’immense centre commercial qui trônait fièrement au bout de la rue, avec quelques livres en poche et la mission d’acheter une bouteille de Champomy en prévision du repas de ce soir – toute la famille Londonienne de mon père devait venir dîner.

Bon. Nous étions donc au centre commercial, Athena regardait avec convoitise les multiples sortes de chocolat exposés sur les rayons de l’épicerie du troisième étage, sans me prêter la moindre intention, bien que Maman lui ait clairement ordonné de me surveiller. J’avais parfois l’impression d’être l’aînée, bien qu’elle soit âgée de quinze ans.

Je m’éloignai de la caisse, sous le regard perplexe de la vendeuse qui semblait ne plus me trouver si mignonne, et m’apprêtai à rejoindre ma sœur pour que nous puissions nous rendre à la Fnac, juste en face. Il y avait foule dans les allées de ce temple de la consommation de masse ; la pluie avait forcé tout Londres à se replier sur des activités plus sèches que la marche à pieds, et je dus bousculer plusieurs personnes pour atteindre le rayon chocolat.

Elle n’était plus là.

-…

Regard à droite ; regard à gauche. Pas de piercing à l’arcade ni de collier à clou. Ma pseudo-rebelle de sœur m’avait abandonnée sans scrupules.

Je sortis du magasin alimentaire, me retrouvant dans l’allée bondée, et scrutai les vitrines de chaque boutique, les visages de chaque passant. Où était-elle passée ?...

J’allais me diriger vers la Fnac lorsque le hurlement strident d’une sirène déchira le brouhaha confus des consommateurs.

Je me figeai sur place, le cœur battant.

Un long décrescendo, suivi d’un bip aigu, puis décrescendo à nouveau ; nous connaissions tous cette alarme, qui signifiait « incident magique ». Depuis que la situation de crise avait rendue publique l’existence de la sorcellerie, et surtout depuis que les partisans du Seigneur des Ténèbres multipliaient les coups d’éclat dans un monde comme dans l’autre, des codes de sécurité avaient été mis en place dans les lieux publics. Nous nous étions tous figés, Moldus, sorciers ; attendant les consignes. La voix du gérant ne tarda pas à faire vibrer les haut-parleurs.

-Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

« Fusillade » était le terme adopté pour décrire un duel de sorciers. J’ignorais, comme tout le monde ici, ce qui pouvait bien se passer ; mais il y avait fort à parier qu’un combat avait éclaté entre Aurors et Mangemorts. Sunny Street était après une rue extrêmement fréquentée, au cœur de la ville ; un lieu privilégié pour un raid des mages noirs.

Etant déjà au troisième étage, l’étage le plus élevé, je n’avais plus qu’à attendre ; toutefois, mieux valait ne pas rester là, en plein passage, car il y aurait bientôt un monde fou dans ces quelques mètres carré, et bien qu’il nous ait été demandé de garder notre calme, je n’étais pas à l’abri des bousculades en tout genre.

Ca commençait déjà à grouiller ; on me fourra un coude dans l’œil, je dus jouer des coudes pour me frayer un chemin à travers la foule surexcitée. Tout le monde parlait nerveusement, s’interpelait, spéculait sur ce qui pouvait bien être en train de se passer dehors ; pour ma part, je m’efforçais de ne pas prêter attention à l’angoisse diffuse qui m’avait envahie à la vue de ce bazar innommable.

Je m’engouffrai dans une vaste cafétéria coincée entre deux boutiques de vêtements, et avisai une table délaissée, près du comptoir où les serveuses s’efforçaient de rassurer leurs clients en affichant des sourires supposés confiants.

Je m’assis sur la chaise de plastique orange et verte, jaugeai d’un coup d’œil la propreté de la table et préférai m’abstenir d’y poser les mains, croisant les bras sur ma poitrine et observant les gens. Il y en avait de plus en plus, ça se bousculait, la crainte se lisait sur les visages. Pas de trace d’Athena ; j’eus soudain peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, et sentis les larmes me venir aux yeux. J’avais ma baguette avec moi, mais je savais pertinemment qu’elle ne me serait d’aucune utilité si je me retrouvais confrontée à des Mangemorts. Je tâchai de refouler ma peur, et attendis silencieusement. Les gens s’engouffraient dans la cafétéria, occupant tout l’espace ; nul doute que la chaise vide en face de moi ne le resterait pas longtemps.

[— JOUEUR / JOUEUSE —]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[Localisation]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[Nb de messages]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[Bourse]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[Données]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[Expérience]

Eleana tendit l'oreille. Elle se baladait tranquillement dans la rue lorsqu'elle avait entendu cette alarme stridente. Bien qu'elle n'avait jamais fait l'expérience d'être au beau milieu de toute l'agitation que celle-ci déclencha, elle comprit bien vite : "incident magique". Une voix retentit :

- Nous vous demandons de garder votre calme. Une fusillade a éclaté dans la rue ; nous vous prions de vous rendre dans les étages et d’y rester jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Nous vous tiendrons au courant de la situation. Evitez de téléphoner et de courir. Tenez-vous prêts à emprunter les sorties de secours, indiquées par les voyants verts, si je vous en donne l’ordre.

Eleana n'y comprenait rien. elle ne connaissait pas vraiment les codes entre sorciers pour signifier "combat" ou "duel". Elle se contenta de suivre la masse. Cependant, une bonne douzaine de personne venait de lui marcher dessus sans se préoccuper le moins du monde de s'excuser. Outrée, elle allait s'énerver de tant de désinvolture quand elle aperçue un café niché entre deux boutiques de vêtements. Elle s'engouffra à l'intérieur. Ouf ! fut sa première pensée. Elle ne supportait pas être oppressée et c'est juste ce qui venait de se passer. Elle inspira profondément puis avisa une table occupée par une seule personne, de dos. Elle s'avança puis prenant un sourire avenant, elle demanda :

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là...

Elle désigna d'un mouvement de tête les hommes et les femmes qui se poussaient sans gêne afin d'être le premier hors de cette rue. Ils étaient tous affolés et bien qu'Eleana ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, elle était plutôt calme. Toujours debout, elle enchaîna :

-Tu sais ce qu'il se passe ?

Puis elle retourna son visage vers la très jeune fille. Celle ci semblait se retenir de montrer le moindre signe de peur, mais sa main crispée sur tiens tiens, une baguette, prouvait le contraire. En voyant qu'elle était une sorcière, la jeune fille se sentit plus proche d'elle. Cependant, elle attendit qu'elle réponde avant de lui poser d'autres questions...

[— JOUEUR / JOUEUSE —]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[Localisation]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[Nb de messages]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[Bourse]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[Données]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[Expérience]

Nulle trace d'Athéna... Bon sang, mais où pouvait-elle bien être?... Le troisième étage du centre commercial avait atteint son niveau de saturation, il commençait à faire très chaud, et cette masse était des plus oppressantes... Combien étions-nous? Cent? Cent-cinquante? Pourquoi bougeaient-ils tous, pourquoi s'agitaient-ils comme ça? Ne pouvaient-ils pas rester immobiles, silencieux, se ranger par groupes de dix, se compter, s'asseoir? Cette grosse dame, là, qui remuait ses bourrelets dans tous les sens en essayant apparemment de retoruver quelqu'un dans la foule, avait déjà manqué deux fois d'assommer le monsieur chauve en polo bleu avec ses mamelles pendantes... Je resserrai l'étreinte autour de ma baguette, les dents serrées.

-Salut ! euh... est-ce que je peux m'assoir ? C'est un peu la folie là, s'enquit alors une voix de femme, au-dessus de ma tête, polie, légèrement chantante.

Cette voix, qui n'était ni effrayée, ni hystérique, tranchait tant dans l'atmosphère de notre bunker improvisé que je ne pus m'empêcher de sursauter.

Je me sentais perdue, charriée par ce flot de panique, et j'avais envie qu'on m'adresse gentiment la parole; ce que cette fille venait de faire. J'en conçus immédiatement une certaine sympathie à son égard. Je levai les yeux vers celle qui avait su garder son calme dans la folie ambiante, et la dévisageai sans scrupule... Bon, ce n'était pas très poli; mais j'avoue que je n'avais pas vraiment la tête à être polie, hein. J'avais peur, et cette agitation, ce désordre autour de moi décuplaient mon angoisse.

C'était une grande fille, mince, plutôt jeune; elle ne devait pas être beaucoup, beaucoup plus âgée que moi, même si elle avait déjà l'air d'une adulte. Je notai avec satisfaction que ses traits étaient réguliers, son visage lisse, pâle et uni malgré ses cheveux oranges. La fille s'assit. Pourquoi était-elle si détendue? Moi, j'avais l'impression de me liquéfier de l'intérieur, et mes os et mes organes se dissolvaient dans mon sang et venaient pulser dans mes tempes. Il fallait être singulièrement... cool pour ne pas être gagné par l'électricité qui circulait dans l'air moite et oppressant de notre cage.

J'ouvris la bouche pour l'autoriser à s'asseoir, mais elle me devança.

-Tu sais ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, couvrant la rumeur de la foule.

Je restai bouche bée. Elle était... bête, ou quoi? Voilà donc la raison de son calme abherrant? Je fronçai les sourcils, la main toujours crispée autour de ma baguette magique, et lui répondis-je dans un cri passionné qui tenait plutôt du glapissement:

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce? m'écriai-je, scandalisée.

Je me rendis compte que le ton que j'avais employé ne lui ferait peut-être pas plaisir; or, je ne voulais. Surtout. Pas. Qu'elle parte. C'est idiot, mais elle était la première à m'avoir prêté attention dans cette masse hystérique de bonshommes égoïstes prêts à écraser leurs voisins pour dominer la mêlée; et je ne voulais pas être livrée en pâture à ces gens. Moi qui n'aimais pas qu'on me traite comme une petite fille... c'est ce que j'étais, en fait.

-Tu peux t'asseoir! ajoutai-je donc précipitamment, d'un ton beaucoup plus avenant. Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Je la contemplai, incrédule. Pour des raisons de sécurité, les Moldus eux-mêmes connaissaient l'existence de ces terribles mages noirs. J'ignorais de quel monde était cette fille, mais une chose était sûre, elle était très irresponsable.

[— JOUEUR / JOUEUSE —]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[Localisation]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[Nb de messages]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[Bourse]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[Données]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[Expérience]

Eleana se sentit mal à l'aise. Son interlocutrice la dévisageait, elle se sentit rougir. Après lui avoir demandé ce qu'il se passait, la jeune fille lui lança un regard... Aberré, c'était le mot. Elle lui répondit :

-Une bataille! Des Mangemorts et des Aurors se battent dans la rue, dehors! Tu n'as pas entendu l'annonce?

Eleana était choquée. Le ton que la gamine venait d'utiliser exprimait clairement ses pensées. La rouquine se sentit rougir de plus belle, d'énervement cette fois. Pour qui elle se prenait ? Avec une inspiration elle voulut lui renvoyer une réplique cinglante, mais une dame enrobée failli lui tomber dessus, comme prise d'une folie soudaine. celle ci n'arrêtait pas de se tortiller dans tous les sens afin d'échapper à la foule. En attendant elle avait coupé Eleana dans son élan. Irritée mais décidée à ne rien dire finalement, elle attendit. La suite ne tarda pas :

-Tu peux t'asseoir! Mais... Tu... Tu ne sais pas ce que sont... les Mangemorts?...

Non mais là, c'était le pompon ! Elle la prenait décidément pour une demeurée. Eleana leva les yeux aux ciel. Dans son emportement elle en avait oublié d'avoir peur. Mais sans savoir pourquoi, la boule au ventre et la sensation de frayeur n'apparaissait pas. Bon, eh bien, elle n'allait se faire prier pour en profiter. Elle répondit d'un ton sec :

-Si, je suis une sorcière, merci.

A vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention à l'annonce qu'elle avait entendue, elle avait juste compris qu'il se passait quelque chose. Bizarrement la sympathie qu'elle avait éprouvé au premier abord pour la jeune fille c'était évanouie. En effet, elle était plutôt impulsive et ne supportais pas qu'on la juge. Alors forcément c'était mal parti pour sa camarade de table pour se rattraper après ça. Cependant, la mine terrifiée de celle-ci adoucit un peu son jugement. Elle demanda :

- Tu t'appelles comment ?

Elle riva son regard sans expression dans les yeux de la jeune fille. Elle allait être l'une des seules à la connaître sèche plutôt que timide, étrange. Surtout au vu de la situation. Vraiment originale cette journée.

[— JOUEUR / JOUEUSE —]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[Localisation]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[Nb de messages]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[Bourse]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[Données]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[Expérience]

Mais combien étions-nous, bon sang?

Enfin, là n'était pas la question. La fille semblait avoir remarqué mes considérations à son égard, et paraissait offensée à l'idée que je la prenais pour une nunuche. Ce qui était quand même un bon point pour elle: cela prouvait qu'elle avait de l'amour-propre, et même sans jugeote, l'amour-propre est déjà une bonne chose.

Cette fille était donc une sorcière... Bien. Je n'avais pas de préjugés contre les Moldus, étant moi-même née Moldue; mais les sorciers étaient quand même plus à même de comprendre ce genre de situations...

La grosse femme la bouscula, et bizarrement, cela sembla calmer un peu sa colère naissante à mon égard. Du coup, elle vint s'asseoir en face de moi, sur la petite table. Je respirai un peu mieux, me concentrant sur son visage à l'ovale parfait pour oublier le désordre alentours. Je m'en foutais, qu'elle m'en veuille, moi je voulais juste qu'elle reste.

- Tu t'appelles comment ?

Elle semblait avoir remarqué ma peur, et son ton s'était adouci. Une conversation banale? Pourquoi pas? Combien étions-nous à cet étage? Etait-il même possible de le savoir?

-Proserpine, lui répondis-je, forçant ma voix fluette pour me faire bien entendre.

Enfin, ce n'était plus vraiment nécessaire: le brouhaha s'était calmé, la rumeur hystérique s'était changée en attente anxieuse mais beaucoup moins bruyante.

-Proserpine Jefferson... Je ne savais pas que tu étais une sorcière.

Une sorcière devrait être au courant du danger que représentent les Mangemorts, songeai-je, de nouveau énervée, et s'inquiéter un peu plus. Je gardai à gradn-peine les réflexions pour moi - je n'allais pas risquer de raviver sa colère pour le moment.

-Tu étudies à Poudlard?

Je ne l'avais jamais vue - je m'en serais souvenue, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. Ha! Je devais presque parler à voix basse, maintenant; un silence oppressant était tombé comme une chape de plomb sur le troisième étage.

[— JOUEUR / JOUEUSE —]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..

[Localisation]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..

[Nb de messages]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..

[Bourse]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..

[Données]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..

[Expérience]

Eleana appris que la jeune fille s'appelait Proserpine. Bizarre comme nom, même pour une sorcière. Son nom de famille était Jefferson, elle connaissait plusieurs personnes avec ce même nom de famille. L'une d'entre elles était d'ailleurs l'une de ses meilleures amies, une moldue. Elle habitait dans ce petit village où Eleana avait grandi et ça faisait bien un an qu'elle ne s'étaient pas vu. La rouquine était plongée dans ses pensées et ne répondit pas. Il n'y avait d'ailleurs pas que cette raison à son refus de parler, elle ne voulait pas se donner la peine d'être avenante. D'ailleurs, Proserpine continua :

-Tu étudies à Poudlard?

Eleana acquiesça doucement pour ne pas troubler le calme. En effet, un silence oppressant c'était abattu sur la foule du troisième étage. Les personnes les plus affolés qu'elles avaient vu, notamment la femme en orange qui se dandinait quelques minutes auparavant semblait s'être calmée. Elle s'était assise sur une chaise, à deux tables des sorcières. Ce qui troublait un peu Eleana, ce qu'elle trouvait vraiment étrange, c'est l'absence de bruit. Un combat aurait dû faire un vacarme assourdissant, même s'il était loin. Mais non, il y avait juste un silence comblé par ci par là de quelques murmures... En réalité, avoir une conversation -même normale- semblait étrange en ce jour pas ordinaire.

Une expression de pure suspense était accroché sur chaque visage. La jeune fille se retourna brièvement afin d'observer s'il se passait autre chose derrière. Il ne se passait rien de plus, bien que personne ne parlait. En se retournant à nouveau, Eleana surprit l'air contrariée de Proserpine. Elle réprima un haussement de sourcils. S'il y avait bien quelqu'un qui devait être contrariée ici, c'était bien elle. Après un long blanc dans la conversation, ponctué de différentes pensées de la part d'Eleana, celle ci imaginait par exemple le duel sanglant qu'il était possible qu'il y ait dehors -de toute les façons possibles-, elle reprit :

-Je suis en septième année. Eleana Swan.

Au vu de son visage enfantin et de sa petite taille, la jeune fille estimait que Proserpine ne devait pas dépasser la deuxième année à Poudlard. Pourtant pour une "nouvelle" elle n'avait pas l'air d'avoir sa langue dans sa poche. Enfin, elle se sentait mal à l'aise de parler scolarité alors que tout le monde se taisait et attendait des nouvelles de l'extrieur..