Invitation et Révélations [PV Lyzandra]

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il était aux alentours de 10 heures du matin et Gabrielle arpentait les rue de Londres. Habillée d'une robe noir et assez sobre, elle traversait les rues rapidement, regardant les vitrines comme si elle cherchait quelque chose. Et c'était le cas ! Elle recevait ce midi une invité de marque, elle se devait de bien la recevoir !

Il était 8 hures du matin lorsque notre jeune Gabrielle fût réveillé par un rayon de soleil qui avait filtré à travers les épais rideaux de velours accroché aux fenêtre de la salle à manger. Encore une fois, elle s'était endormit dans l'un des gros fauteuils de cette imposante pièce, juste devant la cheminée, éteinte bien sûr à cette période de l'année. Une couverture sur le dos, elle avait du s'endormir la veille alors qu'elle lisait l'histoire de sa famille dans un gros grimoire qu'elle avait trouvé quelques semaines plus tôt. Cela lui arrivait très souvent ses derniers jours, mais c'était tout à fait logique avec tout ce qu'elle avait vécu ces deux derniers mois. Entre son changement brutal de comportement et par la même occasion des autres élèves, ses ASPIC qu'elle avait brillamment réussit, la visite de Laurence et de Déborah chez elle, elle avait eu de très fortes émotions. Elle n'avait avec tout ça, pas du tout eu le temps de redécorer le manoir à sa façon, maintenant que ses parents n'étaient plus là pour l'en empêcher.
Monsieur et Madame De Sainte Croix avait été tué par Lyzandra Bathory, alors professeur de Gabrielle. Du moins, c'est ainsi qu'on lui avait relater les faits. Elle y avait cru, sans prendre la peine une seule seconde de demander à son professeur sa propre version des faits. Elle était absolument persuadé que ses parents avaient été assassiné et non que ce fut une erreur de cible, ou bien le rebond d'un mauvais sort. Bref, elle avait une haine totale envers son professeur.
Elle avait pourtant continué d'assister à ses cours, et à faire presque comme si de rien n'était, parce qu'elle l'avait promit. Tant qu'elle était à Poudlard, elle ne devait pas toucher un seul de ses cheveux. Maintenant, elle était libre de faire ce qu'elle voulait. Et le moment était peut-être venu de régler ses comptes. Elle se leva de son fauteuil, roula rapidement la couette, ramassa le vieux grimoire qui était tombé, et fila dans sa chambre. Elle posa le grimoire sur une étagère, puis attrapa une plume et du parchemin, ou elle écrivit ces quelques phrases :

«J'ai l'honneur de vous invité, madame, à diner dans ma demeure à la périphérie de Londres, ce soir aux alentours de 19 heures.

Mademoiselle Gabrielle De Sainte Croix»

Elle roula le parchemin, puis l'accrocha à la patte d'Azu, son hibou. Elle le regarda ensuite partir, puis attendit patiemment une réponse en allant se préparer à se sortir. Qu'elle est une réponse positive, ou une réponse négative, elle sortirait tout de même faire quelques achats nécessaire. Elle passa donc dans la salle de bain et prit une bonne douche avant de sortir et de choisir des vêtements dans sa chambre. Elle opta pour une robe simple noire, et une paire de chaussure de la même couleurs, à talons léger. Elle retourna ensuite dans la salle à manger, et elle regarda dans sa commode pour préparer des potions, si elle avait tout les ingrédients nécessaire. Ses notes de potions parlant en sa faveur, elle était une incroyable préparatrice, et cela faisait quelques jours qu'elle avait terminé sa première vraie potion. Celle-ci donnait des effets étonnants : cela faisait le même effet que du véritaserum, avec quelques effets négatif en plus. En effet, la personne qui en prenait perdait ensuite la mémoire sur tout ce qu'elle avait avouée. Ou plutôt, elle ne les perdait pas totalement, ils étaient juste parfaitement enfouies dans le reste de sa mémoire.
Elle l'avait testé sur un de ses elfes de maison, du nom de Merlinon, et cela s'était révéler très positif. Malheureusement, al potion étant très épaisse, il lui fallait un diluant, ainsi qu'un colorant pour faire passer ça pour du thé ou du jus de citrouille. Il fallait donc qu'elle aille à Londres, et au pire sur le chemin de traverse.
Elle sortit donc, et c'est pour cela qu'elle arpentait, vers 10 heures, les rues de Londres.

Seulement voilà, l'ingrédient qu'elle cherchait ne semblait plus être vendu. Elle arriva donc au chaudron baveur et passa sur le chemin de traverse. Heureusement pour elle, ce n'était que le début des vacances, et donc il n'y avait pas tout les élèves de Poudlard qui achetaient leur affaires pour la rentrée, ce qui lui permettait d'être au calme, en dehors de quelques sorcières et sorciers. Elle alla chez l'herboriste, mais ne trouva pas ce qu'elle cherchait, alors elle rentra bredouille chez elle, cette fois-ci en transplanant.

Bon, au moins, il fallait qu'elle est une réponse, ce qui n'avait pas tarder. Lorsqu'elle rentra dans sa chambre, la réponse était là, posé sur le bureau, ou du moins, elle se doutait que c'était la réponse. La gazette du sorcier étant déjà passée, ainsi que le courrier habituel, ce ne pouvait qu'être que ça. Elle prit le parchemin entre ses doigts et l'ouvrit rapidement. Une seule phrase y était marquée :

«Je serai là.»

Gabrielle sourit. Elle pourra enfin avoir sa vengeance. Elle rangea le parchemin dans un tiroir et descendit l'escalier, arrivant dans la cuisine.

-Falcon, nous avons une invité ce midi. Tu nous fera donc le festin habituel. Et pas dans trois heures, maintenant !

L'elfe de maison, qui connaissait bien la jeune femme, lui obéit aussitôt. Il savait que sa maîtresse pouvait se montrer absolument horrible s'il venait à ne pas lui obéir. Il commença donc à se mettre à la cuisine. Gabrielle, contente de voir que ses ordres n'étaient pas discuter, retourna dans la salle à manger, et d'un coup de baguette, dressa une magnifique table, sur laquelle reposait une nappe blanche, des assiettes en porcelaines, des verres en cristal, et tout ses ustensiles en argent. Il ne fallait pas oublier que Gabrielle avait été élevée dans la traditions des longues familles de sorciers de sang-pur, elle se devait de se montrer accueillante. Elle voulait des réponses à ses questions, et elle allait en avoir !

— ADMINISTRATRICE —

Cette nuit là une fois de plus Lyzandra avait veillée, avec Jun-Aïda qui comme depuis plusieurs semaines refusait de dormir. Elle avait rédigé des notes pour le sanctuaire, reçu une dépêche venant deux, mais toujours aucune nouvelle de Caïn, une fois de plus elle précisa que sitôt l'infernal revenu elle aurait à s'entretenir avec lui. La jeune hongroise n'en pouvait plus d'attendre sur lui, elle avait des questions, il détenait les réponses. Bien qu'elle soit l'héritière de la charge infernale et lui son supposé chevalier il en allait tout autrement lorsqu'il s'agissait d’implications dans le réel... En même temps si elle avait daignée se consacrer un peu plus aux affaires du monde des ténèbres sans doute le vampire se serait montré plus enclin à répondre aux appels de Lyzandra. Elle soupira légèrement agacée et reporta son attention sur son fils. depuis les genoux de sa mère il jouait calmement, nettement moins odieux qu'en journée. Inexplicablement ces derniers temps Jun-Aida avait change de comportement se voulant exclusif avec sa mère, impatent, grognon, il ne voulait même plus voir son cousin Lee e refusait tout jeu avec Naoki, il diffusait des auras qui angoissaient ses petites soeurs, refusait tout net qu'Akira s'occupe de lui et dormait plus. Le réprimander et le punir avait été inutile, empirant même la situation... Mais la nuit seul avec sa mère Jun-Aïda redevenait presque un petit garçon normal, sa mère n'y entendait rien bien qu'elle se soit fortement doutée que le changement du petit ait été imputable à l'éveil de ses sens ténébreux... Elle avait du en passer par là, seulement d'une part comment aurait-elle pu s'en souvenir et d'autre part elle n'avait aucune idée de la marche à suivre, le mieux et la seule que pouvait encore faire Lyzandra consistait à faire entrer le petit en transe quelques heures, cela l'apaisait.

Elle passa en suite le reste de sa nuit à ses recherches. Son perfectionnisme en matière de magie n'avait pour limite que celle que la jeune femme s'était elle même fixée, le cas échéant aucune. Sans cesse il fallait qu'elle veuille apprendre, progresser, encore, toujours, sans relâche. Elle était sur le point de mettre à jour quelques chose qui pourrait bien changer la face du monde magique, enfin en partie... Une chose que le mage noir lui même n'avait jamais envisagé et Lyzandra s’enorgueillissait déjà de la destination encore inexplorée vers laquelle ses nuits de travail semblaient la mener. Mais il lui faudrait encore de la patience avant de pouvoir toucher son objectif ultime : la combinaison de deux impardonnables... Le paroxysme des arts noirs, à cette simple pensée elle exultait intérieurement... Lyzandra se demandait dans quelle mesure elle n'était pas d’ors et déjà capable de le faire, mais sa baguette y résisterait-elle ?... Et si ce n'était pas le cas les sortilèges resteraient-ils actifs ou bien se verraient ils annulés... Aussi en étant arrivée à a croisée des chemins le professeur de défense contre les forces du mal cherchait à résoudre cet épineux problème de résistance de la baguette à la déferlante que lui ferait subir une telle combinaison.

Il faisait jour et un hibou venait d'arriver, toujours à son bureau elle n'avait pas vu le temps passer, en faisant attention elle entendit même Akira et les filles rire dans la cuisine. Son fils avait besoin de repos aussi le mit-elle en transe avant de voir qui pouvait bien lui écrire... Gabrielle, son élève, l'invitait à diner, sans doute voulait-elle sa vengeance. Lyzandra répondit par retour de courrier qu'elle viendrait. profondément elle respectait ses adversaires et les sous estimait rarement. Longtemps le désir de vengeance avait guidé sa vie, c'était encore le cas en partie, non Lyzandra n'avait pas oublié ce qui avait fait d'elle une redoutable tueuse, froide, et sans scrupule aussi impassible que la grande faucheuse faucheuse elle même... La même raison qui avait poussé Gabrielle à la convier elle ce soir là. Bien qu'elle ignore les intention exactes de la jeune fille Lyzandra comprenait tout à fait. La journée passa vite et avant de partir elle vida une poche de sang, on était jamais trop prudent, et bien qu'elle ait dans l'idée de surtout ne pas toucher Gabrielle la jeune femme savait pertinemment que la pratique différait toujours radicalement de la théorie. Akira s'était inquiété, bien moins pour sa femme que pour Ste Croix d'ailleurs et surtout pour ce qu'il allait advenir de leur fils en l'absence de sa mère... Si mettre le petit en transe pour qu'il ait le repose nécessaire à un bébé de deux ans ne dérangeait pas la jeune mère, en revanche elle refusait de le faire par commodité, Le Gnome se chargerait des filles et Akira du trublion. En partant Lyzandra pensait ne pas s'attarder, mais savait pertinemment que sur ça aussi elle ne devrait pas trop se faire d'illusions. Lorsqu'elle transplana à l'adresse du manoir Ste Croix elle ne fut pas surprise ses volatiles déjà présents qui semblaient l'attendre. Ils croassèrent à son arrivée et Lyzandra poussa un profond soupir, elle-même accompagnée de sept corbeaux, présage de la mort d'un enfant... Quand on savait ce qui avait tué les parents de Gabrielle... Chaque pas coutait à Lyzandra plus que le précédent tandis qu'elle approchait de la porte, pourtant de bonne fois elle s'était résignée : si l'une des deux ne devait pas quitter la bâtisse en vie se ne serait pas elle. Le coeur lourd elle frappa alors pour annoncer sa présence, pile à l'heure indiquée sur la missive.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Des corbeaux croassèrent dans le jardin extérieur, puis on tapa à la porte. Falcon courut tout de suite à la porte, allant ouvrir la grosse grille sur laquelle on avait frappé. De son côté, Gabrielle était partie de se changer. Elle avait troquer sa robe noir pour une robe longue, de couleur parme, et avait attaché ses long cheveux en un haut chignon, retenu par une pince sur laquelle était fixé une rose fraiche. Cette rose avait été directement prise dans le jardin, et embaumait la pièce avec l'ajour d'un bouquet de rose sur la table à manger. Il était bien rare de la voir si élégamment vêtue, mais c'était un soir différent de tout les autres. Ce soir, elle saurait la vérité, et essayera surement de tuer son professeur. Elle ne la sous-estimait pas, loin de là, puisqu'elle avait tué ses parents, deux sorciers assez puissants. Seulement voilà, ce qui la faisait tenir debout ce soir, c'était plus le fait qu'elle se devait de venger l'honneur de sa famille. Cela faisait 10 mois que ses parents étaient morts, et la dernière fois que Gaby les avaient vu, elle leurs avait dit qu'elle ne les oublieraient jamais, et qu'elle ferait tout pour garder l'honneur de la famille intact si jamais ils disparaissaient, comme chaque fois lorsqu'ils partaient en mission. En effet, ils l'avaient prévenu qu'ils partaient pour une mission risquer, et ils ne savaient pas à ce moment là que ce serait leur dernière. Si elle avait su, elle les aurait au moins serrer dans ses bras.
Quand on était venu annoncer à la jeune femme cet horrible assassina, elle se jura qu'elle ferait tout, une fois hors de Poudlard, pour tuer cette femme, celle qui les avait tuer de sang froid, celle qu'elle croyait être responsable de leur mort. C'était donc à elle de rétablir la vérité, et de venger sa famille.

Elle décida donc d'aller accueillir la nouvelle venue. Finalement, elle n'avait rien pu mettre dans les plats ou les boissons étant donné qu'elle n'avait pas trouvé l'ingrédient qu'elle cherchait. Ce n'est pas grave, elle ferait sans.
Dans sa belle et longue robe, elle traversa le hall, puis le chemin sablé qui menait à la grille et devant laquelle Falcon se trouvait. Voyant arriver sa maîtresse, il trouva préférable de lâcher la grille et de partir terminer l'entrée, et la dressé sur la table. Gabrielle, qui trouvait que pour une fois, son elfe de maison avait vu juste, le regarda rentrer, puis reporta son attention sur la grille. Elle prit la grille dans ses mains et l'ouvrit, tombant alors nez-à-nez avec son professeur de défense contre les forces du mal. Elle fit un léger sourire qui ne pouvait que trahir son envie irrésistible de la tuer ici et maintenant, et elle ouvrit assez la grille pour la laisser passer.

-Bonsoir Madame Bathory. C'est un véritable plaisir pour moi de vous avoir dans ma demeure pour la soirée.

Lorsque Lyzandra eut passé la grille, Gabrielle referma celle-ci derrière elle, puis passa devant, et prit le chemin inverse pour retourner à l'entrée du manoir. Celui-ci était véritablement imposé, une véritable forteresse ! Par les sortilèges qui l'entouraient, il était in-cartable, et les moldus qui passaient devant ne voyait que de vielles ruines entourés d'arbre calcinés. Sur les côtés du chemin, on pouvait voir que la pelouse était très entretenue, et en regardant bien on pouvait même apercevoir sur le côté droit un bosquet de rose, le premier d'une longue série dans le jardin de la Serpentarde. Pour l'instant, Gaby se montrait plus ou moins accueillante, et cela pouvait être troublant pour son professeur qui ne lui connaissait qu'un air froid et distant, malgré ses excellente notes en cours. Elle avait d'ailleurs obtenu un Effort Exceptionnel dans cette matière à ces ASPIC. Autant dire que même si elle haïssait totalement son professeur, elle était quand même très douée dans cette matière, ce qui était plutôt un avantage. Mais ce n'était pas encore l'heure de parler magie, le repas attendait.

Gabrielle conduisit son invité jusque dans la salle à manger, ou la table était ornée de bougies allumé et parfumés à la cannelle, parfum que la jeune femme appréciait tout particulièrement. Elle lui présenta une chaise, souriante qu'elle était, puis alla s'asseoir en face d'elle, ne la lâchant pas du regard. Falcon arriva, les bras chargé de deux assiettes sur lesquelles reposait l'entrée : du homard. Autant dire qu'elle commençait la soirée en beauté. Mais il fallait encore qu'elle engage la conversation.

-Je vous prie de m'excuser pour le désordre dans la maison, je vis toute seule ici, et ce n'est pas toujours facile.

Elle regarda Lyzandra avec une sorte de sourire ironique. Elle croyait avoir devant elle l'assassin de ses parents, et ne se dérangerait pas pas le rappeler à la jeune professeur.

— ADMINISTRATRICE —

[Voilà désolée pour le temps de réponse, mais je n'ai actuellement pas de pc à moi, je devrais le récup dans les jours à venir donc je fais mes rps sur papier pour les retaper en suite quand je peux ^^]

Ses corbeaux s'agitèrent lorsque Gabrielle se montra. La jeune femme leur invectiva sèchement d'arrêter de jacasser en hongrois, un lourd silence se fit soudain donnant à la scène un aspect macabre aux échos de reminiscents des cris et bruissements d'ailes d'oiseaux de mort. Son ancienne élève avait l'air de prendre très au sérieux sa présence ici, à son domicile, dans sa zone de confort... Mais seule ?... Lyzandra avait focalisé ses sens, déjà en alerte, sur la demeure et son enceinte, il n'y avait qu'elles deux, l'elfe de maison et ses familiers toujours aussi impassibles... Bien... C'était tout à l'honneur de Gabrielle dont les signes vitaux trahissaient les intentions dissimulées habilement sous une parfaite courtoisie ampoulée qui la fit sourire intérieurement. En guise de salutation Lyzandra lui adressa un hochement entendu de la tête avant de lui emboiter le pas. Gabrielle avait longtemps attendu ce moment, Lyzandra le savait mieux que n'importe qui, aussi elle le lui laisserait savourer avant de faire ou dire quoi que se soit. Lyzandra était sereine, attendrie presque par Gabrielle, parfaitement maitresse d'elle même et de la situation, bien plus que son hôte en tout cas. Il fallait reconnaitre qu'elle avait fait les choses dans les règles de l'art avec une dignité et un courage dont Lyzandra reconnaissait les pleins mérites, mais néanmoins les failles du plan étaient colossales... Heureusement pour Gabrielle son ancien professeur était peut-être une tueuse mais pas une meurtrière, et elle aussi voulait enfin affronté le regard de la fille qu'elle avait rendue orpheline, laisser à cet enfant l'occasion de le faire, c'est ce qu'elle allait avoir et pour autant cela ne rendrait pas la vie aux défunts. Elle n'avait aucune raison de tuer le jeune Ste Croix, pas même en sachant que si la jeune fille l'avait faite venir c'était en grande partie pour venger ses parents et donc la tuer en retour. En effet Gabrielle ne pouvait à cet instant être plus inoffensive pour la jeune hongroise, elle avait le potentiel pour tuer mais n'en était pas encore capable, en tant que professeur et pour elle-même avoir tué plus qu'à son tour Lyzandra le savait... Bien sur ça n'empêcherait sans doute pas Gabrielle de faire quelques chose de stupide.

Elle entra dans le manoir, toujours mot dire prettant attention au moindre détail... Une enfant livrée à elle même et égarée voilà ce qu'elle voyait. De bien des façons elle aurait pu se retrouver en Gabrielle, une histoire semblable pour commencer : des mangemorts avaient assassinés la grand-mère, la mère puis la petite soeur de Lyzandra la laissant seule au monde, alors elle avait peaufiné son art, traqué puis tués tous les mangemorts qui avaient croisé son chemin et à son tour la progéniture d'un mangmort lui faisait face, la boucle était bouclée... Puis quoi ? Gabrielle la tuait et à son tour elle mourrait vite ?... Inutile... Et surtout la jeune hongroise avait mieux à faire que perdre la vie stupidement. Définitivement la maternité l'avait ramolli, ou simplement calmée et épanouie, tout dépendait du point de vue. Toujours était-il que si elle se laissait d'avantage à compatir sur le sort de Gabrielle elle perdrait l'avantage de l'effet de surprise. Comptait-elle simplement levé le bras pour pointer abaguette sur son hôte et la neutraliser avait qu'elle ait eu le temps de comprendre ?... Non bien sur, déjà la jeune hongroise devait mieux que ça à son ancienne élève, et surtout si elle était venue pour ça Lyzandra aurait eu cinquante fois le temps de le faire alors que la jeune Ste Croix marchait devant elle offrant une cible parfaite sans défense. Pourtant en tant qu'élève à Poudlard elle s'était toujours briallament illustrée en DCFM, et là elle avait simplement commis la plus grosse erreur possible. Elle fut conduite dans la salle à manger décorée avec gout, et prit place à table.

-Sérieusement Gabrielle ?...

Dut-elle mi-amusée mi-désolée... C'était à elle de prendre la jeune fille de court. Même si elle n'attendait aucune clémence de son hôté Lyzandra espérait tout du moins la raisonner.

-Je me souviens parfaitement de ta performance sur le sortilège feudeymon lorsque tu étais en sixième année... Je ne m'attendais pas à cela tu m'as très agréablement surprise. Mais tu avais été légèrement sonnée par le sort... Si tu te demandes ce qu'il faut en énergie pour un impardonnable en plus du moral imagines quelques chose de cinq fois supérieur à ce que tu as mis dans ton enchantement ce jour là... Dis toi aussi que lancer deux fois de suite le sortilège qui tue, à moins d'un dixième de ma puissance magique parce qu'enceinte de mes délicieuses jumelles, ne m'a posé aucun problème, et c'est ainsi que sont morts tes parents... Et je suis toute disposée à parler de cela avec toi. Seulement je voulais être sure que tu as bien conscience que quoi tu puisse tenter, je te prendrai de vitesse...

Pour illustrer son propos Lyzandra leva le bras faisant glisser l'ample manche de la veste qu'elle portait le long de son poignet découvrant sa baguette. Pour ajouter à son effet elle venait de passer en sécurité et tandis qu'elle se redressait l'éclat d'un stupefix informulé jailli de sa baguette pour se diriger sur Ste Croix. Mais avant que le sort n'ait atteint sa cible Lyzandra qui avait contourné la table se trouvait derrière Gabrielle.

-Protego !

Incanta-t-elle alors les mettant toutes deux à l'abri de la gerbe rouge crépitante. Puis elle retourna de l'autre côté de la table, toujours en célérité.

-Voilà, maintenant je t'écoute.

Reprit-elle toujours aussi douce et calme. Néanmoins ses deux yeux étaient violets à présents et ses crocs encore sortis, simple effet secondaire inhérant à l'utilisation de ses disciplines vampirique mais cela Ste Croix l'ignorait... Elle les rentra ostensiblement puis leva à nouveau sur Gabrielle les yeux vairons qu'elle connaissait à son ancien professeur.