Une rencontre (pv Della)

— JOUEUR / JOUEUSE —

Dimanche après midi, mon seul temps de repos. Je me trouvais dans ma chambre, et je rangeais mes affaires que je venais de laver. Il était temps pour moi d’aller sur le Chemin de Traverse. Je voulais passer à Gringotts afin d’y déposer mon argent gagnée sur les trois semaines précédentes de serveur au bar du Chaudron Baveur. Habillé de manière étrange (pour un sorcier) c’est à dire vêtu d’un jean gris, ainsi que d’une veste grise, j’étais torse nu, la chaleur me forçant à ne pas être trop vêtu. Les gens me regardait bizarrement mais les demoiselles semblaient ravies par le fait d’avoir ma veste ouverte.

Je marchais en direction de la banque des sorciers. J’avais tout de même pas mal gagné en trois semaines, si je faisais de même pour les semaines à venir je pourrais certainement me permette de m’offrir un hibou. Par ailleurs, je me décidais à aller voir le magasin d’animaux avant de passer à la banque pour me faire une meilleure idée des prix. Entrant dans la boutique je croisais de nombreux enfants mais aussi des adolescents de mon âge, qui devaient très certainement être à Poudlard.

Après avoir passé un peu de temps dans le magasin, j’en sorti pour partir en direction de la banque. Je ne prêtais plus attention aux regards curieux voir choqués des gens que je croisais dans la rue. J’étais si mal vêtu ? Etre torse nu était-il un crime ? Je n’y pouvais rien si tous mes tee shirts étaient en train de sécher et que je ne pouvais les porter bon sang. Bref, arrivé à Gringotts, je donner mon numéro de compte ainsi que ma clé, puis, j’attendais dans la salle d’attente. Il voulait remplir le wagon, je me retrouvais à attendre un autre client pour se joindre à moi sur le wagon. L’attente ne fut pas très longue puisqu’une jeune demoiselle s’approcha, elle semblait tout aussi choquée par ma tenue (choquée ou heureuse de pouvoir profiter de ce moment pour se laver les yeux). Elle s’assit à côté de moi bien qu’il lui fallu du temps pour se décider. Un gobelin arriva, une lampe à la main.

« -Bonjour. Nous commencerons par le coffre de Mademoiselle. »

J’acquiesçais, et plongea mon regard bleu ciel dans le sien. Elle semblait apeuré par ma présence. Peut être étais-je en train de me tromper mais j’avais bien l’impression d’être un monstre à ses côtés. Nous partîmes donc tous les trois et le wagon démarra. Il allait bien vite ce gobelin, lorsque soudainement, nous prîmes un virage avec un peu trop de rapidité, et la jeune demoiselle tomba en pleins sur moi : la tête la première sur mon torse nu. Ah ben voyons ! Je rigolais aux éclats alors qu’elle semblait toute gênée. Puis, le wagon se stoppa nette pour annoncer l’arriver au coffre de la demoiselle.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Dellabea se réveilla doucement, le soleil qui était entré dans la chambres quelques heures avant commençait à lui faire mal aux yeux, ses bras étaient lourd, elle se roula sur le coté comme pour échapper à la lumière éclatante du dortoir. Lorsqu'elle entrouvrit les yeux, elle se frotta le visage avec ses mains, elle pris sa montre qui était sur sa table de chevet et essaya de retrouver une vision nette afin de pouvoir lire l'heure...

" Treize heures?! MERDE! "

Elle se leva d'un bond et fila sous la douche, elle ne fut pas très longue à en sortir, elle attrapa un tailleur blanc cintré, première chose qui lui vint sous la main. Elle l'enfila tant bien que mal, il fallait avouer qu'enfiler un tailleur à la va vite n'était pas chose facile, prendre un jean et un débardeur aurait été plus vite. Elle sortit des escarpins blanc de son placard, les chaussa toujours en quatrième vitesse et parti dans la salle de bain. Elle se regarda longuement dans la glace, il fallait qu'elle soit présentable, elle n'aimait pas aller à la banque et ne pas être présentable, en général les gobelins se permettaient de juger sur l'apparence. Par conséquent, venir en jean, bottes et débardeur n'était pas forcément une bonne idée si on voulait être pris un minimum au sérieux. Dellabea se brossa les dents et se leva très rapidement, attacha ses cheveux en chignon et se maquilla légèrement. Puis elle transplana.
Elle arriva au chemin de traverse pile devant Gringotts. Elle était terriblement en retard, elle regarda l'heure, il était à présent treize heure trente, elle monta les quelques marches qui précédaient la banques et entra. L'on entendait uniquement le cliquetis que faisaient ses talons dans le hall. Tout les gobelins s'attelaient à leur tâches respectives sans jeter un seul regard sur la demoiselle. Elle arriva au bureau tout au fond de la banque, celui du directeur, il resta la regarder de haut en bas.

" Que puis-je faire pour vous Madame...? "
"Mademoiselle."

Il pris une mine renfrognée et laissa apparaître sur son visage un sourire narquois.

" Mademoiselle Dellabea Mc'Cawley "
" Mademoiselle Mc'Cawley à sa clé? "

Elle le regarda l'air agacé, bien sur qu'elle avait sa clé, elle n'était pas idiote! Elle haussa les sourcil et afficha un sourire crispé.

" Naturellement."

Le gobelins descendit de son bureau par un petit escalier à droite de celui ci et contourna Dellabea pour se diriger vers un petit wagon, il était presque vide, à l'exception d'un jeune garçon, un peu dénudé pour l'occasion, elle le regardait de haut en bas, laissant apparaître sans doute une mine étonnée.
* Il connait pas les t-shirt celui là? *
Elle vint donc s’asseoir dans le wagon, essayant de se mettre le plus à l'écart possible. Elle regardait devant elle mais sentait le regard insistant que le jeune homme portait sur elle. Elle tourna alors les yeux et plongea alors son regard dans le sien, elle eut alors comme un éclair, un éclair vert et argent. Elle détourna alors aussitôt le regard. C'est alors que le gobelins pris un virage un peu trop serré, la jeune femme se sentit propulser sur l'homme à coté d'elle, en plein sur son torse, elle posa les mains dessus pour se relever et recoiffa alors les quelques mèches qui s'étaient échappées de son chignon. Elle se remise à l'écart et regarda le garçon, légèrement gênée.

" Hum ... Désolé, je suis confuse."

C'est alors que le wagon stoppa net. Elle regarda autour d'elle, c'était bien son coffre. Elle se leva, et alla, en compagnie du gobelin, vers l'entrée du coffre. Après avoir entièrement levé tout les sortilèges et précautions qui entouraient la porte, Della put entrer dedans. Elle ne mis pas longtemps, elle en ressortit avec quelques gallions et un collier ayant appartenu à son père qu'elle avait décider d'entreposer ici, mais qui au final était bien plus en sécurité en sa possession. Il n'avait pas la moindre valeur si ce n'est la valeur sentimentale que lui accordait la jeune femme. Elle remonta alors dans le wagon sans un mot.

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ntérieurement, j’éclatais complètement de rire en repensant à la situation dans laquelle elle s’était fourrée quelques minutes auparavant tandis qu’elle était en train de se lever pour suivre le gobelin jusqu’à son coffre. Cette jeune demoiselle n’était pas du tout moche de plus, loin de là, je dirais même qu’elle était mignonne. Pour que je pense cela d’une minette c’est vraiment qu’il y avait déjà du niveau. Enfin bref, elle revint peu de temps après mes réflexions avec de l’argent à la main (chose que je n’aurais jamais en sortant de gringotts) et un pendentif, ou en tout cas un bijoux. Je ne m’y connaissais pas beaucoup en ce qui concerne les ornements féminins que ce soit bracelets, colliers, et autres objets dont j’avais du mal à comprendre l’utilité. Mais à chaque fois que je posais la question à une personne de sexe féminin elle me répondait que l’utilité de tels objets résidait dans l’envie d’être belle et de mettre en valeur leur richesse. Enfin, je ne comprendrais donc jamais ce genre de coutume ou préférence des femmes pour ce genre de choses.

Bref, nous arrivâmes finalement à mon coffre qui ne se situait pas très loin de celui de la jeune demoiselle qui m’accompagnait. Je me levais puis suivais le gobelin. Je dus passer devant la jeune femme et je l’enjambais donc pour sortir du wagon. Je crus voir un soupçon de rouge sur ces joues tandis que mon corps frôlait le sien dans l’action, je pouvais me tromper… Devant mon coffre, le gobelin l’ouvrit, bien que le système de sécurité de mon coffre ne devait pas être très grande étant donné le peu d’argent que j’avais à l’intérieur. Je sortis ma baguette et sortis un petit sachet que je fis grandir d’un coup de baguette. J’avais minimisé sa taille, des gallions c’est lourd à porter tout de même. Je déposais les gallions lorsque le gobelin me fit une remarque que la demoiselle du certainement entendre étant donné la proximité que nous avions avec elle et que le gobelin était en train de refermé mon coffre.

« -Monsieur Amaury. Je pense que cette somme que vous venez de déposer va devoir être reversée à notre banque. Vous rappelez vous du temps où vous avez du emprunter des gallions ? Il va falloir rembourser tout ceci un moment. »

Je hochais de la tête montrant que j’avais compris la situation bien qu’elle ne m’enchantait nullement. J’acquiesçais encore une fois puis me rasseyais dans le wagon, repassant devant la jeune demoiselle. Une fois assis, nous repartîmes. Enfin… c’est ce que je pensais. Il y eu un drôle de bruit. Le wagon était bloqué. Le gobelin nous excusa fortement pour ce problème technique, et étant donné qu’il pouvait s’agir d’un système de sécurité, il préférait que nous attendions tous les deux dans le wagon tandis qu’il essayait de trouver une solution. Je rigolais intérieurement imaginant le sentiment de gêne que je pouvais ressentir émanent de la personne à mes côtés. Les minutes avancèrent jusqu’à ce que je me décide de prendre la parole pour briser le mur de glace entre nous deux :

« -Eh bien mademoiselle.

Commençai-je en me tournant vers elle pour la regarder.

-Il me semble que vous êtes élève à Poudlard, j'ai cru vous y avoir vu.

Puisqu’elle ne répondait pas, je continuais dans les présentations.

« -Moi c’est V… Dan. Dan Amaury. Je rentre en dernière année. »

Elle ne disait toujours rien. Je posais ma main sur son épaule et lui dis-je :

« Hey. Détends-toi un peu. Je sais je vais peur. Et alors ? »

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Della s'était de nouveau assise à sa place d'origine dans le wagonnet. L'air était glacé, elle sentait l'odeur de la pierre mouillé autour d'elle, l'odeur des galeries souterraines. C'était si humide, elle ne put s'empêcher de faire une légère grimace, elle trouvait cet endroit glauque.
Elle leva les yeux aux ciel lorsque le jeune homme repassa par dessus elle, ce que c'était agaçant de continuer à le voir après s'être littéralement aplatie la tête la première sur son torse... Elle soupirait, puis regarda sa montre, il était déjà quatorze heure, le temps passait à une vitesse folle.
Le wagon se remit en marche, l'on sentit de légère secousse, Della fronça les sourcils, c'était inhabituel, les wagonnets étaient à l'habitude beaucoup plus fluides sur les rails. Elle pencha un peu la tête pour regarder au niveau des roues, et c'est alors qu'une immense secousse vint secouer le petit compartiment. La secousse fit avancer violemment le corps de Della en avant, elle s'accrocha sur le bord pour ne pas voler.
C'est alors que, voyant la situation dans laquelle ils étaient, le garçon à coté d'elle, se tourna et essaya d'engager la conversation.

- Eh bien Mademoiselle.
Il me semble que vous êtes élève à Poudlard, j'ai cru vous y avoir vu.
Moi c'est V... Dan. Dan Amaury. Je rentre en dernière année.
Hey Détends toi un peu. Je sais je fais peur et alors?

Elle le regarda longuement dans les yeux, le rayon vert et argent ne revenait plus, c'était une précieuse indication pour savoir à qui l'on avait affaire, il s'agissait bien là d'un Serpentard. Sa se voyait à son visage, a son air moqueur. Elle le dévisagea de haut en bas, laissa rainer son regard sur son torse nu, vraiment parfois les gens étaient étrange.
Mais un détail l'interpella dans son discours. Il avait bien prononcer un "v" lorsqu'il s'était présenter, soit il avait des problème d'élocution, soit il y avait un problème, qui pouvait se tromper de nom lorsqu'il se présentait...

- Oui je suis de Poudlard.
Vous êtes à Serpentard n'est-ce-pas?
Je le vois à votre regard, peut-être que je me trompe.

Elle lui parlait d'un ton neutre, mystérieux, la voix presque éteinte laissant planer sur elle une part d'ombre. Elle baissa les yeux, et repensa brièvement au moment ou le jeune homme s'était présenté.

-Je m'apelle Dellabea.

Elle souria.

- Dellabea Mc'Cawley.
Puis-je me permettre une question?
Pourquoi votre langue a-t-elle fourcher lorsque vous vous êtes présenté?
J'ai cru... entendre un "v".
Peut-être que je me trompe...

— JOUEUR / JOUEUSE —

-Oui je suis de Poudlard. Vous êtes à Serpentard n'est-ce-pas? Je le vois à votre regard, peut-être que je me trompe.

Tiens, elle faisait encore partie de ceux qui faisait une véritable fixette sur la relation d’hainamoration entre la maison de Salazard Serpentard et celle de Godric Gryffondor. Oui, je n’étais pas dupe, à la remarque de la jeune femme je comprenais tout de suite qu’elle faisait partie de la maison « ennemie ». Bien que son regard traversait le mien, je le soutenais. Je n’avais nullement peur de la regarder dans les yeux. Cependant, ce n’était pas le cas de la jeune demoiselle devant moi. Je continuais de la regarder en attendant qu’elle réponde à toute mes questions.

-Je m'apelle Dellabea. Dellabea Mc'Cawley.

Déclara-t-elle enfin. Je fus ravi de pouvoir profiter de ce joli sourire.

-Puis-je me permettre une question?

Je hochais de la tête pour montrer que cela ne me dérangeait pas. Mais, je ne savais pas qu’à ce moment précis je m’embarquais dans l’explication la plus difficile à donner.

-Pourquoi votre langue a-t-elle fourché lorsque vous vous êtes présenté? J'ai cru... entendre un "v". Peut-être que je me trompe...

Je la connaissais depuis à peine cinq minutes et elle était déjà en train de déceler mon plus lourd secret ? Cela m’agaçait tout bonnement. Pour qui se prenait-elle voyons ? Elle pensait qu’elle pouvait découvrir ma vie d’un coup de baguette magique ? J’avais du mal à réaliser ce qui venait de m’arriver. Avec ma trop grande gentillesse naturelle et mon torse nu, elle devait se sentir déjà bien en ma présence, la barrière de la première rencontre était déjà franchie. Bref, je l’avais mis à l’aise en résumé. Mais, ce n’est pas une petite demoiselle du nom de Dellabea qui allait me faire peur. Je la regardait, insensible à son sourire.

-En réalité, on me prend pour un fou. Je suis allé en asile, et j’y retourne de temps à autre, il n’est pas très loin d’ici. Je me nomme Victor Jullian en réalité et, on m’assure que je m’appelle Daniel Amaury, ce qui n’est indubitablement pas le cas. Voilà. Je vous ai fais assez peur ainsi ?

Terminai-je en lui faisait un sourire de coin. Je lui avais dis la vérité. Ensuite, soit c’était une personne bien, qui n’avait pas peur de moi, et dans ce cas là, je pouvais l’ajouter à cette liste peu nombreuse (voire vide) des gens qui me considérait comme quelqu’un de tout à fait saint d’esprit, soit c’était une demoiselle inintéressante et point final. Par conséquent, je n’attendais qu’une seule chose, qu’elle réponde intelligemment, dans ce cas, j’essaierais de lui faire connaître le vrai moi. Cette demoiselle m’intriguait fortement, et à vrai dire je l’appréciais presque, physiquement en tout cas.

— JOUEUR / JOUEUSE —

- En réalité, on me prend pour un fou. Je suis allé en asile, et j’y retourne de temps à autre, il n’est pas très loin d’ici. Je me nomme Victor Jullian en réalité et, on m’assure que je m’appelle Daniel Amaury, ce qui n’est indubitablement pas le cas. Voilà. Je vous ai fais assez peur ainsi ?

Elle resta le regarder, l'air impassible. Elle continuait de sourire en coin, elle savait se qu'il pensait, elle ne considérait pas les Serpentards comme des ennemis. Mais elle connaissait bien leur caractère.
Elle le trouvait intéressant, il l'était.
Lorsqu'il lui raconta tout cela, elle fut d'abord surprise, oui après tout, malgré le fait qu'elle lui ai posé cette question, elle ne s'attendait pas vraiment à recevoir une réponse directement, elle pensait même qu'elle allait se faire envoyer bouler. Mais sa curiosité était trop forte, c'était un bien vilain défaut.
C'est alors qu'elle se remémora la réaction de certaines personnes face au don qui lui avait été octroyé. Elle avait passé elle même de nombreuses fois pour une folle.

- Vous pensez vraiment m'effrayer en me raconter cela?
Je sais se que cela fait d'être prise pour une folle, d'être incomprise...
On en sort beaucoup plus fort n'est-ce-pas?

Elle baissa les yeux, regardant le sol en repensant à tout ces gens qui s'étaient moquer d'elle et ligué contre elle. Elle se rappelait de tout, de toutes ces personnes qui l'avait traiter de folle et qui l'avait persécuter, on ne pouvait pas dire que son enfance fut tranquille.

- Eh bien, ravie de te rencontrer Victor Jullian.

Elle lui tendit une main chaleureuse, sentant bien évidement qu'elle venait de trouver là un garçon spécial, qui serait à même de la comprendre. Elle le dévisagea, ses yeux étaient tellement profond, ils pouvaient en dire long sur lui, mais Della se retint de lire en lui, elle estimait qu'elle avait assez fouiller dans sa vie ainsi. Elle le regardait, la main toujours tendue, le visage souriant, mais le regard inexpressif, noir... Il lui serra enfin la main, après quelques secondes d'attente, il avait une main dure, froide, comme la peau d'un serpent.

Et ... Tu entres en dernière année alors?
C'est étrange que je ne t'ai jamais vu. Je pensais pourtant avoir passé en revue chaque visage de cette école.
Tu es... hum. Nouveau?

C'est alors que le gobelin, à force de persévérance, débloqua quelque chose sur le wagonnet, c'est alors qu'il se mit à prendre la descente qui se présentait à eux. Le wagon se mit à rouler, dans un premier temps tout doucement, on entendait les rails grincer sous le chariot. C'est alors que le compartiment pris la descente à toute vitesse, le gobelin même fut pris de panique et aller se réfugier aux pieds de Della. Le wagon s'arrêta alors entre deux bosses, il était alors impossible de partir sans magie. La jeune fille soupira de soulagement, elle avait pris peur sur le coup et se rendit compte qu'elle avait attraper l'épaule du garçon à coté d'elle, un réflexe rien de plus, elle souria, elle avait sans doute du le griffer avec sa force de poigne mélangé à la peur, il allait avoir un beau bleu sur le bras sans doute.

- Désolé!
J'ai pris peur.

Elle regarda alors a ses pieds et fronça les sourcils. Le gobelin se releva et fit une mine confuse. Puis se remit à travailler sur le wagonnet.

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Euh… Bon d’accord, je ne m’attendais absolument pas à ce genre de réaction de sa part. Surpris et encore peu sûr de la façon dont je devais lui parler, je la regardais répondre de la manière la plus parfaite à ma remarque. Elle semblait savoir ce que je ressentais mais d’un autre côté je n’osais pas me confier trop vite à cette jeune femme. Bien qu’elle avait l’air d’être une personne de confiance. Je restais Victor Jullian et il était hors de question qu’elle en découvre trop vite sur moi en si peu de temps. Nous étions en temps de guerre malgré tout. Dans toutes personnes il existait un mal. Ce mal pouvait très bien être contenu dans cette femme.

-Eh bien, ravie de te rencontrer Victor Jullian.

Elle me présentait une main qui se voulait chaleureuse. Mais comment pouvais-je accepter cette main alors qu’elle était la seule à m’appeler de mon véritable prénom. Mais est-ce que je m’entendais parler là ? Au contraire, c’est la seule qui semblait me comprendre, alors pourquoi reculer devant cela ? Son regard dans le mien, j’avais presque la sensation de pouvoir lui accorder mon entière confiance. Elle avait de beaux yeux en réalité, brillants, pétillants de vie et puis elle avait un très beau sourire aussi. Je me décidais enfin à lui serrer la main. En guise de réponse à sa phrase, je lui souriais en retour.

-Et… Tu entres en dernière année alors ?

-C’est bien ça, très chère.

-C’est étrange que je ne t’ai jamais vu. Je pensais pourtant avoir passé en revue chaque visage de cette école. Tu es… Hum… Nouveau ?

-Eh bien disons que mon profil de fou a fait que je n’étais pas toujours à l’école de Poudlard.

L’épisode qui s’en suivit me fit éclater de rire. Elle semblait toute gênée après s’être encore affalée contre moi. Je trouvais cela hilarant plus qu’autre chose et je me permettais de lui faire un grand sourire lorsqu’elle s’excusa pour avoir de nouveau été vautrée contre mon torse. Le gobelin semblait fâché pour ne pas avoir réussi à relancer le wagonnet. Finalement, après quelques secondes, il put le redémarrer. Nous n’échangeâmes aucuns mots jusqu’à l’arrivée du train à l’accueil de Gringotts. Je descendais du train le premier, devançant Della, je lui offris ma main, afin de lui permettre de descendre à son tour. Une fois hors du train j’eus un haut le cœur : la directrice de l’asile était là. Un gobelin était en train de discuter avec elle, il me pointait du doigt… Mais, qu’est-ce que c’était que ce bazar ? le gobelin en question venait de me pointer du doigt. Merde ! Je regardais Della.

-A bientôt j’espère ! lui disais-je après lui avoir déposer un très rapide baiser sur la joue.

Je courrais me cacher derrière un comptoir. Comment allais-je m’en sortir ? Je me faufilais derrière les comptoirs, la plupart des gobelins ne me voyaient pas. Bonheur ! J’accélérais la marche, je devais me cacher le plus possible. Rolala… Pas de chance… J’arrivais finalement à sortir de Gringotts, sain et sauf si je puis dire. La première chose que je devais faire désormais… Me chacher ! le plus possible ! Bon sang, mais pourquoi ai-je parlé de mon cas alors que ce satané gobelin écoutait l’ensemble de notre conversation? Bon sang!!