And he comes out of the Dark... [PV Kraven Zakhar]

— JOUEUR / JOUEUSE —

And he cames out of the Dark - Arrivée mouvementée!
Dray PV Kraven

Quelque part en Angleterre, à la tombée de la nuit ~

Cave de ******, Pré-Au-Lard

Environ une demi-heure plus tard, Ecosse, quelque part entre Poudlard et Pré-au-Lard ~

évidemment

~~caché~~

FlashBack - On

se battre

FlashBack - Off

chat

*Ouai, plus fort, toujours plus fort~*

toute

cette

[voilà! j'espère que ça te vas! Smile

sinon dis moi, je modiefirai! (: héhé, donc Dray fout déjà le bazarre, avant même d'être arrivé xD je l'aime bien ce petit :,) x) Edit : j'ai corrigé 2 petits trucs vu qu'on est toujours en septembre en fait ^^']

— JOUEUR / JOUEUSE —

[Le gag, t'as faillis avoir une réponse de la part de Voldemort MdR]

La nuit était tombée depuis un petit moment déjà lorsque Rusard vint le trouver dans son bureau afin de lui rapporter la venue d’un jeune homme. Remettant en ordre les cours qu’il avait déjà préparés pour l’année, l’arrivée du Cracmol à cette heure si tardive l’étonna quelque peu … le buffet était terminé depuis longtemps et les derniers élèves devaient désormais monter – ou descendre – vers leurs dortoirs respectifs afin d’y passer la soirée en toute tranquillité … que pouvait donc bien signifier cette visite à une heure pareille ? Le sous directeur laissa ces affaires là, ferma son bureau derrière lui et suivis Rusard jusqu’au Hall d’Entrée, où le garçon devait normalement attendre l’arrivée de l’autorité de l’école. Miki n’étant pas là ce soir là, son absence faisait de lui l’autorité en question, aussi se hâta-t-il.

Suivis par Rusard et sa maudite chatte (qui ne s’était toujours pas habituée à sa présence), le directeur de Serpentard se dirigea vers la Grande Porte. Ses bottines résonnaient dans les couloirs vides du château, dont les chandelles étaient encore allumées. En passant devant la porte ouverte de la Grande Salle, Kraven aperçu du coin de l’œil des 7eme années toujours assis à l’une des 4 tables de la salle, jouant aux échecs version sorciers. Le loup se promit qu’à son retour, il renverrait tout ce beau monde dans leur salle commune respective.

Lorsqu’il atteignit le couloir qui menait au Hall d’Entrée, Zakhar eu soudainement un pressentiment, un mauvais pressentiment. Il se retint de ralentir afin de ne rien laisser paraître devant le concierge de l’école, mais tout en lui était en ébullition, car le prédateur qui sommeillait avait déjà compris. Zakhar s’arrêta un moment au sommet de l’escalier, observant le fameux visiteur, qui lui ne les avait visiblement pas vu. Assit sur les marches devant la porte du hall, ses cheveux blancs le frappèrent un moment, lui rappelant un instant un de ses élèves qu’il avait eu quelques années auparavant … dans la nuit noire qui l’entourait, seule sa tignasse le trahissait, sa tignasse, et sa cigarette rougeoyante qui se consumait. Kraven repris sa marche, trahissant à son tour sa présence. Le jeune homme se retourna, s’avança vers lui la cigarette à la main. Une fugace envie de fumer envahis soudainement le lycan, vestige de ce qu’il avait été. Douce tentation qui nageait autour de lui tel un air impalpable … mais cette époque était révolue depuis longtemps, malgré les fantômes qui le hantaient parfois. Rusard et Miss Teigne (qui s’était remise à feuler bruyamment) restèrent en haut de l’escalier, observant la scène à l’écart.

— Ceci s’éteins à partir du moment où vous franchissez cette porte.

Afirma Kraven en désignant la cigarette d’un signe de tête, tandis qu’il arrivait à sa hauteur. Il y avait des secrets que Zakhar perçaient au premier regard, et celui du garçon en faisait partis. Restait à savoir ce que ledit garçon voulait …

— La directrice de l’école n’est pas là pour l’instant, je peux faire quelque chose pour vous ?

Demanda le loup.

— JOUEUR / JOUEUSE —

(Haha, ça aurait drôle ça! xD Voldemort que débarque comme ça x) )

stupide

sentais

*Pas encore, en tout cas*

-Bonsoir, je m'appelle Dray Garisson, et je souhaiterai intégrer cette école.

- J'ai ici une lettre de mon tuteur qui n'a pas pu venir ici avec moi -nous habitons en Corée. Il m'a d'ailleurs dit avoir passé sa scolarité dans ce château.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Chez les animaux, le moindre geste, le moindre mouvement, même le plus infime, avait ses significations, et les conséquences qui allaient avec. En d’autres circonstances, Kraven aurait déjà sauté à la gorge du garçon pour le pseudo défis que ses actes laissaient entendre. Mais fort heureusement pour lui, ils étaient à Poudlard, sous forme humaine et son travail était de le protéger à partir du moment où il demandait à intégrer l’école. Zakhar ne put cependant s’empêcher de grogner légèrement lorsque la fumée du jeune homme l’atteignit … le loup resta de marbre, mais son agacement monta d’un cran. Lorsque le coréen jeta son mégot sur le sol, Rusard grimaçât, grommela quelque chose d’incompréhensible.

Le garçon aux cheveux blancs se présenta, et sa voix trahit ses origines : un doux accent orientale se mêlait à son anglais parfait, mais Kraven aurait été bien incapable d’en localiser l’origine exacte si Garisson ne l’avait pas mentionné en tendant une lettre cachetée.

— Vraiment …

Répondit Zakhar, non sans une certaine froideur, tout en prenant la lettre sans quitter le garçon des yeux. La Corée … un bien étrange pays à l’histoire fort sanglante, pays qu’il avait eu la chance de ne jamais visiter. Il avait entendu parler de la guerre que les moldus s’y étaient fait, des conséquences … Kraven rangea la lettre dans sa poche. Le petit récit du coréen titilla un peu plus l’antipathie que le loup avait désormais pour le garçon. Sans vraiment savoir pourquoi, il lui trouvait un air de fausse mélodie.

— Je suppose que vous n’avez nulle part où dormir …

Présuma Kraven, sans réellement attendre de réponse. Après quelques secondes de silence, il enchaîna.

— Ce n’est pas moi qui décide des élèves acceptés ou non …

Le directeur de Serpentard hésita un moment … ce garçon valait-il la peine de déranger Miki à cette heure si tardive ? Si Kraven l’aurait volontiers laissé dehors, il n’en avait cependant pas le droit, aussi s’empêcha-t-il de réfléchir plus longtemps.

— … aussi vais-je faire venir la directrice. Suivez-moi.
Finit-il par dire, tout en faisant signe à Rusard de disparaître. Sans un mot, Zakhar se dirigea vers le 5eme étage, vérifiant du coin de l’œil que Garisson le suivait bel et bien. Traversant les couloirs toujours aussi déserts, ils ne mirent pas longtemps à atteindre le bureau de Mihyana, que Kraven ouvrit d’un coup de baguette. Le loup invita le coréen à s’assoir sur l’un des fauteuils vides, avant de se diriger vers l’un des tableaux.

— Allez me chercher le professeur Mihyana s’il vous plait. Présentez-lui mes excuses, mais nous avons besoin d’elle ici.

Demanda Kraven. Le tableau s’exécuta et disparut de son cadre. Le directeur de Serpentard déposa la lettre de Garisson sur la table, et attendis l’arrivée de Miki. C’était mieux ainsi.

[Si je suis allé trop vite, n'hésite pas à le dire. Miki, tu peux poster, je pense Wink

]

— ADMINISTRATRICE —

Miki était au fond de son lit lorsqu'un tableau était venue la tirer du sommeil. Réveillant au passage ses enfants qu'elle avait eu pourtant du mal à mettre au lit. Il valait mieux que l'affaire soit importante, pensait-elle en passant à la hâte ses vêtements, tout en sachant pertinemment que Kraven ne l'aurait pas fait déranger si ce n'était pas le cas.
Dehors la nuit était fraiche, pour preuve les cheminées qui crachaient une fumée blanchâtre dans le ciel de Londres. Rien que la vue de ce spectacle donnait à Miki l'envie de se glisser à nouveau sous sa couverture et de ne surtout pas en sortir avant le lever du soleil. Mais courageusement, elle finit de se préparer et appela son frère pour qu'il vienne garder les petits. Hors de question de les emmener au château à cette heure, Naoki prenait déjà l'école pour une résidence secondaire, nul besoin d'en rajouter.

La directrice passa par la cheminée, et fut rapidement dans son bureau. Devant elle, Kraven se tenait droit, comme à son habitude, l'air sérieux. A ses côtés un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu avant. Aux cheveux blancs, et aux traits asiatiques. Coréen, elle pouvait le dire sans aucune hésitation. Elle commençait à percevoir les raisons pour lesquelles le sous directeur l'avait fait appeler ainsi en pleine nuit.

"Professeur Zakhar, pourriez vous m'expliquez ?" demande t-elle de sa voix douce en invitant les deux occupants du bureau à s'assoir.

Du bout des doigts, elle attrapa la lettre posée sur son bureau et la parcourut tranquillement tandis qu'elle prêtait l'oreille à ce qu'on lui disait.

— JOUEUR / JOUEUSE —

quelque chose

loup

simplement

[Ok, j'étais en train d'écrire un truc trop dramatique (ou pas hein) et j'ai faillit commencé à me marrer et à raconter n'importe quoi xD Je pouvait répondre hein?
Ah! et si y a besoin d'info par rapport au contenu de la lettre dites-le moi et j'éditerai ce message et je le mettrai là (: ]
____________________________________________________
[EDIT : donc pour les grandes lignes

Spoiler:

*Bien sur, c'est surtout pour ce faire bien voir, et pour ne pas s'attirer d'ennuis et d'attention inutile, mais c'est tout de même écrit.
Et certaines raisons et arguments ne sont pas tout a fait vrais, mais bon, Andrew les a toutes prouvées pour les plus importants, donc pas de moyen de discerner la vérité.
Je pense que j'ai rien oublié, sinon dites le moi, ou je le noterai si j'ai oublié quelque chose! x)]

— JOUEUR / JOUEUSE —

[Ouaip pas de problème, tu pouvais répondre. Pour le contenue de la lettre … je pense que ça sera utile à Miki]

Miki arriva rapidement, et au fond de lui il l’en remercia profondément, ses instincts de dominant étant mis à l’épreuve. La jeune femme apparue dans la cheminée, au milieu de flammes vertes qui illuminèrent un instant le bureau de la directrice. Le regard de Mihyana se posa sur le jeune garçon, puis sur lui, accompagnant son geste par une question. Miki les invita à s’assoir, mais Kraven resta raide, debout à côté du bureau. Les bras croisés, il s’approcha lentement de la directrice, qui commençait à ouvrir la lettre.

— Ce jeune homme souhaite intégrer l’école. Cette lettre vient de son … tuteur.

Expliqua Kraven, hésitant l’espace de quelques secondes sur le dernier mot. A nouveau, le loup jeta un regard en direction du garçon, puis vers Miki. Il l’observa lire la lettre, s’éloigna pour reprendre sa place initiale. Zakhar tenta de se calmer … A plusieurs reprise déjà, des élèves avaient tentés de le défier, mais à chaque fois, après plusieurs jours, semaines, mois de « combat », leur petite guerre cessait pour laisser place à un respect mutuel qu’aucun des deux partis ne cherchait par la suite à ébranler. Mais les choses étaient différentes ici … Dray était un loup garou, un jeune loup garou, qui ne savait vraisemblablement pas à qui il avait à faire, ou disons plutôt quoi. Zakhar se fichait bien du garçon en lui-même … ce qui l’inquiétait le plus était la bête qui sommeillait en lui, et qui chaque nuit de pleine lune referait surface. La bête avait souvent le même caractère que l’homme qu’elle possédait, et pour peu que cet homme y prenne goût, le résultat était souvent catastrophique, sanglant. C’était un risque qu’il ne pouvait pas prendre, en particulier par ces temps qui courraient. Un risque, dont l’issu serait inévitablement violent, car la diplomatie n’était pas dans la nature des loups garous transformés, le directeur de Serpentard le savait mieux que personne.

Zakhar aurait pu quitter les lieux, laissant le futur élève et la directrice en tête à tête, mais il souhaitait s’assurer que Miki serait mise au courant de l’état de Garisson, car le jeune homme était bien capable de ne pas le lui dire … le loup se méfiait de lui, c’était incontestable.

— ADMINISTRATRICE —

Miki s'installait un peu plus dans son fauteuil à mesure qu'elle parcourait la lettre au contenu plus qu'intéressant selon elle. Il semblait que le jeune homme en face d'elle avait une histoire des plus compliquées. Et elle se doutait que la note qu'elle tenait entre les mains n'était que la partie émergée de l'iceberg. Recueillir un garçon des rues était un acte très généreux, certes, mais on ne recueillait pas un loup garou sans arrière pensée. Surtout pas au début, alors qu'il ne savait pas contrôler ses pulsions, cela représentait un danger trop grand pour son entourage si jamais il venait à perdre le contrôle de lui même et devait céder à ses instincts. Et elle le savait mieux que quiconque, élevant un fils loup garou.
La jeune directrice sentait qu'il y avait quelque chose de plus, mais elle savait aussi qu'elle ne tirerait probablement rien de Dray. On pouvait voir à sa posture et à ses gestes qu'il était sur la défensive, et après tout, lui aussi avait le droit à une vie privée et son passé n'appartenait qu'à lui. Et il y avait fort à parier qu'il ne souhaitait pas le partager avec deux inconnus rencontrés quelques minutes plus tôt. Avec raison, en plus. Miki se demandait seulement si la défiance apparente de Kraven à l'égard du jeune élève aux cheveux blancs était dû au fait que le premier soit lycan et le second un loup garou et donc à l'installation d'un rapport hiérarchique, comme au sein d'une meute ; ou alors au fait que Dray cherche à assoir une domination sur une créature dont il ne parvenait pas à saisir la nature. Si tel était le cas, il serait urgent de faire une mise au point.

Finalement Miki se leva et se dirigea vers une des bibliothèques où elle retira d'une étagère un très vieux chapeau, rapiécé et usé, qu'elle déposa sur son bureau avant de le contourner pour venir s'appuyer sur le rebord, à quelques dizaines de centimètres du futur élève.

« Bon … Monsieur Garrisson. Je vous souhaite donc la bienvenue à Poudlard. Avant de vous accepter officiellement parmi nous je vais vous exposer, rapidement, certains points fondamentaux du règlement ainsi que quelques particularités qui s'appliquent dans votre cas. Je tiens à préciser que ces points seront non négociables, libre à vous d'accepter ou de ne pas rester. »

Elle fit une courte pause pour laisser à Dray le temps de prendre conscience de ce qu'elle venait de dire.

« Tout d'abord, le règlement intérieur : le port de l'uniforme, aux couleurs de votre maison, est obligatoire en tout temps. La présence en cours n'est pas optionnelle, de même que les devoirs à rendre. Vous devez le respect à tous, élèves, professeurs, mais aussi le personnel qui travaille au château. Se battre est interdit, tout la pratique de la magie en dehors des salles de cours et des salles d'études. Les sorties hors de l'école ne se feront qu'aux dates prévues et sous encadrement professoral, aucune autre n'est tolérée.
Je doute que le système de points puisse intéresser quelqu'un qui n'a pas encore de maison attitrée et surtout qui n'a pas l'habitude de fonctionner forcément en équipe comme ça. Mais sachez que chacune de vos écartades sera punie par un retrait de points à votre maison, en plus d'autres sanctions plus personnelles au besoin. En revanche, tout effort positif sera récompensé de la même manière par un gain de points. Cela permet de créer un esprit d'entraide au sein des différentes maisons.
Ensuite … Ah oui, le tabac. »

Miki avait senti l'odeur de cigarette froide sur ses vêtements.

« Certes, je n'interdis pas de fumer, mais j'interdis néanmoins de le faire dans l'enceinte du château. Le parc est immense, et merci de ne pas laisser trainer vos mégots.
Cela nous mène à la forêt interdite. Comme son nom l'indique, il est interdit d'y aller. De toute façon vous ne feriez pas 10 mètres avant d'être attrapé. Mais je vous invite tout de même à ne pas essayer, il y a dans ces bois des créatures qui ne demandent qu'à vous réduire en charpie, surtout vous … . Je profite de cela pour dire qu'il est interdit de quitter les dortoirs la nuit. »

La directrice s'arrêta un moment, laissant le temps au jeune homme d'intégrer le résumé du règlement intérieur.

« Bien sur vous aurez droit à une copie du règlement avec votre directeur de maison. Ne vous inquiétez pas de ne pas tout retenir ce soir. »

Sourit-elle avec douceur.

Miki se leva et alla à une petite desserte située dans un coin de son bureau et revint au bout de quelques minutes avec un plateau sur lequel était posé 3 tasses remplies de thé chaud. Elle en offrit une tasse à Dray, en passa une à Kraven et commença à boire le sien, profitant du contact chaud du récipient pour se réchauffer. Elle sentait que la fatigue se faisait cruellement présente à nouveau et son corps demeurait glacé malgré le feu qui brûlait dans l'âtre.

« Parlons enfin des points particuliers. Je serai franche … il semble que votre tuteur ait entendu parler du fait que je n'ai aucun soucis pour accepter au sein de l'école des élèves aux aptitudes particulières, dirons nous. »

Sa voix n'était plus que douceur et chaleur, son visage tendre et souriant, mais Dray ne pouvait que comprendre à quoi elle faisait allusion.

« Je n'ai cependant qu'une seule exigence, qui est la même pour tous les élèves dans votre cas. Il vous sera fourni une potion à l'approche de la pleine lune, vous devrez la boire. Elle permettra de garder vos instincts sous contrôle lors des transformations. Bien sur ces nuits là vous ne dormiez pas au dortoir. Et sachez que je ne fais pas cela pour vous brider mais parce qu'il y a de nombreux étudiants ici et que je me dois de fournir la même sécurité à chacun. J'espère que vous comprenez. »

Miki n'avait pas haussé le ton et parlait d'une voix douce et chaleureuse, sans aucune animosité, exposant simplement les faits. Elle partait toujours du postulat que son interlocuteur n'était pas idiot et pouvait parfaitement comprendre de quoi il retournait lorsqu'on lui expliquait les tenants et aboutissants d'une situation.

« Des questions ? »

Demanda t-elle en souriant un peu plus.

— JOUEUR / JOUEUSE —

[* Dray a été recueilli par son tuteur environ 5ans avant sa transformation, en fait (: mais ça change pas grand chose au final (:]

Bon … Monsieur Garrisson. Je vous souhaite donc la bienvenue à Poudlard. Avant de vous accepter officiellement parmi nous je vais vous exposer, rapidement, certains points fondamentaux du règlement ainsi que quelques particularités qui s'appliquent dans votre cas. Je tiens à préciser que ces points seront non négociables, libre à vous d'accepter ou de ne pas rester.

"Je suis insomniaque. Plus ou moins."

"Une potion? ... est-elle dangereuse? fonctionne-t-elle?"

[Bref, c'est peut peut être un peu long au début >< Et pour le sort sans baguette sa pose pas de problème là? au pire on peut toujours dire qu'il a pas marché. Ou je peux aussi changer! x)]

— ADMINISTRATRICE —

[Alors sans baguette au mieux ton sort a pu faire vibrer l'eau^^, mais si c'est l'effet escompté en cas de réussite il est possible que ton personnage ne le sache pas.]

Les réactions de Dray étaient exactement celles qu'elle avait attendu. L'indifférence face au système de points, le refus du port de l'uniforme ... Classique chez un jeune homme de son âge avec un parcours tel que le sien. Ce n'était pas la première fois qu'elle était confronté à ce genre de comportements défiants au premier abord, et ça ne serait certes pas la dernière, mais elle n'était pas de celles que l'on impressionne par un regard hostile ou une attitude dédaigneuse. Loin de là.
Miki s'était aussi attendue à l'attrait potentiel de la forêt interdite ... il faudrait sérieusement penser à renommer cette forêt un jour pour en retirer le côté excitant de l'interdiction une bonne fois pour toute.

Sa réaction au sujet de la potion l'intrigua cependant, il était clair qu'il n'avait jamais entendu parler de cette possibilité avant. Elle n'arrivait même pas à imaginer ce qu'il avait pu endurer lors de ses transformations, elle savait que certains garous en venaient à se mutiler en étant enfermés lors des pleines lunes ... Elle espérait que personne dans son entourage n'avait eu connaissance de la potion tue loup ... auquel cas cela aurait été des plus cruel de ne pas lui en faire profiter.
La japonaise lui sourit tendrement, réprimant un geste pour venir poser sa main sur la sienne.

"Oui, il existe une potion, appelée la potion tue-loup, qui permet à un loup garou de rester ... lui même lors de ses transformations. Alors certes, tu seras en forme transformée, mais tu auras toujours le contrôle sur tes actes. Tu n'auras plus à subir les instincts du loup qui sommeille en toi. Elle est très efficace, totalement sans danger, et a un gout absolument horrible. Mais elle marche."

Elle esquissa un sourire, pour tenter de faire sourire Dray. Elle savait à quel point sa condition n'était pas facile à vivre, et elle ne pouvait rien faire pour endiguer cela, mais elle pouvait néanmoins l'aider et lui rendre la vie un peu plus facile.

"Après en fonction de comment tu réagis à la potion il sera possible d'envisager de te laisser sortir dans le parc les soirs de pleine lune, sous couvert professoral cela va de soi. D'ici là certains pièces des sous sols sont aménagés pour accueillir les élèves dans ce cas là."

Elle n'aimait pas utiliser le mot cachots, cela donnait l'impression d'emprisonner les élèves sous prétexte de ce qu'ils étaient. Et les aménagements effectués faisaient qu'il était dorénavant difficile de les appeler ainsi.

"Je sais que tu peux ne pas ... apprécier que je te force à prendre la potion, mais j'ai déjà vu ce qu'un loup garou peut faire lorsqu'il ne se contrôle plus, et je ne te souhaite pas ça. De plus, comme je l'ai dit, je me dois de protéger tous les élèves. Alors oui, j'estime que tu n'es pas un danger pour autrui en temps normal, mais lors de la pleine lune, si ... et je n'ai pas le droit de faire courir un tel risque à tant de monde. J'espère que tu comprends ma position sur ce sujet."

— JOUEUR / JOUEUSE —

Kraven observa silencieusement la scène, et plus particulièrement Garisson, qui n’était rien d’autre que LE sujet de la scène. Le topo de Miki dû le gaver terriblement – plusieurs années auparavant, celui que Dumbledore lui avait fait l’avait lui-même gavé – et le loup n’osa même pas imaginer les commentaires qu’il devait y faire. Mais aujourd’hui de l’autre côté de la table, il en connaissait les raisons et les intérêts … mais, malheureusement, Zakhar savait que seule la brûlure servait de leçon à celui qui jouait avec le feu. La difficulté serait d’être présent au moment où ce feu le brûlerait afin d’empêcher – ou dû moins d’éviter – l’irrémédiable.

Zakhar s’empressa de rester de marbre, mais il ne pu s’empêcher d’être surpris en comprenant que la fameuse lettre du tuteur mentionnait l’état bestiale du garçon … ainsi, les dires du jeune homme étaient peut être vrai, après tout, la lettre venait peut être bel et bien de son tuteur … mais la méfiance du loup ne disparue pas pour autant. D’ailleurs, le directeur de Serpentard eut un léger sourire en entendant la remarque du coréen « insomniaque » … il avait plutôt intérêt à ne pas trop l’être, au risque de passer sa vie en retenue, ou pire, définitivement dehors. Mais le sourire du loup s’effaça brusquement lorsque la question de Garisson raisonna dans la pièce … ainsi, il n’avait jamais entendu parler de la Tue-Loup … En premier lieu envahit par un sentiment de pitié profonde, le doute s’empara ensuite de lui : la Tue Loup n’avait été inventé que récemment, mais sa recette s’était rependue presque instantanément dans le monde entier. Elle était certes difficile à préparer, mais il était tout aussi difficile de ne pas en entendre parler. Encore une fois, la méfiance qu’avait Zakhar envers le garçon prit le dessus, et il se mit à douter de la sincérité de ses dires : après tout, le coréen ne disait-il pas cela pour, justement, se faire passer pour quelqu’un qu’il n’était pas, à savoir un pauvre élève ignorant et sans défense ?

Miki expliqua à Garisson le principe de la potion et ses effets, puis le « programme » imposé aux loups garous lors des nuits de pleine lune … la jeune femme semblait lui faire confiance, contrairement à lui, et Kraven se remit alors à douter. Peut être était-il trop dur avec Garisson … peut être que le loup se faisait des idées et que Dray n’était absolument pas ce qu’il s’était imaginé. Si c’était vraiment le cas, Zakhar le plaignait sincèrement, et espérait simplement que sa nouvelle vie à Poudlard lui serait plus favorable. Il porta à ses lèvres la tasse que Miki lui avait donnée, laissant le liquide brûlant envahir ses poumons. Quoi qu’il en était, les choses allaient être différente pour Dray maintenant … ses nuits de pleine lune, il ne les passerait plus seule en hurlant de douleur. Restait à savoir dans quelle maison le Choixpeau allait maintenant l’envoyer.

— JOUEUR / JOUEUSE —

[oui, mais on avait vu avec Kraven/Voldy, pour que Dray avait une facilité pour la magie sans baguette et pouvait faire quelques sorts pas trop puissants (même mineurs pour l'instant) pour ça que je demandais ^^]

controlés

forcément

cher

chose

"Je prendrai la potion."

— ADMINISTRATRICE —

Miki ne sourcilla même pas lorsque la colère de Dray se matérialisa. Tout d'abord parce que celle ci était des plus légitimes lorsque l'on se rendait compte que l'on avait été abusé pendant tout ce temps, surtout par quelqu'un en qui l'on avait confiance. Cette rage était des plus naturelles et permettait à Miki de confirmer son hypothèse selon laquelle le tuteur de Dray ne lui avait jamais parlé de cette possibilité. Chose bien cruelle d'après elle qui avait connu Lucian à l'époque où aucune potion ne permettait aux loups garous de garder contrôle sur leurs actes les nuits de pleine lune. Et elle savait, mieux que ne l'imaginai son élève, à quel point cela était dur.
De plus, ce n'était pas la première fois que la directrice assistait à ce genre d'emportements chez un garou non transformé. Elle avait conscience, pour en avoir été témoin un nombre incalculable de fois, qu'il leur était plus difficile de se maitriser lorsqu'un sentiment fort naissait chez eux. Et mieux valait pour Dray ne pas tenter de réprimer une émotion si violente, il n'avait pas l'expérience, la maturité ou encore le contrôle de lui même suffisant pour y parvenir sans se frustrer ou sans empirer d'avantage la situation.
Et ce n'était certes pas pour une petite colère telle que celle ci que la jeune femme allait s'émouvoir. Elle avait vécu avec un loup garou depuis ses 16 ans, et à l'époque un loup autrement plus emporté que celui qu'elle avait en face d'elle. Elle en élevait un depuis près de deux ans, alors oui, on pouvait dire sans exagéré qu'elle connaissait. Alors non, ce n'était pas un grognement qui allait l'effrayer. Rien dans son attitude n'avait d'ailleurs changé, son regard était franc, mais doux, son sourire chaleureux.

De plus, le jeune homme reprenait assez vite ses esprits et parvint rapidement à se calmer … Il prendrait la potion … Une première victoire pour lui, pensait-elle en sortant lentement sa baguette de sa poche pour venir soigner les marques sanguinolentes qu'il s'était infligé pour garder la maitrise de lui.
D'un geste souple et aérien Miki attrapa le chapeau posé non loin d'elle.

« Bien, maintenant que tout est clair, il ne reste qu'à savoir dans quelle maison vous serez. Et c'est ce chapeau qui prendra la décision. Je sais … je n'étais pas là quand ça a été décidé … »

Plaisanta t-elle, en se souvenant de sa propre réaction à l'annonce d'une telle chose.

« Vous dépendrez de votre directeur de maison pour les questions relatives à votre scolarité. En ce qui concerne le reste, le professeur Zakhar, ainsi que moi même, seront là en cas de besoin de votre part, quel qu'il soit. »

S'assurant que Dray était d'accord, elle déposa le choixpeau sur sa tête et rapidement celui ci l'envoya à Serpentard. Sans grande surprise pour la directrice.

« Alors il semblerait que les choses se simplifient pour vous, votre directeur de maison sera monsieur Zakhar. »

Puis Miki se tourna vers le sous directeur.

« Kraven, des questions peut être ? »

— JOUEUR / JOUEUSE —

Le flot de rage et de haine qui émana de Dray n’échappa pas à Kraven, qui cru l’espace d’un instant que le loup garou céderait à ses passions … mais il n’en fut rien. Le lycan aperçut la jointure de ses doigts blanchir, et il n’eu pas besoin de voir les gouttelettes de sang pour savoir que les ongles du garçon s’étaient enfoncés dans sa chair : la douce odeur de fer parvint jusqu’à lui, éveillant ses instincts, instincts qu’il avait appris à contrôler avec le temps. Un long moment de silence régna dans la pièce, jusqu’à ce que Garisson se décide enfin à s’exprimer. Il prendrait la potion … sage décision, qui ne lui serait que bénéfique. D’un geste de baguette, Miki fit disparaître le sang. Puis, après quelques explications, elle lui posa le Choixpeau Magique sur la tête. Ce fut à Serpentard qu’il envoya le garçon, et Kraven ne pu s’empêcher de penser que le destin avait une bien étrange façon de faire les choses. Désormais, le loup n’avait plus tellement le choix : il allait devenir urgent de mettre les choses au point avec lui, où dû moins de définir clairement quel genre d’élèves Garisson était vraiment.

La question de la directrice sortit presque Kraven de ses pensées

— Absolument pas.

Répondit-il instantanément. Le loup bougea enfin, sortant de cette droiture qui lui donnait un air si crispé. Il se rendit compte soudain qu’ils avaient l’air fin, tous autant qu’ils étaient, à siroter leur thé debout. Le sentiment étrange de se réveiller soudainement envahit l’espace d’un instant Kraven. D’une traite, il termina le fond de thé qui restait dans sa tasse, avant de venir l’apporter à Miki. Tournant le dos à Garisson, il en profita pour glisser quelques mots à voix basse à la directrice.

— Je l’emmène dans sa Salle Commune mais … il ne me dit rien qui vaille. J’espère me tromper.

Expliqua rapidement le lycan, sans en dire d’avantage. Après tout, ce n’était rien d’autre que des suspicions, et probablement des préjugés : il n’avait aucune preuve, aucune certitude … mais par acquit de conscience, il se devait d’en parler à Miki. Les risques n’avaient pas besoin qu’on les court, ils venaient assez bien tout seul comme ça. Le regard de Kraven se voulait tout de même rassurant : même s’il avait été envoyé pour quelque chose, Dray ne tenterait rien ce soir, dû moins pas avant d’avoir eu une petite idée du plan du château et de son fonctionnement en pratique. Sans guide, il était relativement facile de se perdre parmi tous ces étages et tous ces couloirs qui composaient l’école. Kraven avait toujours en mémoire son premier jour au château …

— Bonne nuit.

Finit par annoncer Zakhar, un tendre sourire aux lèvres. Il se tourna enfin vers Dray.

— Je vous emmène chez les Serpentards. Suivez-moi.

— JOUEUR / JOUEUSE —

D'un simple mouvement de baguette, la directrice soigna les fines plaies de ses paumes, son sourire chaleureux continuant d'éclairer son visage. Elle lui expliqua ensuite que ce serait le chapeau usé qui le répartirai. Un des sourcil du jeune homme s'éleva de quelques milimètres, exprimant clairement ses doutes quant à l'utilisation d'un objet aussi ...vieux pour répartir quelqu'un selon leur caractère. Et il fallait qu'il le mette sur sa tête?! qu'est ce que c'était que ça, non pas un truc aussi poussiéreux! Malgré toutes ses réticenses, le coréen laissa néanmoins Mihyana poser le Choipeau sur sa tête, et une voix étrange, comme désincarnée, sembla alors s'élever dans son esprit, marmonnant quelques mots avant de dire à voix haute pour que les deux professeurs l'entendent aussi : SERPENTARD! Rapidemment, le jeune homme retira le chapeau -ce qui pouvait parler dans sa tête, et donc certainement lire ses pensées, n'était pas vraiment quelque chose qu'il appréciait, non, vraiment pas- et le rendit à la directrice qui l'informa que son directuer de maison serait le professeur Zakhar. Dray hocha la tête, regardant l'homme du coin de l'oeil. Il semblait... pensif. Et lui-même ne savait pas si c'était vraiment une bonne chose ou non. Il savait presque avec certitude que l'homme n'était certainement plus totalement humain, sans toute fois savoir ce qu'il était réellement. Mais il finirai par le découvrir, oui, rien ne l'intriguait bien longtemps avant qu'il n'ait ses réponses. Néanmoins, il y repenserai plus tard, l'attente pouvait parfois être bénéfique, et de toute façon il commençait à fatiguer avec toutes ses nouvelles informations, évènements et émotions. Et la soirée n'était certainement pas finie.

Le directeur des Verts et Argents s'approcha une dernière fois de Mihyana, déposant sa tasse et lui murmurrant quelque chose que le coréen ne parvint pas tout à fait à saisir. Les seuls mots qu'il parvint à comprendre furent "rien qui vaillie" et "tromper". Le jeune homme ne montra aucune réaction, comme s'il n'avait rien entendu et d'une légère poussée, se redressa, le haut de son dos étant toujours appuyé contre le mur. Ces mots là ne l'atteignait plus, et lui montrait plutôt que Zakhar faisait preuve de discernement. Parce que oui, Dray était dangereux lorsqu'il s'y mettait, et ne restait de toute manière jamais sans rien faire de mal ou d'interdit bien longtemps. Le sous directeur prononça ce qui semblait être un assez tendre Bonne nuit à l'attention de Mihyana, et finit par se tourner vers lui, pour lui demander de le suivre jusqu'à ce qui serai sa nouvelle maison, bien que le terme ne signifie réellement quelque chose pour le coréen, qui passa une main dans ses cheveux en soupirant, esperant que ces futurs condisciples ne soient pas trop bruyants ni curieux, ni rien de ce qui puisse l'énerver. Il emboita le pas de l'homme, mais marqua une courte pause au moment de passer la porte, trournant légèremet la tête pour regarder la directrice, et la hochant simplement pour la saluer. Il se retourna à nouveau et suivit Zakhar sans ajouter un mot, le regard planté sur le dos de l'homme, comme s'il éssayait de découvir d'un simple regard ce qu'il était.

[un peu court... s'il faut que je ralonge un peu, je le ferai!]

— JOUEUR / JOUEUSE —

[Je poste à moitié pour Miki étant donné qu’elle n’a plus grand-chose à dire/faire. On continue à deux Wink

]

La voix de la directrice arrêta le lycan, un peu avant que celui-ci n’ouvre la porte du bureau. Elle lui dit une dernière chose, en russe cette fois-ci, et un léger sourire naquit sur le coin des lèvres de Kraven. L’entendre parler dans sa langue natale lui fit bien plus plaisir qu’il ne l’aurait pensé, et lorsqu’il se retourna pour fermer la porte de la pièce, Zakhar fit un signe de tête à la directrice, comme pour lui confirmer qu’il avait bel et bien entendu ce qu’elle venait de dire.

Il conduisit ensuite Garisson dans la Salle Commune des Serpentard. Comparé aux étages du château, les couloirs des cachots n’étaient pas chauffés et l’endroit dû lui paraître terriblement froid. Le sous-sol n’était éclairé que par quelques torches disposées ça et là, et l’humidité du lieu en faisait frémir plus d’un, en particulier ceux qui n’y étaient pas habitué. Des bruits de chaînes se firent soudain entendre, et, sortant d’un des murs, un horrible fantôme dont les vêtements semblaient tachés de sang traversa le couloir, visiblement perdu dans ses pensées. Il ne fit même pas attention aux deux sorciers qui déambulaient, et il disparut aussi rapidement qu’il était apparu, traversant le mur d’en face. Kraven ne fit pas même mine de ralentir, et bifurqua avant de s’arrêter devant un pan de mur à l’apparence tout à fait ordinaire.

— Purus Sanguis

Articula Kraven. Au milieu du mur, à peut près à leur hauteur, apparue alors une porte dont le bois avait été vieillis par les âges. Pour la première fois depuis qu’il avait quitté le bureau de Mihyana, Zakhar se tourna vers Garisson et lui adressa la parole.

— Voici l’entrée de la Salle Commune. Retenez bien le mot de passe, car sans lui vous ne rentrerez pas.

Le directeur poussa ensuite la porte, et la Salle Commune des Serpentard s’ouvrit à eux, laissant découvrir à Dray une longue pièce aux murs composés de pierres nues. Parfois seulement, la bannière de Salazar Serpentard habillait certain pans. La salle s’étendait sur un seul et unique étage et était plongée dans une lumière verte qui semblait sortir des lampes qui pendaient au dessus de leur tête. La Salle Commune des Serpentard était situés sous le Lac qui entourait le château, mais cela n’empêchait pas le feu de ronronner dans la cheminée, diffusant sa chaleur et bannissant l’humidité. Le loup expliqua au jeune homme l’emplacement des dortoirs ainsi que celle des salles de bains.

— Normalement, vos affaires vous attendent déjà dans votre chambre. Les cours commencent à 9h demain, je vous ferai parvenir votre emploi du temps et tout ce dont vous pourriez avoir besoin un peu plus tôt dans la matinée.

Devant l’âtre de la cheminée, avachis sur de vieux canapés en cuir noir, se trouvait un groupe de 7eme année qui discutait tranquillement. Certain avaient le regard tourné vers eux, d’autres n’avaient même pas levé le nez des livres dans lesquels ils étaient plongés.

— N’hésitez pas à faire connaissance avec vos nouveaux camarades. Si vous avez besoin d’aide, les préfets sont là pour ça, vous les reconnaîtrez à leur insigne.

Expliqua rapidement Kraven.

— Vous avez des questions ?

— JOUEUR / JOUEUSE —

[Pas de problème! (: ]

Une phrase résonna dans le bureau dans une langue qu'il ne connaissait pas, juste avant que Dray ne suive Zakhar hors de la pièce. Du russe, ou du slave tout du moins, d'après les sonorités. Le coréen ne chercha pas à comprendre le sens des paroles prononcées- cela aurait été bien difficile sans connaître le moindre mot de la langue- , bien que cela l'intrigua. Après tout, si la directrice avait parlé dans une langue étrangère, ce n'était certainement pas pour rien.

Le directeur des verts-et-argents le conduisit ensuite à nouveau à travers un dédale de couloirs et d'escaliers dans lequel il se perdrait certainement plus d'une fois. Après tout, l'orientation n'était pas, et de loin, le opint fort du nouveau Serpentard. Même s'il ne l'avouerai jamais de lui même, évidemment! La température baissa à mesure qu'ils s'enfonçaient dans les sous-sols, dans les profondeurs, du château. Des cachots, à n'en points douter. Le froid et l'humidité s'infiltrèrent aisément à travers son mince blazer et son haut noir, le faisant brièvement frissonner. Il ne s'était vraiment pas attendut à ce qu'il fasse si froid dans les cachots. Et même en Ecosse, d'ailleurs, faisait bien trop froid dans ce pays! Même s'il était habituer à l'humidité -et aux sous-sols-, elle était bien plus désagréable lorsqu'il faisait froid.

Un fantôme passa soudain devant eux sans les voirs, traversant le couloir, les vêtement maculés de sang, le regard comme désincarné. Oh, beaucoup se seraient certainement figés, surtout si c'était la première fois qu'il appercevaient ce fantomne, mais la seule réaction de Dray fut de marquer une courte pause, détaillant le spectre d'un oeil surpris, mais pas effrayé, presque intéressé. Il était curieux de savoir ce qui avait pu arriver au fantomne pour qu'il reste dans cet état par delà la mort. Une histoire sanglante, certainement. Un demi-sourire, légèrement amusé et teinté de sauvagerie éclaira un instant le visage du coréen qui avait recommencé à suivre Zakhar, avant qu'il ne retrouve son visage impassible.

L'homme s'arrêta ensuite devant un pan de mur vierge, identique à tous les autres. Mais Dray sentit quelque chose d'étrange. Peut être simplement parce qu'il devinait que l'homme ne se serait pas arrêté sans raison en faisant face à un mur. Toujours est-il qu'il observa attentivement autour de lui, jusqu'à ce que le directeur des Serpentards prononce deux simples mots latins, et qu'une porte de bois apparaisse dans le mur. Purus Sanguis. Autrement dit, Sang Pur. Cela correspondait plutôt bien aux quelques rumeurs qu'il avait entendu sur les serpents de Poudlard. Pas qu'il porte une réelle attention à ses tissus d'inventions, mais on ne savait jamais, elles reposaient souvent sur un fond de vérité.

Zakhar lui adressa ensuite la parole, pour la première fois depuis le bureau de la directrice, non même depuis le Hall d'entrée, lui signalant de ne pas oublier le mot de passe. Et qu'ils étaient maintenant arrivés à la salle commune des Verts et Argents. Sa nouvelle... maison. Soit-disant. Toujours est-il que la pièce était simple, et aurait presque put sembler froide si quelques rares bannières aux couleurs de la maison de Salazard Serpentard ne couvraient pas certains pans de mur. La pièce était éclairée par une lumière tirant sur le vert, comme la couleur principale des Serpentard. Quelques canapés de cuir noir d'aspect assez ancien, se trouvaient aussi dans la pièce, près de l'âtre d'une grande cheminée où un feu ronronnait. Certains élèves, certainement de son âge, s'y trouvaient installés, lisant ouparlant entr eux, bien que certains ce soient tu lorsque Dray et Zakhar étaient entrés dans la pièce, observant les nouveaux arrivants. Ils devaient probablement se demander ce que faisait leur directeur de maison et un jeune inconnu dans leur salle commune. Surtout après le couvre-feu. L'homme reprit ensuite la parole, s'adressant à nouveau au coréen qui fini d'inspecter les lieux du regard pour le reposer sur son interlocuteur, celui-ci lui expliquant où se trouvaient les salles de bains et son dortoir -un dortoir, non mis, vraiment?!- ainsi que quelques autres détails. Le coréen jeta un coup d'oeil aux jeune par dessus son épaule quand Zakhar les mentionna, les détaillant rapidement. Mouai, il espérait surtout qu'ils ne soient pas trop agaçants et curieux. L'homme lui demanda ensuite s'il avait des questions, qui n'en aurait ps après tout? Mais la seule chose qui vint à l'esprit de Dray, tournant dans sa tête comme un mantra, se répétant sans vouloir s'éffacer, finissant par passer la barrière de ses lèvres fut :

-Qu'êtes-vous?

Le coréen s'était avancé vers l'homme, envahissant presque son espace personnel, sans pour autant menacer, et avait planté ses yeux marrons dans ceux sombres du directeur, guêttant la moindre réaction, mumurrant sa question d'une voix basse, de façon à ce que seul lui puisse l'entendre, excluant facilement les autres élèves dans la pièce.

[bon, j'espère que c'est pas trop "brouillon" au début, mais j'avais déjà écris une partie et j'ai eu un bug d'internet, du coup j'ai du réécrire ce que j'avais déjà écris --']

— JOUEUR / JOUEUSE —

[Dsl, court >.<]

La réaction de Dray ne se fit pas attendre, bien qu’il sembla vouloir y résister l’espace de quelques secondes. Le jeune homme était si près désormais que le lycan pouvait presque sentir son souffle sur son visage. Malgré le sang qui bouillait en lui, Kraven resta immobile, le visage impassible. Bien évidement, Zakhar s’était attendu à cette question, mais il devait avouer qu’il ne s’attendait pas à l’entendre aussi vite. Ce qu’il était ? Bien des choses à vrai dire … le Directeur de Serpentard laissa plusieurs secondes s’écouler, soutenant le regard de l’élève. S’il avait l’intention de le lui dire ? Absolument pas. Il le saurait – ou le comprendrait – bien assez tôt comme ça

— Un ami, M. Garisson … un ami, qui vous conseille de rester bien à votre place …

Finit-il par répondre, d’une lenteur presque insoutenable. Zakhar avait articulé chaque syllabe dans une sorte de murmure que seul les deux concernés pouvaient entendre. Arpentant un regard qui se voulait plus que persuadant, le loup ne détacha pas ses yeux de ceux de Dray, refusant de céder. Encore une fois, ses instincts de dominant étaient mis à l’épreuve, et, intérieurement, il appréhendait quelque peu le comportement de Garisson face à ce refus de soumission … car étant loup ou non, dominant ou dominé, il n’en restait pas moins professeur. S’il autorisait certaine liberté à quelques élèves, ce n’était pas le cas pour tous, et surtout pas à un étranger tel que Dray, dont il ne connaissait strictement rien si ce n’était des probables préjugés. Pour avoir été à sa place, Kraven savait parfaitement que ni la force ni les sanctions ne remettrait Garisson sur « le droit chemin » … mais pour lors, ils n’en étaient pas encore à là.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Dray attendit la réponse du directeur des Serpentatds, sans bouger et sans ciller, les yeux toujours plantés dans ceux de sons vis-à-vis. Tout comme Zakhar, qui répondit d'une voix toute aussi basse, et lente, comme s'il appuyait chaque mot, chaque syllabe, sans le quitter des yeux. Un ami? Dray leva un sourcil, montrant les doutes et le non-sens de scs mots pour lui. Il n'avait pas d'amis. En avait-il eut jamais? Dans la rue, il n'y a que des connaissances, des alliés ou des énnemis, prêt à vous trahir pour sauver leur peau, par seule nécessité. Avec Andrew et ses autres pions? Mieux vallait n'accorder sa confiance à personne, on ne pouvait jamais réellement savoir ce qui se cachait, ce qui se trâmait, derrière un acte, une parole, un demi-sourire exquissé à la va-vite. Tout était calculé, toujours. Non, en fait, il n'y avait qu'une seule, et unique, personne qu'il aurait put appeler "ami", mais elle n'était pas ici, pas en Angleterre. Mais la solitude ne lui faisait pas peur, il avait même tendance à le rechercher, cette solitude. Il ne comptait et ne compterai sur personne, personne d'autre que lui-même, et certainement pas sur un homme qu'il ne connaissait pas et parvenait à effrayer la chose qui sommeillait en lui.

Le jeune homme finit par reculer d'un pas, sans pour autant quitter Zakhar du regard, et plissant légèrement les yeux. Oh, il finirai par découvrir ce qu'il était, peu importe que l'autre le lui dise ou pas. De toute manière, sa question tenait plus de la constatation, comme pour montrer qu'il savait que l'autre n'était plus tout à fait humain. Le professeur de potion savait bien ce qu'il était, lui. Le coréen finit par tourner tout à coup les talons, prêt à se diriger vers les dortoirs des Septièmes années des Verts-et-Argents, coupant par la même occasion leur contact visuel, refusant cependant la soumission, avant de jetter encore un unique coup d'oeil légèrement défiant à l'homme.

- Passez une bonne nuit, professeur.

Le dernier mot avait été prononcé d'un ton d'où perçait une pointe d'ironie et de provocation, puis le jeune homme aux cheveux blancs se retourna complètement et avança vers son futur dortoir et en poussa la porte, la laissant se refermer derrière lui. L'année allait être riche en évênements, il en était certain.