Des temps sombres avaient saisits l'Angleterre et les choses ne semblaient pas aller vers des jours meilleurs, pire la situation stagnait dans une sorte de statut quo à laquelle Lyzandra n'entendait goutte, plutot car elle s'en était désinteressée qu'autre chose, faute de reconnaissance et d'actions franches venant du côté pour lequel elle s'était battue. En effet la jeune hongroise s'en était tenue dernièrement à venir pretter sa baguette lorsqu'on la sollicitait et si le coeur lui en disait, quand le cocon familliale qu'elle défendait jalousement lui semblait trop tranquille et que le terrain venait à lui manquer. Contre toute attente sa dernière action avait été menée de front avec celui que jusqu'alors elle avait considéré comme la cible à abbatre et force fut de constatera que cette colaboration lui avait apporté bien plus de satifaction qu'elle ne l'aurait soupçonné : un raid rondement mené, pas de prisonnier ni de survivant, le genre d'après midi qu'elle affectionnait tout particulièrement, sans retenue ni fausse pitié herzatz de son humanité, au contraire, laisser libre court à ce détachement qui faisait partie d'elle avait été salutaire. Aussi lorsqu'à nouveau le mage noir convoqua la jeune femme ce fut presque une joie pour elle. Bien entendu Akira, toujours plus sur la réserve quand au desseins du Lord, avait tenu à l'accompagner qu'importe que le plis ait demandé la présence exclusive de Lyzandra ou non.
C'était un après-midi comme tous les autres celui où un hiboux particulièrement belliqueux était arrivé chez Akira et Lyzandra. Bien entendu les jumelles, qui jouaient dans le jardin avec leur frère avaient tenu à apporter la lettre elles-même à leur mère qui trop occupée n'avait pas remarqué l'arrivée de l'oiseau. Pas plus de deux minutes et un nuage de plumes plus tard Yeva hurlait, Kin tenait la lettre et Jun-Aïda l'ainé appelait ses parents pour dénoncer ses jeunes soeurs. L'incident étant considéré comme anondin dans la maisonnée ce fut à peine si Lyzandra réprimenda ses enfants pour leur cruauté manifeste envers le pauvre animal, préférant consoler la petite et tendant le plis à son mari qui bien que peu expensif avait froncé les sourcils à la lecture, annonçant tout de go à son épouse que se serait avec lui qu'elle se rendrait au rendez-vous. Il fallu donc faire appel à l'infernal pour garantir aux parents que leur maison serait toujours debout à leur retour et accessoirement surveiller les trois engeances issues de leur union, afin de permettre au couple de se rendre au lieu dit : l'ile de Drear, très contextuel et un brin théatrale il fallait l'avouer, très "Voldemort" songea Lyzandra alors qu'elle prenait la main de son mari pour transplaner.
Les lieux n'avaient guère changer depuis la dernière visite de la jeune hongroise, toujours aussi brumeux. Ils n'eurent pas à attendre bien longtemps avant qu'une silhouette familière n'apparaisse, puis deux autres cracks significatifs se firent entendre, le premier à l'appartion de Sophia et son sbire, le second dévoilant Miki et Kraven que Lyzandra fut surprise de trouver en pareil endroit. Sa première pensée fut de se demander si cette fois le Lord ne leur demanderait pas main forte pour éliminer le gouvernement en place, mais elle n'eut pas le temps d'exploiter plus avant cette évantualité car le mage noir pris la parole sans tarder, coupant court aux spéculations fantasque de la jeune femme, mais ouvrant le débat sur une idée bien plus saugranue que ce qu'elle même aurait pu inventer.
Voyager dans le temps... Rien que cela... Oh bien entendu que ce que le mage noir disait au sujet de son livre était la vérité, il y avait bel et bien un enchantement destiné à renvoyer quelqu'un dans le passé... Mais de mémoire la jeune hongroise n'aurait su dire si aucune de ses ailleule avait jamais tentée l'expérience... En dehors de Erzebeth elle-même, qui avait créé ce sort... Tout comme l'intégralité ce que contenait le livre, tout ce que Lyzandra pouvait en dire était ce que sa grand-mère lui en avait dit, que jamais aucune sorcière de leur lignée n'avait accumuler la puissance nécéssaire à leur éxécution... Elle même avait une fois tenté la potion de résurection, sans toutefois avoir pu aller jusqu'au bout de son idée et la faire boire à Titania... A ce souvenir elle tressaillit et vint prendre la main de son mari. Peu de choses faisaient reculer Lyzandra qui avait tendance à ignorer la peur induite par l'instinct de survie, aussi ne put-elle s'empecher de vouloir en savoir plus sur ce qu'avait en tête Voldemort, il lui fallait des détails avant de se décider si elle aiderait ou entraverait le projet.
-Qui excatement est inclu dans ce "nous" ?...
Etait la première chose à savoir, car il était hors de question avec un mari, trois enfants en bas age dont son héritier qu'elle aille se balader diable sait à quelle époque, bien qu'elle n'ait dans l'absolu rien contre lancer l'enchantement, au contraire, la perspective de réaliser cette performance motivait tout particulièrement son ego surdimensionné, surtout si d'aventure elle avait l'occasion de manier la baguette de sureau...
-En suite il faut que je le dise cet enchantement demandera du temps avant de pouvoir être lancé, si ma mémoire est bonne un échec signifirait simplement que la ou les personnes concernées soient rayée du temps... Comme si elles n'avaient jamais existées... C'est en partie pour cela qu'on ne peut pas vraiment savoir si quelqu'un l'a déjà lancé... Mais dans l'absolu je n'ai rien contre renvoyer qui bon voudra dans la passé, ou essayer...