[RPG] Dans la contrée des rêves.

Il ne sentit même pas le sommeil l’envelopper. Les limites de la réalités avait été dépassée, pourtant il sentait. Il porta un regard sur son avant bras gauche. Le bandage qu’il avait lui même posé était recouvert de son propre sang séché. Il grimaça un instant, se rappelant ce qui lui avait en quelque sorte sauvé la vie.
Il reporta son intention sur l’endroit où il se trouvait. Il avait pensé avant tout à la forêt interdite, ou un autre des lieux favoris de la jeune hongroise. Elidore posa sa main sur sa poche. Sa baguette n’y était pas. Il grinça des dents en constatant cela.
Il se tenait dans un grand salon. Un grand salon, qu’il ne connaissait pas. De grosses poutres soutenaient le plafond. Il sursauta en entendant le crépitement soudain du feu qui brûlait dans une cheminée … les volets fermés ne laissait aucune vue sur le ciel, et sur l’heure à laquelle il pouvait être. Quénodore fronça les sourcils. Pourquoi là …

— ADMINISTRATRICE —

Pourquoi là …
Une porte s'ouvrit et Lyzandra apparut, les cheveux encore plein de neige. Dans son rêve il neigeait.
Elle ne parrut pas suprise de voir Elidore... Elle même n'était pas venue pour rien.

-Bonsoir Elidore. Je suis heureuse de te voir.

Il savait pour qui, et pour quoi il était venus, mais il ne pus s’empêcher de se crisper en entendant la voix de la jeune hongroise. L’animagus se retourna afin de faire face à Lyzzie

- Bonsoir … Lyzandra … dit-il lentement

Plusieurs mètres les séparaient. Il resta silencieux en fixant l’hongroise. Par quoi commencer … il avait un peu trop de questions à son goût, surtout qu’il n’était pas sure qu’il allait vraiment les poser. Il descendit imperceptiblement sa manche gauche pour recouvrir le bandage. Il n’avait pas tellement envie de lui expliqué ce qui c’était passé … ni pourquoi ça c’était terminé ainsi.

— ADMINISTRATRICE —

-Si tu es ici c'est pour apprendre des choses... Asssied toi , je t'en prie.

Dit elle en désignant le sofa.

-Je pense que nous en avons pour un moment alors mettons nou sà l'aise...

Des tasses de thé apparurent ainsi qu'une theillère. Lyandra enlevat son manteau et prit place dans un grand fauteuil placé face au sofa.

-Voilà, je suis toute disposée à t'écouter et à répondre à tes questions, toutes tes questions. Sans te cacher le moindre détail.

Précisa-t-elle avant de servir une tasse de thé.

Tout comme il n’avait pus s’empêcher de sursauter, il n’avait pas pus cacher le léger sourire narquois en entendant Lyzandra parler … Elle pensait qu’il allait lui poser les questions qui erraient dans son esprit …
Elidore repensa aux deux lettres qu’elles lui avaient envoyé. La Lyzandra qui avait écrit semblait perdue. Celle qui était devant lui paraissait sure d’elle, calme … sereine. Avait-il été naïf au point de croire cela … ou avait-elle simplement … changé d’avis ? Il resta silencieux un bon moment avant de s’assoire à son tour. Mais il ne s’était pas servis de thé. Il n’était pas là pour prendre le thé avec Lyzandra.
Les minutes s’écoulèrent. En silence. Dans un silence qui lui semblaient insupportable. Et que la jeune hongroise ne semblait pas vouloir briser. Brusquement, il demanda :

- Qu’est ce que tu sais exactement de mon passé ?

Il voulait en avoir le cœur nette. Il avait besoin de savoir si elle savait vraiment tout.

— ADMINISTRATRICE —

- Je sais tout Elidore, pour ton père et ton grand père, pour ta femme et ton fils aussi... Sankara m'a tout dit.

Elle avait posée sa tasse, puis avait laissé tomber jusqu'a la dernière de ses barrières mentales.

-Pourquoi ne m'en as tu jamais parlé toi ?

Elle se leva pour prendre place sur le sofa à côté de son ancien compagnon, elle chercha son regard pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas là pour se battre. Pas cette fois.

-Pourquoi a-t-il fallu que sa vienne de quelquun d'autre ?

Il hésita un instant à rester auprès de Lyzandra.

Il hésita un instant à rester auprès de Lyzandra.

- J’ai simplement tenté d’oublier …

Tout comme il avait tenté d’oublier leur histoire. Mais ça avait été vain.

- De toutes façon, ça ne devrait plus te concerner maintenant dit-il simplement Mon passé ne fait que se répéter ; mais comme tu me l’a si bien dit, tu n’es pas mortes

Railleur. Pourquoi fallait-il toujours qu’il le soit. Il passa une main dans ses cheveux blond, fermant un moment les yeux

- M’en veux-tu Lyzandra ?

— ADMINISTRATRICE —

Lyzndra reflechit un instant.

- Non... Je ne peux pas t'en vouloir. Je n'y arrive pas, je voudrais, mais c'est au dessus de mes forces...

Son coeur recommençait à battre à tout rompre. A se dévoilée ainsi elle allait finir par se perdre une fois de plus. La présence du jeune homme la torturait autant qu'elle lui était salutaire. La torture était sa conscience, il fallait qu'elle s'en débarasse, elle inspira profondément et remodula son rêve pour ne plus penser qu'a une chose.

-J'aurais beau jeux de t'en vouloir après ce que je t'ai caché moi...

Elle s'approchat encore d'Elidore et glissat sa main dans la sienne

En sentant la main de Lyzandra dans la sienne, son cœur fit un bon. Mais tout comme la dernière fois, il ne fit rien pour l’en empêcher. La dernière fois, il lui en avait voulus. Mais il n’avait rien fait pour empêcher cela. Il se contenta de déglutir, difficilement.

- Tu as fait de ce fardeau le tien … c’était ton choix … mais pourquoi a-t-il fallut qu’il en soit ainsi ?

— ADMINISTRATRICE —

-Comment aurait-il pu en aller autrement... Tu es telement rongé par ton passé qu'il t'a empeché de voir et vivre ton présent. Sans doute si tu avais su le deceler les choses seraient différentes aujourd'hui...

Elle avait laché la main d'Elidore pour lui caresser le visage et passer sa main dans la longue chevelure blonde de l'ancien professeur. Elle répétat son geste.

-Je ne suis pas ici pour te manipuler ou tirer quoi que se soit de toi... Non. Pas cette fois... Je me suis perdue dans une lutte acharnée et effrenée avec toi, il est temps que cela cesse...

Entre ses mains elle prit alors le visage du jeune et l'embrassat tendrement.

Le temps qu’il prenne conscience de ce que venait de dire Lyzandra, elle l’embrassa comme elle l’aurait fait dans le passé. Il s’en voulus un instant de l’avoir laissé faire ça. De lui avoir laissé l’occasion de le faire. Comment devait-il le prendre ? … Lyzzie rêvait de ça … elle en rêvait, au sens propre. Il aurait pus s’éloigner pour l’éviter. Mais il ne pouvait pas.
Et au lieux de se contenir comme il aurait dû le faire, il continua, prolongeant le baiser, ne s’arrêtant que pour reprendre leur souffle, pour mieux recommencé. Il passa à son tour sa main dans les cheveux d’ébène de la jeune hongroise. Il posa sa tête contre la sienne, reculant ses lèvres de quelque centimètres pour soufflé un seul mot

- Pourquoi …

— ADMINISTRATRICE —

- Parce qu'il ne peut pas en être autrement ici...

De nouveau elle l'embrassat avant de s'arreter presque brutalement.

-Il n'y pas de raions particulières... Nos rêves révèlent ce que nous sommes n'est-ce pas... En te faisant venir ici je te le montre... Toi et moi, ici, seuls au milieu de nulle part, pas une seule âme qui vive a des kilomètres à la ronde. Le monde pourrait tout aussi bien s'arrêter de tourner il n'y aurait rien pour nous perturber. Tel est mon rêve Elidore, ou tout du moins celui dont je voudrais pas me réveiller.

Une larme coulait sur sa joue au moment ou elle finissait sa phrase en embrassent passionnément Elidore.

Il l’embrassait, qui si elle était sienne. Comme s’ils n’avaient jamais rompus. Comme s’il ne s’était rien passé. Il murmurait presque en voyant la larme couler le long de la joue de Lyzandra

- Rien ne nous retiens, à rien …

Il lui caressait doucement le visage, écartant les mèches noires qui était tombé dessus.

— ADMINISTRATRICE —

-Tu te trompes. Toi rien n'est là pour te retenir, alors que moi au contraire, je suis retenue dans un autre monde avec une autre vie.

Elle vint s'installer sur les genoux du jeune homme et passat ses bras autour de son cou afin d'être sure de capter toute son attention. Elle posa ses lèvres sur celles de l'ancien professeur qui avait été le sien il n'y a pas si longtemps. Elle y déposat un baiser tendre avant de s'écarter pour laisser à Elidore le loisir de réagir à ce qu'elle venait de dire.

A l’instant même où il avait prononcé ces mots, il les avaient regrettés. Et le ce que lui rappela Lyzandra en guise de réponse le fit revenir à la réalité …
La présence de la jeune hongroise lui avait même fait oublier qu’il n’était justement pas dans ce qu’il appelait la réalité
D’autre questions vinrent s’ajoutées à celle qu’il se posait déjà. Elle semblait si sure d’elle. Si sure de savoir ce qu’elle voulait. Etais-ce vraiment cela ? Ne disait-elle simplement cela pour se convaincre elle-même ? Il réfléchit un instant, tendit que la jeune fille s’écarta. Etait-il en train de dresser lui même les doutes que pouvait avoir Lyzandra ? Etait-il tout simplement en train de se faire … des illusions ? Durant sa réflexion, il ne se rendit pas compte que la belle hongroise attendait ce une réaction de sa part. Son regard qui s’était perdus plus loin se reporta sur elle. Il se rendit à nouveau compte de ce qu’il avait dit.

- Pardonne moi …

Il avait dû oublier l’espace d’un instant la chose qui la retenait elle.

— ADMINISTRATRICE —

- Non. Pas ça, pas maintenant... Je t'en prie pas maintenant.

Un instant elle se demanda si au fond il n'avait pas raison, mais cette question elle voudrait se la poser plus tard.
Il avait reprit ses distances, mentale tout du moins. Néanmoins elles ne tenaient plus qu'a un fil et la jeune hongroise jouait dangereusement les funambules sur ce fil. Puis elle retira son doigt des lèvres du jeune homme. Elle le regardait profondément. Un regard qui était plus parlant que tous les mots connus à ce jour, il exprimait ce qui ne pouvait humainement l'être. Passant au delà des paroles elle triompha de la dernière barrière mentale que pouvait avoir le jeune Norvégien. Il n'y avait plus rien pour le retenir à présent. Elidore avait toujours été celui qui obéissait à la raison plus qu'aux sentiments, désormais il pouvait oublier sa raison l'espace de quelques heures.

L’impossible n’existait plus. Le rêve démoralisant de la jeune hongroise n’avait plus aucune limite …
Dans cette autre vie qui lui semblait désormais si lointaine, ce qu’elle venait de faire n’aurait jamais pus être possible. Là était le problème si l’on devait en trouver un : la limite du possible n’était plus. Il sentit une par une les barrières de sont esprit s'amoindrir avant de s’affaissée. Et il ne pus rien faire pour empêcher cela. C’était son rêve à elle. Elle faisait ce qu’elle voulait. Elle décidait de ce qui devait se passer. Il se rendit compte de la dangerosité de la chose. Mais la jeune hongroise ne semblait pas en profiter. Loin de là. Cette pensée le fit réfléchir, à nouveau. Il ressentit la dernière barrière tomber. Il ressentit l’esprit de Lyzandra non loin de lui. Elle avait vaincu. Alors, l’esprit de l’animagus toucha le sien.

« Tu as gagnée »

Il percevait la mine triomphante de la jeune hongroise. Assise sur ses genoux, il l’a fit basculer sur le sofa. Au dessus d’elle, il la regarda longuement. Il eu un flash de la première fois …
Il se pencha, lentement - presque au ralentit - sur elle. Il sentit avant le souffle de la jeune hongroise, hésitant une dernière fois. Puis il posa ses lèvres sur les siennes plus fougueusement que jamais, tout en approchant son corps frissonnant du sien. Sa main parcoura son cous, pour glisser sur ses flancs avant de finir sur les hanches de la belle hongroise. Elle avait gagnée.

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra ne voyait pas les choses sous cet angle , au contraire elle avait perdu ou tout du moins le pas qu'il avait fallu qu'Elidore franchisse pour elle afin de se perdre délicieusement venait d'être fait. Elle s'abandonna totalement à son ancien compagnon, comme si jamais elle n'avait été si proche de lui. Son cœur battait si fort qu'elle était sure qu'on n'entendait plus ça dans la pièce, tout son corps lui ordonnait de se plier à ce désir si longtemps refoulé au plus profond d'elle même. C'est alors qu'elle s'interrompit repoussant légèrement Elidore une main sur son torse.

-Dis le moi Elidore, il faut que tu me le dise...

Soufflat-elle alors.

La main poser sur son torse le stoppa un instant.

- Tu veux entendre la chose qui me tiens le plus à cœur … dit-il doucement Tu l’as cherché, tu l’as trouvé et tu es en train d’y goûter … ou de le subir …

Il plongea son regard gris dans celui de Lyzandra

- Tu me demandes d’ouvrir mon cœur … à nouveau … très bien. Je vais le faire. Mais je ne te demande pas d’y répondre. Je ne te demande pas de faire un choix. De toutes façon tu l’as déjà fait il me semble, dû moins c’est ce que tu veux faire paraître. Te dire que je ne veux pas que tu en prenne compte … serait mentir avoua-t-il … mais je ne veux pas que cela t’arrête dans l’élan que tu prend pour atteindre le bonheur.

Il devait le lui dire, comme elle voulait qu’elle lui dise ce qu’il s’apprêtait à admettre.

- Je t’aime Lyzandra, malgré le fait que je veuille l’oublier

Son regard ne cilla pas. Son cœur cessa de battre pendant une fraction de seconde. Le temps qu’il le lui dise. Son regard toujours planté dans celui de l’hongroise ne laissait rien paraître. Ni l’espoir qu’il tentait de faire disparaître, ni l’appréhension de l’avenir qu’il avait.

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra hocha simplement la tête, Elidore n'attendait pas de réponse de sa part, bien qu'elle ait pu lui donner une, mais cela aurait donner lui a trop palabres. Alors la seule réponse qu'elle lui fut de l'attirer de nouveau à elle pour l'embrasser à pleine bouche. Elle se concentra un instant sans laisser ses lèvres quitter celles de l'animagus. Alors lentement le décors qui les entouraient se troublat, la sombre chaleur de la pièce de chalet se muat en une clairière lumineuse. Les deux jeunes gens se trouvaient à présent allongés sur un confortable nid de mousse épaisse sous un saule pleureur qui au travers de son branchage laissait filtrer les rayon incandescents d'un soleil couchant de juin. Le rêve de la jeune hongroise prenait une tournure différente, et si le chalet était un lieu propice aux confidences elle l'avait jugé mal à propos pour la circonstance actuelle. Au loin on pouvait même entendre le chant des oiseaux annonciateur du crépuscule.
La jeune fille passa alors les bras autour du cou de son amant, puis les laissa tomber jusque dans le bas du dos de celui ci et entreprit de lui enlever ses vêtements très lentement.

Les mots étaient inutile. Il mit un temps à se rendre compte que le décors changeait. L’animagus était ailleurs, loin, très loin. Sa respiration se faisait saccadée, tendit qu’il sentait les mains froide de Lyzandra sur son torse désormais dénudé. Il déboutonna un par un chacun des boutons du chemisier de la jeune hongroise. Tout aussi lentement qu’elle avait ouvert sa chemise. Il glissa ses mains sous le vêtement, caressant la peau nue de la jeune fille. Il sentait Lyzzie se perdre au fur et à mesure qu’il avançait. Sa main monta, parcourant son bas du dos, monta encore, atteignant son milieux.
A l’instant même où sa main effleura la rune noir de l’hongroise, il fut parcourus d’un courant presque brûlant. Une sorte de frisson bouillant. Parcourus, ou percuté. Il n’arriva pas bien à définir. Il retira sa main brusquement, de quelques centimètres. Il se crispa. Ils étaient dans une clairière. Le soleil se couchait. Une odeur de mousse humide s’élevait de la terre. A nouveau, il reposa ses lèvres sur celle de Lyzandra. Il effleura à nouveau son dos. Et à nouveau, il fit parcourus de ce frisson chaud. Mais cette fois il fut si agréable. Comme s’il n’attendait que cela. La fougue du baiser s’intensifia, alors que le chemisier de la jeune hongroise lui glissait des épaules.

— ADMINISTRATRICE —

La jeune fille frissonait presque imperceptiblement, comme si son sens du toucher s'intensifiait au centuple sous les caresses de plus en plus pressantes de Quénodore. C'est alors qu'elle se décidat se donner totalement en oubliant le passé comme le présent pour vivre l'instant sans en perdre une miète. Elle fit basculer Elidore et se retrouvat alors a califourchon sur lui et l'embrassat passionémént tout en cherchant des mains l'ouverture du pantalon de son amant. Elle s'arreta un instant pour planter son regard dasn celui de Elidore.

-Je ne veux pas que tu attende plus de moi que cela... Tu m'as dit ne pas pouvoir te satisfaire de ma simple présence, sauras-tu te satisfaire alors de ce que je te donne à présent ? Je ne veux pas que tu regrette quoi que se soit ou que tu en souffre d'avantage, même si j'ai l'impression que la souffrance que nous éprouvons à ne pas nous voir est pire que devoir endurer l'interdit. De deux maux il faut choisir le moindre... Réponds moi alors...

Comment devait-il voir la chose … telle était la question. Les paroles de Lyzandra l’avaient laissé perplexe.
D’un côté, la raison qui lui voyait voir la chose comment en bon ancien amant il aurait dû faire : la limite de leur relation. Cette sorte de jeux dont la jeune hongroise venait de donner les règles, et dont il avait le choix entre accepter ou non, au risque peut être de perdre ce moment si attendus, mais que la morale appuyait.
De l’autre, celle qui lui paraissait invraisemblable, mais pourtant tant espérée : devait-il le prendre comme les confessions physiquement intimes de la jeune fille ? Car les paroles ne suffisait plus … à vrai dire elle n’avaient jamais suffis.

A cheval sur lui, légèrement penchée, Lyzandra fixait de ses yeux vairons ceux de Quénodore. Ses paroles résonnaient encore dans la tête de l’animagus. Elles voulais dire beaucoup plus qu’il ne l’avait pensé au premier abord. Ce n’était pas les limites de leur relations qu’elle dressait, mais tout simplement les siennes. Les limites, qu’elle ne pourrait pas dépasser. Dû moins pas maintenant. Peut être plus tard. Peut être jamais.
Elle avait peur que ses propres le fassent souffrir d’avantage, lui. Elle avait peur peut être de ne pas pouvoir lui donner la satisfaction qu’il désirait, peur de ne pas avoir ce qu’il espérait. Craignait-elle simplement de ne pas être à la hauteur ? Elle avait peur qu’en lui prouvant ce qu’elle ressentait, il voudrait quelque chose qu’elle ne pourrait lui donner, et elle ne voulait pas qu’il en paie les conséquences. Elle s’inquiétait pour lui.

Voilà comment il voyait désormais la chose. Lyzandra ne luis disait pas son amour, elle le lui prouvait. Il écarta les mèches noires de la jeune hongroise, qui était à nouveau tombé sur son visage.

- Que pourrais-je espérer de plus, Lyzandra ?

Demanda-t-il doucement. Il parlais pour ne rien dire, le jeune homme avait déjà la réponse : un mariage peut être. Un enfant. Peut être simplement une vie. Elle savait maintenant son passé. Elle savait sa souffrance. Mais il ne devait pas s’en apitoyer pour autant, mais il ne pouvait s’y résoudre. Pourtant, il devait oublier, ou vivre avec en voyant cette sorte de chance qu’il avait eu. A vivre dans son passé, il en oubliait son présent. Son présent, et donc son avenir. Peut être devait-il écouter les paroles juste de Lyzandra. Dans le passé, jamais il n’avait écouté qui que se soit. Il avait eu ses raisons, qu’il n’avait plus maintenant.

D’autre paroles de Lyzandra, d’un peu plus tôt, revinrent à l’esprit d’Elidore. Depuis le début elle le lui disait. Depuis le début, il était tant aveuglé par le fait qu’elle ne soit plus sienne qu’il ne l’avait pas remarqué. Son obsession sur sa relation qu’elle avait avec Akira l’avait aveuglée à ce point. Il se rendit compte que ses paroles avait pus la blesser. A lui faire croire qu’il était sure que tout était finis, il lui faisait mettre en doutes ses propre sentiments qu’il avait envers elle. Sankara avait raison : il dressait lui-même les obstacles qui le séparait d’elle.

Pourquoi cela devait-il toujours être aussi compliqué ? Simplement par ce qu’elle n’avait pas le droit de dire certaine chose. Elle allait se marier avec un autre homme. Elle était prise entre deux feux, entre le marteau et l’enclume. Il venait de se rendre compte de ça.
Elle lui avait insinuée cela. Elle avait tenté de le lui dire, peut êtrepas aussi clairement qu’il lui fallait pour comprendre, mais elle le lui avait dit. La brume dans son esprit s’était dissipée, lz floue était devenus net.
Comment avait-il pus a ce point être sourd, et aveugle. Cette question se répéta sans cesse dans sa tête, résonnant inlassablement. Il ne savait même plus quoi faire. Il n’avait que des mots, et des gestes

- Pardonne-moi Lyzandra d’avoir été à ce point aveugle.

Il repassa sa main dans les cheveux de l’hongroise. Mais avait-elle dit cela car elle se savait justement en dehors de la réalité ? Il n’avait pas le droit de penser cela. Il n’avait pas le droit de douter d’elle, après ce qu’il avait fait. Sa main glissa le long de son cous, avant d’attraper la nuque de Lyz. Quénodore approcha alors sont visage du sien, son corps tout entier se contracta afin qu’il puise se redresser. Il l’embrassa passionnément, exprimant tout son amour pour elle. Un mots de plus ne servirait à rien. Il l’aimais encore plus qu’au premier jour, il ne pouvait le nier. Il l’amait encore plus, pour ce qu’elle s’était acharnée de faire pour lui. Elidore finis par ce laissé retomber, ses muscles tremblaient sous l’effort, emportant Lyzandra avec lui.
Le lit de mousse s’affaissa sous le poids des deux amants à présent retrouvés. Quénodore ressera son étreinte, l’approchant un peu plus de lui. Il avait ce besoin de la sentir. A son tour, il la fit basculer sur la mousse, sa main toujours sur sa nuque. Son autre main s’était refermée sur la robe de la jeune hongroise, la retirant lentement, la faisant glisser sur le corps en action de la jeune fille.

[...]

— ADMINISTRATRICE —

Il faisait nuit depuis sieurs heures à présent et Lyzandra se trouvait allongée dans les bras de son amant, il faisait toujours aussi bon, comme si la nuit n'avait pas rafraichit l'air ambiant. Elidore avait les yeux rivés en direction du ciel étoilé cacher par l'épais feuillage du saule. Lyzandra se raprochat un peu plus encore Quénodore et l'enlaat à son tour.

- C'est beau n'est-ce pas de pouvoir arreter le temps...

Dit-elle doucement.

-Je veux dire... Ici tout peut être différent. Ici plus rien ne compte que ce que veux notre coeur. La contrée des rêves est un endroit merveilleux n'est-ce pas ? Il suffit dun peu de volonté pour le moduler, tout y est possible. Regarde nous... Aurait-il été possible de nous retrouvez sous d'autres cieux ? Le mieux étant que maintenant que tu t'y es renu une fois tu pourras en retrouver le chemin seul chaque nuit, plus beoins de l'encens. Si c'est à cela que tu aspires alors il te suffit de me le dire lors je serai là. Une réalité alternée ou tous pourrions vivre en attendant notre heure.

Elle se redressat légèrement pour pouvoir embrasser son ancien professeur.

- Il n’est pas bon de vivre dans les rêves Lyzandra dit-il doucement en la regardant On s’y enferme en oubliant la réalité, avant de s’y perdre lentement …

Lyzandra déposa ses lèvres sur les siennes. Le fait de la sentir contre lui lui faisait ressentir un sentiment qu’il ne pouvait décrire. Peut être une sorte de soulagement.

- … mais si c’est ce que tu veux, alors je le ferais continua-t-il

Lui, il le voulait, bien qu’il savait que les conséquences ne pouvait pas être que bénéfique. Son regard se releva, observant le ciel sans nuages. Les étoiles brillaient dans le ciel, les rayons de la lunes perçaient le feuillage de l’arbre. Il finit par reporter son intention sur la jeune fille. Il avait quelque chose à lui dire.

- Lyzandra … je doit revenir en Angleterre pour faire quelques choses que j’aurais dû faire il y a bien longtemps …

Il avait besoin de lui poser cette question. Car il devait savoir. La réalité n’était pas être pas si différente du rêve, mais pourtant un grand pas les séparaient

- … et je voudrais savoir si … je doit revenir pour toi ou non. La réalité est différente du rêve car elle a ses contraintes …

Il caressa le visage de la jeune hongroise.

- … je ne t’en voudrais pas si tu dit non. Cela ne changera rien pour ce que je ressent pour toi. Je comprendrais que tu es encore besoin de temps …