Récolte d'informations (Libre)

Il s’arrêta, regarda quelques secondes Lyzandra, silencieusement. S’il avait envie de savoir pourquoi leurs chemins se croisaient sans cesse ?

- Non, pas vraiment …

Puis, il recommença sa marche. Il ne voulait pas le savoir cas il le savait déjà … mais ce fait, elle, elle n’en avait pas conscience … quoi que. Il ne le savait pas. Il ne savait même pas où il allait, il voulait juste marcher, s’éloigner. Son corps et son cœur hurlaient le contraire … mais son esprit savait pertinemment qu’il ne devait pas resté avec elle. Mais l’hongroise ne l’entendait pas de cette oreille. Elle continua de le suivre, restant à sa hauteur.

— ADMINISTRATRICE —

-Alors là nous risquons d'avoir un problème, car MOI je veux savoir voyez-vous...

Il marchait grandes enjambées, soit, elle accelera aussi le rythme. Comme une impression de déjà vu, lui en train de fendre l'air et elle qui tentait de mainteanir l'allure pour ne pas etre distancier. Comme un pincement au coeur qui viendrait d'une vielle vielle blessure à jamais sanguinolante. la jeune hongroise détestait cette impression. Elle commença alors a marmoner quelques injures en hongrois adressé a elle même pour ne pas avoir encore fait lumière sur sa situation. Elle tendit le bras pour poser sa main sur l'épaule de Quénodore. A ce contact sa rune commença a la chaufer doucement puis très vite à la bruler elle retira sa main très vivement pour se frotter le dos avec une grimace de douleur.

-Bon... Là ça ne va pas etre facile...

La langue qu'elle employait... La jeune hogroise était certaine de ne PAS parler.

-Mais qu'est-ce qui m'arrive... Qu'est-ce que vous m'avez fait ?

La langue était assez dure et a consonance nordique.

-Je ne suis même pas sure que vous me comprenenez...

Continua-t-elle toujours dans cette langue qu'elle ne connaissat pas... Puis elle voulu s'exprimer successivement en angmais et tenta même le japonais... Rien à faire tous les mots qui sortaient de sa bouche était du même langage... Elle commençait à paniquer gentillement... Une autre chaleur diffuse partie de son dos à nouveau elle s'apuyat sur l'épaule de Quénodore, mais cette fois avec un cri de douleur... Ses ailes venaient de sortirent. Comme toujours elle l'avait sentie passer et mainteant elles lui pesaient dans le dos. A genoux à terre le visage encore crispé par la douleur elle se releva en reprenant son souffle. Là c'était passé... Resterait à les faire disparaitre plus tard... Quand elle aurait retrouvé le controle.
En fait Lyzandra ne controlairt plus du tout les effets de sa rune et se doutait bien que cela avait un lien avec l'homme avec elle. Il se passait tout et n'importe quoi.

-Et ça c'était vous aussi ???

Dit-elle avec un regard mauvais en essuyant les larmes que ses ailes lui avait arrachées en sortant.

Quelque chose coulait dans ses veines, mais il n’arrivait pas à le définir. Son cœur battait à s’en rompre et par moment il avait des difficultés à respirer. C’était une sorte de colère, qui se rependait dans son sang, dans son corps.
Il avait accélérer l’allure pour distancer Lyzandra, en vain : la jeune hongroise était décidée à avoir d’autres explications, le genre d’explications qu’il ne lui donnerait pas. A chaque pas qu’il faisait, son cœur hurlait. A chaque pas qu’il faisait, son âme elle-même se déchirait. Pourtant, il avançait, aussi surement qu’elle le suivait. Jusqu'à ce qu’elle pose sa main sur son épaule. Il explosa littéralement. Elidore se retourna violemment, fusilla Bathory du regard. Hors de lui, il ne se contrôlait plus lui-même, ni son cœur, ni son corps, ni sa tête. Ses mains étaient crispées, ses jambes raidies, les muscles de son dos tendus

La langue qu’utilisa Lyzandra eut pour effet de le calmer instantanément, lui jetant un froid immédiat. Sa perte de contrôle c’était retrouvée chez la jeune hongroise. Lorsque sa conscience se réveilla, Lyzandra était à genoux, le regard rivé sur le sol. Le cœur d’Elidore reprenait lentement un rythme normal, mais le norvégien haletait toujours. Il la vit se relever, il vit le regard mauvais qu’elle lui jeta, et sentit la haine dans la voix de l’hongroise. Pendant quelques secondes, le sentiment qu’a un gamin perdu apparu sur le visage du norvégien, avant qu’il ne redevienne froid et impassible. Il ouvrit la bouche, sa voix le trahissait, elle était suppliante.

- Qu’est ce qu’il faut que je fasse Lyzandra … Je ne te dirais rien, je ne VEUX pas, qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que tu comprennes cela ?

Il ne pouvait plus. Son cœur saignait, plus que jamais. Il avait les larmes aux yeux. Des larmes de rage, de haine, et d’amour.

— ADMINISTRATRICE —

-Rien... Il n'y a rien à faire...

Sussura-t-elle en baissant son regard, lachant celui du mangemort, il lui transperçait l'âme... Sans doute plus même. Lyzandra n'aimait pas telement ça d'ailleurs. Ses ailes étaient lourdes et genantes, elle aurait voulu les rentrer mais n'y parvenait... Quand à son langage il n'avait pas changé... Encore deux autres choses qu'elle n'aiment pas telement et qui étaient étroitement liées à Elidore Quénodre... Comment et pourquoi elle l'ignorait to-ta-lle-ment et ça...Ca elle n'aimait, mais alors pas du tout. Cela donnait à son ancien professeur un controle et une emprise qur elle qu'il lui était difficile de supporter. Il représentait littéralement une entrave et surtout un énigme. Enige qu'elle se devait de comprendre pour contourner cette entrave... Logique implaccable.
Pour la la jeune fille l'option la plus efficace consistait donc à chercher l'information à la source. Sauf que bien qu'étant loin d'être tarie sur le sujet, elle se montrait enfouie bien profondément. Lyzandra avait comprit que la tache serait de longue haleine et difficile depuis sa rencontre avec Quénodore sur le tower bridge.

Ils étaient tous les deux figés, lui debout aussi raide et guindé qu'une reine marguerite et elle légèrement recourbée se redressat et s'étira le dos faisant bouger légèrement ses deux grandes ailes noires. Elle dessera légèrement la pression de la main sur l'épaule du mangemort.

-Dites moi comment vous avez prit le controle si facilement et comment est-il possible magiquement que je ne l'ai même pas senti ?... Ah oui et je le précise, je ne peux pas inverser le processus...

Son sang ne faisait qu’un tour, il bouillait en lui, il ne parvenait pas à contrôler ces pulsions. Il se contracta violement en sentant la main de Lyzandra relâcher son épaule, qui lui rappela qu’elle était toujours là. D’un coup brusque d’épaule il dégagea la main de la jeune femme, s’éloignant de quelques pas.

- Non. N’essais pas. Je ne te donnerais aucune réponse. Laisse-moi. LAISSE-MOI !

Il fit encore plusieurs pas, s’éloignant de Bathory. Il avait machinalement sortit sa baguette, plus de rage qu’autre chose, car il savait qu’il ne l’utiliserait pas. Il passa ses mains sur son visage, pensant que cela l’aiderait à se calmer. Futile.

- Tu veux te rendre service ?! N’essais plus de me voir. Oublie tes questions. Tu peux très bien vivre sans.

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra fut surprise par la vivacité de la réaction du mangemort. Elle eut un mouvement de recul et pensa à s'exécuter, pour le laisser . Mais elle s'avéra incapable de transplaner, elle sentait que sa rune bloquait littéralement toutes ses actions magiques... Cela venait de lui, cette fois elle l'avait senti. Il lui demandait de le laisser mais la retenait près de lui.

-Alors là il va falloir me dire comment... je ne sais pas si vous le savez mais vous bloquez ma magie en utilisant la rune... C'est nouveau... Je pensais que ça m'empêchait juste de m'en prendre à vous...

Lui signala-t-elle d'une voie calme. Même si en réalité Lyzandra était loin de cela. En fat elle était morte de peur de constater ce qu'il pouvait faire d'elle . En ayant découvert son existence et comment utiliser la rune tatouée dans le dos de la jeune hongrois il avait un moyen de la soumettre totalement à ses 4 volontés.

-Je ne me moque pas de vous... Ce n'est pas que je manque d'énergie magique, quand c'est le cas je ne tiens plus debout... Pour que vous laisse il faut me rendre le contrôle...

A mesure qu'elle parlait Lyzandra se rendit compte que cette magie, si Quénodore le voulait, pourrait être bien plus puissante qu'un imperium... Si il en prenait conscience un jour cela compliquerait les choses... Encore.

- Bien sure que je le sais. Au même titre que je pourrais retirer tes ailes ou te faire faire ce que je veux si je le voulais.

Et à vrai dire, au point où il en était actuellement, il n’était plus à ça près : si elle voulait preuve, elle en aurait. Pourtant il était presque sure qu’il n’aurait pas besoin de cela : elle devait le sentir, et donc déjà le savoir. Il passa sa main libre dans ses cheveux, les yeux fermés, soupirant. Qu’avait-il à lui dire ? Rien. Rien qui ne serait sans conséquences. Il resta planter à l’endroit où il se trouvait, à plusieurs mètres de Lyzandra, le regard fixé sur le sol, une main sérrée dans ses cheveux, l’autre sur le manche de sa baguette.

— ADMINISTRATRICE —

-Voilà qui ne nous avance guère professeur...

Elle soupira lasse et eut un petit rire pour la situation.

-Quoi que...

Elle haussa les épaules et se raprocha de Quénodore.

-Très bien... C'est d'accord... Allez y faites mois faire ce que vous voulez je n'y oposerai même aucune résistance, en suite une fois que vous serez satisfait vous n'aurez qu'a me rendre le controle que je puisse m'en aller.

Dit-elle en écartant légèrement les bras de son corps en position de cible manisfeste, sur le ton le plus serieux du monde. Et elle l'était serieuse, on ne peut plus même, elle ne savait pas quoi s'attendre mais qu'importe elle l'accepterait.
A bien regarder la situation elle finit par se demander ce qui ne tournait pas rond chez elle... La jeune hongroise se livrait littéralement à l'ennemi sans condition, ou presque, si peu... Mais quelques chose au fond d'elle lu disait que rien de facheux ne lui arriverait avec cet homme, comme si elle avait su pouvoir lui faire confiance...
Déstabilisant, elle s'était testée elle même aussi avec n'importe qui d'autre en face Lyzandra aurait été bien incapable de baisser à ce point sa garde. Elle ne put que constater donc que elle me^me faisait partie de la complexe équation qui inlcuait Quénodore.

Elidore resta immobile, observant la manière dont Lyzandra réagissait. A grands problèmes, grands moyens … c’était la morale qu’elle avait toujours eu, et qu’elle aurait surement toujours. Pourtant, malgré ce qu’il savait d’elle, et surtout vis-à-vis de la situation, jamais il ne s’était imaginé qu’elle puise avoir une telle réaction. Qu’attendait-elle de lui ? Il ne pouvait s’empêcher de croire qu’elle attendait quelques chose de lui, une réaction bien particulière, consciemment ou non. Et le pire, c’est qu’il ne savait pas. Il ne savait rien. Il devait réagir seul. Choisir seul.

Quénodore eu un soupir de désespoir, baissant les yeux, hochant la tête. Il s’approcha simplement de Lyzandra. Sans un mot. Lentement. Son cœur explosait. L’animagus ne s’arrêta qu’à quelques centimètres d’elle. Il passa sa main dans les cheveux de l’hongroise. Il posa sa tête contre la sienne. Il ferma les yeux.

Les mêmes choses se répétaient sans cesse. Les même gestes, les même sentiments, les même impressions. C’était comme une évidence. Chacune de leur rencontre se terminaient de la même manière … il n’avait même pas besoin de réfléchir. C’était-il conditionner à ce fait ? Visiblement oui, car dès que leur chemin se croisaient, à l’instant même où il la voyait, il savait dans quel état lui finirait.
Maintenant, il sentait Lyzandra. Il la ressentait. Le cœur qui battait, il ne savait pas à qui il appartenait. A présent, le Mangemort se rendait compte de ce qu’avait réellement fait son père. Un travail profond, prémédité, préparer. Pourtant, Elidore ne pouvait s’empêcher de se demander si Sebastian avait vraiment tout prévus, ou s’il n’avait pas simplement fait quelques chose, sans penser aux conséquences que cela pouvait avoir. Le jeune homme sentait toute pression s’amoindrir, cette pression - si l’on pouvait appeler cela comme ça – qu’il n’avait jusque là pas pus sentir, remarquer. Ses muscles se crispèrent un instant. Cette fois, il sentait un cœur battre et savait que c’était le sien. Il sentait SON sang bouillant couler dans ses veines, SA respiration qui se voulait calme. Il rouvrit les yeux. Il recula.

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra n'avait pas bougé et avait simplement attendu qu'il fasse quelques chose, il avait toutes les cartes en main et elle ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre... Il avait céder, ou plutôt avait sorti le drapeau blanc.
La jeune hongroise avait senti l'esprit de son ancien professeur se rapprocher du sien puis sans qu'elle ne puisse rien il s'y était mêlé, puis était reparti, lorsqu'il la laissa ce qui empêchait Lyzandra d'avoir le contrôle sur elle même avait disparu.
Il avait été très doux, mais elle avait l'impression qu'il avait vue son âme nue et qu'il y avait un moment donné introduit une partie de la sienne. Sensation franchement qu'elle découvrait à présent qu'elle se retrouvait en son entier et seule.
Les battements de son cœur s'accélèrent, elle se sentait comme vide, comme si le lien rompu n'avait pas du l'être.
Très contradictoire. Il était allé trop loin, avait reculé à sa demande et pourtant quelques chose clochait avec ce fait même. Pourquoi ne parvenait-elle pas à mettre la main dessus. Sans cesse ce qu'elle ignorait lui échappait alors qu'elle en était toute proche. D'un certains point de vue elle aurait tout aussi bien pu se trouver dans la tartare avec des suppliciés tant elle se torturait l'esprit avec ça.
D'ailleurs pourquoi ne pouvait-elle s'en défaire ??? !! ???
Elle avait une vie rêvée avec un mari formidable et un enfant qu'elle chérissaient plus que tout au monde et il fallait qu'elle aille courir après des chimères...
Il lui manquait quelques chose dans sa vie, elle ne savait pas quoi, mais cela l'empêchait littéralement de vire et de continuer sa route. Tout ce qu'elle savait c'est qu' Elidore Quénodore y était étroitement lié.

-Pourquoi est-ce que tous le monde sans exception autour de moi semble savoir quelques chose à mon sujet que j'ignore ???... Même mon mari reste évasif dès que j'aborde le sujet ou bien il détourne la conversation...

Elidore resta un moment silencieux, observant l’hongroise, aussi simplement que cela pouvait l’être. Là, ils y étaient maintenant. La fatidique question qui revenait sans cesse.

- Vraiment …

Répondit l’animagus. Rien d’autre. Il ne voulait pas dire autres chose, il ne le souhaitait pas … et n’en avait pas l’intention.

— ADMINISTRATRICE —

-Oui même vous etes plus locasse sur le sujet... Même si je présume que c'est involontaire... Que vous laissez toujours vous echappez plus que vous ne le voulez... Comme si votre volonté était insufisante a laisser ce que vous savez là où c'est...

En fait elle avait pensé à voie haute, pour ce que ça changeait. Lyzandra avait la désagréable impresslon que de quoi qu'elle fasse de toute façon Quénodore avait un libre et total accès a ses pensées et ressentis.
Mais elle ne comprenait toujours pas... Certes elle était une menace pour les mangemorts et il était son ennemi, il aurait donc été stupide de lui réléver cette carte caché dans la manche de Lord Voldemort... Le controle et le fait de pouvoir la neutraliser... Enfin, si le discple en avait informé son maître.

-Et votre maître... Il sait ce que vous pouvez faire de moi ?...

Formula-t-elle clairement car dans sa tête passait foule d'idées et de pensées confuses elle voulu lui épargner la peine de perdre du temps à faire le tri.

L’animagus parut un moment étonné, à vrai dire la question était pertinente. Que savait Voldemort sur lui et Lyzandra ? Sur le lien qui les unissait ? Depuis la bataille au Tower Bridge et sa petite intervention sur Lyzandra, le mage noir ne lui avait pas spécialement demandé d’explication, ni qu’est-ce ni quoi.

- Très sincèrement, je n’en ai aucune idée … peut être, dans un sens. Il sait que je suis capable de te neutraliser, mais il ne sait pas comment.

Il savait que Voldemort avait conscience qu’il possédait un certains pouvoir sur l’hongroise … mais Elidore supposait que le lord était très loin de s’imaginer l’étendue de ce qu’il pouvait. Lui-même ignorait certaines choses, il en était persuader et convaincu.

— ADMINISTRATRICE —

Bonne chose pour elle, mais à partir de ce moment elle devrait entrer cette donnée : il ne savait pas encore.

-Bien... Donc pour résumer, vous pouvez prendre le controle sur moi de façon totale au travers de ma rune. En suite vous parvenez également à faire en sorte que je ne puisse pas non plus m'en prendre à vous... Seulement il y a une faille sur les disciplines vampiriques...

Lyzandra fit une pause et pointa sa baguette en direction du mangemort.

-Jusque là j'ai tout bon non ?

Il fronça les sourcils.

-Ce que je ne sais pas et que je compte bien dcouvrir tot ou tard c'ets comment et pourquoi ?... A quel point est-ce que vous me connaissez ? ...

Elidore l’observa parler, sans vraiment l’écouter. Lorsque le silence retomba, la phrase de l’hongroise était restée en suspense … une question ? Surement. Probablement la même, celle qui revenait depuis le début. Parfois, il avait l’impression d’avoir en face de lui une de ces grands-mères qui répétaient sans cesse la même chose. Quénodore ne pus s’empêcher de rire à cette pensée débile. L’animagus croisa les bras, réfléchit un moment.

- D’accord. Bon courage.

Répondit simplement.

— ADMINISTRATRICE —

-Je crois que je vais devoir vraiment m'abaisser à vos façon de faire...

Puis elle fit une pause en se demandant a qui elle pourrait demander ça. Pas chez les sorciers et impliquer son mari hors de question... Chez les vampires peut-être... ? Oui... Après tout elle devait bien au monde des sorciers une compensation pour les dégâts qu'elle avait fait, faisait et ferait sans doute encore... Oui les vampires seraient impliqués... Lyzandra le leur demanderait à titre personnel comme une faveur. A n'en point douter elle pouvait déjà compter sur le shérif du district.

-Oui en plus cela pourrait même prendre certaine proportions très amusante dont les enjeux ajouterait une pièce sur l'échiquier que votre maître n'avait pas prévue...

Elle éclata de rire. Évident. Quénodore lui faisait penser à Eric, en moins... Désinvolte... Oui trop humain, il n'avait pas ce détachement qu'ont les non morts et généralement l'humour qui va avec. Elle sortie ses canines et fit flasher son aura. Même si l'entretient ne s'éternisait pas au moins les siens aureitn entendu un appel et se rendrait à la cours... Où elle passerait en suite.

-Bien finit de jouer... Dites moi pouruqoi vous en savez autant ?... Tout sujets confondus.

- Je vais te dire très franchement … y a des fois où je donnerais ma vie pour oublier ce que je sais.

Il s’arrêta quelques secondes, réfléchissants. Il était tant que cette « conversation » se termine.

- Tu crois que j’ai les réponses à toutes tes questions, n’est ce pas … tu penses que je sais pourquoi tu es incapable de me faire quoi que se soit, pourquoi tu n’es toujours pas morte alors que nous sommes dans le camp adverse, pourquoi tu es indéniablement attiré par moi … et c’est vrai. Mais beaucoup de tes questions resteront sans réponses, tout simplement par ce qu’il ne peut y en avoir …

« Tu n’imagines même pas ce que ça me fait de te dire ça » L’animagus marqua à nouveau une pause. Il vit la jeune hongroise froncer à son tour les sourcils.

- Oui, tu verras, tu réfléchiras bien. Dans le fond, tu as beaucoup plus de questions sans réponses que tu ne le pense en ce moment même. Et tu verras, quand tu te les poseras, tu reviendras me voir, et on recommencera à jouer notre petit numéro

Finalement, je dois être un génie pour savoir ça.

« Tu n’as qu’à demander les réponses à ton maris » … dans un sens, c’était un peu pour lui que le Norvégien faisait cela. Parfois, le jeune homme avait dû mal à se comprendre lui-même.

- J’espère que ma réponse te convient.

Ironisa-t-il

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra commençait à désespéré, de ne pas savoir certaines choses la concernant et surtout de constater que sur bien des points il devait être dans le vrai. Même si elle n'entendait absolument rien au discours de Quénodore. Il lui semblait nébuleux et flou, comme si il lui manquait les éléments nécessaire pour comprendre. Tout aussi flou et nébuleux que son ancien professeur et tout aussi nébuleux et flou à bien y réfléchir que se souvenirs de lui.Pourtant la mémoire ne lui avait jamais vraiment fait défaut... En même temps elle ne se souvenait pas non plus avec précision des cours de sa belle-soeur. Tout cela lui donnait le tournis presque, comme si il y avait un bon sac de noeuds et que le seul moyen d'y voir clair eut été de trancher dans le vif.

-Je n'ai absolument rien compris à ce que vous venez de dire... Enfin si un peu... Vous avez dit une part de vérité.

Il ne mentait pas en disant qu'elle était attiré pour lui. Elle dégluti difficilement.

-Vous ne mentez pas quand vous dites quej e suis attirée par vous.

Le regard du Mangemort fixait celui de l’hongroise.

- Je sais.

Affirma-t-il simplement, en guise de réponse. Pendant quelques secondes, Quénodore ne bougea pas, comme pétrifier. Son esprit venait en quelques seconde se transformer en champ de bataille, où s’affrontait sans fin les même ennemis : son cœur et sa raison. Elidore finit par se reprendre, fit un pas en arrière

- Au revoir.

Dit-il froidement. Il fit à nouveau un pas en arrière.

— ADMINISTRATRICE —

-Attendez...

Appela-t-elle d'une voie presque implorante.

-Il y a une dernière chose que je voudrais vous demandez...

Lyzandra naviguait en eaux troubles et en aveugle, mais néanmoins certaines choses semblaient commencer à devenir plus nette. Peut-être lui faudrait-il plus de temps pour comprendre. Même si pour le moment elle ne savait même pas ce qu'elle cherchait à comprendre.

-Il semblerait que j'ai été hâtive en voulant vous juger professeur... La situation épineuse semble vous faire souffrir autant que moi, si ce n'est plus... Surement plus d'ailleurs...

Elle soupira et se rendit compte que le voir avoir mal la touchait en plein cœur.

-Est-ce que vous aussi êtes attiré par moi de cette même manière si... Particulière...?...

Une fois de plus, Elidore s’immobilisa. Son cœur avait fait un bon en avant … la voix implorante de l’hongroise l’avait arrêté. L’expression qui émanait d’elle termina de le déchirer. Pendant plusieurs secondes, le regard de l’animagus se perdit dans ceux de la jeune femme. Ne pas céder … comment.

Non. Il ne devait pas refaire les mêmes erreurs. Elidore se reprit de nouveau. Les souvenir de l’été dernier lui revinrent en mémoire, les poings du Mangemort se refermèrent. Le norvégien tourna le dos à Lyzandra, sans lui répondre. Il ne voulait pas lui répondre. Il ne le devait pas.

— ADMINISTRATRICE —

Lyzandra fronça les sourcils et se mordilla la lèvre inférieure,puis après une demie seconde d'hésitation franchit la distance qui la séparait de Quénodore qui lui tournait toujours le dos et d'un geste tendre elle vint l'enlacer, se collant contre lui et le serrant contre elle.

La tête entre les omoplates de son ancien professeur, les yeux mi-clos, Lyzandra se demandait bien pourquoi elle faisait ça, pour chercher des réponses peut-être, elle en trouva une : ainsi elle se sentait étrangement bien et presque "à sa place". Mais paradoxalement très mal à son aise et presque meurtrie. Plus que jamais à cet instant elle sentait la souffrance du mangemort, presque insoutenable. Alors elle le serra un peu fort contre et plus chaleureusement.

Elidore se raidit, cessa de respirer. S’il avait été une bombe, il aurait explosé. Une seule et unique question résonna dans son esprit : comment en était-il arrivé là ? Il ferma quelques secondes les yeux, comme si cela l’aiderait à oublier les bras de la jeune hongroise contre lui. Quénodore finit par attrapa doucement les mains de Bathory afin de lui faire lâcher prise. Il ne pu cependant les lâcher.

- Pourquoi fais-tu cela …

Réussit à demander le mangemort, lui tournant toujours le dos.

— ADMINISTRATRICE —

-Je ne sais pas... Mais vous devez surement le savoir vous... Votre ton est plutôt rhétorique dirait-on... Puis c'est une partie de moi que vous connaissez et moi pas.

Lyzandra n'avait pas bougé non plus, ses mains sur les siennes, comme rassurantes et naturelles.Pourquoi ?...
Il posait une question à laquelle elle aurait bien aimé pouvoir répondre. Justifier son acte : un mangemort, un ennemi donc, dans ses bras. Ni l'un ni l'autre ne se voulait réellement du mal ou ne pouvait s'en faire au choix. Pourtant la jeune hongroise n'était pas connue pour sa clémence envers ses adversaires, pas plus que pour être quelqu'un de chaleureux et tactile de façon générale.
Non elle ne savait vraiment pas.

-Pourquoi fais-je cela ?

Lui retourna-t-elle alors en continuant de serrer Quénodore dans ses bras,allant jusqu'à entrelacer ces doigts à ceux du mangemort.

Elidore resta silencieux. Il avait pourtant un paquet de réponse à lui donner, toute aussi différente les une que les autres, mais aucune ne le satisfaisait. L’une donnait à l’hongroise ce qu’il ne voulait pas – la vérité – l’autre le faisait dire des choses qu’il ne pensait pas. Et elle le mettait au supplice, supplice qu’il avait déjà vécu. Le souvenir revint d’une manière fulgurante, tout comme sa réaction quelques secondes après. L’animagus recula, mettant entre elle et lui une certaine distance, qu’il pris soin de garder.

- Non, pas cette fois.

Il avait plus soufflé que parlé, plus espéré qu’ordonner, comme si sa propre phrase était faite pour le convaincre lui. Ça l’était, dans un sens. Pendant un instant, Elidore se demanda si Lyzandra avait ou non perçu ce qu’il venait de dire … il valait mieux pour tout le monde que non, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Le Mangemort planta son regard acier dans ceux de la jeune hongroise.

- Laisse-moi.

Il fit un nouveau pas en arrière, détourna son regard. S’il ne partait pas maintenant, il ne partirait jamais. Quénodore transplana. Loin.