Préparatrices (chics) de choc ! [PV][Terminé]

- Bon, on a du boulot !

- La plus grande salle c'est celle-ci, on peut faire le plus gros du travail, mais pour le chauffage et ce qui est technique c'est Alix qui s'en charge.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il était près de trois heures cinquante six et il fallait à tout prix se dépêcher de terminer les cartons d’invitations. Si Cloé pouvait se permettre de filer ce travail à sa jumelle, ce n’était pas le cas pour Aëlys. Depuis des années, elle était fille unique puisqu’on avait confié sa jumelle à une autre famille de sorciers. Si seulement ses parents avaient laissé le temps à la jeune Aurora de manifester ses pouvoirs au lieu de la qualifier de Cracmol. M’enfin soit, le mal était fait et notre héroïne préférée acheva ses derniers cartes d’invitation avec un certain mal à la main gauche. Heureusement que tout Poudlard ne viendrait pas car sinon, elle en aurait pour tout l’après midi jusqu’au soir. Seuls les élèves cool et branchés étaient invités et certainement pas les grands intelligents qui passaient leur vie à la bibliothèque en ne sachant même pas comment bien s’habiller. On évitait également d’inviter les gens trop perturbants qui risqueraient de faire rater la « Party ». Au bout de deux minutes, elle relâcha sa plume avec soulagement ; elle en avait enfin finit avec ces cartons. Sa main tremblait encore de ces longs efforts tortueux. Elle se leva de sa chaise et observa l’état de sa chambre ; elle était très mal rangée en raison des vêtements et accessoires éparpillés dans tous les coins. La belle cherchait une belle tenue à enfiler pour la fête. Tout devait être préparé à l’avance pour ne pas avoir l’air paumé à la dernière minute. Elle avait passé une commande à son couturier quelques jours avant mais il semblerait que son colis arriverait en retard. Elle devait malheureusement compter sur ses propres biens. Si seulement Aëlys pouvait emporter toute sa chambre à la cabane hurlante, le problème serait vite réglé. La jeune fille voulut ranger la pièce mais elle venait de s’apercevoir qu’elle n’avait pas une minute à perdre. Tant pis si sa mère découvrait l’état de la chambre et qu’elle en ait les cheveux en pétards. De toute façon, elle était tellement occupée, à accrocher les invitations aux pattes des hiboux de la famille, qu’elle ne pénétrerait même pas dans la chambre de sa fille.

Quatre heures et une minute…elle était déjà en retard et Cloé qui n’était pas patiente pouvait très bien lui reprocher quelque chose. L’étudiante prit possession de trois grands sacs de shopping et vérifia qu’elle n’avait rien oublié de mettre à l’intérieur. Elle jeta un bref regard vers son armoire et prit toutes sortes d’affaires à enfiler une fois le boulot terminé à la cabane hurlante. Tant pis si ces tenues n’étaient pas convenables, elle trouverait sûrement le moyen de les modifier à l’aide de sortilèges de métamorphoses. Une fois prête, elle sortit de sa chambre en claquant la porte et descendit les escaliers en vitesse. Au rez de chaussée, elle s’arrêta devant le miroir et se contempla une dernière fois avant de remettre ses cheveux en ordre. Puis, lorsqu’elle aperçut son père se diriger vers elle, celle-ci lui adressa un signe d’au revoir avant de disparaître en transplanant. Lorsqu’elle réapparut, ce n’était plus sur le même endroit. Non, il s’agissait de Pré Au Lard, ce village dont Poudlard organisait souvent des sorties. Aujourd’hui, l’ambiance de ce lieu était assez molle. Il n’y avait que des adultes qui venaient prendre leur thé ou un peu de cognac dans les auberges. La Spencer traversa un chemin étroit qui se terminait par la clôture de la cabane hurlante. Cela faisait plus de vingt fois qu’elle passait ici depuis ses onze ans et à force, elle n’avait plus vraiment peur même si certains craquements ne la rendaient pas à l’aise. Elle fuyait moins rapidement dorénavant puisqu’elle connaissait assez bien ce lieu abandonné. Jamais elle n’avait aperçut le moindre fantôme ou entité qui vivait à l’intérieur. Tandis qu’elle marchait, le vent du nord souffla sur ses cheveux ce qui les ébouriffa malgré tout le mal qu’elle s’était donnée pour les remettre en place. Promptement, elle poussa la vieille porte qui donnait sur le hall d’entrée. Un grincement sonore se fit entendre et elle pénétra à l’intérieur avant de refermer la porte. Une odeur agréable de parfum féminin vint jusqu’à ses narines et un sourire s’afficha sur les lèvres de la rouquine. Elle connaissait ce parfum si familier et sut qu’elle n’était pas seule. En se retournant, Cloé la prit dans ses bras et lui annonça qu’elles avaient du boulot. Et oui, elles étaient loin d’avoir terminé et cela ne se finirait pas sans de grands efforts. Pourtant, Aëlys était motivée à tout rénover. Elle songeait à la grande fiesta qui allait se dérouler très bientôt. Le sourire malicieux aux lèvres, elle répondit :

« - Okay, okay. Mais franchement, la cabane hurlante… tu en as de ces idées, Cloé ! Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse se transformer en femmes de ménages en un seul jour. »

Elle posa ses trois sacs en plastique par terre et observa la grande pièce ; qu’elle était sale avec toute cette moisissure et ces meubles pourris. De plus, la poussière n’était pas ce qui manquait. Décidément, cela s’avérerait sûrement long à tout arranger. Aussi chiant que de relooker la vieille McGonagall.

« - C’est vrai qu’il fait froid, j’espère qu’elle ne tardera pas à venir. Sinon, par quoi commence t-on ? Il y a tellement de choses à faire… »

Elle se pinça la lèvre et observa son interlocutrice avec attention.

- Ça va être génial !

- Il faudra aussi qu'elle insonorise et aussi qu'elle nous aide pour les lumières. Les lampions ça sera pas assez.

- Sinon, je pense qu'on commence par sortir tout ces meubles pour nettoyer de fond en comble.

- Wingardium Leviosa !

— JOUEUR / JOUEUSE —

Devant l’enthousiaste de Cloé ainsi que son excitation, il était difficile de ne pas partager sa joie. L’ambiance taciturne de la cabane hurlante allait devenir bien agitée en quelques instants. De plus, Alix les rejoindrait un peu plus tard et se chargerait de ces vieilles lumières qui fonctionnaient très faiblement. Comment se faisait-il que les services magiques de l’environnement ne s’étaient pas occupés de cette cabane toute pourrie ? Dans quelques années, elle risquerait sûrement de s’effondrer totalement. Aëlys observait ce lieu attentivement en faisant attention aux moindres détails afin de mieux s’y repérer. Comme le disait son amie, il valait mieux vider la pièce pour commencer. De cette façon, elles auraient toute la place requise pour nettoyer cette grande salle. Jamais la rouquine n’avait eu la tâche de ranger une maison et jamais sa mère ne lui permettrait de faire le ménage dans son propre manoir. Ce boulot appartenait à ces infâmes êtres de maison qui étaient nés pour servir les familles de façon fidèle et endémique. Mais aujourd’hui, les jeunes filles ne feraient pas ce travail directement, oh non. Tirant leurs baguettes soudainement, elles prononcèrent en même temps le nom du sortilège de lévitation ‘Wingardium Leviosa’. De leurs grandes brindilles jaillirent des éclats de lumières qui se précipitèrent en moins d’une seconde vers leurs cibles. Notre héroïne dirigea avec beaucoup de maniabilité une table de chevet et l’avança vers le hall d’entrée.

La poussière tombait au sol aussi légère qu’une plume et des toiles d’araignées furent arrachées. Les insectes qui peuplaient les toiles tentaient de s’évader du meuble mais la puissance du sortilège les emporta tout de même dans le hall d’entrée. Aëlys n’aimait pas du tout les arachnides et c’est pour cela qu’elle s’empressait de déplacer tous ces vieux mobiliers ailleurs. Ce n’était pas un travail bien fatiguant puisqu’il fallait simplement bouger le bras de droite à gauche mais cela devenait bien vite lassant. Cette cabane contenait tellement de choses qu’à force, des petits maux aux bras commenceraient certainement à faire leur apparition. Bien sur, la Spencer étant une fille mystérieusement insensible, elle ne ressentirait pas ces petites souffrances avant un bon moment. Ce handicap n’était guère avantageux puisqu’elle se fatiguait sans s’en rendre compte et pouvait parfois pousser les limites de son corps jusqu’à l’impossible. Néanmoins, il lui permettait de ne pas pleurer comme une gamine ni de montrer ses faiblesses aux gens. Et cela, c’était rassurant. Le plus dur fut de transporter la lourde table de banquet mais avec l’aide de Cloé, l’action se fit beaucoup plus rapidement. Cependant, ce qui manquait à cette tâche ménagère, c’était bien de la parlotte.

« - Sinon Cloé… tu es sûre de vouloir inviter ce gryffondor ? Sans regret ? » lui demanda t-elle avec assurance.

La carte d’invitation était déjà envoyée de toute façon mais la curiosité de la jolie rousse la poussait à en savoir plus sur les pensées de la jumelle de sa meilleure amie. Elle n’en avait pas encore fait part à la Wicked mais elle comptait bien surveiller Nixon de près afin d’en avoir le cœur net sur la sincérité de ce prétendu amour. La blondinette serait au courant de la moindre action suspecte de la part de son prince charmant. S’il commettait une bêtise, cela risquait de mettre du piquant à la fête et pas que en mal. Cela pourrait s’avérer intéressant voire marrant. La sixième année baissa enfin son bras gauche et laissa sa camarade se charger du dernier meuble qui se situait juste à côté d’elle. Maintenant, la salle était carrément vide et lorsque l’on parlait, les voix résonnaient plusieurs fois en un écho.

« - Bon, et bien, voilà un truc en moins à faire ! Une fois dedans, on a du mal à s'en retirer. » ajouta t-elle en souriant.

- Eh bah écoute. De toute façon maintenant c'est fait.

- Je lui ai plus reparlé depuis l'autre fois, je sais pas. J'en ai marre d'être prise pour une conne depuis tout ce temps. Je pensais être tombée amoureuse. Enfaite, ce mec n'est qu'une douce utopie.

- De toute façon, il y aura tellement de monde qu'avec un peu de chance il trouvera quelqu'un d'autre à se taper.

- Aller, un bon gros récurvite et c'est bon ! Récurvite !

— JOUEUR / JOUEUSE —

Aucune des deux n’avait le temps de se détendre et Aëlys avait l’impression que cela faisait une éternité qu’elle ne s’était pas assise sur un confortable fauteuil. Elle contemplait la salle vide et constata avec étonnement qu’elle était beaucoup plus grande que ce qu’elle croyait. On pouvait y mettre plus d’une centaine d’adolescents et les laisser chanter, danser, s’éclater durant toute une soirée. Il y avait assez de places pour mettre en fonction des bars, des coins détentes, des pistes de danse etc. Bref, qui aurait pu se douter qu’une telle cabane préhistorique pouvait devenir un squat pour jeunes en manque de conneries et de délires ? Maintenant, il était certain qu’avec un peu de volonté il était possible de transformer une décharge en un palais impérial. Cette idée beaucoup trop poussée sur les bords fit rire intérieurement la Serpentard mais cette pensée se dissipa lorsque Cloé prit la parole pour répondre à sa question indiscrète. Visiblement, tout ne se passait pas très bien pour ce couple. C’était loin d’être comme dans les contes de fées que l’on narre à ces enfants moldus. Elle n’avait plus adressé la parole à ce gryffondor qui l’avait apparemment prit pour une sotte. Dans ce cas, pourquoi l’avoir invité ? Cela, la Spencer ne le comprenait pas mais n’en posa pas la question puisqu’elle savait que son amie préférerait sûrement ne plus en parler. Tomber amoureuse… Voilà un des sujets où Aëlys ne connaissait pas grand-chose juste des notions théoriques. Elle n’était jamais vraiment tombée amoureuse de quelqu’un, elle jouait juste avec les jeunes hommes… donc elle ne pouvait point comprendre les sentiments des gens qui seraient prêt à risquer leur vie pour sauver leur conjoint. Comment vouloir se sacrifier ? Elle était bien trop égoïste et peureuse de la mort pour cela. Non, pour rien au monde elle ne mettrait sa vie en danger. Peut être fuirait-elle en compagnie de ses vraies amies mais sans jamais mourir à leur place. C’était bien trop demandé pour elle.

« - Ne t’en fais pas… on dit souvent qu’un de perdu, c’est dix de retrouvé. Et parmi ces dix, tu trouveras sûrement ton bonheur. En tout cas, après ce qui t’est arrivé, je ne pense pas que je vais trop m’attacher à quelqu’un. Notre fierté est vite remise en cause. Récurvite ! »

Baguette tendue vers les meubles qu’elles allaient utiliser, les deux sorts combinés permit de les nettoyer afin qu’ils retrouvent leur brillance et leur splendeur. Toutes ces molécules de poussière disparurent comme par enchantement. Etrangement, la rouquine ne ressentit plus cette gène à la gorge qu’elle avait depuis qu’elle avait pénétré la cabane. La poussière donnait souvent l’envie de tousser et c’était surtout pour cette raison qu’il fallait s’en débarrasser. Si la magie et les elfes n’existaient pas, qui sait combien de maisons se retrouveraient toutes sales et infâmes. Deux minutes plus tard, tous ces récurvite lancés eurent l’effet de tout nettoyer (les mobiliers, le sol, les lustres, les murs etc.). Il n’y avait plus de toiles d’araignées, tout était propre. Satisfaite de leur travail qui ne demandait qu’un simple effort de prononciation, elle se plaça devant Cloé et lui dit d’une voix excitée :

« - Bon, maintenant, je pense qu’on pourrait s’occuper de l’affreuse tapisserie et du grand lustre central qui est cassé. Tu as déjà quelques idées de motifs, de matières ou de couleur ? »

Alors qu’elle parlait, elle se demandait comment on pouvait faire une fête avec une tapisserie verte caca d’oie qui donnait l’impression d’être chez les vieux où le silence régnait sans arrêt. Quelle était l’histoire de cette cabane et qui en était son propriétaire ? Ces questions demeurèrent inextricables et peu de livres évoquaient le passé de cette maison. Il devait sûrement appartenir à une personne pas très saine pour qu’on l’appelle aujourd’hui « La cabane hurlante ». Mais soit, il était temps de réfléchir à la décoration maintenant. Ce lieu allait changer en quelques heures seulement et ne serait plus aussi sinistre qu’antan.

- Oui, tu as absolument raison.

- Je profiterais de cette soirée pour me divertir. D'ailleurs, les chambres à l'étages sont nickel. J'ignore qui a pu les rénover elles aussi.

- Tu n'as qu'a réparer le parquet et le faire briller un peu. Je m'occupe des murs.

- Partium Coloris !

- Partium Materilis !

— JOUEUR / JOUEUSE —

Alix était pressée. Elle avait promis à Aëlys et Cloé de venir leur donner un petit coup de main pour leur soirée. Elle même ne pourrait surement pas être très présente, étant surveillante, mais comme elle devait parcourir les rues de Pré au lard ce jour là ... Les choses s'arrangeaient bien, tout compte fait. Sans compter que les deux jeunes filles l'auraient surement kidnappée si elle n'était pas venue. Alix eu un petit sourire. Les connaissant, elles allaient faire de cette pauvre cabane qui tombait en ruine un véritable palace ! Cloé n'était pas vraiment du genre à faire les choses en petit ...

Alix pu quitter rapidement le château. Les professeurs, au courant de sa surveillance du village sorcier, s'étaient arrangé pour lui prévoir un emploi du temps plus léger cet après-midi là. Elle marchait d'un pas vif, emmitouflée dans sa cape de laine grise. Sachant parfaitement que le coin n'était pas des plus surs, elle tenait fermement sa baguette, cachée dans sa poche droite. "Pourquoi Pré au Lard n'est-il pas directement après la grille de l'école ?" pensa amèrement la jeune auror. Il était en effet hors de question de transplaner. Sa mission était de surveiller les environs, il était clair qu'elle ne surveillerait pas grand chose en atterrissant directement dans la cabane hurlante ... Ou du moins ce qui en restait. Quand la neige se mit à tomber en petits flocons, la jeune femme accéléra le pas. Elle tourna à gauche en direction de la cabane et parcouru les derniers mètres au pas de course. Quand elle ouvrit la porte à la volée, elle resta stupéfaite.

Aëlys et Cloé avait fait du bon boulot. Le parquet reluisait et les murs n'étaient plus recouvert de cette tapisserie vert caca d'oie dont elle se souvenait. Ils étaient à présent peint d'un superbe violet. Le meubles avaient été astiqués et de ce fait, ils reluisaient. Il ne restait plus qu'a aménager la pièce. Enfin, plus qu'à ... façon de parler, bien sur. Alix se tourna vers les deux Serpentardes.

- Les filles, je suis impressionnée ! C'est vraiment du bon boulot !

Un frisson la parcouru. D'accord, c'était beau, mais la cheminée semblait n'avoir pas servi depuis bien longtemps ici ... Si elle avait servi un jour ! L'auror sorti sa baguette. Un bon sortilège plus tard, une douce chaleur se propageait directement depuis le sol. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle accepta de retirer sa cape.

- Il faisait un petit peu froid, vous ne trouvez pas ? Se justifia-t-elle.

Hum. Bien sur, les filles avaient bien avancé. Mais si elles voulaient une soirée nikel, il y avait encore pas mal de boulot à faire. Et la fin de la journée viendrait plus vite que prévu ! Elle regarda autour d'elle d'un œil critique, les mains sur les hanches. Le lustre craignait un peu. Et l'escalier qu'on apercevait semblait sur le point de s'écrouler. Sans compter les meubles à mettre en place. Et toute la décoration à faire !

- Besoin d'un coup de main quelconque ? Avant que j'aille consolider cet antique escalier ...

Une deuxième fois, la porte s'ouvrit à la volée et une autre rousse se précipita à l'intérieur histoire d'éviter les vents hivernaux qui circulaient dehors. Quoi que, comme elle s'en aperçut très vite, les courants d'airs ne rendaient pas la cabane plus chaude ni plus agréable. D'ailleurs, Cloé était toujours bien emmitouflée dans sa grosse cape d'hiver et tout de même, elle avait froid. Cloé jeta un regard à Aëlys qui était elle aussi bien couverte. Elle était contente que Alix ne se soit pas défilée et qu'elle était d'accord pour leur donner un coup de main, c'était important parce que les filles avaient un potentiel limité en magie alors que Alix pourraient leur donner un coup de main beaucoup plus conséquent et beaucoup plus efficace. A vrai dire, Alix était une sorte de surveillante à Poudlard. Eux qui d'habitude n'étaient pas très appréciés des élèves, Alix était l'exception qui confirmait la règle parce que beaucoup d'élèves l'appréciaient, notamment Aëlys, Kerta et les jumelles.

Cloé accueillit la jeune femme avec un grand sourire, ceux dont elle était avare. Ah ! Ca c'était présage de très très grosses améliorations et d'une party complétement déjantée. Alix sembla impressionnée non seulement par le froid qui régnait ici mais aussi par le boulot qu'avaient fournit les deux Serpentardes. Cloé sentit une petite boule de fierté lui monter au creux du ventre. Elle alla même jusqu'à les féliciter oralement. Cloé jeta un regard à la meilleure amie de sa sœur et lui lança un grand sourire, oui, c'est vrai qu'elles avaient bien fait ça. Cloé fut surprise de la réaction du sort de la surveillante. Non seulement la vieille cheminée devint nickel mais en plus que ça, elle diffusait une douce chaleur qui calma la chair de poule qui parcourait les bras de Cloé. Ah, ça c'était déjà pas mal. bon, maintenant un peu de colorisation ! Alix demanda ce qu'elles avaient à faire. Cloé, en bonne leadeuse entama:

- Alors ! Alix, est ce que tu pourrais nous réparer le lustre et t'arranger pour qu'il renvoi des reflets verts fluo, rose et bleu turquoise ? Ensuite, oui, réparer l'escalier s'il te plait !

Elle se tourna vers la rouquine qui venait de finir de réparer le plancher qui était à présent flambant neuf. Petit à petit, la salle commençait vraiment à être tip top !

- Aëlys, si tu veux bien, il faudrait que tu colorie les flammes en vert ! Et puis aussi, il faudrait que tu sorte tout les bocaux de mon sac, que tu colories les verres d'un peu de toutes les couleurs et que tu y déposes une des bougies permanentes qui sont dans mon sac aussi. Et puis on suspendra tout ça toutes ensemble !

Elle sourit et ajouta :

- Quant à moi, ça fait vraiment trop longtemps que je trépigne pour faire ça !

Elle sortit sa baguette et sur le milieu du mur commença à dessiner de longues courbes qui s'entrelaçaient. Vertes, roses, bleues.. Elle les rendit fluo récente si bien qu'elle ressortait sur le violet profond et donnait un air rétro à la pièce. Elle en fit le tour et une fois satisfaite contempla la frise qu'elle venait de créer. c'était pas mal. Pas mal du tout. De leur côté, les filles travaillaient aussi dur qu'elle. Bientôt, tout le monde dansera dans cette salle. Ah, oui, fallait pas oublier la sono !

— JOUEUR / JOUEUSE —

Alors comme cela, les chambres des étages d’au dessus étaient nickels ? Comment cela pouvait être possible sachant que personne n’avait dormi là-bas depuis des siècles. Si l’on par sur une explication logique, ces pièces devraient être remplies de poussière mais l’affirmation de Cloé écarta cette idée de l’esprit de la belle Aëlys. Cette dernière abandonna ses questions inextricables puisque son amie venait de lui proposer la tâche de réparer le parquet et de le faire briller. A cette demande, la rouquine baissa le regard vers le sol ; elle n’avait pas remarqué que le parquet était cassé. En même temps, lorsque l’on entre quelque part, le par terre n’était pas la première chose qui attirait l’œil. Tendant sa baguette vers le bas, elle prononça un petit Réparo. Aussitôt, le parquet qui l’entourait se mit à craquer et semblait être toutes neuves. Néanmoins, un simple sortilège comme ceci prendrait du temps à tout remettre en place et la Spencer n’aimait pas vraiment attendre. Pour terminer cette corvée plus rapidement, le mieux était de se servir des sortilèges informulés qu’elle avait apprit en cours de défense contre les forces du mal. Ensuite, elle se décida à tout faire briller à l’aide d’un sortilège pas bien différent du Recurvite.

« - Tergeo ! »

Du côté de Cloé, la blondinette devait trouver une jolie couleur bien assortie à l’ambiance qui aurait lieu lors de la party. Donc, il ne fallait pas trop de rouge ni trop de bleu. Le violet fut une teinte parfaite dans ce cas-là. Alors que les murs voyaient leur couleur se modifier, les deux jeunes gens ne purent retenir un sentiment de satisfaction. La décoration était quelque chose de très important qui donnait envie de participer, de s’amuser, de rire. Aussi, il offrait une excellente illusion d’être confortable. Maintenant, ce fut le tour de la tapisserie de subir du changement ; en effet, elle venait de se transformer en un mur peint. C’était tout simplement superbe. A la vue de cette splendeur, Aëlys fit un clin d’œil à sa camarade et lui sourit. Elle venait de finir la dernière partie du parquet et maintenant, cette grande salle commençait à devenir très classe. Mais avant que les deux amies ne puissent s’échanger le moindre mot, la porte d’entrée s’ouvrit à volée et attira l’attention de la sixième année. Une bourrasque de vent pénétra et glaça durant un très bref instant le sang de la rousse. Celle-ci se demandait bien quel phénomène avait pu se produire à ce moment-là. Mais il était certain que quelque chose n’était pas normal…le côté paranoïaque de la jeune fille la poussa à penser qu’une invasion d’ennemis venaient de pénétrer ici ou bien un fantôme. Cette dernière idée l’a fit frissonner mais lorsqu’elle aperçut une silhouette qui lui parut familière, elle put se relâcher et faire apparaître de nouveau un petit sourire, cette fois ci narquois. La demoiselle fut bien contente de voir Alix Carter débarquer ici même. Sa présence manquait fortement mais c’était surtout ses capacités magiques qui allaient jouer un grand rôle pour cette fête. Elle paraissait impressionnée par les efforts des jeunes filles et les félicitait. Aëlys savait bien que ni elle et ni Cloé n’oserait bâcler un travail. De filles si sérieuses…enfin, c’est l’image dont elles pouvaient très bien donner aux autres pour les piéger, bien sûr ! Alix alluma aussitôt un feu dans la vieille cheminée en affirmant qu’il faisait froid.

« - Alix, contente de te revoir ! On attendait plus que toi pour donner du goût et de la beauté à cette… future salle de fiesta. »

Puis, ce fut le tour de Cloé de prendre la parole et elle ne se gêna pas pour distribuer une tâche bien précise à la nouvelle arrivante. Et oui, personne n’avait le temps de souffler ne serait-ce que cinq minutes ! Elles avaient encore du pain sur la planche puisque la salle était encore vide de meubles. Notre héroïne non plus n’eut pas le droit à une moindre pause ; ce sera pour plus tard ! Elle devait colorier les flammes de la cheminée en vert, sortir les bocaux du sac, colorier les verres en toutes les couleurs et y déposer une bougie permanente. Et ben, c’était beaucoup de choses mais qui se faisaient en très peu de temps.

« - Très bien, allons-y. En revanche, je vais ajouter une petite touche personnelle. »

Elle s’empara de son propre sac et en sortit une palette de cinq flacons, chacun coloré d’une couleur. L’étudiante prit en main la fiole contenant la substance verte et se retourna vers la cheminée. Personne ne savait ce qu’elle comptait faire mais ce serait très agréable. Après avoir débouché le flacon, elle lança le liquide sur les flammes de la cheminée qui augmentèrent en intensité avant de retrouver leur état d’origine. Seulement, ce n’était pas un feu normal. Effectivement, il était artificiel mais il réchauffait et était semblable à un vrai feu. Toutefois, ce n’était pas cela qui le rendait si particulier ; il dégageait une odeur suave et très agréable pour chacun de nous. Composée d’Amortentia, l’odeur était différente pour chaque sorcier. Pour terminer, ce feu était vert comme la blondine l’avait demandé. Bon, maintenant les bocaux…

« - J’espère que cela vous va. Quoi qu’il en soit… Accio bocaux ! »

Aussitôt, les bocaux du sac de Cloé filèrent droit vers la rouquine mais cette dernière parvint à les faire léviter grâce à un Wingardium Leviosa informulé. A quarante centimètre d’elle, une quantité colossale de verres lui faisaient face. Ils manquaient cruellement de couleur mais plus pour longtemps. Elle se concentra davantage pour tenter de tous les colorier en même temps.

« - Partium Coloris. »

Un gros jet de lumière sortit de sa brindille et les verres prirent chacun une couleur différente et assortie au design de la salle. Tout était bien, comme il le fallait. Sourire aux lèvres, la demoiselle poursuivit son travail en disposant à l’intérieur de ces beaux verres, une bougie dont la flamme danserait en permanence durant la party.

— JOUEUR / JOUEUSE —

L'aplomb de Cloé avait toujours fait rire Alix. Du haut de ses 15 ans, la jeune fille savait indéniablement ce qu'elle voulait. Elle avait en outre un fort caractère et savait parfaitement comment parvenir à ses fins. Alix sourit. A l'âge de 15 ans, elle même était timide. Solitaire, elle avait peu d'amis et se contentait d'être une excellente élève, ignorant totalement comment aller vers les autres. Elle soupira. "Finalement, je n'ai pas tellement changé ..." remarqua pour elle même la jeune auror. Ce fut l'activité de Cloé et Aëlys qui chassa les idées noires de la jeune femme. Aelys avait commencé à colorer les flammes et tous les petits bocaux. Une délicieuse odeur acidulée s'échappait maintenant du feu ... Alix lança un regard surpris à Aëlys. Elle ne comprit qu'en apercevant un petit flacon étiqueté "Amortentia". Astucieux ... De son coté, Cloé avait dessiné de grandes arabesques colorées sur les murs. C'était superbe. Tout en souriant à l'idée de cette petite fête, Alix leva le nez vers le lustre.

Bien sur, il avait du être exceptionnellement classe il y a ... pas mal de temps. Mais aujourd'hui, le lustre tombait en morceau. Il était en verre un peu ... un peu vert, parfaitement assorti à l'ancien papier peint hideux. Des petits morceaux de verre avaient du se détacher et maintenant, il ne restait plus grand chose du lustre de la cabane hurlante. La première chose à faire était de le reconstituer entièrement. Pour cela, une formule toute simple suffisait.

- Réparo !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le lustre retrouva sa forme initiale. Bonus non négligeable, il n'y avait plus une couche de poussière dessus. Maintenant, changer le verre vert en un verre transparent. Un petit coup de baguette plus tard, c'était chose faite. Le plus dur resterait les reflets colorés que lui avait demandé Cloé. Du vert fluo, du rose et du bleu turquoise ...

- Partium Coloris.

Les couleurs étaient là, certes. Mais les reflets ... Il lui fallu tricher un peu. Mais bientôt, avec un système d'éclairage un peu particulier, le rendu était pas mal du tout. Rétro mais moderne, classe ... La pièce était très design, tout compte fait. Sans oublier le feu d'Aëlys qui sentait rudement bon ! Un petit "Réparo !" plus tard, l'escalier était consolidé. Alix lança un "Regurvite !" et il paraissait comme neuf.
Alix se retourna vers le centre de la pièce. Les lampions seraient vite suspendu. Les meubles pouvaient être installé rapidement. Pas de doute, la pièce serait bientôt prête et la fête promettait d'être grandiose.

On y était presque ! Presque ! Les trois filles travaillaient dur et c'était ce qui donnait toute sa classe à la salle. Cloé avait toujours aimé le côté moderne et retro des bars ambiance de Londres et avait voulu refaire cette ambiance ici, dans la vieille cabane hurlante. Cloé regarda autour d'elle lorsqu'elle eut terminer de dessiner les courbes fluorescentes sur les murs, là, ça commençait vraiment à prendre la tournure qu'elle aimait. Manquait plus que les meubles et les fauteuils pour rendre tout cela confortable. Cloé voulait les meubles et tout le reste en blanc. En blanc oui. Une fois les lumières tamisés ceux ci deviendraient fluorescent et donneraient un côté funny à la salle. Par contre, pour la disposition, Cloé hésitait encore. La salle était immense, de quoi faire un coin bar, une grande piste de danse et aussi un coin fauteuils et poufs. Bref, la totale.

Cloé chercha l'inspiration du côté de ses amies. Aëlys était occupées dans son sac lorsqu'elle sortit une petite fiole verte qu'elle versa dans le feu. Cloé ne fut pas surprise de voir le feu virer au vert puisque c'était que ce Cloé avait demandé à son amie. Cependant, elle ne comprit pas de suite la douce odeur qui se rependit. Un mélange de cire à balai, de noix de coco et.. un parfum masculin sur lequel elle n'eut pas l'ombre d'un doute. Et elle comprit. Elle avait toujours excellé en potion et ce qu'avait renversé Aëlys était de l'amortensia. C'était une idée plus qu'excellente puisque tout le monde trouverait l'odeur de la salle à son goût. Cloé se demanda ce que pouvait sentir les autres, comme Nixon.
Non. Ne pas penser à ça.
Cloé laissa Aëlys terminer les lampions qu'ils suspendraient tandis que Alix terminait de réparer le lustre. Le jour baissait et il ne restait plus que le feu et les luminions qui éclairaient la salle, le tout dans une ambiance qui prédisposait à la fête. La jeune femme alla rapidement réparer les escaliers. Et a trois elles terminèrent de suspendre par magie tout les bocaux colorés où vacillaient une belle flamme. C'était sensas' ! Cloé ne put qs'empêcher de s'exclamer :

- Waaaaaa ! Comme ça rend bien ! Les meubles pour finir ! On les colorie en blanc ! Alix, tu peux rassembler tout les fauteuils ici ? Et toi Aë mettre le bar là ?

Laissant ses amies faire Cloé se dirigea vers son sac. Elle en sortit un tout petit appareil qui se mit à grossir sous l'effet de la magie de Cloé. Enfin, une magnifique sono prit place dans le coin droit de la pièce. Déjà, une musique s'en échappait. ♫. Cloé n'était pas peu fière du travail qu'elles avaient fournit. Maintenant, elles n'avaient plus qu'a se préparer. Et avec la magie, ce serait vite expédié !

- On peut se changer les filles !

Ni une, ni deux, Cloé attrapa son sac et en sortit une petite quinzaine de robe et finalement eut un coup de cœur pour une robe bleue aux reflets roses. Elle allait terriblement bien avec les couleurs de la pièce et la couleur de ses yeux ! Ravie, elle l'enfila. Elle rangea ses ballerines dans son sac et enfila des escarpins noirs ainsi qu'un long sautoir. D'une coup de baguette elle coiffa ses longs cheveux, ils se soulevèrent en queue de cheval dont certains mèches bouclaient. Le maquillage se fit de la même façon, à la fois discret et enjôleur. Le tour était fait. Cloé rangea ses affaires rapidement et regarda ses amies, elles aussi en tenue pour s'amuser !

— JOUEUR / JOUEUSE —

La particularité des flammes qui dansaient à l’intérieur des verres colorés était qu’on ne pouvait pas se brûler immédiatement. En effet, lorsque l’on traversait son doigt dans les petites flammes, on ressentait des chatouillis pendant une vingtaine de secondes avant de voir son doigt se chauffer. Au moins, cela limitait le danger pour ces jeunes sorciers qui, sous l’effet de la cigarette ou de l’alcool, se retrouveraient insouciants bien rapidement. Aëlys avait terminé de coloriser les verres et aida Cloé à les suspendre en l’air. Le résultat était bien plus que satisfaisant ; c’était magnifique. Jamais une fête ne serait aussi excellente que celle-ci. On commençait à ressentir une certaine ambiance bien agréable même s’il manquait de la musique pour agrémenter le tout. Cloé fut la première à exposer son avis positif et les deux autres filles ne pouvaient qu’être d’accord avec elle. Pour finir, il fallait déplacer les meubles de façon à ce que ce soit joli à regarder et les colorier en blanc. Pourquoi cette couleur ? La rouquine en ignorait la réponse mais elle faisait confiance aux talents de la décoratrice. Sous la demande de la Wicked, notre héroïne devait déplacer un grand bar à l’endroit adéquat. Grâce à sa baguette, elle déplaça le vieux bar de la cabane près d’un des quatre coins de la pièce. Cependant, il faisait vraiment ancien et ce n’était pas cela qui allait attirer des clients. A l’aide d’un Partium Coloris, elle changea la teinte en un blanc pur et modifia les motifs et la texture pour donner un résultat plus « High tech ». En compagnie d’Alix, elle fit de même pour tous les autres meubles qu’elles placèrent avec soin. Au bout de quinze minutes, tout était mis en place et une superbe musique sortait d’un grand appareil que Cloé avait mis en marche.

« - Et ben, c’est vraiment super tout ça ! »

Il manquait juste quelque chose ; quelques effets spéciaux à ajouter. Si la blondinette avait apporté ses propres instruments, c’était exactement la même chose pour la Spencer dont le sac était rempli de flacons tous différents les uns des autres. Douée en potion, elle avait mélangé tout un tas de produits Weasley pour créer de beaux effets qui permettraient d’enjoliver la grande salle. Elle s’empara de cinq flacons et les lança en l’air vers cinq directions différentes. La première substance à se métamorphoser fut celle près du bar. Aussitôt, un arc en ciel recouvrait les deux extrémités du bar. Le deuxième effet spécial provoquait une pluie de neige dans un coin où plusieurs fauteuils étaient installés. Le troisième effet faisait tomber de fines étoiles dorées semblables à des paillettes sur une grosse partie de la pièce. Le quatrième était une sorte de fumigène qui dégageait de la fumée inodore et qui s’étendait sur plusieurs mètres à un mètre trente du sol. La fumée changeait de couleur au fur et à mesure en offrant aux gens, une merveilleuse vision. Pour finir, le dernier effet qui surplombait tout le centre de la sale lançait en permanence, au plafond, des feux d’artifices de toutes les teintes. Contrairement aux vrais feux, on ne percevait qu’un petit bruit pas bien gênant.

« - Maintenant, on peut vraiment se sentir dans un Barbie Pouff Club, les filles ! »

Avec sourire, Aëlys jeta un coup d’œil à ses amies. Elles purent enfin se vêtir puisque la fête ne tarderait pas à commencer. Elle monta à l’étage pour choisir sa robe et sa coiffure et se plaça devant un grand miroir qui la montrait de la tête aux pieds. Qu’est-ce qui irait bien avec ses cheveux roux ? Après avoir renversé tout son sac sur l’un des lits nickel qu’avait sûrement nettoyé un sorcier bienveillant, elle fit le tri des robes qu’elle trouvait potable et celles qu’elle n’aimait pas. Au final, elle se retrouva avec une robe de soie à point bleu, rouge et blanc. Elle boucla ses cheveux lisses pour leur donner plus du volume, d’originalité et de beauté. Enfin, après avoir rangé tout son sac, elle redescendit les marches réparées par Alix et rejoignit ses deux camarades. Ces dernières avaient apparemment finit de se préparer.

« - Vous êtes superbes, les filles ! »

— JOUEUR / JOUEUSE —

Mettre les meubles en place fut rapide. Les filles leurs donnèrent vite un bel aspect blanc, chic, sobre. C'était nikel. Un large espace vide, qui servirait surement de piste de danse, s'étalait au centre de la pièce. Les fauteuils, qu'Alix rembourra légèrement, furent disposé dans un coin. Une table basse, changée en verre par Alix, apparut entre eux. Un coin tranquille, séparé de la piste de danse par un grand bar rétro. Parfait. Un large sourire éclaira le visage de l'auror. Aëlys ajouta quelques petits artifices. La neige, c'était vraiment super. Les deux jeunes filles allèrent se préparer.

L'auror grimpa les escaliers en vitesse pour se changer. Sa robe, qu'elle avait rendu nikel par un sortilège empêchant tout froissement, était tout simplement rangée dans son sac à main. Alix avait choisi une tenue toute simple. Élégante sans ne faire trop. Une robe noire à taille empire qui lui arrivait juste au dessus des genoux. Une paire de collant noire ainsi que des ballerines. Elle arrangea rapidement sa coiffure, remit un trait noir sur ses paupières. Elle était prête. Mais de toute manière, avant la fête, la jeune femme devait arpenter les rues du village. Elle aurait bien le temps de se refaire une beauté après.

Quand elle descendit, Cloé et Aëlys étaient déjà là, prêtes également. Alix attrapa sa cape qu'elle mit en vitesse et prit son sac.

- Les filles, je dois vois laisser quelques temps. Je dois surveiller le village.

Elle leva la main pour faire taire d'avance toute protestation.

- Je reviens vite, c'est promis ! s'exclama-t-elle en ouvrant la porte avant de s'engouffrer dans la nuit.