Journée sans travail [TERMINÉ]

Bien sûr, Sebastian n’avait pas toujours été chanceux; sa mère était une sang-de-bourbe et il allait à Pré-au-Lard durant une sortie étudiante. Bon, ce n’est pas réellement comparable…Il pouvait bien quitter Pré-au-lard s’il le souhaitait et sa mère, il ne pouvait pas la changer! Donc qu’est-ce qui est pire…? Bon, d’accord. On se tait, c’est mieux. En fait…c’était encore une journée particulièrement ennuyante et en plus, il avait en tête Zonko depuis quelques jours…il lui manquait de vilains tours pour effrayer les gens ou Embry. Bien sûr, Embry ne rentre pas dans la catégorie ‘’gens’’…La méchanceté gratuite, on se calme. Cependant, il était arrivé et un paquet d’adolescents se promenaient dans les rues. Il se retint à plusieurs reprises de ne pas utiliser sa baguette. Il était seul, sans doute quelques professeurs pas trop loin. On se contente d’essayer de respirer et on va chez Zonko. Encore là, la cohue totale. Des gamins qui ne savent ce qu’ils veulent, d’autres assemblés devant la dernière nouveauté…ça lui rappelait ses jeunes années…bien qu’il soit encore jeune! Mais il y a des évènements qui font vieillir quand même. Enfin, il attrapa ce qu’il voulait –il connaissait la boutique par cœur, lui et Embry- puis paya le tout et sortit. L’air frais lui fit un grand bien.

Il bouscula un élève de…6ième ou 7ième et s’éloigna sans s’excuser. Il avait une bonne façon de bien se calmer et c’était boire. Bien sûr, il y avait des établissements où les jeunes pouvaient aller, donc Sebastian les évita évidemment. Il savait où aller et il n’eut pas réellement besoin de se soucier d’où il allait…ça faisait un moment, mais il savait le chemin par cœur. Il finit donc par voir l’établissement; la tête du Sanglier. Combien de fois lui et Embry avaient passé pour plus vieux pour pouvoir boire? Souvent de lamentables échecs, mais c’était toujours amusant et…au final, ils gagnaient toujours…c’est une façon de parler.

Il entra donc, l’endroit était presque vide. Sans doute que depuis les derniers évènements, on ne mettait presque plus les pieds dans cet endroit malfamé. Il balaya à peine la salle du regard et déjà il se dirigeait vers le comptoir. C’était un nouveau barman ou Sebastian avait une mémoire réellement sélective? Possible. Bref, il commanda du rhum. Du rhum c’est bon et efficace pour se calmer un peu les nerfs. Il pianota le comptoir de ses doigts en attendant son verre et observa les quelques clients présents. Des étudiants un peu gênés d’être là et d’autres gens qui parlaient tout bas. Bref, très sympathique au final.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Une journée à Pré-au-Lard signifiait toujours de l’effervescence lors du petit-déjeuner, avec les troisièmes années tout excités d’aller dans le village sorcier. Il faut les pardonner, c’était leur première fois, leur première sortie quoi! Il faut dire que Jolianne n’avait sans doute pas été mieux en troisième année… Mais ça faisait partie du passé maintenant, et elle ne sautait pas partout pour manifester sa joie. Changer un peu d’air allait lui faire du bien et elle pourrait sans doute aller prendre une bièrraubeurre tranquillement. Elle prit finalement la direction du village sorcier, marchant d’un bon pas et dépassant ceux qui prenaient le temps d’observer le décor. Elle l’avait déjà vu tant de fois que maintenant, cela ne l’impressionnait plus vraiment. Le décor n’avait pas tant changé que ça non plus, d’année en année. Bref, elle arriva finalement dans le village, mais elle préféra aller jeter un œil aux boutiques, plus par habitude que par envie d’acheter quoique ce soit. Elle avait déjà tout ce qui lui fallait. Alors qu’elle passait devant chez Zonko, un sorcier l’accrocha et continua son chemin, sans s’excuser. Elle se saisit sa baguette, mais il était déjà plus loin. Elle ragea intérieurement tout en rangeant sa baguette. C’est là que la jeune femme préféra prendre la direction des Trois Balais afin de prendre un rafraichissement. À peine eut-elle mis un pied à l’intérieur que le bruit de la place l’envahie. Il n’était pas question qu’elle reste là plus longtemps, elle ne supporterait pas le bruit. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle se retrouvait à l’extérieur. Pour aller boire quelque chose, il ne restait que deux endroits : le salon de thé avec les couples d’amoureux, donc impensable, ou bien à la tête du Sanglier. Là au moins ça risquait d’être tranquille. C’est là que Jolianne se dirigea et entra. L’atmosphère était beaucoup plus sobre et tranquille que les Trois Balais, donc plus ce qu’elle recherchait. Et c’est là qu’elle aperçu celui qui l’avait heurté. Un jeune homme, plus âgé qu’elle, seul. Elle n’allait quand même pas chercher les ennuis, surtout avec les professeurs présents dans le village et le barman qui la mettrait dehors. Elle alla se chercher une bièrraubeurre et alla s’assoir dans un coin, tranquille, garda le jeune homme en vue. Si elle continuait à le fixer ainsi, il s’en rendrait bien vite compte! Quoique ce n’était pas un regard d’envie qu’elle jetait sur lui, mais plutôt… peut-être un peu de dégoût mêlé à de la colère.

Comme toute personne qui se respecte, qui est dans un bar et qui entend quelqu’un entrer, on tourne la tête pour regarder, c’est instinctif presque! Et comme tout homme qui se respecte, il ne peut s’empêcher de reluquer un peu la nouvelle venue. Elle était pas faite en plastique cette fille-là! Sebastian fût presque étonnée de voir qu’elle était encore à Poudlard. Elle avait tout d’une femme pourtant. Il dut se retenir un rire à cette réflexion. Enfin Il retourna son attention vers le Barman qui lui servait son rhum adoré. Il en prit une bonne rasade tandis que l’étudiante venait commander une bièreaubeurre, la pauvre…encore trop jeune pour commander de quoi de vrai! De mâle!! Enfin…ça c’était aussi dans sa tête…et il la préférait pas mal mieux en femme. Il laissa tomber ses divagations stupides pour se concentrer sur sa boisson.

Il ne resta pas longtemps comme ça…quelque chose le mettait inconfortable et l’irritait. Il tripotait discrètement son verre puis finalement il tourna la tête pour voir la jolie étudiante en train de le fixer. Elle avait l’air en colère…c’était pas de sa faute s’il était mignon…nah, ça ne pouvait pas être ça. Elle avait un éclat différent dans le regard, de…pas gentil quoi! Il dut retenir un rire, elle était amusante à voir quand même, surtout quand il ne savait même pas ce qu’il avait fait!...Enfin, dans cette situation si…sinon, il pouvait bien mériter ce regard! Il plongea son regard dans le sien, comme s’il allait avoir peur. Franchement, en plus, il avait envie de jouer. Il leva son verre pour qu’elle puisse le voir.

‘’-Je veux bien t’en payer un si c’est ça que tu cherches, ma jolie.’’

Il lui fit un clin d’œil ravageur –tout dépend de ce que vous entendez par ravageur…- accompagné par un joli sourire. Il ne tourna pas non plus son regard en prenant une gorgée de son verre. Il se retenait comme un petit fou de ne pas rire et il voulait pas manquer une once de sa réaction.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ça y est, il la regarda. Il ne semblait pas le reconnaître. Normal me direz vous puisqu’il ne s’était même pas arrêter pour s’excuser. Non mais! La politesse il ne connait pas? Au pire des cas, un petit «excusez moi» et tu continus ton chemin. Là, tout le monde aurait été content. Mais il ne semblait pas connaître cela, lui! Il se prenait véritablement pour quelqu’un d’autre! Regardez le aller, il pensait pouvoir séduire n’importe qu’elle femme d’un simple regard. Il se mettait le doigt dans l’œil s’il croyait que cela allait amadouer notre Jolianne au cœur de pierre. Il lui offrait un verre. QUOI? Offrir un verre à Jolianne? Et puis ce clin d’œil? Non mais vraiment! Étouffer le quelqu’un, ça abrégera les souffrances que Jolianne lui ferait subir si elle le pouvait. Bon allez, on se calme et on respire par le nez. Est-ce qu’elle allait répondre gentiment? Voir qu’elle ferait ça!

- Étouffe toi avec plutôt!

Bon… ce n’est pas gentil, mais est-ce vraiment méchant? Mais non voyons… elle ne faisait que le dire, elle ne le faisait pas… Il y aurait plus que des retenus en retour si elle le faisait. Bref! Elle prit une gorgée de bièrraubeurre, tout en jetant un regard en coin au jeune homme. Décidément, elle ne l’aimait pas, allez savoir pourquoi! Mais n’allez surtout pas croire que c’était son comportement, en fait totalement, mais c’est que cette attitude rappelait vaguement quelqu’un… Mais chut! Il ne faut pas le dire!

Elle allait exploser, c’est ça? C’était clair, son regard aurait pu le tuer si elle l’avait voulue! En fait…si elle l’avait pu, parce que le vouloir, il n’en doutait pas une seule seconde. Et franchement, il adorait ça. Involontairement, elle l’attirait davantage à faire son matcho et son homme finit. La pauvre, si elle l’avait su!

-Étouffe toi avec plutôt!

Bon d’accord, il réprima un rire avec difficulté. L’amusement apparu sur son sourire et une étincelle dans le regard. Elle le défiait presque sans le vouloir! Il avait maintenant le corps pivoté vers elle, il n’allait pas la laisser gagner comme ça.

‘’-Je suis vraiment désolée! J’ai mal évalué tes besoins alors.’’

Ah lala…il allait dans un chemin dangereux là, non? Très dangereux et il le sentait. Mais elle ne pouvait pas s’en prendre à lui avec la magie. Elle allait avoir une mauvaise surprise de toute façon. Il laissa son regard sur elle, un regard…peut-être un peu explicite? Aller savoir ce qu’il pensait dans sa tête d’homme qui s’ennuie beaucoup trop. Il finit son verre d’un trait. C’est tout petit de toute façon un verre de rhum! Et malheureusement, il ne s’étouffa pas avec. On dirait plutôt que ça lui redonnait de l’énergie.

‘’-Je peux peut-être t’offrir quelque chose d’autre? En dehors de vider ta rage sur moi. Encore là, ça dépend comment tu fonctionnes!’’

Vilain Sebastian! Tu ne peux pas savoir comment la rage féminine peut te détruire. Il allait peut-être le découvrir bientôt qui sait. Il semblait vouloir chercher les problèmes. Mais il avait ses limites et il n’avait pas que sa à faire de sa journée quand même. Mais pour l’instant, toute son attention était sur la jolie jeune femme.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Comment est-ce qu’elle pouvait le tuer de manière très, mais alors très douloureuse, mais en même temps, de façon lente, très lente et tout cela, sans se faire prendre? Violente, elle? Mais bien sur c’est Jolianne! Il ne faut pas l’oublier c’est quand même un détail assez important. Ce jeune homme était, peut-être que je me répète encore une fois, beaucoup trop sur de lui et confiant. Juste à voir comme il la regardait, comme un morceau de viande finalement. Il le regretterait! De quelle manière, Jolianne ne le savait pas encore, mais ce n’était pas l’inspiration qui manquait. Sauf que le problème avec ça, c’était les réprimandes possibles. Sauf que pour l’instant, ce n’est pas ce qui préoccupait le plus la jeune femme. Elle souhaitait lui donner une claque derrière la tête, mais cela voulait aussi dire qu’il fallait qu’elle se rapproche… Problématique tout ça… Bon allez, elle allait tenter de quoi. Elle se leva, abandonnant sa bièrraubeurre sur la table et elle tenta de quitter son air de rage. Cela serait plus crédible si elle n’avait pas «je vais te trucider» inscrit dans le front, vous ne croyez pas? Bref, elle se leva et s’approcha de lui.

- Laisse-moi te le dire…

Elle se pencha à son oreille, mais au lieu de lui murmurer une connerie que les filles faciles diraient, elle lui donna un coup derrière la tête. Après cela, elle se redressa et reprit son air farouche pour lui dire :

- Fous-moi la paix!

Elle n’allait pas piquer une crise non plus pour lui dire qu’il l’avait heurté et qu’il devrait apprendre la politesse, elle passerait pour quoi? Une fillette frustrée surement, soit quelque chose qu’elle ne voulait pas être ni passer pour.

Elle se lève pour lui? C’est déjà beaucoup trop! Franchement, il va être gêné! Il savait cependant qu’elle ne venait pas jouer avec lui, elle n’allait pas se faire prendre à un jeu aussi facile et il le sentait. Mais…elle lui accordait de l’attention et c’était tout ce qu’il voulait au final. Et son regard…il commençait à bien l’aimer ce regard! Faudrait lui incorporé ‘’Éclair tueur’’ et sayait, plus aucun homme ne vivrait sur cette terre!

-Laisse-moi te le dire…

Il savait qu’il ne devait pas s’attendre à un ‘’tu es craquant’’ ou ‘’tu devines en moi’’ Non…il ne s’attendait pas à sa et heureusement pour elle qu’il savait qu’il allait se manger une claque en arrière de la tête.

- Fous-moi la paix!

Il eut un sourire. Un sourire d’homme, un sourire sarcastique…vous savez un sourire que les filles peuvent aimer, même si l’homme en question est le pire des crétins? Oui oui! Celui-là! Bref. Il pénétra son regard du sien avec une insistante presque inconfortable. Il haussa vaguement les épaules et rajouta d’un ton décontracté.

‘’- Je vais t’apprendre quelque chose, ma jolie. C’est toi qui me fixais comme ça et regardes, c’est aussi toi qui es debout devant moi aussi. Je n’ai, en quelque sorte, absolument rien fait. Tu es venu à moi, comme une grande fille.’’

Et un autre sourire à vouloir frapper dedans. Il claqua des doigts au barman pour avoir un nouveau verre sans se retourner. Son regard braqué sur l’inconnue. Il avait maintenant un but; savoir son nom! Pourquoi? C’était plus amusant et il ne pourrait sans doute pas tirer plus que ça, même s’il feignait d’être un gentil garçon, elle allait bien voir qu’il jouait le jeu que pour gagner.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Ce sourire… ce n’est pas légal ça de sourire de cette manière, ça devrait être interdit! Oui oui, interdit! Pourtant ce n’est qu’un sourire direz-vous. Vrai, mais quand même ce sourire rappelait beaucoup trop Mathéo à Jolianne. Et c’était mal, très mal même! En plus, son attitude générale était semblable à Mathéo, il le faisait exprès ou quoi? Surement pas ce n’est vrai, puisqu’il ne savait rien de Jolianne. Peut-être de Mathéo, s’ils avaient été ensemble à l’école, sinon, rien, niet, nada. Alors il ne peut pas savoir, il ne peut pas faire exprès d’agir comme son fiancé, non il n’a même pas le droit. Jolianne porta la main à son collier, au travers de son chandail. C’était un geste qu’elle faisait lorsqu’elle pensait beaucoup à Mathéo, ou bien pour se rappeler celui-ci lorsque quelque ou quelque chose tendait à le lui faire oublier… ce n’est peut-être pas très clair comme explication, mais l’important, c’est que Jolianne elle se comprenait! Passons à autre chose! Ah non, on ne peut pas, il y a l’autre idiot impoli et trop sur de lui qui était toujours là, face à elle. Il retournait tout vers elle. C’est encore moins du jeu ça! Il ne comprenait donc rien, il ne se souvenait de rien?

- De un, t’arrêtes maintenant de m’appeler ta jolie et ensuite, je n’y peux rien si les idiots impolis dans ton genre me puent au nez. Ils empoisonnent mon existence. Et ne me dis pas que tu n’as rien fait, monsieur je suis le centre de l’univers et je me fous des autres!

Ça y est, il allait la trouver enfantine, mais elle n’avait pas trouvé d’autres mots pour le qualifier. Et puis, il était trop tard, ça avait été dit! On verrait bien ce qu’il allait dire. Il allait surement être surpris quand même, au moins un peu!

C’est lui ou elle était un peu bizarre? Il ne savait pas pourquoi, mais il y avait une raison de plus, un petit quelque chose qui faisait qu’il y avait une raison du pourquoi elle était aussi enflammée…ou elle était naturellement comme ça aussi. Il n’est pas fait pour trop réfléchir notre Sebastian. Il remarqua à peine qu’elle jouait avec un collier ou un pendentif autour de son cou, trop absorbé par son regard.

- De un, t’arrêtes maintenant de m’appeler ta jolie et ensuite, je n’y peux rien si les idiots impolis dans ton genre me puent au nez. Ils empoisonnent mon existence. Et ne me dis pas que tu n’as rien fait, monsieur je suis le centre de l’univers et je me fous des autres!

Il eut un air surpris. Oh…il avait manqué un bout là quand même! Il sait bien qu’il se fout des gens, qu’il est un peu égocentrique, mais impoli? Ça, il ne comprenait pas, le reste s’expliquait assez bien, il fait exprès après tout!

‘’-Impoli? C’est très impoli de fixer les gens à la base si tu pas au courant, ma belle’’

Bah quoi? Il avait changé l’adjectif, il ne pouvait pas s’en empêcher, il était comme ça. Il eut un petit sourire compatissant en tapotant la chaise à côté de lui.

‘’-Allez, je suis presque certain que j’ai pas été sage, tu veux bien me raconter, tu peux t’asseoir près de moi.’’

Oui, il était revenu de sa surprise et se relançait au grand galop. Il était bien décidé à jouer le plus longtemps possible. Elle avait du caractère et, comme tout homme qui est dans son genre, c’est ce genre de femme qui fascine et qui sont les défis! C’est pas bien de prendre les femmes comme des morceaux de viande! Mais il fallait bien qu’il apprenne quand même…et ce n’est pas les claques qui semblaient le ramener réellement à l’ordre.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il le faisait vraiment par exprès finalement! Vous l’entendez? Non mais quel effronté! En plus, avez-vous entendu comment il l’a appelé?! Ma belle! La main de Jolianne partit toute seule, sans qu’elle ne puisse la contrôler. Elle voulait le gifler, lui replacer les idées en tête, mais elle ne réussit même pas à l’atteindre. Il attrapa son poignet avant qu’elle ne puisse atteindre sa joue. Avant qu’elle ne réussisse à briser ce contact, il l’invita à prendre place à côté de lui. Il pensait vraiment qu’elle allait accepter? Elle avait ses principes et elle ne les oublierait pas, pas même pour les beaux yeux d’un jeune étranger insolent… Attendez, est-ce que Jolianne venait vraiment de penser aux yeux de l’étranger? Mais non… c’est une illusion… elle ne pensait jamais à ça et ce n’était pas près de changer! Elle se défit finalement son poignet de l’emprise du jeune homme et fit un pas vers l’arrière, et encore une fois, elle prit son collier d’une main, serrant un bref instant sa bague puis elle la lâcha et reprit pied. Comment se défaire de lui maintenant? Simplement faire demi-tour et partir? Il y avait une chance qu’il la suive et puis, c’était fuir, donc avouer sa défaite. Jolianne ne ferait pas ça, n’oublions pas son orgueil! Elle soupira puis alla finalement s’assoir à côté de lui. Elle serait plus confortable dans cette position.

- Je vais te rafraichir la mémoire, faute de pouvoir te rafraichir les idées. Tout à l’heure, tu m’as heurté et tu es parti, sans un mot d’excuse. En fait, une chance que je n’étais pas une première année, sinon je crois que tu aurais pu m’envoyer valser dans la neige.

Voilà c’était dit. Elle s’attendait déjà à sa réaction, il allait rire d’elle, c’était clair.

Oh, ça c’était une main qui allait direction son joli minois n’est-ce pas? Oui oui, il l’avait senti venir de loin disons le. Sans doute le pourquoi il attrapa son poigner au vol. Oh non, on ne touche pas au visage de notre beau Sebastian, il n’aimerait pas. Il se garda quand même de la serrer trop fort. L’était pas trop fou non plus et d’ailleurs, c’était intéressant et amusant. Elle se défit finalement, mais ne partit pas. Il aurait pensé qu’elle partirait, mais non. Elle recula et toucha encore ce collier? Bref, ce truc. Il le remarqua cette fois, mais n’y porta pas plus d’attention. Elle l’étonna davantage lorsqu’elle prit place près de lui. Il adorait l’orgueil féminin finalement. Il pivota donc vers elle, une main sur le comptoir, un peu derrière elle, il trouvait cela très amusant, beaucoup trop.

-Je vais te rafraichir la mémoire, faute de pouvoir te rafraichir les idées. Tout à l’heure, tu m’as heurté et tu es parti, sans un mot d’excuse. En fait, une chance que je n’étais pas une première année, sinon je crois que tu aurais pu m’envoyer valser dans la neige.

Lui rafraichir la mémoire? Il se serait souvenu d’elle s’ils s’étaient déjà croisés, ça, il en était quasi….ah non. Pas certain. Il l’avait heurté? Il eut un grand rire. C’était une blague, c’était pour ça qu’elle était aussi mauvaise que ça avec lui? C’était risible, franchement! Ah seigneur, elle faisait sa journée ne ce moment et elle ne le savait même pas. Mais il y vit une façon de se rattraper, du moins, d’essayer! Il calma rapidement ses éclats de rire avant de regarder la jeune femme avec un regard miroitant de larmes de rire et avec un grand sourire qui fendait son visage.

‘’-C’est donc pour ça que tu me regardais avec ces yeux de bête. Ça explique tout. Alors, si je m’excuse, ça pourrait changer ta rage envers moi?’’

Il se retint de ne pas la toucher pour aller avec ses paroles, il ne savait pas s’il pourrait éviter une autre claque quand même. Cependant, il se risquerait si elle se montre un peu plus docile, sans doute s’en doutait-elle.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Non non non! Il ne l’aurait pas aussi facilement. Comme s’il suffisait qu’il face de plate excuse pour qu’elle passe l’éponge! Non, il faudrait plus, ou peut-être même qu’il allait l’ignorer, tout bonnement et simplement. Peut-être qu’il est vrai qu’au commencement, elle le fixait avec haine et dégoût parce qu’il l’avait heurté, mais maintenant, c’était une tout autre paire de manches! Il était si insupportable! En plus, il se croyait au dessus de tout le monde. Un peu comme Mathéo et Jolianne se comportaient il y a de ça quelques années… NON! Ne pas penser à cela, c’était des souvenirs qu’elle voulait conserver bien cachés, au fin fond de son être. Il fallait donc qu’elle arrête de toujours se rejouer ses scènes dans sa tête. Sauf qu’une partie d’elle-même aimait bien voir ces scènes, se rappeler à quel point elle heureuse il y a de cela quelques années. Mais bon, tout avait changé, alors que pouvait-elle faire maintenant? Rien ne pouvait faire revivre les morts, tout sorcier qui se respecte savait cela, n’est-ce pas? Revenons à nos moutons maintenant, ou plutôt à un seul et unique mouton impertinent et fatiguant! Elle surveillait ses gestes, sur ses gardes. Elle n’aimait pas la proximité qui s’était installé entre eux, c’était malsain elle le savait, beaucoup trop malsain même!

- Si ça te tente, reste que tu va en rester encore aussi impertinent et idiot que ce que j’ai pu voir.

Elle ne se retint pas de la jauger de haut en bas, avec un certain air de dégout sur le visage. Elle se mettait à son niveau, si l’on veut, devenant la Jolianne arrogante et hautaine qu’elle avait été. Finalement, il y a des comportements qui ne se perdent jamais totalement!

Il faudrait plus? Ce n’était pas une bonne chose, heureusement que Sebastian ne savait pas lire les pensées…et comme ce n’est pas le cas, passons sur ce qu’il pourrait ‘’faire de plus’’. Bref, il trouvait amusant qu’au final, elle s’était assise. Il savait peu de choses sur l’orgueil féminin, mais ça le faisait toujours aussi rire, ça, c’était assuré. Le barman vint finalement lui servir un nouveau verre de rhum et il but une gorgée en l’écoutant et surtout, en ne détournant pas un instant son regard de sur elle.

-Si ça te tente, reste que tu va en rester encore aussi impertinent et idiot que ce que j’ai pu voir.

‘’-Ouais me l’a dit souvent ça. Les gens changent d’avis rapidement cependant.’’

Il eut un sourire en coin amusé. Bah quoi? Il se retenait de préciser quel genre de gens et surtout les conditions. C’était vilain, malsain et pas opportun du tout. Bref, il allait tenter une excuse? Bah…il n’avait rien d’autre à faire et cette fille était sacrément jolie et avec un caractère très divertissant.

‘’- Je m’excuse de t’avoir presque renversé, rustre que je suis!’’

Encore une fois, il dut se retenir de rire devant son regard. Il y avait quelques choses de spécial…oui, c’était un crétin, mais on dirait que sa haine était beaucoup trop puissante pour que ça ne soit que cela. Mais bon, on se retient de tout commentaire, il n’était pas aussi curieux franchement. Pour en revenir à son excuse…bon, il avait tenté d’avoir l’air sincère, mais vous devinez bien que la fin…il s’est un peu gâté pour exagérer un tout petit peu.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Non! Jolianne ne changerait pas d’avis elle, quoi qu’il puisse faire, dire ou penser! Plus elle lui parlait, moins elle voulait changer d’avis. De toute manière, la jeune femme n’était pas du tout le genre de changer d’avis comme une girouette face au vent, non elle restait ferme sur ses opinions, pas mal tête dure finalement! Ce n’était surement pas une bonne attitude à adopter en tout temps, mais c’était Jolianne! Bon d’accord, c’est vrai que lui, il ne la connaissait pas encore (et ne la connaîtrait surement pas!) alors il ne savait pas le pourquoi du comment elle agissait ainsi. En fait, une chance que Meliane n’était pas là, sinon elle aurait bien rit en voyant. Note à elle-même : «Ne pas parler de cette rencontre à Meliane sous peine de recevoir pleins de questions et pleins de commentaires!» Du moins, c’est ce que la Serpentard croyait, en serait-il ainsi? Elle ne le saurait jamais! Bon, la note prise en mémoire, Jolianne pouvait revenir à la réalité et au jeune homme. Il s’excusa, mais le sourire qu’il eut tout de suite après cela rappela à Jolianne pourquoi elle ne l’aimait pas. En fait, c’était qu’elle ne voulait même pas lui donner sa chance de se faire apprécier d’elle. C’était hors de question même! Des plans pour qu’il lui rappelle beaucoup trop Mathéo! Déjà que maintenant…

- Crétin…

Ce fut le seul et unique mot qu’elle dit d’abord à… lui! C’est vrai, elle ne savait même pas son nom. C’était mieux comme ça! Quoi que… elle avait trop l’impression que le nom de Mathéo lui allait bien, c’est ça qui était malsain dans tout ça! Si jamais il finissait par lui dire son nom et qu’il s’appelait vraiment Mathéo, je crois que Jolianne allait le tuer, ou se tuer elle-même, elle n’avait pas encore décidé! Elle tourna son regard ailleurs que sur lui. Qu’est-ce qu’elle faisait maintenant? Elle restait ou bien elle retournait au château? Ça aussi elle ne l’avait pas encore décidé!

Pensez-vous qu’il avait deviné qu’elle avait une tête dure? Certainement, ça sautait aux yeux! Pas autant que son mauvais caractère, en tout cas! Il se garda bien de dire un commentaire encore une fois, Sebastian n’avait pas la langue dans sa poche, mais il n’était pas…bon d’accord, complètement crétin! Il avait une part d’intelligence en lui, oui oui! Il avait quand même réussi sa scolarité! Enfin, il prit une autre gorgée de sa boisson.

-Crétin…

Oui, il s’en doutait bien. Il eut un sourire à la pointe de ses lèvres. Du genre ‘’ouais, je sais.’’, mais bon, il aimait bien faire parler ses yeux. C’était plus facile? Bah, il ne pouvait pas contrôler son expression facile, ça lui venait tout seul! Si si! Je vous jure! Bon, il fait parfois exprès, mais bon.

‘’-Alors, il a un nom qui accompagne ce charmant sourire?’’

Sarcastique? À moitié! Il voulait quand même connaître son nom, mais le sourire, il avait bien hâte de le voir hein! Il commençait doucement, bah en fait, il commençait par le commencement. Il avait du temps devant lui et aussi une très belle jeune fille. Il lui accordait un peu de son temps, elle ne se rendait pas compte du privilège qu’il lui donnait? Ça ne se refuse pas un Sebastian comme ça! S’il savait la moitié de ce qu’il lui inspirait, il trouverait cela peut-être un peu différent!...peut-être plus arrogant. C’est mieux qu’il ne sache rien!

— JOUEUR / JOUEUSE —

Un sort ou un coup? Dans les deux cas par contre, c’était relativement problématique. On ne la laisserait surement pas faire ce qu’elle voulait ni encore moins lancer un sort pour aucune raison apparente. Bien qu’elle fût majeure, elle était encore une élève de Poudlard, en sortie à Pré-au-Lard. Elle aurait des retenues (sans doute) et retirerait des points à sa maison. Ce n’était pas ce qu’elle voulait n’est-ce pas? C’est-ce que je me disais. Bon maintenant qu’est-ce qu’elle faisait? Elle lui donnait son nom ou pas? Il serait quand même étrange qu’elle dise qu’aucun nom n’accompagnait son «charmant sourire». «Dégage!» n’était pas un nom, donc elle ne pouvait pas lui répliquer cela. Dommage, ça aurait bien sonné… Autant lui répondre, qui sait, avec un peu de chance, il partirait. Sauf qu’elle n’avait pas de chance notre petite Jolianne… n’est-ce pas? De toute manière, elle ne pouvait pas prédire l’avenir et c’était mieux d’être positif dans la vie. Il fallait bien qu’elle le soit pour une fois! Ça ferait changement!

- Jolianne Smith. Et toi?

Oui, vous avez bien vu, elle retournait la question. Tant qu’à y être, c’était mieux de savoir son nom à lui aussi. Dans ces temps sombres, on ne sait jamais sur qui on pouvait tomber et allons savoir, elle avait peut-être déjà entendu ce nom en quelque part. Le hasard fait drôlement les chose après tout.

C’est peut-être la gamme de questions et d’émotions qui passa dans le regard de l’étudiante ou simplement le fait que finalement elle lui donna son nom qui fit sourire notre gentil Sebastian. Elle était très distrayante cette jeune fille –femme?- il savait pas son âge après tout. Il était cependant quasi certain qu’elle avait au moins 16 ans. Au moins! Bref, il s’en fiche et nous aussi non?

- Jolianne Smith. Et toi?

‘’-Maxim Johanson. Ravie Jolianne, je trouve que ça te va très bien.’’

Bien sûr, ce n’était pas son vrai nom, mais il était habitué et il l’a dit avec la même sincérité que s’il aurait dit son vrai nom. Après tout, au cas où son nom viendrait à sortir dans les journaux, il ne voulait pas qu’elle dise qu’un mangemort se promène dans Pré-Au-Lard en draguant des étudiantes! Le Seigneur pourrait le désintégrer juste pour avoir terni un peu l’image. Bon, certains avaient fait pire, mais bon. Sebastian tient à son image et aussi à sa vie un minimum.

Et…pourquoi le nom lui allait bien à notre Jolianne? Bah, il avait Joli dedans, l’allusion n’avait rien d’originale, mais il avait un sourire qui venait avec la remarque. Et aussi une main qui se tend vers elle. Ben quoi, autant être poli, il en était capable, croyez-moi! Bon là, il jouait un peu, mais il avait été un parfait salaud à ses yeux et le défi était justement de renverser, ne serait-ce qu’un peu, la vision qu’elle avait de lui, que pour le plaisir. Il attendit donc gentiment qu’elle lui serra la main…ou pas du tout! On verra bien.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Est-ce qu’elle remettait en doute la validité de ce nom, pas du tout. Après tout, habituellement, les gens se présentaient sous leur vrai nom. Ce nom qu’il lui donna ne lui dit évidement rien, sans doute parce qu’il l’avait intenté de toute pièce. Les présentations étaient désormais faites, on peut passer à autre chose? De toutes évidences, les choses n’étaient jamais comme on le pensait, malheureusement. Il commenta son nom. Il aurait pu se taire aussi et ne rien dire, ça aurait été mieux. Surtout qu’il disait qu’il était ravi et qu’il aimait son nom. Pourquoi tout le monde disait apprécier ce nom, ce n’était qu’un nom après tout! Il voulait conclure les présentations avec une poignée de main. Jolianne regarda la main tendue vers elle et pendant la fraction de seconde ou elle regarda cette main, elle se demanda si elle allait la serrer ou non. Il serait impoli de refuser cette main tendue, surtout après qu’elle eut parlé de politesse un peu plus tôt. Donc elle tendit aussi la main pour saisir celle du prétendu Maxim. Elle lâcha sa main après peu de temps, juste le temps qu’il fallait. Elle allait faire quoi maintenant? Retourner au château peut-être, afin d’aller terminer ses devoirs et ainsi avoir la tête plus libre. Elle pourrait aussi aller à la bibliothèque emprunter quelques livres de sorts de défense… Oui c’était un des plans envisageables. Elle aimait bien apprendre de nouveaux sorts par elle-même, ça lui donnait un plus grand éventail de choix et lui donnait une bonne base pour l’année prochaine, lorsqu’elle deviendrait auror. Car elle le serait, foi de Serpentard! Elle se leva donc, dans l'intention de partir évidement. Ce n'étant pas en restant assise là, avec ce crétin de Maxim que son apprentissage des sortilèges de défense allait s'améliorer!

- Je vais retourner au château... Adieu!

Oui oui, elle disait adieu, puisqu'elle ne comptait pas vraiment le revoir. Le choix du mot était volontaire bien sur, elle ne le disait pas au hasard!

Elle hésita et faut dire que Sebastian s’en doutait. Peut-être qu’elle n’allait pas la serrer sa main, faut dire qu’il n’allait pas la tuer non plus en la touchant! C’est pas aussi facile, franchement. Ni même devenir soudainement gentil et adorable à ses yeux –ça serait drôlement pratique comme pouvoir ça…- mais bref! Vous comprenez. Mais elle le fit. Elle lui serra la main quoi…2 secondes? Juste pour être polie. C’était bien la politesse, Sebastian devrait apprendre. Peut-être que Jolianne voudrait lui apprendre! Et déjà, elle se levait pour le quitter. Ils venaient de faire la salutation, pas envie de faire connaissance Jolianne? Bon, Sebastian sourit en la voyant se lever et il se leva à son tour, pas de raison de rester plus longtemps dans le coin.

- Je vais retourner au château... Adieu!

Bon, un petit coup de théâtre avant de partir. Il s’approcha de la jeune femme, peut-être un peu trop près peut-être pour elle, mais ne vous inquiétez pas, il n’allait pas l’agresser! Elle sentit le contact de ses doigts près des siens et il y glissa un objet, en faite, c’était la tige d’une fleur. Un grand sourire orna ses lèvres.

‘’-Bonne fin d’année alors, Jolie Jolianne. À une prochaine fois.’’

Et un clin d’œil et déjà il s’éloignait pour sortir de la taverne. La fleur était en faite une rose, une rose spéciale, unique. Elle avait les couleurs de serpentard, un dégradé de blanc et de vert. C’est sûr que ça n’avait rien à voir avec une rose rouge, mais pourquoi ne pas donner quelque chose d’unique pour montrer que la personne l’ait? Bien sûr, Sebastian n’avait pas autant philosophé pour lui donner, mais depuis qu’il était à l’école, ce truc marchait parfaitement et ça l’amusait de l’utiliser pour cette jeune fille qui avait sans doute eu envie de le transformer en crapaud! Il n’attendit pas très longtemps avant de transplaner ailleurs, là où il aurait sans doute des choses plus importantes à faire.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Il n’aurait pas pu la laisser partir, seule, tranquillement sans rien faire! Mais non il avait fallu que monsieur marque le coup, qu’il fasse quelque chose pour qu’elle se souvienne de lui. Ah ça par contre pour ne pas l’oublier elle ne l’oublierait pas de sitôt. Il s’était approché et à ce moment elle avait failli le repousser, mais il glissa quelque chose dans sa main et se téléporta ailleurs avant qu’elle n’ait le temps de dire «serpentard!». Une fois qu’il fut partie, elle regarda ce qu’il lui avait laissé et elle figea totalement. Cette rose… elle en avait déjà reçue une pareille. Il ne pouvait pas revenir pour qu’elle l’interroge et qu’elle lui pose un million de question? Elle ne comprenait rien! Où avait-il apprit à faire cela? Mathéo lui avait dit qu’il était le seul à en fabriquer des comme ça. Jolianne tenait toujours la fleur en main, sans savoir quoi faire, la garder ou la jeter? En plus, ses jambes ne lui répondaient plus, elle n’arrivait plus à marcher. On aurait dit un statue de marbre tellement son visage était pâle. Finalement, après une bonne minute, elle retrouva enfin l’usage de ses membres. La rose en main, elle prit finalement la direction du château et fila dans son dortoir où elle posa la fleur sur sa table de chevet. Elle pensait, réfléchissait, mais aucune réponse ne venait à elle. Cela resterait un mystère, puisqu’elle ne comptait pas revoir le jeune homme, n’est-ce pas?