Débat entre deux amants

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Le monde magique n’allait plus. Les moldus apprirent la vérité et comprirent que leur vie était menacée. Les mangemorts et leur maître semblaient surpuissant, dominant le monde comme nul autre. Cela faisait un an que Dumbledore n'y était plus des nôtres, presque que deux ans qu’Harry avait disparu. Les deux derniers remparts n’y étaient plus. Pour autant, l’espoir subsistait, car l’ordre du Phœnix n’était pas mort. L’un des derniers foyers de l’ordre, un des seuls endroits encore sûr dans ce monde engendré par le chaos, se trouvait au Terrier, maison des Weasley au milieu des collines. Les sortilèges lancés auparavant à la première guerre avaient permis de protéger la petite maison pour cette seconde guerre.
Et dans cette petite maison, Hermione et Ron s’y trouvaient. En effet, depuis que les événements fâcheux étaient survenus, les parents de Weasley préféraient retirer Ron et ainsi Hermione par extension pour éviter que ces deux-là se vengent ou fassent pire. Cela était la raison officielle. En fait, les deux compères savaient où leur ami commun se trouvait et étant donné qu’ils avaient cette information, l’ordre avait préféré les mettre à l’écart et en sécurité pour éviter que Lord Voldemort aille leur parler de manière convainquante.
Tout cela arrangeait ces deux-là qui voulaient aussi quitter l’école pour participer de manière plus active au combat contre les mangemorts. Ainsi depuis le début de leur congé sabbatique, ces deux-là s’entraînaient essayer de s’aider et même, ils commençaient à s’approcher. Hermione avait du mal à ne pas résister aux charmes de Ron et un lien se tissait depuis ce temps.

Au mois de septembre, un certain 19, Ron avait lancé une discussion dans la cuisine. Ce n’était pas une discussion au hasard, ni une discussion nouvelle. Non ! Ron en avait déjà parlé à Hermione et à chaque fois, cela se finissait en dispute. Ainsi pendant qu’Hermione cuisinait, Ron était à côté d’elle pour lui parler du retour d’Harry. Il disait que seul Harry pouvait renverser les choses, que seul lui pourrait remettre dans l’ordre des sorciers. Hermione avait du mal à dire l’inverse, ses sentiments voulaient revoir cet ami si éloigné. Mais elle savait que cela n’était pas raisonnable et que si sa venue a fait changer le cours de la bataille, Dumbledore l’aurait ramené. Pourtant elle se souvenait de la première fois où sa vie fut sauvé par ses amis. Ce jour où elle pleurait dans les toilettes après un sarcasme de Ron, elle vit un troll. Sans l’aide de ses deux compères, le troll l’aurait tué. Mais ni une ni deux, ils l’avaient sauvé. Depuis ce jour, elle savait l’importance de ses amis et ferait en sorte que cela continuerait. L’union fait la force. Pour autant, le fait de rappeler Harry n’arrangerait rien les autres. Dans une petite voix, elle dit :

« Je sais qu’Harry doit revenir. Mais… Mais si cela avait une si grande influence sur les événements actuels, Dumbledore l’aurait déjà fait. »

Elle regarda son ami dans les yeux, arrêtant son activité. Elle se leva même et lui prit sa main.

« Nous devons avant tout préparer le retour d’Harry si ce dernier devait le faire. Mais surtout, il faut qu’on lui annonce la mort de Dumbledore… »

Un blanc s’installa. Car la mort du vieil homme avait eu un impact énorme pour eux, comme tout le monde magique. C’était le seul homme ayant la force d’affronter Voldemort sans être l’élu, le seul qui avait la force de le repousser, le seul que Voldemort craignait véritablement. Et ainsi dans cette cuisine où Hermione avait la tête baissée ayant des idées remplis de désespoirs, Ron semblait vouloir continuer dans le débat. Hermione ne voulait pas se disputer une nouvelle fois avec lui. Mine déconfite, elle le regarda et s’avança vers lui en prenant les deux mains.

« C’est mon anniversaire. Pouvons-nous oublier cette conversation pour un jour ? »

Elle l’embrassa.

Ron embrasse Hermione avant de l'attirer doucement contre lui.

"Ouais, fin il a beau avoir été exilé outre Atlantique, il doit le savoir quand même ... Je veux dire tout le monde en a parlé, donc il doit être au courant maintenant." analysa t-il.

Il aurait vraiment fallu que son ami vive dans une grotte pour ne pas en entendre parler, la nouvelle avait frappée la communauté magique. Certes, c'était surtout en Angleterre que la perte de Dumbledore c'était fait ressentir, mais il avait été l'un des sorciers les plus puissants du monde, et sa disparition avait été éventée aux quatre coins du monde.

"Et on sait même pas pourquoi il a dit à Harry de partir ... A tous les coups maintenant c'est bon, il peut revenir."

Le jeune Weasley se languissait de revenir son meilleur ami dont il n'avait aucune nouvelle depuis bien trop longtemps à son gout. Il savait que vouloir qu'il revienne était surement égoïste, mais il ne voyait pas quoi faire d'autre pour lutter contre le mage noir maintenant que Dumbledore n'était plus là.

"Enfin d'accord, on en parle plus pour aujourd'hui. Tu veux faire quelque chose de spécial ?"

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Hermione appréciait quand elle était dans les bras de Ron, quand celui-ci semblait prendre les choses en main en l’attirant. Ce baiser était intense, puissant, indescriptible. Celle-ci, pendant l’acte, fit glisser sa main droite dans les cheveux roux de son compagnon pendant que celle de la gauche se faufilait le long du cou. Quand celui-ci arrêta ce baiser magique, Hermione garda son étreint tout comme lui l’avait gardé. Elle jouait avec les mèches roux, comme pour continuer à alimenter le jeu de séduction.

"Ouais, fin il a beau avoir été exilé outre Atlantique, il doit le savoir quand même ... Je veux dire tout le monde en a parlé, donc il doit être au courant maintenant." analysa t-il.

Elle leva les yeux devant ces propos. Elle savait que son Ron avait du mal à tout retenir, comme le fait que personne n’était au courant qu’Harry soit vivant à part des membres de l’ordre. Or Harry se trouvait dans un lieu isolé du monde et donc à moins qu’un membre l’ait prévenu, il n’y avait aucune possibilité pour qu’il revienne à cause de la mort du directeur. Et puis ce qui confirmait cette pensée pour Hermione, c’était qu’Harry était toujours dans l’ombre, car elle savait que Dumbledore était aussi important que Sirius. Or quand Sirius avait trouvé la mort, sa première réaction était de traquer son assassin. Il aurait du faire de même pour Dumbledore. Or ce n’était pas le cas.

"Et on sait même pas pourquoi il a dit à Harry de partir ... A tous les coups maintenant c'est bon, il peut revenir."

Il avait raison. Hermione ne savait pas si elle allait revoir son ami. Devant cette vérité si triste, elle posa sa tête sur l’épaule de Ron et lâcha quelques larmes, car cela faisait deux ans qu’elle n’avait pas vu son ami. Elle désirait par dessus tout le revoir. Deux ans de ne pas l’avoir vu, alors qu’ils étaient toujours ensemble, cela faisait un immense vide. Même si cela avait permis à Hermione de se rapprocher de Ron, elle ne voulait pas que cela soit au mépris de son amitié envers Harry.

"Enfin d'accord, on en parle plus pour aujourd'hui. Tu veux faire quelque chose de spécial ?"

Reculant légèrement, lâchant son « oreiller » pour l’instant, elle avait toujours quelques larmes qui coulaient le long de sa joue. Mais celui-ci voulait faire quelque chose en fonction des envies d’Hermione. Or celle-ci aurait aimé que son amant ait préparé quelque chose. Or ce n’était pas le cas. Tristesse, tristesse, la seule chose qu’elle put faire, la seule envie était qu’elle se jeta de nouveau sur les lèvres de son amant pour obtenir un des baisers savoureux qu’elle appréciait autant. Puis reculant, un petit sourire de plaisir, voir de jouissance, était sur ses lèvres. Ce baiser voulait bien plus que n’importe quel mot et elle espérait que Ron n’avait pas besoin de précision pour continuer la suite.

Les larmes qui coulaient sur la joue d'Hermione n'avaient pas échappées à Ron, mais que voulaient-elles dire au juste ? Il n'en était pas sur. Bien qu'il ait fait quelques progrès en matière d'attention il était encore loin du but, et il ne le savait que trop bien. Les larmes sur les joues de sa compagne n'en étaient qu'un amer rappel.
Se levant, il l'attrapa délicatement par la taille pour venir l'embrasser une nouvelle fois. Il avait saisi délicatement sa nuque pour venir rajouter à l'intensité de l'étreinte. Que pouvait-il faire de mieux pour lui montrer qu'il l'aimait plus que tout ? Rien sans doute.

Sans dire un mot il la serra un peu plus contre lui.

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Ce baiser était nul doute l’un des meilleurs de Ron. Pour autant, Hermione commençait à croire que son ami ne prendra jamais d’initiative dans leur couple comme dans tout. C’était une triste réalité. La main de Ron derrière la nuque d’Hermione était une attention importante aux yeux de celle-ci. Mais cela ne changea pas ce qu’elle avait dans ses entrailles. Quelque chose semblait creuser dans ce ventre et au point que la jeune demoiselle commença à le sentir. Qu’est-ce que c’était ? Elle ne savait rien. Mais elle sentit que sa nourriture allait reprendre le chemin de son retour. Repoussant violemment son compagnon, elle courut jusqu’au levier pour vomir ses tripes. Pourtant elle n’était pas malade d’apparence ! Quelque chose vivait dans ses entrailles et il avait fourni une preuve que cette chose était vivante.

Elle se nettoya comme elle pouvait la bouche. Puis elle se retourna amer, vers son compagnon. Elle avait quelque chose à lui dire après leur dernière nuit ensemble, elle avait même quelque chose d’important. Mais elle ne savait pas si elle devait lui annoncer cette nouvelle dès à cet instant ou si elle devait lui épargner cette vérité. Comment lui dire qu’ils attendaient un enfant ? Comment feraient-ils pour élever ce précieux au milieu de ce chaos. Et puis Hermione ne savait pas comment elle allait pouvoir jouer le rôle de mère, si jeune, si peu inexpérimentée.

En la voyant, Hermione voulait à tout prix lui parler, lui dire quelque chose. Elle en avait besoin ! Ainsi, sans laisser le temps à son compagnon de réagir, elle dit :

« Je crois que je devrais aller voir le chef de l’Ordre. Peut-être elle aura besoin de notre aide ? Car je pense que nous ne pouvons plus rester ici sans rien faire. »

Elle s’approcha de lui et posa sa tête sur son épaule.

« Nous irons demain, car là, je me sens pas très bien. Je vais aller dans notre chambre pour me reposer. »

Elle monta dans la chambre, pour rentrer dans la chambre de Ron. Puis elle se posa dans le lit de Ron et attendit de voir si son ami allait la rejoindre ou si ce dernier préférait la laisser en paix. Au fond d’elle, elle avait besoin qu’il vienne pour la réconforter grâce à sa simple présence. Ainsi posant sa tête contre l’oreille, le regard en direction de la porte, elle attendit son amant arrivé.

Ron laissa à Hermione le temps de monter, se laissant à lui le temps de penser. Il ne pouvait pas nier que sa petite amie avait un comportement étrange ces derniers temps, elle était plus sensible, plus à fleur de peau, et le dernier indice venait de disparaitre dans l'évier ... Certes, il n'avait jamais été rapide en matière de compréhension des filles, mais là il avait compris, sa mère lui avait assez répété ce genre de choses pour que même lui comprenne de quoi il retournait.
Prenant un verre, il le remplit d'eau légèrement rafraichie avant de monter à sa chambre pour rejoindre Hermione.

Il frappa doucement à la porte, s'approcha de lit, déposa le verre d'eau sur la table de nuit puis s'assit près d'Hermione en venant lui caresser doucement le dos. Sans rien dire, pendant plusieurs minutes.
Enfin il brisa le silence.

"Tu veux qu'on en parle ?" demanda t-il d'une voix peu assurée.

Il avait peur de faire quelque chose qui mettrait la jeune femme encore plus mal, et cela il voulait à tout prix l'éviter. Il la voulait juste heureuse, souriante, et assurée qu'il serait toujours là.

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Hermione était allongée sur le lit, prête à être cueillie. Dommage que la jeune femme ne soit pas fraîche pour son doux amant, sinon l’union aurait été magnifique comme nul autre. Mais non, elle était allongée pour une raison bien précise, liée à une cause bien connue. Ron, quand il entra dans la chambre, verre d’eau à la main, le posa légèrement sur la table de nuit et il s’assit sur le lit. Il lui fit des caresses dans le dos et il la laissa dans le silence pendant un moment. Puis il brisa le silence

"Tu veux qu'on en parle ?"

Bizarre, Hermione aurait juré qu’il n’aurait pas agi avec douceur. Elle se demandait même si ce dernier ne soit pas au courant, que Ron n’aurait pas compris dans la situation que le couple était. Hermione se demanda même, si Ron n’avait pas eu un éclair de génie. Frêle, se relevant légèrement du lit, prenant le verre pour boire une gorgée, elle le reposa. Elle posa ses yeux terrifiés sur son compagnon, se demandant si elle devait lui dire la vérité ou non. Comment annoncer une si heureuse nouvelle dans un dénouement si dramatique que le monde n’avait jamais connu. ? Peut-être qu’elle ne devrait simplement rien dire que la douce vérité, si vérité désire sortir de la bouche d’Hermione. Non, elle n’avait pas le choix. Elle devra lui dire. Prenant le visage de Ron entre ses paumes, elle dit :

« J’ai une formidable nouvelle à t’annoncer. J’attends notre enfant ! »

Elle attendit de voir la réaction de Ron. Elle craignait qu’il le prenne mal, mais elle espérait surtout qu’il acceptera la nouvelle sans broncher.

Ron s'était attendu à la nouvelle, mais elle lui fit un choc tout de même. Certes la relation entre les deux amants avait évoluée et n'avait rien de platonique, mais jamais il ne s'était attendu à ce qu'Hermione soit enceinte. Ou pas aussi vite en tout cas.

Il était conscient que la jeune femme attendait une réponse, mais là tout de suite rien ne lui venait. Il ne savait pas comment réagir, ce qu'il devait dire, ce qu'il devait faire. Et encore plus important, ce qu'il ne devait surtout pas dire ou ne pas faire. Il voulait qu'Hermione puisse compter sur lui quoi qu'il advienne, et il ne partirait pas mais il avait besoin de quelques instants pour lui savoir ce qu'il ressentait, pensait au sujet de cette grossesse.

"Ben ... Je sais qu'on est assez jeunes, mais je trouverai un travail assez vite, enfin dès qu'on pourra sortir d'ici en tout cas." dit-il d'une voix peu assurée.

"Et puis ok, les circonstances sont pas vraiment idéales pour avoir un bébé. Je veux dire les mangemorts qui sont partout et qui menacent tout le monde, les Wallanders qui terrorisent sorciers et moldus ... Fin, ouais, ça va clairement mal." Il s'embrouillait.

"Mais je veux dire, toi et moi on veut un monde meilleur non ? Un monde où nos enfants pourraient grandir en toute sécurité. Ça nous donnera juste un peu de motivation supplémentaire. Je sais que c'est pas le moment pour avoir un enfant, mais est ce qu'il y a vraiment un moment ... Regarde mes parents m'ont bien eu lorsque le Lord était au pouvoir la première fois, et ils ont eu tous mes frères et sœurs à la même époque. Donc oui, y a plein de raisons qui font que c'est pas le moment, mais peut être que si en fin de compte ..."

Il n'était pas sur que Hermione comprendrait où il voulait en venir, mais il ne parvenait à être plus clair.

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Ron, comme d’habitude, avait réagi comme n’importe quel bourriquet aurait fait. Et Hermione craquait devant cela. Elle appréciait de le voir si déboussoler et essayant de trouver une solution où il n’y avait pas de problème. Qu’importe devant cette réaction, elle caressa les cheveux d son tendre qui semblaient parler pour lui-même. Elle ne saisit pas tout, juste l’essentiel. Elle comprit qu’il voulait dire que ses parents avaient connu la même chose et que cela ne les avaient pas empêchés d’avoir des enfants et de les élever comme ils se le devaient. Et pour les petits Weasley, Arthur et Molly avaient combattu Lord Voldemort. Ron et Hermione feront de même. Lâchant à présent la tête de Ron, elle prit les mains de son amant afin de lui dire une triste nouvelle.

« Je pense comme toi. Nous devrons aller voir Miki pour savoir ce que nous devrons faire et si nous pouvons nous rendre utile à l’ordre, malgré mon état. Et jures moi de ne dire à personne mon état, je refuse qu’une personne ne se sacrifie pour moi, dit-elle d’une voix sûre. Si je l’ai dit à toi, c’est que je souhaite vivre ma grossesse avec toi, mais cela ne devra pas au détriment de notre lutte contre le seigneur noir. »

La dernière phrase était moins sûre. Pourtant Hermione voulait se battre, car elle était d’accord avec Ron, elle ne voulait pas que leur enfant grandisse dans ce monde rempli d’horreur où la peur régnait en maître. Elle voulait que leur enfant puisse vivre dans le monde extérieur, sans courir de risque, sans risque de représailles par les mangemorts ou autre. Ainsi soit-il !

Mais Hermione pensait aussi à autre chose, une chose d’une banalité affligeante. Elle avait pensé aux personnes qui risqueraient de prétendre aux titres de parrain et de marraine. Elle avait pensé à deux personnes en particuliers, les deux personnes qui méritaient bien leur place dans les cœurs du couple. Elle avait pensé à Ginny Weasley, la sœur de Ron et la sœur de cœur d’Hermione, mais aussi à Harry Potter, le meilleur ami du couple. C’était décidé pour Hermione. Elle espérait que Ron allait accepter lui aussi cette décision.

« Ron, je voulais te dire aussi. J’aimerais que notre enfant ait pour parrain Harry et Ginny, si cela ne te gêne pas. Je pense qu’Harry serait ravi tout comme ta sœur. Et une bonne nouvelle pour les deux ne soit pas si mauvaise pour eux. »

Caressant le visage de Ron, elle ne lui laissait pas le temps de répondre, ni de cogiter. Elle espérait qu’il se plierait à sa décision.

« Si te plaît, viens te reposer avec moi, j’aimerais qu’on aille voir Miki de bonheur demain à Poudlard. Je ne me sens pas la force d’aller seule, mais pourtant, j’ai le pressentiment que nous devrions y aller. »

Elle s’allongea dans le lit, gardant toujours une main de Ron, en espérant qu’il ne romprait pas le contact.