Retours à la civilisation...[Sebastian]

— JOUEUR / JOUEUSE —

La surprise doux sentiment qui peut avoir un impact soit positif sur votre personne, soit négatif. Peut importait dans quel terme c’était vous restez pendants quelques secondes avec cette tête étonnée, à se demander ce qui se passait, à essayer de comprendre et de préférence vite. Seulement tout n’est pas réellement compréhensible au premier coup d’œil. Donc oui, Katlyne se demandait pourquoi Sebastian avait été si prévenant à son égard. Après tout blagueur comme il était et sachant aussi de quoi il était capable, elle ne s’attendait pas réellement de la sympathie. Enfin en même temps c’était tout aussi appréciable que le reste. Le faite de devoir fuir cette pluie qui viendrait incessamment sous peu, rendit le transplanage imminent. A son plus grand désarroi d’ailleurs. Elle s’était dit que de le faire sans qu’elle s’y attente serait une bonne chose. Comme pas de stress à l’avance et jute constater le faite accomplis. Belle utopie parce que quoi qu’elle pensait comme cela avait été formulé oralement très peu de chance pour que son cerveau n’aille pas enregistrer l’information. Donc, bien que son rire la détende, elle restait tendue quand elle lui donna la main. A peine se contact effectuée que tout s’enchaina très vite.

Cette sensation d’oppression mal saine, de respiration bloqué et qu’on vous tire lui refrappa de plein fouet au visage. Avant que l’air ne rentre à nouveau dans ses poumons à pleins tubes. Elle se recula un peu chancelant à moitié avant de s’arrêter. Sa respiration était plus rapide que la normale mais elle se reprit bien vite en se redressant totalement et en posant son regard dans les alentours. Au vu du bruit, ils étaient arrivés pile dans une rue perpendiculaire au chemin de Traverse. La brune retourna son regard vers son collègue un instant avant de reprendre la parole. Une fois que son rythme cardiaque fut retourné à la normale et que cette peur incontrôlable, fut retournée dans le néant.

-Au moins, ici il ne pleut pas…

C’est tout ce qu’elle formula mais un sourire se dessina bien vite sur son visage à son encontre. Enfin pleut pas ou pas encore cela restait à voir. Un regard au ciel puis en direction du bruit classique de la rue piétonne. Décidément, elle aura rarement venu ici aussi souvent que ses dernières semaines.

-Envie d’aller voir quelque chose de particulier Sebastian ?

Demanda t-elle finalement avant de faire quelques pas vers le monde incessant qui devrait y avoir en ce lieu.

Sebastian n’avait jamais réellement réfléchi au fait de transplaner après avoir réussi son examen. Pourtant, c’était quelque chose qui pouvait être dangereux si c’est mal fait. Et durant les premières séances d’entraînement pour les examens, il faut dire qu’il y en avait des jeunes qui avaient laissé des morceaux derrière. Mais depuis le temps, c’était devenu comme naturel de pouvoir transplaner. Il y avait son père qui n’aimait pas trop l’idée, non lui, c’était davantage les cheminées son truc. Sebastian avait donc bien réussi son transplanage, entrainant avec lui sa collègue. Il avait choisi une rue près du Chemin de Traverse sans avoir à apparaitre au milieu d’une foule, ce qui était brillant comme idée. Il ne dit pas un mot en arrivant, laissant peut-être Katlyne le temps de se calmer, même s’il ne put empêcher un léger sourire. Ce n’est pas ce qui a de plus pratiques dans des situations de crise, n’est-ce pas?

-Au moins, ici il ne pleut pas…

Il acquiesça d’un signe de tête. Au moins! Son sourire se fit un peu plus amusé. Il fit quelques pas en direction du brouhaha des gens qui se massaient à l’intérieur du Chemin de Traverse. Cet endroit était utile, trop bondé cependant, un petit peu trop.

-Envie d’aller voir quelque chose de particulier Sebastian ?

‘’-Je n’ai rien de précis à acheter, si c’est ton cas on peut bien aller où tu veux, sinon on peut simplement trouver un endroit ou prendre un verre et manger un morceau.’’

Il avait le regard tourné vers elle, faut dire que Sebastian n’avait pas les idées les plus compliquées! Mais c’était déjà une idée. Et c’est vrai qu’il avait faim, marcher en pleine nature... bon, il n’y a aucun lien à faire. C’est tout simplement que c’est un ventre sur patte. Il lui avait quand même demandé si elle voulait voir quelque chose, elle. Question d’être polie? Pour lui avoir fait subir un transplanage? Il retint un sourire à cette pensée et attendit gentiment la réponse de Katlyne.

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La peur des uns est parfois totalement incompréhensible pour d’autre. Dans le pire des cas, on ne sait soi-même, même pas pourquoi on craint de manière presque viscéral, une chose toute simple et aussi pratique et utiliser dans notre vie de tout les jours. D’ailleurs c’est assez handicapant en plus, bien que parfois, elle passe au-dessus très facilement, ce n’est pas le cas à chaque fois, c’est presque plus souvent le contraire. De plus, elle n’avait jamais perdu un morceau de son corps sur le chemin, ni atterrir en plein milieu d’un endroit peu engageant. Que soit, elle sait très bien les sentiments désagréables que sa procure. Comme à chaque fois, elle a l’impression de paraitre a nouveau faible, ce qui lui donne encore plus envie d’enrager mais il n’y avait aucune raison pour cela. Au contraire vu qu’il ne semblait ne rien dire. Après quelques secondes nécessaire à Katlyne pour se reprendre, elle finit enfin par lâcher une phrase un peu stupide qu’on peut prendre pour une constatation heureuse. Bien qu’en plein endroit civilisé, on peut rentrer n’importe où pour éviter le déchainement des éléments. Un sourire face à un autre au moins, il n’est pas de mauvaises humeurs. Accompagnant ces pas vers le monde, elle reposa une question par politesse. La contre question lui arriva tout aussi vite. Elle fit mine de réfléchir mais comme elle y était venue récemment, la brune n’avait rien de particulier à aller voir et flâner devant les boutiques n’étaient pas forcément dans ses habitudes. Sauf peut-être pour les livres mais elle supposait que son vis-à-vis ne devait pas être dans le même cas.

-Je suis passé récemment alors, je ne crois pas qu’il me faut quelque chose en particulier. Si j’aurais été seule, j’aurais flâné devant les livres mais je ne crois pas que se soit une de tes passions cachées ? Je me trompe ?....Donc va pour manger quelques choses…

Elle avait dit toutes ses phrases avec ce qui pourrait ressembler a de l’humour pour l’ancienne Serdaigle. Néanmoins, on serait tous surpris si il disait oui, mais en même temps qui sait. Il est très difficile de connaitre entièrement quelqu’un. Après quelques secondes, elle s’avança et se glissa donc parmi la masse qui allait dans les deux sens. La première chose à faire, repérer plus ou moins ou on est dans la rue si on tien à aller à un endroit précis, l’orientation facilite les choses.

-C’est quand on voit cela qu’on se dit que c’est dommage parfois que le calme ne perdure pas un peu plus longtemps, tu ne crois pas ?

Elle esquissa un léger sourire en coin, avant de poser son regard vers ces silhouettes qui se mouvaient, se posant sur des têtes sans les reconnaitre, tant mieux. D’ailleurs. Ouh manger. Si le temps était au soleil, elle aurait proposé une bonne glace sur les chaises et tables mises dehors mais le soleil ne brillait pas en maitre dans le ciel, ici non plus. Jouant un peu des coudes, elle avança.

-Je suis passé récemment alors, je ne crois pas qu’il me faut quelque chose en particulier. Si j’aurais été seule, j’aurais flâné devant les livres mais je ne crois pas que se soit une de tes passions cachées ? Je me trompe ?....Donc va pour manger quelques choses…

‘’-Bof...moi et les livres...tu as bien deviné, je serais incapable de resté assis durant des heures pour lire un bouquin, déjà que je passe rapidement la Gazette. ..’’

Il l’avait suivi sans empressement, un sourire à la pointe des lèvres à ses propres paroles. Ce qu’il pouvait avoir l’air qu’une grosse brute analphabète parfois, mais qu’est-ce que ça changeait? Il n’avait rien à prouver et si oui, il serait se débrouiller! Bien sûr, elle devait avoir un éventail de connaissances beaucoup plus impressionnant que lui, il ne prend pas les intellectuels ou les gens qui aiment lire pour des crétins, mais lui, il n’en serait pas capable.

-C’est quand on voit cela qu’on se dit que c’est dommage parfois que le calme ne perdure pas un peu plus longtemps, tu ne crois pas ?

‘’-Les gens sont bornés, c’est de leur faute si ce n’est pas aussi calme.’’

Il lui suivait de près, question de ne pas la perdre dans cette masse, mais là, il montrait parfaitement son côté Mangemort. Il n’arrivait pas à éprouver de la compassion pour ses gens qui criaient aux drames alors qu’ils refusaient de croire à la réalité, la nécessité de leur sang et de leur pureté. C’était très étrange pour lui ce concept de voir des gens qui adoraient les moldus et qui se disaient des gens ‘’pour le bien’’, mais ce n’est clairement pas ‘’pour le plus grand bien’’ qu’ils agissent ainsi. Enfin, c’est un débat qu’il ne faut pas trop parler à voix haute. Ni même peut-être penser trop haut.

‘’- Tiens, là ça te convient? J’en ai marre de me faire pousser de tous les côtés.’’

Oui et ça s’entendant dans le ton de sa voix. Il n’aimait pas se sentir aussi prisonnier d’une foule, ça l’agaçait profondément. Il avait étendu sa main au-dessus de son épaule pour lui indiquer un restaurant d’allure très sobre, il s’en fichait à la limite, c’était le premier qui avait une allure potable et qui pourrait le faire sortir de cette masse de gens.

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Se balader sans but réel, tangible est finalement tout aussi harassant que le reste. Parce que vous piétinez, vous êtes encerclé de personnes qui ne savent pas non plus ce qu’elles veulent également. En somme, vous avez l’impression de ne pas avancer et surtout de perdre votre temps à des choses futiles. Tout ce qu’elle n’aimait pas en somme. Donc oui, il lui arrivait de rester et de regarder quelques devantures de magasin, ceux qui n’avait pas encore fuit ou fermé leurs portes, de rester un peu à regarder les nouvelles sorties mais cela se limitait à ça. Après, il y avait de forte chance qu’elle commence à perdre patience. Même si c’est de la faute de personne, on ne se refait plus à son âge. Tout ne rejoignant la sorte de fourmilière humaine, elle avait tentée une petite phrase humoristique ou ironique à vous de trancher. Un pâle sourire s’était d’ailleurs dessiné sur ses lèvres après un bref regard vers son collègue. La réponse ne se fit pas attendre et sans aucune surprise pour la brune, dont le sourire s’agrandit un petit peu. En même temps cela pouvait se comprendre parfois il y a des lectures au effet vachement soporifique mais c’est pratique quand on ne dort pas.

-Je peux comprendre, ma fois qui sait si tu tombe sur un sujet qui t’intéresse vraiment qui sait, tu trouveras peut-être cette patience en toi ?

Ou pas en même temps. Que soit, là n’était pas vraiment l’information capital de la journée si tant est qu’il y en avait franchement une. Une profonde respiration, un peu comme une dernière grande bouffée d’air avant de plonger dans l’eau. Ici on va plutôt dire un compacté de personnage divers et variés. N était pas hors période scolaire et il y avait toujours sur monde sur l’allée principale. Mon dieu comment avancer alors pendant les deux mois de vacances ici. Bousculade et regard meurtrier voila en quoi cela se résumait, c’est pourquoi, elle entendit sa voix prononcé le reste de sa phrase et celle de Sebastian qui approuva la suite.

-La bêtise humaine…

Dit-elle d’un ton de voix calme. Pas forcément d’une carrure impressionnante, on la laissait pourtant passé. En même temps d’un gabarit un peu plus petit, Katlyne se faufilait plus facilement et par la suite ceux-ci s’écartaient. Avançait un peu de manière imprécise, elle revit finalement son bras montrer un endroit. Elle suivit du regard la direction avant d’acquiescer d’abord silencieusement. L’énervement était tangible dans la voix du mangemort.

-Oui c’est parfait, sortons de cette masse…Que prendra-tu ?

Bon on n’avait pas encore vu de carte ni rien, mais qui sait peut-être savait-il déjà ce qu’il voulait. Elle repartit dans la direction de l’endroit indiquer.

Sebastian avait eu une relation de courte durée avec des livres et c’est durant sa scolarité. Même qu’encore là, c’était lorsqu’il y était obligé, sinon il se débrouillait davantage avec ses amis plus brillants qui l’aidaient. Comme c’est pratique être un beau garçon et avoir des filles brillantes dans sa maison, hein? On sait, ce n’est pas très gentil, mais bon, c’était durant sa jeunesse!...Faut dire qu’il n’a plus besoin de passer de cours.

-Je peux comprendre, ma fois qui sait si tu tombe sur un sujet qui t’intéresse vraiment qui sait, tu trouveras peut-être cette patience en toi ?

‘’-Bah…si j’ai quelque chose de vraiment important à apprendre, il y aura toujours quelqu’un qui va avoir lu avant moi! Et on peut que maintenant, j’ai trouvé quelqu’un qui pourra m’aider dans ses lacunes!’’

Si elle prit le temps de le regarder, elle pourrait voir un grand sourire sur ses lèvres, il devait bien parler d’elle. Elle semblait très brillante, cultivée même. Plus que lui, c’était évident. Mais ce n’était pas un sourire qui dura longtemps, les coups de coudes et les placages commençaient à user le peu de patience et beaucoup subirent un regard glacé et meurtrier. Au fil de leur avancé, elle lui parla du calme et il répliqua un peu froidement, mais visiblement, il ne l’avait pas froissé.

-La bêtise humaine…

Ensuite ce fut un petit silence qui s’installa, pas de malaise, mais de concentration à ne pas vouloir assassiner tous ces crétins qui les bousculait en tous sens, il se gâta même en plaquant un homme qui allait le faire. Enfin, un restaurant apparu à ses yeux comme une délivrance. Il le proposa donc à sa collègue

-Oui c’est parfait, sortons de cette masse…Que prendra-tu ?

‘’-Heu…de la viande?’’

Il avait répondit sa avec un petit sourire dans la voix, il avait réussi à la suivre et déjà la foule était moins dense en s’approchant du restaurant, ça ne devait pas être l’heure des repas, tant pis ou tant mieux.

‘’-Je ne connais pas ce restaurant, tu peux regarder la carte s’il y a quelques choses qui te plait…mais honnêtement, je n’ai pas trop envie de retourner dans cette foule.’’