La mort et la peur? Je laisse sa aux faibles. [PV Abigaïl]

— JOUEUR / JOUEUSE —

Expéliarmus!

Rélèctrècitude!

Expeliarmus!

Volate Ascendere.

Journée calme, journée reposante pour Abigaïl. Elle avait décidée d’aller voir ses grands-parents sorciers du côté de son père. Sa grand-mère n’arrêtait pas de se plaindre que ‘’sa chère petite fille’’ n’allait jamais la voir...et elle se retenait toujours de dire ‘’mais, mamie...je suis très occupée, tu sais...’’ Mais non. Sa grand-mère ne pouvait pas comprendre ce genre de choses. Tout ce qu’elle voulait en dehors de vêtements plus colorés les uns que les autres, était sa petite famille pour elle! Bref, elle avait passé la fin de l’après-midi chez sa grand-mère qui habitait Loutry ste-Chaspoule. Elle était partie lorsque la nuit était tombée et qu’une fine pluie tombait. Elle avait quitté la maison, mais au lieu de rentrer, elle décidait de se promener un peu, malgré la pluie et le froid. Rien de mieux que pour rafraichir ses esprits se disait-elle. Elle se mit à penser à beaucoup de choses...beaucoup trop de choses...elle ne se rendait pas compte que la pluie tombait de plus en plus drue et que ses cheveux étaient trempés que même mettre son capuchon ne ferait qu’empirer les choses. Non, elle avait le regard vide, elle avait marché durant longtemps et elle ne se trouvait même plus dans le village, elle montait une colline, elle sentait ses poumons s’enflammer et sa respiration s’accélérer. Dans un sens l’effort physique lui fit du bien, malgré que sa jambe lui faisait encore un peu mal, mais elle en avait marre de toujours paraître faible...

...et quelque chose n’aida pas son cas. Alors qu’elle était parfaitement concentrée sur son chemin inconnu, un éclair traversa le ciel et rapidement suivit d’un coup de tonnerre. Elle se figea d’un coup. Réalisant combien elle avait froid et qu’elle tremblait, combien elle avait marché longtemps. Elle venait de réalisé que ces deux jambes la fessaient souffrir et qu’une peur commençait tranquillement à la paralyser. C’était stupide, honteux de penser qu’elle avait une peur bleue des orages, c’était une peur digne d’un enfant, que même eux arrivaient à chasser, mais elle détestait les orages...et ce depuis toujours. Elle fut incapable de transplanner, en fait, elle ne voulait pas essayer, elle était trop nerveuse, son cœur battait trop vite...elle oublierait quelques choses de ce côté, c’était évident. Elle sursauta violemment à un autre coup de tonnerre. Et se mit à courir. Courir durant de bonnes minutes à avoir mal à la gorge, au poumon. Son corps était épuisé et la peur lui vrillait la tête. Ce n’était qu’un orage, tout bête tout simple...rien de grave...rien de grave...

Il eut un éclair devant elle...non, ce n’était pas un éclair...du feu? Elle tremblait lorsqu’elle sortit sa baguette et s’avançait tranquillement vers ce feu qui s’éteignait déjà, doucement, une silhouette se dessina dans le noir, quelqu’un était à genou...peut-être était-il blessé...qu’est-ce qui avait causé ce f...et un autre coup de tonnerre qui failli lui faire arrêter le cœur. Elle réussit tout de même à articuler, une peur visible dans le ton de sa voix, bien malgré elle.

‘’-Qu...qui est là?’’

Elle tremblait de partout, autant de froid que de peur. Elle se sentait tellement bête. Elle ne savait pas si elle avait réussit à crier assez fort pour qu'il l'entende.

— JOUEUR / JOUEUSE —

‘’-Qu...qui est là?’’

Stupéfix!

Qui êtes vous, vous? Pourquoi vous vous baladez par ce temps?

Est-ce que la personne l’avait entendu? Elle commençait à en douter lorsque la silhouette se redresse et s’approcha. Elle n’osa rien faire, rien bouger, et elle tenta de parler, mais un éclair lui fit tourner la langue et ne réussit à rien dire du tout, cependant l’inconnu sembla plus rapide qu’elle.

-Stupéfix!

Visiblement, la lumière rouge qui se rua vers elle la fit bouger, elle se tassa sur le côté en tombant dans la boue, mais elle avait nettement eu l’impression qu’elle aurait pu rester immobile et qu’elle n’aurait pas été touchée. Elle se redressa rapidement, tenant fermement sa baguette à la main et elle visa l’homme, c’était ce qui lui disait sa voix en tout cas puisque ses traits...ses traits n’étaient pas des plus communs. Elle n’eut pas de réactions visibles simplement parce qu’elle redoutait tous éclairs ou tonnerre qui pourraient refrapper le ciel.

- Qui êtes vous, vous? Pourquoi vous vous baladez par ce temps?

Elle était quasi certaine que ce n’était pas un Mangemort, un Mangemort n’aurait pas hésité de lui faire du mal. Elle garda cependant sa baguette braquée sur l’homme en s’avança à petits pas. Elle se retint de fermer les yeux à éclair qui dévoila son regard brillant qui semblait noir dans cette horrible nuit. Elle prit son courage à deux mains et dit d’une voix peut-être plus rude qu’elle aurait voulu.

‘’-Je pourrais vous retourner la question! Je me suis égarée si ça vous intéresse.’’

Elle s’était brusquement tût au coup de tonnerre, il pouvait voir qu’elle tremblait, mais elle s’efforçait de garder son calme, elle ne savait pas à quoi s’attendre, croiser des inconnus dans un endroit et une tempête pareille, ça n’avait rien de très commun. Elle remarqua que les traits de l’homme s’adoucissaient...ou du moins changeait...elle ne savait pas trop quel mot mettre là-dessus, son cerveau n’était pas dans les plus fonctionnelles en ce moment.

— JOUEUR / JOUEUSE —

‘’-Je pourrais vous retourner la question! Je me suis égarée si ça vous intéresse.’’

Je m'entraînait. C'est un crime sa aussi? Vous êtes qui, d'abord?

T'as peur? Tu penses que je suis un mangemort? T'as peut-être pas tort, qui sait? Et qu'est ce qui me fait dire qu'entre nous deux, c'est pas toi la salope?

Elle gardait son regard braqué contre elle et même son changement d’apparence ne lui fit pas poser de questions, elle croyait sans doute que c’était sa vision qui se troublait avec toute cette pluie et la noirceur. Il avait abaissé sa baguette, mais elle, elle restait sans la même position défensive. Elle ne baisserait pas sa garde. Elle dut se résigner quand même à jeter un coup d’œil aux cendres qui était à ses pieds. C’était le feu qui l’avait attiré ici, c’était sans doute les cendres de ce qui avait brûlé.

- Je m'entraînait. C'est un crime sa aussi? Vous êtes qui, d'abord?

‘’-Je ne vous accuse de rien! C’est vous qui m’avez attaquée en premier je vous ferais rema...’’

Et elle arrêta sa phrase nette, le tonnerre grondait. Elle pinça les lèvres, il pourrait partir et ça serait bien pour tout le monde non? Elle rentrerait en ville, chez sa grand-mère et une fois calme, elle pourrait retourner à son appartement. Ça serait si simple. Mais visiblement, le sourire de l’homme ne vint pas la réconforter dans l’option d’une solution simple...

- T'as peur? Tu penses que je suis un mangemort? T'as peut-être pas tort, qui sait? Et qu'est ce qui me fait dire qu'entre nous deux, c'est pas toi la salope?

‘’-Je n’ai pas peur de toi, espèce de connard!’’

Elle avait crié, oui...disons qu’elle était plus orgueilleuse de dire qu’elle avait peur de quelqu’un que d’un orage. Une personne, ça se combat, mais un orage...c’est là et ça en fait qu’à sa tête! Bref, revenons à notre inconnu avec sa politesse innée. Elle commençait à être à bout de nerfs autant par l’orage qui restait là et autant par l’attitude de l’homme. Elle ne savait pas trop quoi penser. Elle doutait pourtant qu’il soit un mangemort. Elle ne baissa toujours pas sa baguette alors qu’elle s’identifiait, elle n’était pas une mangemort et n’agirait pas en attaquant délibérément quelqu’un qui était peut-être innocent. C’est peut-être un peu naïf.

‘’-Je m’appelle Abigaïl et toi, t’es qui?’’

Oui, disons que le vous était partie après le jolie qualitatif qu’il avait utilisé. Elle ne voulait pas faire joujou longtemps, elle allait exploser c’est sûr. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve et elle maudissait ce foutu orage.

— JOUEUR / JOUEUSE —

‘’-Je ne vous accuse de rien! C’est vous qui m’avez attaquée en premier je vous ferais rema...’’

Qui vous dit que ce sort vous étiez dédier? Personne, ce sort ne passait tout de même loin de vous, c'était volontaire. On ne sait jamais sur qui on peut tomber, après tout.

‘’-Je n’ai pas peur de toi, espèce de connard!’’

Enchanté de te l'entendre dire. Lui en revanche, il te fous les choquottes, j'ai raison?

‘’-Je m’appelle Abigaïl et toi, t’es qui?’’

Je m'appelle Evan Jackson, tu ne me reconnais donc pas Abigaïl?

- Qui vous dit que ce sort vous étiez dédier? Personne, ce sort ne passait tout de même loin de vous, c'était volontaire. On ne sait jamais sur qui on peut tomber, après tout.

Elle ne rajouta rien, mais en plus de la peur ridicule causé par les éclairs, il y avait maintenant de la colère. Ce type se moquait d’elle ou quoi? Et d’ailleurs, sa colère se traduisit par son insulte, un peu...ordinaire quoi.

‘’-Je n’ai pas peur de toi, espèce de connard!’’

- Enchanté de te l'entendre dire. Lui en revanche, il te fous les choquottes, j'ai raison?

Elle ne répondit rien, il avait deviné sans aucun doute. Et qu’est-ce que ça pouvait lui faire? Ce n’était pas un Mangemort, il ne semblait tenir aucune baguette et il l’aurait déjà tué. C’était sans doute un crétin qui faisait son intéressant. Furieux que son entraînement ait été annulé par une jeune fille comme elle. Si seulement, il pouvait arrêter de tonner. Elle lui dirait bien sa façon de penser, mais peut-être qu’elle allait exploser aussi...la colère vibrait à l’intérieur d’elle.

‘’-Je m’appelle Abigaïl et toi, t’es qui?’’

- Je m'appelle Evan Jackson, tu ne me reconnais donc pas Abigaïl?

Là, s’en était trop, beaucoup trop. Il ne savait pas dans quoi cet inconnu venait d’embarquer, il n’était pas Evan, personne ne pourrait se faire passer pour Evan devant elle. Jamais. S’il y avait une personne sur cette terre qu’elle connaissait par cœur, c’était lui. Elle aurait pu partir à courir et se jeter sur lui, mais elle était une sorcière, et de plus avec son physique elle n’arrivait pas à le plaquer comme il se doit. Alors mieux vaut utiliser sa baguette.

-Petrificus Totalus!!

C’était le premier sort qu’elle avait eu en tête, ça ne lui ferait pas de mal et en plus, il allait pouvoir se la fermer. Cependant, à savoir si son sort allait fonctionner, c’était relatif, elle était aveuglée par la peur et la haine, peut-être que ses mots se perdraient dans sa gorge...ou qu’il serait plus rapide qu’elle.

— JOUEUR / JOUEUSE —

-Petrificus Totalus!!

Tu sais, il y a toujours plus fort que soit Abigaïl. Je suis plus fort que toi, j'ai dévier ton sort sans même toucher ma baguette, n'est-ce pas fantastique?

Je suis gentil, je me présente. On me nomme Teratology, fureur noir du ciel.. A titre honorifique pour moi même.

Tu es bien faible, je suis déçu.

Est-ce qu’elle s’attendait à ce que ça fonctionne? Aucune idée. Peut-être qu’au fond d’elle, elle savait que sa tentative serait futile et c’était bien le cas on dirait. Elle remarqua la bulle sans vraiment la voir, vit se sourire qui n’avait rien d’Evan sans le voir non plus. D’ailleurs, bientôt ses traits changèrent pour retourner à se visage cauchemardesque, celui qu’elle avait crue être le produit de son imagination quelques minutes plus tôt. Elle se sentait lourde, comme si la pesanteur du monde venait de tomber sur ses épaules. La peur avait engourdi ses membres et la colère les avaient raidis. Elle se sentait comme un bloc de béton et ses pensées commençaient à lui échapper. Quel faiblesse stupide…tout ça à cause de la tempête…mais s’il n’y avait pas eu de tempête, elle aurait peut-être la même allure, sauf avec une meilleure capacité de s’exprimer.

- Tu sais, il y a toujours plus fort que soit Abigaïl. Je suis plus fort que toi, j'ai dévier ton sort sans même toucher ma baguette, n'est-ce pas fantastique?

Elle lui aurait bien crié de se la fermer, mais à quoi bon. Il semblait avoir une réplique cinglante à tout. En plus de pouvoir prendre des traits de n’importe qui ou n’importe quoi. Elle se contenta du silence, abaissant même sa baguette. Elle était lasse de cette rencontre et apeuré par la foudre qui illuminait encore le ciel. Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter ça? C’était pour lui montrer comment elle n’était pas digne de faire partie de l’Ordre? Bravo, c’était efficace.

- Je suis gentil, je me présente. On me nomme Teratology, fureur noir du ciel… A titre honorifique pour moi même.

C’était parce qu’il était modeste en plus. Étrange, de son côté, elle n’avait que Monstre en tête qui pourrait bien lui convenir. C’était quoi ce semblant d’être humain? Elle ne détourna pas son regard cependant. Elle plongea même sans peur dans le sien. C’était bien la seule chose qu’elle pouvait faire non? Le regarder en espérant que l’orage ne vint pas brouiller le courage qu’elle avait trouvé à le fixer de la sorte. Puis il se détourna pour s’asseoir à même le sol boueux.

- Tu es bien faible, je suis déçu.

-On a du t’en faire baver pour être un vrai salopard comme ça toi…’’

Elle avait dit ça tout bas, elle ne le regardait plus, en faite, elle regardait où aurait été son visage s’il avait été debout. Elle était incapable de bouger pour sa part, les pieds bien ancré dans la boue, le cerveau dans un espèce de brouillard épais.

‘’-Tu te prends pour qui pour juger quelqu’un comme ça? Ou c’est simplement que t’attaquer à plus petit que toi te fait sentir si important…’’

Elle s’interrompit, un éclair et le grondement du tonnerre se fit entendre, elle abaissant la tête vers le sol. Ce qu’il faisait froid…Elle ne tremblait plus, mais elle sentait le froid pénétrer ses chaussures froides et la pluie gouter sur ses mains et ses doigts. Bonjour le rhume hein…

‘’- J’aime mieux être faible qu’être un monstre comme toi.’’

Elle parlait bas, peut-être ne l’entendait-il pas bien, mais elle s’en foutait, autant essayer de se redonner du courage, parce qu’au fond d’elle-même, le mot ‘’faible’’ résonnait dans un écho infini et avec des voix criardes et moqueuses. Cependant, c’était vrai qu’elle préférait être capable de s’améliorer que d’être d’une cruauté pareille. Elle avait du talent, mais visiblement sous un point faible comme un orage, elle perdait tous ses moyens et la mettait dans un état de faiblesse risible. Elle pivota lentement d’une manière très raide, comme si elle n’avait pas bougé depuis des années et s’éloigna tranquillement. Elle fuyait l’adversité? Peut-être, mais pourquoi s’humilier davantage en restant là? Un dernier coup à l’orgueil et cette nuit restera qu’un souvenir…un souvenir plutôt troublant. Si ça pouvait être aussi facile

— JOUEUR / JOUEUSE —

-On a du t’en faire baver pour être un vrai salopard comme ça toi…’’

Même pas tu ne t'imagine ce que j'ai subit pour devenir le fou que je suis. Mais la folie me conduit vers un état bien plus jouissif que n'importe quel autre état: je n'ai pas peur de toi, ni même de la mort. Et si moi je suis un salopard, alors regarde les mangemorts et l'ordre du phénix, alors eux, que sont-ils au juste? Des lâches et des brutes! qui se tapent dessus comme de pauvres merdes!

‘’-Tu te prends pour qui pour juger quelqu’un comme ça? Ou c’est simplement que t’attaquer à plus petit que toi te fait sentir si important…’’

Oh, tu admets donc ma supériorité a tes maigres pouvoirs? C'est bien, on progresse. Tu n'es pas plus petite que toi, je suis ton égal. Mais j'ai simplement eu plus d'ambition que toi dans l'étendue de mes pouvoirs.

‘’- J’aime mieux être faible qu’être un monstre comme toi.’’

Tu oserais passer pour une lâche? Et comment redescendrais tu d'ici, sans te tuer? L'orage te paralyserai en pleine descente, tu ferais une chute de plus de 200 mètres de haut, c'est stupide, tu ne crois pas? Restes avec moi, nous sommes bien ici..

L’amusement qu’elle devinait sur son visage l’exaspérait à un point inimaginable au point où elle avait pitié d’un homme avec aussi peu de morale. Comment pouvait-il supposé être heureux? Elle ne voulait pas lui faire de mal, ou du moins, pas le tuer, parce que l’idée de lui flanquer un bon coup sur le visage ne lui manquait pas du tout. Visiblement, la magie, ça lui faisait pas grand-chose.

- Même pas tu ne t'imagine ce que j'ai subit pour devenir le fou que je suis. Mais la folie me conduit vers un état bien plus jouissif que n'importe quel autre état: je n'ai pas peur de toi, ni même de la mort. Et si moi je suis un salopard, alors regarde les mangemorts et l'ordre du phénix, alors eux, que sont-ils au juste? Des lâches et des brutes! qui se tapent dessus comme de pauvres merdes!

‘’-C’est sur que pour un malade comme toi, ce genre d’idée te semble stupide!’’

Elle s’était emportée, elle était tout de même de l’Ordre et elle ne trouvait rien de plus honorable que les idéaux pour lesquels ils combattaient. Elle serra la point autant pour calmer sa peur que sa colère. Il allait finir par la rendre folle elle aussi.

‘’-Tu te prends pour qui pour juger quelqu’un comme ça? Ou c’est simplement que t’attaquer à plus petit que toi te fait sentir si important…’’

- Oh, tu admets donc ma supériorité a tes maigres pouvoirs? C'est bien, on progresse. Tu n'es pas plus petite que toi, je suis ton égal. Mais j'ai simplement eu plus d'ambition que toi dans l'étendue de mes pouvoirs.

Elle eut un profond soupire, elle n’avait vraiment pas besoin d’un cours de moral de la part d’une personne comme lui. Oui, elle se sentait faible, elle avait peur comme une folle en ce moment à cause de l’orage. Si elle l’avait croisé dans une autre situation, sûrement que ça serait différent, beaucoup plus différent.

‘’- J’aime mieux être faible qu’être un monstre comme toi.’’

Bien sûr, elle ne put pas partir comme elle le souhaitait. Dans moins de temps qu’il le fallait pour le dire, il apparue devant elle pour la projeta au sol. Elle fut trop surprise et le sol était trop glissant pour qu’elle puisse se rattraper, elle ne s’était pas de tout son long cependant. Elle se rattrapa avec une main qui s’enfonça dans la boue froide, elle resta assise, paralyser par l’orage et la colère. Elle tentait vainement d’essuyer sa main sur sa robe de sorcier d’un mouvement rageur. Elle évitait soigneusement de le regarder, son regard, ses traits ne lui plaisaient pas, elle voulait être ailleurs.

- Tu oserais passer pour une lâche? Et comment redescendrais tu d'ici, sans te tuer? L'orage te paralyserai en pleine descente, tu ferais une chute de plus de 200 mètres de haut, c'est stupide, tu ne crois pas? Restes avec moi, nous sommes bien ici…

''- Je ne suis pas lâche et je ne suis pas stupide.''

Elle essayait de ne pas penser à sa proximité, elle ne voulait pas le toucher et là, elle ne voulait plus le regarder. Elle se retenait de ne pas se laisser aller à cette détresse l’envahir. C’était stupide être sorcière et ne pas pouvoir s’extirper d’une conversation, d’une rencontre aussi troublante.

–J’en ai marre que tu joues avec moi, qu’est-ce que ça peut te faire si je me casse un bras…

Elle aurait voulu lui crier de la laisser tranquille, mais l’orage semblait s’intensifier et ses paroles devinrent murmures et elle faisait de gros efforts pour ne pas fermer les yeux en espérant que le temps passerait à la vitesse grand V.

— JOUEUR / JOUEUSE —

‘’-C’est sur que pour un malade comme toi, ce genre d’idée te semble stupide!’’

Je suis un vrai malade, oui, le plus sadique qui soit. Et crois moi, je sais de quoi je parle. Les mangemorts on presque réduit ma famille a rien. Il ne me reste qu'un cousin, une cousine et mon rand père. L'Ordre du phénix a essayer de me faire passer pour mort suite a un duel que j'ai mener face a un mangemort. Personne ne peut me montrer la vérité, personne sauf moi.

''- Je ne suis pas lâche et je ne suis pas stupide.''

Tu ne le montres pas en tout cas. Pourquoi risquer ta vie, simplement opur te sauver de la peur? C'est bête..

–J’en ai marre que tu joues avec moi, qu’est-ce que ça peut te faire si je me casse un bras…

Je m'amuse bien avec toi, il faut être joueur dans la vie Abigaïl.. Je ne pense pas que tu sois vraiment a bout, sinon tu aurais déjà prit les devants pour me tuer.. on va jouer encore un peu..

Le sourire de l’homme qui s’effaça fut une maigre consolation pour la membre de l’Ordre, elle voulait partir, elle ne voulait plus être sur cette fichue colline avec ce fichu orage et avec ce débile. Elle frémissait à peine en entendant le tonnerre ou qu’elle voyait un orage. Son corps entier semblait être engourdi et son esprit semblait aller dans la même direction. Mais il ne fallait pas. Elle devait rester vigilante...

- Je suis un vrai malade, oui, le plus sadique qui soit. Et crois moi, je sais de quoi je parle. Les mangemorts on presque réduit ma famille a rien. Il ne me reste qu'un cousin, une cousine et mon grand père. L'Ordre du phénix a essayer de me faire passer pour mort suite a un duel que j'ai mener face a un mangemort. Personne ne peut me montrer la vérité, personne sauf moi.

Elle ne savait même pas si elle voulait le croire, il semblait sincère. Il semblait psychologiquement troublé, mais il n’avait pas l’air d’un menteur, ou du moins, il ne perdrait pas son temps à mentir, il ne ferait que se taire. Elle resta de marbre à ces paroles, comment osait-il en vouloir à l’Ordre? Ce ne sont pas tous des saints, c’est vrai. Mais de là à en vouloir aux seules personnes qui voulaient rétablir la paix, c’était malsain, puéril et stupide.

''- Je ne suis pas lâche et je ne suis pas stupide.''

- Tu ne le montres pas en tout cas. Pourquoi risquer ta vie, simplement opur te sauver de la peur? C'est bête..

–J’en ai marre que tu joues avec moi, qu’est-ce que ça peut te faire si je me casse un bras…

Le soupire de Tera’ eut un drôle d’effet sur elle. C’était comme une vague de colère qui l’envahissait de nouveau, simplement à cause d’un soupir. Elle en avait marre pour passer de l’idiote du moment, elle avait peur. La peur c’est normale et malheureusement, elle n’arrive pas à contrôler cette peur-LÀ! Elle n’avait peur de rien d’autre sauf de sa! C’était sans doute la première fois qu’elle était dans un tel état de faiblesse devant un inconnu. Honnêtement, ça la dérangeait vraiment beaucoup.

- Je m'amuse bien avec toi, il faut être joueur dans la vie Abigaïl.. Je ne pense pas que tu sois vraiment a bout, sinon tu aurais déjà prit les devants pour me tuer.. on va jouer encore un peu..

Tout se passa dans un intervalle de quelques secondes. Dès qu’elle sentit la boue froide sur son corps, elle essuya son visage maladroitement, juste assez pour ne pas en avoir dans les yeux et pour qu’elle puisse voir. Ses gestes étaient rageurs et lorsque son regard apparut, il semblait plus qu’en colère, elle ne voyait plus ce qui se passait devant elle et elle brandit sa baguette dans le même mouvement de haine et lança une bonne partie de sa banque de sorts. Tous les sorts d’entraves et ceux qui ne blessent pas physiquement étaient oubliés, mais les sorts pour qu’il arrête de parler, pour qu’il tombe, pour qu’il soit paralysé, tous les sors simples, mais qui peuvent être tellement utile, elle lui lançait comme une mitraillette. Bien sûr...il ne reçut aucun des sorts...mais elle criait les sortilèges sans s’arrêter, les répétant même parfois. Cela dura peut-être quelques secondes...ou quelques minutes? Aucune idée, mais sa voix devenait de plus en plus pâteuse et rauque. Elle arrêta finalement, elle respira à grande bouffé d’air, elle le regardait, le fixa de son regard brillant.

‘’-Ça va! Je suis à bout maintenant! Fou moi la paix!’’

Elle lui avait hurlé ça avec tout le reste de force qu’elle avait et avec une voix brisée, elle avait la gorge sèche, l’orage semblait très loin d’elle. Tout ce qui importait, c’était qu’il parte.