Vanille & Amande {Pv Bruce}

— JOUEUR / JOUEUSE —

Fany était de sortie aujourd'hui, maintenant que le soleil repointait le bout de son nez après plusieurs mois sans entrevoir le moindre rayon solaire, il était important pour la belle latine de prendre l'air et surtout, un bain de soleil bien mériter. Le soleil, un atout majeur pour les femmes, il permettait à celles qui ne savaient pas en abusé, d'avoir une peau hâlé et qui ferait rougir n'importe quelle autre demoiselle au teint blafard ! Mais, heureusement, les hommes avaient inventés l'auto-bronzant et les cabine d'UV pour les plus acro au soleil, pour ce qui était du cas Fany, rien de mieux que le vrai soleil et puis, de nature déjà bronzée, la jeune femme gardait un teint lumineuse tout au long de l'année avec des hauts et des bas bien entendu, mais ça c'était dû à son métier qui lui demandait beaucoup et qui était très fatiguant.

Aujourd'hui, Fany avait décidée d'aller faire un tour dans le chemin de traverse ! IL y avait longtemps que la demoiselle n'y avait pas mit les pieds et l'occasion s'y prêtait, elle avait envie d'une glace et quoi de mieux que le magasin de Florian. Elle y entrait d'une démarche assurée et entrait dans se temple de la sucrerie, portant une robe s'arrêtant à mi-cuisse, plutôt ample à volant, blanche et noire, portant une pochette noire dans la main droite, des lunettes de soleil sur les yeux, un bracelet et des boucles d'oreilles en argent. Elle commanda une glace vanille, amande avant de s'installer à une table où elle commença à déguster un thé glacé au citron très frais. Elle sortît de mon sac, un magasine de mode enroulé sur lui-même avant de commencer à le feuilleté en attendant sa commande.

— JOUEUR / JOUEUSE —

Les vacances...

Habituellement, tout le monde était censé aimer ça. Sortir du quotidien, vagué à ses occupations, rencontrer d'autres personnes, changer ses habitudes. Vous voyez le genre, se coucher tard, se laver tard.
Mais dans le cas de Bruce, rien de tout ceci ne l’enchantait. Qui dit vacances pour le jeune serpentard, dit chez le papa, et qui dit chez papa Bruce, dit emmerdes. Les vacances passées chez son père se résumait à sortir avant 8h et rentrer après 2h. Le jeune adolescent n'arrivait pas à maintenir de bons rapports avec son père depuis qu'il était entré à Poudlard. Mais bizarrement, le jeune défendait l'honneur de son père à la moindre insulte, la moindre remarque, étrange non ? M'enfin, un père reste un père quoi qu'il arrive.

Ce matin, Bruce s'était levé à 9h30, trop tard, il allait subir une remarque désobligeante de la part de son père.
Chaussant ses chaussons, enfilant sa serviette autour de sa taille, il avança d'un pas nonchalant vers la salle de bain, les cheveux en bataille. Son programme ? Prendre une douche et aller se balader sur le chemin de Traverse, s’aérer l’esprit, le corps, et pourquoi pas faire deux trois achats.

Bruce laissa tomber sa serviette, devant le miroir surélevant le lavabo. Il s'admirait, fallait bien l'avouer, ses efforts physique avaient bien payés. Se penchant pour admirer le reflet de ses bras, il se força à les contracter quand soudain, il sentit la porte de la salle de bain trembler, ou plutôt assumant des coups sur son dos.

BAAM BAAAM BAAM !

Avec sursaut, il se revêtit maladroitement et répondit à ce grabuge par une voix plutôt aiguë :

"Ouiii ? Quoi ?!!

A peine avait-il finit sa phrase qu'il sentit une odeur d'alcool qui tentait de le rejoindre prendre une douche avec lui. Et une voix lourde et lente qu'il connaissait bien :

"Tu vas encore te casser et rentrer à des heures pas possibles ?" Bordel, t'es vraiment inutile comme gosse, fais gaffe à pas finir comme ta mère !"

Bruce avait pour habitude de passer outre les provocations de son père, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il changerait.

"Ouais ouais..."

Perplexe, il posa de nouveau sa serviette sur le rebord du lavabo, et posa un pied dans la baignoire, puis le deuxième. Agacé par l'attitude de son père, il ouvrit avec force le pommeau de douche, et décala le levier tout à gauche, c'est à dire vers la température extra froide. Juste histoire de se calmer...

Douche prise, Bruce retourna dans sa chambre, se vêtit d'une chemise blanche, et d'un jean rapiécé au niveau des chevilles. Enfilant ses chaussures tout en sortant en douce, il prit la peine de fermer soigneusement la porte de leur appartement miteux. Soigneusement n'était pas le mot approprié puisque la porte couina.

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Il y avait de nombreuses choses qui fascinait Bruce au chemin de Traverse, plus farfelues les unes que les autres. S'y balader n'était pas la chose qu'il préférait mais cela lui permettait de voir quelques visages familiers de Poudlard.
Malheureusement l'argent leur faisait défaut, et lorsque le beau jeune homme souhaitait s'offrir quelque chose, il n'y parvenait pas, il suffisait de tâter ses poches pour comprendre qu'il n'était pas riche, pas riche du tout !
S'arrêtant au milieu de la foule, il glissa sa main droit dans la poche arrière de son jean, et en sortis quelques pièces. Rien de bien glorieux, mais de quoi se rafraîchir. Il regarda autour de lui et repéra une enseigne : Florian

Une glace, pourquoi pas ?
Le serpentard entra, se dirigeant au comptoir, il y avait pas mal de monde, notamment des jeunes adultes, et dans le lot, quelques jolies filles.

"Une glace, chocolat brownies s'il vous plait"

Attendant qu'on vienne le servir, il chercha une place ou s'asseoir. Mais rien, aucune table à l'intérieur comme à l'extérieur, toutes étaient peuplées. Néanmoins, un couple se leva d'une table, il se dirigea vers celle-ci, mais trop tard. Une jeune femme avait été plus rapide qu'elle.
Une jeune femme plutôt belle, et il fallait le dire sexy, une femme qui savait mettre son corps en valeur. Bruce la remarqua à la magnifique robe blanche et noir qu'elle portait, une robe un peu courte, mais, c'était sans doute fait exprès.
Sans d'autres alternatives, il se joignit à la table, sans parler, sans dire un mot, sans même lui demander si il pouvait se joindre à elle. Il s'assit, et restant muet, il la regarda, cherchant à croiser le regard de la femme dissimulé derrière des lunettes noires.
Mais Bruce ne pus s'empêcher de laisser échapper un petit toussotement.

*Koof*

— JOUEUR / JOUEUSE —

Lisant mon magasine de mode d'un air très concentré, je tournais les pages lues d'un geste souple et appliqué, décollant page par page avec la pointe de mes ongles teintés de rouge. Je cherchais surtout la page où je me trouvais en tenue Gucci et Chanel, que j'avais obtenu lors de mon dernier shoot à Paris … J'aimais mon travail, c'était ma passion et le lieu où je pouvais pleinement m'épanouir sans craindre la moindre rivalité naissante. En effet, j'étais la plus dure des mannequins et la plus exigeante, mais j'étais aussi la meilleure et ça, personne ne pouvait le contester et rivaliser avec ma beauté, car j'étais belle et je le savais, j'étais une de ces femmes qu'on jugeais sur l'apparence, qu'on qualifiait de superficielle, d'égoïste et de vaniteuse, mais peu importante, les beautés fatales sont toutes ainsi et moi, j'en étais la plus représentante. J'attendais patiemment ma glace lorsque quelqu'un s'installa à côté de moi sans que je le veuille … Je baissais alors mon magasine, le fixant droit dans les yeux cachée derrière mes lunettes. Je n'allais pas faire dans la dentelle, après tout, je ne crois pas que celui-ci à qui il avait à faire, je ne suis plus depuis longtemps une élève jouant dans la cour de récréation au chat et à la souris, non, je joue maintenant dans la cour des grands et par rapport à se jeune homme plutôt culotté, nous ne sommes pas du tout dans la même division …

Vous êtes assit à ma table …