Sujet: ~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~ Ven 24 Juin - 23:30
“ Il n'est point de haine implacable, sauf en amour ~ Properce „
La haine, une composante de sentiments variés. La peur en fait partit, la colère, la rage, la jalousie, la peine, la détresse, le mensonge, la trahison aussi, mais il n'y pas de haine sans amour.
Jamais mois ne s'écoulèrent aussi lentement pour Laurence Nixon. Comme s'il était puni d'avoir été heureux pendant tant de temps, flottant sur un petit nuage, la réalité l'avait fait revenir sur terre afin de le tirer plus bas que celle-ci. Une réalité difficile à accepter. Accepter que malgré les mots, malgré les promesses, les personnes resteront ce qu'elles ont toujours étaient. Chassez le naturel, il revient au galop. Ainsi, il c'était vu obliger de vivre avec cet déception et les pertes qu'elles engendrent. La perte d'un ami cher, la perte d'un cœur cher. Pardonner était peut-être la meilleure des solutions. Après tout, la fierté, qu'est-ce qu'il en avait à faire sans elle ? Sans lui ? S'il tenait à être un modèle d'inflexibilité, c'était pour eux. Alors, pourquoi ne pas avoir pardonné ? Laurence ne saurait le dire. Une des hypothèses est que l'humain est un être paradoxale, qu'il aime ce qui lui fait mal, qu'il désire ce qu'il ne peut convoiter et dans le cas présent, fuir ce qui lui fait du bien. Il fuyait Cloé, il fuyait Jacob. Deux êtres qui lui étaient chères, lui comme un frère, elle comme … comme elle. Il l'aimait elle, Cloé et il n'y avait pas de comparaison possible. C'est elle qui fut sa désintox', elle qui remplaçait ce besoin d'adrénaline, elle qui l'empêcha de prendre des drogues afin de calmer cet addiction. Puis, il savait au fond de lui que s'il y avait eu tromperie avec Jacob, c'était sur le plan physique. Pas sentimental. D'ailleurs, ils ne s'étaient pas revus depuis. Un coup rapide. Dévastateur, mais qui n’annihila pas les sentiments que Cloé avait envers lui. Elle l'aimait, il comptait pour elle. Il en était persuadé. Pourtant, sur le moment, il n'avait écouté que sa colère, ne sentant que le coup de poignard infligé par les deux personnes en qui il avait une confiance aveugle. S'en était suivit une idée fixe. Réclamer des comptes, sachant pertinemment qu'il n'arriverait pas à leurs faire aussi mal que ce que lui avait subit. C'était un souvenir vivace...
Il est de notoriété public qu'à Poudlard, rien ne reste secret bien longtemps. C'est ce qu'il se passa pour Cloé et Jacob, leurs relations ne fut pas secrète. En effet, un des joueurs de Serpentard était retourné dans les vestiaires de son équipe, afin de retrouver sa baguette qu'il avait égaré. Quel ne fut pas sa surprise d'entendre du bruit en arrivant, alors qu'il n'était censé n'y avoir personne. Prudent, il s'approcha discrètement pour entendre deux voix. Cloé, sa capitaine et une voix masculine qu'il ne reconnaissait pas. Visiblement, deux voix assez essoufflés. Peut-être que c'était Nixon son imbécile de copain de Gryffondor. Trouvant particulièrement amusant d'espionner ces personnes dans cet situation, discrètement, il glissa un œil dans le vestiaire pour y voir quoi ? Henry, le meilleur ami de Nixon, entrain de coucher avec la copine de ce dernier. Quel scoop ! Il s'éclipsa toujours discrètement et alla colporter cet histoire à une personne ou deux de confiance. Deux jours après, un Gryffondor intercepta la conversation de deux Serpentard, alertait par les noms Nixon et Henry. Le scoop du moment écouté, ce Gryffondor mit encore deux jours pour en toucher un mot à Laurence, craignant sa création, car le fait que Nixon était prompt à la colère, était de notoriété public. Et en effet celui-ci s'énerva. Laurence, la nouvelle en tête ne laissa pas cet colère s'exprimer. Non, c'était une colère maîtrisé, de la rage. Cet information expliquait pourquoi Jacob était distant avec lui ces derniers jours, pourquoi Cloé évitait son regard. Ils n'avaient rien lui avaient-ils dit...
Ni une ni deux, Laurence alla chercher Jacob dans le dortoir pour demander des explications. Et la vérité éclata ainsi. La défense de Jacob était « Façon, depuis quand la fidélité est ton souci ? ». Il méritait une correction pour cet affront. Et une bagarre c'était engagé. Jacob était solide et au début, il tenait de repousser Laurence, plus que de le frapper, mais quand ça changea, la bagarre tourna en véritable chaos, retournant le dortoir. Laurence sentait sa vieille copine l'épinéphrine envahir ses veines, tandis que sa rage s'évacua enfin. 5. C'est le nombre de Gryffondor qu'il fallut pour les séparer. Résultat des courses, les deux protagonistes avaient méchamment prit. L'histoire aurait pût s'arrêter là. Sauf qu'il y avait deux acteurs à la détresse qui envahissait l'américain. Cloé. Il avait un compte à régler avec elle. Il intercepta cet dernière dans le parc, alors qu'elle se rendait à son entraînement. Une vive dispute éclata. Sa défense à elle « Façon, après avoir dit que tu ressentais quelque chose pour moi, t'es aller coucher avec Kerta. Si c'est pas tromper, c'est quoi ? » Là encore, ça eu le don de l'énerver. Cet histoire était particulièrement différente de celle de Jacob et Cloé. Une belle gifle de Laurence fut sa seule réponse. Cloé tomba et se mit à l'insulté. Sans l'intervention des coéquipiers de Cloé, ça aurait pût aller plus loin encore. La violence, une façon éphémère d'éloigner la frustration.
Le jeune homme repensait à tout cela. Depuis quelques temps, il ne cessait d'y repenser de plus en plus. Alors que les derniers mots il c'était efforcé d'oublier tout cela, le mot de juillet, loin de Poudlard, il ne cessait d'y repenser. Cela allait mieux quand il buvait à outrance ou qu'il prenait des drogues. Toutefois ça n'arrangeait pas son problème. Il avait suffisamment m^rit au cours de l'année scolaire qui venait de s'écouler pour apprendre à gérer ses problèmes et non les éviter en se substituant à eux par l'intervention de produit diverses et dangereux. Il devait les affronter.
D'abord, comprendre ce qui n'allait pas. Ça, c'était une chose facile : Cloé lui manquait, atrocement. Depuis l'incident dans le parc, il ne lui avait plus parlé, mais il l'avait revu dans les couloirs à table. Des coups d'oeil furtifs et discret et il savait qu'elle allait bien. Physiquement du moins. Ça le rassurait, ils étaient suffisamment prés pour ne pas ressentir complètement son absence. Et là, un mois loin d'elle... Elle lui manquait, trop. Serait-elle prêt à lui pardonner sa gifle comme il pouvait lui pardonner sa tromperie ? Il espérait bien que oui. Il avait fait une erreur, conséquence de sa propre erreur à elle. Il voulait repartir avec elle sur de bonne base. Le réveil sonna 8h du matin... La nuit s'était donc écoulé sans qu'il s'en rende compte ? Sans dormir ? Laurence écrasa sa cigarette dans son cendrier plein à craquer et ce leva. Sa chambre à Newcastle était un véritable capharnaüm. Des fringues partout, du tabac partout, des mégots et des culs de joint par terre, une chambre qui puait la cigarette et la bière, à cause des innombrables canettes. Tout le mois de juillet Laurence n'était quasiment pas sortit de chez lui à ressasser cet histoire et à ce dépraver pour oublier. Et pour tout avouer, négligeant son hygiène de vie. Il alla à la douche, poussant cet porte pour la première fois depuis cinq jours et se prit une bonne douche, nettoyage dentaire, coton-tige, habilage, coiffage, déodorant, parfum et c'est partit !
L'avantage d'avoir 17 ans, c'est de pouvoir transplaner et ce déplacer à sa guise. Sans dire un mot à sa tante, Laurence sortit de la maison et se volatilisa aussitôt. Il arriva à quelques centaines de mètres du manoir Wicked. Là, il s'arrêta et grilla plusieurs cigarettes tout en se demandant s'il faisait vraiment le bon choix. Les minutes s'écoulèrent, puis il se mit en marche. Quoi qu'il advienne ça ne pourrait pas être pire que son absence et ce qu'il ressentait en ce moment …
Prenant son courage à deux mains, il frappa sur la lourde porte du manoir. Ses coups résonnèrent dans le manoir. Et si elle était partie en vacance ? Genre les Maldives ? C'était bien le genre de cet famille. Mais non ! Il y avait quelqu'un. La porte s'ouvrit et... Son cœur s'emballa, elle était toujours aussi belle, ses long cheveux dores tombant sur ses épaules, ses yeux bleu, sa peau qu'il devinait douce... Elle pourrait avoir 10 jumelles, il la reconnaîtrait, ce n'était pas Cassie...
- Cloé.
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Sujet: Re: ~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~ Dim 26 Juin - 15:37
Cloé avait toujours aimé jouer avec le feu, bien que l'eau soit son élément. Surement pour ça qu'elle s'y brûlait souvent. Les conséquences de ses actes étaient certes tous mérités, mais jamais Cloé n'avait eut autant de mal à cacher le fruit de ses stupidités. Ce n'était pas sa première. Encore moins sa dernière. Mais, assise sur le bord de sa baignoire à pied, face au miroir, Cloé désespérait en se touchant la joue gauche. Cet hématome avait pourtant un peu plus de trois semaine et il était là, toujours présent, comme pour à chaque fois qu'elle croisait son reflet, lui rappeler la honte et la violence de son insouciance. Elle avait certes mérité ce coup, elle avait eut même de la chance que ce ne soit pire. Mais Cloé avait assez souffert. Enfin, elle estimait avoir assez souffert, après tout, elle avait supporté le regard de Laurence dans son dos pendant plusieurs jours, elle avait eut l'horreur de le voir lui et Jake bien plus qu'abimés et elle s'en voulait. Mine de rien, elle avait conscience d'avoir gâché quelque-chose. Quelque-chose de bien.
Cloé se leva et se rapprocha du miroir, de son reflet, avec une lenteur contrôlée. Face à elle, une jeune fille, blonde, la peau toujours aussi pâle,les yeux toujours aussi bleus et un hématome qui virait au violet sur la joue. Une gifle. Qui aurait cru que la main qui l'avait consolée, câlinée, caressée, aurait pu lui faire ça ? Depuis qu'elle avait vu cet hématome, soit le lendemain à Poudlard, elle s'était entêté à le cacher. L'invincible Cloé ne pouvait afficher une telle marque de faiblesse. Et ce jour là Cloé avait apprit à ses dépends que de cacher les plaies du corps étaient aussi dur que les plaies du cœur. Si elle semblait allait bien, la Serpentarde avait perdu de son éclat et de sa prestance habituelle. Peu de personnes l'avait remarqué car il fallait la fréquenter souvent et la connaitre par coeur pour s'en rendre compte. Enfaite, la seule personne qui l'avait vu était Cassie. La discussion quant à cette attitude n'avait pas encore eut lieu entre les jumelles, Cloé n'était pas prête. Mais elle aurait lieu dès que possible.
Cloé cessa de s'observer et baissa les yeux sur un gros pinceau et un fond de teint en poudre qui lui avait été d'une grande aide aujourd'hui. D'un geste connaisseur la blonde s'applica à cacher cette blessure tout en repensant aux circonstances qui l'obligeaient à faire ça. Elle avait couché avec Jake. Une fois. Elle n'aurait pas dû. Elle n'avait fait cela que par pur esprit de contradiction. Le Gryffondor l'avait cherché, elle avait répondu. Elle était bêtement tombé dans la perversion du moment et avait blessé Laurence. Tout aurait pût rester dans les vestiaires. Tout aurait pût n'être qu'une mauvaise passe. Finalement, Laurence aurait pût ne rien savoir. Quelques jours plus tard l'attrapeur de l'équipe de Serpentard avait été viré. Certes, c'était la fin de l'année et il ne manquait que quelques entrainement. N'empêche que l'année prochaine il pourrait se gratter pour rejoindre l'équipe. C'était à cause de lui que tout c'était sût. Le pinceau lui caressait la joue, mais Cloé aurait préféré un autre coup, une autre gifle. Laurence lui manquait. Elle avait peur de lui à présent. Mais sa violence elle même lui manquait. Sa présence. Lui. Elle ne savait pas ce qu'il faisait de ces vacances. Ne savait pas ce qu'en étaient de ses examens. Elle même avait eut ses Buses de façon raisonnable. Moins bon que Cassie mais pas trop mauvais.
Cloé fronça le nez et l'approcha du miroir. Cet hématome avait fait toutes les couleurs, mais décidément, ce violet prune était difficile à cacher, beaucoup plus que le jaune mélasse ou le vert fatigué. Rien, absolument rien ne pourrait dissimuler cette abomination. Elle aurait encore pendant quelques jours la marque de la honte, de la peur. Cloé sentit le désespoir monter en elle. Le fait de cacher ses blessures était un bon moyen de substitution. Un bon moyen de se dire que rien n'était irréparable. Elle sentit ses lèvres se pincer, ses yeux s'embuer, la plaie de son cœur s'ouvrit de plus belle. Elle s'effondra sur le tabouret en face de la coiffeuse, croisant de nouveau son visage abimé par la gifle et par la tristesse. Rien n'allait. Cassie était encore au travail de sa mère. Elle ne pouvait ni parler à sa soeur, ni parler à qui que ce soit. Le manoir était d'un vide déstabilisant et pour la première fois elle se sentait menacée dans un des endroits les plus sûrs de Londres. Les larmes coulèrent le long de ses joues, réduisant à néant l'effort de dissimulé son bleu.
Et un bruit sourd résonna. Cloé sursauta, et s'activa. Elle frotta son visage dans une serviette pour effacer maquillage inutile et larmes acides, enfila par dessus ses sous-vêtement une sous robe en lin beige et descendit les escaliers pour ouvrir. Avec difficulté, la blondinette tira la lourde porte vers elle et s'arrêta à mi-chemin. Devant elle se dressait une silhouette que trop connue, une silhouette qu'elle voulait voir et voulait loin d'elle en même temps. Laurence. Que faisait-il là encore ? La frapper de nouveau ? Sans se l'avoue la blondinette prit peur et le Gryffondor eut à peine le temps de prononcer son nom que l'héritière Wicked referma la porte avec fracas et s'adossa à celle-ci les lèvres tremblantes.
Sujet: Re: ~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~ Mer 29 Juin - 14:33
S'attendre à une autre réaction que celle-ci était naïf de la part du garçon. Après tout, avait-il sérieusement pensé qu'elle l’accueillerait avec le sourire ? Puis il y avait la surprise aussi, qui jouait contre lui. Mais méritait-il vraiment cet sanction ? Certes il l'avait frappé, durement. Plus que ce qu'il ne l'aurait souhaité en réalité ? Mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle lui avait fait. Les blessures du corps guérissent plus vite que celle du cœur. Dans deux semaines elle n'aurait plus rien. Le trou béant dans sa poitrine, n'était pas prêt de se reboucher. Combien de temps faudrait-il à Laurence pour remplacer les êtres si chers qu'il avait perdu ? Combien de temps avant de retrouver un équilibre ?
S'il avait mit du temps avant de se lancer à l'assaut du manoir Wicked, c'était aussi pour réfléchir. Réfléchir à ce qu'il ferait si elle refusait de lui parler. Laurence n'avait aucun avenir. Ses ASPIC ? Il c'était lamentablement planté. Il n'avait aucune ambition. Le seul projet digne d'intérêt, qui arriverait à lui faire sortir la tête de l'eau, c'était l'Ordre Du Phoenix. Plus que jamais il voulait intégrer ce groupe de sorcier qui se battait contre Lord Voldemort. Mais il ne trouvait pas la conviction, ni la force de se lancer sur leurs traces en ce moment. Mais c'est dans cet direction que se tournerait son avenir, avec ou sans Cloé. Il devait juste essayer. Essayer de voir s'il n'y avait pas moyen qu'elle reprenne sa place auprès de lui.
La porte qui claqua à son nez fit l'effet d'un coup de tonnerre. Jamais il ne se sentit aussi faible qu'à cet instant, aussi démuni que devant cet grande porte. Ses forces volèrent en éclat et le poids difficile d'un destin inéluctable s'abattit sur lui. Ainsi c'est ce qu'elle voulait ? Ne plus jamais le voir. Il en doutait. Sauf que venir jusque ici lui avait demandé beaucoup de volonté. C'était à elle de montrer la sienne maintenant.
- Cloé... Je... écoute... Je voulais te parler.... Pour... Pour...
Pourquoi ? Pour s'excuser de l'avoir frappé ? Alors que c'était elle qui avait provoqué ça ? Se mettre à pleurer devant sa porte, la supplier de le reprendre ? C'était Laurence Nixon. Jamais il n'en viendrait à un acte aussi pitoyable que ça. Sa fierté en avait déjà prit un coup en venant jusqu'ici, il ne se rabaisserait pas plus. Il s'appuya dos à la porte à son tour aussi et après un long silence, s'alluma une cigarette et parla d'une voix haute et intelligible, afin que la demoiselle puisse entendre ce qu'il disait.
- Je me demande pourquoi je suis venu. Dans l'espoir de renouer les liens ? Comme si rien ne c'était passé ? Sûrement. Mais j'ai plus envie de me battre pour toi. Je pourrais défoncer cet porte et te parler en face. Te voir soulagerai ma peine. Mais ce serait éphémère et cet peine n'en serait que plus grande. Je souffre aujourd'hui mais je sais que le temps cicatrisera mes blessures. Puis je trouverai quelqu'un qui ne me décevra pas, quelqu'un que j'aimerais, quelqu'un pour qui je me battrais jusqu'au bout. Sache juste que tu aurais pût être cet fille là. Tu as été la seule à compter vraiment jusqu'à présent, mais je n'ai que 17 ans et beaucoup à découvrir. Maintenant, je m'en vais.Vers ou, je ne sais pas, je me suis carrément planté à mes ASPIC et je n'aspire à rien. Toutefois, là encore, je ne me fais pas de souci le monde est vaste pour que chacun y trouve sa place. Adieu.
Un ton qui ne laissait aucun doute possible. Un adieu véritable. Et si jamais il revenait à la croiser, l'ignorance sera son fief. Il posa par terre une feuille plié et déposa sa cigarette éteinte par dessus. Puis, il remonta l'allée à pas mesuré.
La lettre était en réalité ses résultats aux ASPIC :
Ceci n'était pas anodin. C'était une façon de dire qu'il laissait derrière lui Poudlard, ses études, ses amis et Cloé. Partir de rien. Quant à la cigarette... Seul le goût salé qui reposait sur le filtre pouvait raconter quelque chose.
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Sujet: Re: ~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~ Sam 9 Juil - 19:08
Elle ne s'y attendait pas. Arès tout, qui s'y attendrait ? Si Cassie avait été là, elle serait furieuse, elle aurait rappelé sa jumelle à la raison. Mais Cassie n'était pas là et rien ne pouvait influencer la Serpentarde ce jour. Adossée à la porte, la Serpentarde lâcha un hoquet de stupeur, mélé à quelques larmes. Cloé avait un regard fier et unvisage hautain, mais elle restait une jeune fille de quinze ans qui tatonnait pas la vie et que les bêtises faisaient pleurer. La sel se déposait sur ses joues pâles tandis qu'elle sentait la porte bougeait. Partiellement. Lorsqu'elle comprit que Laurence venait de s'appuyer luis aussi à la porte la jeune fille sentit comme une décharge éléctrique dans son dos, elle s'éloigna mais pas assez pour ne pas entendre Laurence parler. Il avait une voix.. Il n'avait pas une voix normale. Cloé elle même avait la gorge sérrée. Et elle savait que si elle se mettait à parler sa voix déraillerait terriblement, entre sanglots et hoquets.
Et Laurence parla. Longtemps. Seul dos à cette grande porte de fer et de bois. La Serpentarde elle même était debout, une main tenant sa sous robe de lin au niveau de son coeur, si fort qu'elle aurait pu la déchirer. Elle aurait pu remonter et s'éloigner du flot de paroles qui l'accablaient. Mais elle resta plantée là. La coeur au bord du gouffre et les yeux dans le vague. Elle écoutait, serrait les dents, pleurait de plus belle ou se mordait la lèvre selon ce que Laurence disait. Mais elle écoutait.
Il voulait renouer des liens. Et elle ? En avait elle envie ? Comme si rien ne s'était passé il disait. Ce n'était pas impossible mais ce serait difficile, puisque quoi qu'il arrive les épisodes resteraient dans les esprits de l'un et de l'autre pendant un moment. Il voulait la voir. Elle l'avait juste aperçut et elle donnerait n'importe quoi pour contempler encore de nombreuses minutes son visages aux traient fins pourtants durcis par la tristesse et la colère. La gorge de la Serpentarde se serra de plus belle lorsqu'il envisager de trouver quelqu'un d'autre. De la jalousie ? Oui.. qui n'était pas jaloux en entendant parler de son ex ? Mais ce n'était même pas encore pareille, puisu'il avait raison. Elle aurait pu être celle là. Les larmes coulèrent de pluss belle. Il s'en allait. Adieu. cette fois-ci s'en fut trop pour une Cloé boulversée. La porte bougea, il ne s'y appuyait plus. De nombreuses secondes Cloé hésita. Pui elle ouvrit la porte. Cela fit du bruit. Il était là, de dos, presque au bout de l'allée. Elle aurait voulu courir, mais l'aurait-il accueuillie dans ses bras ? Cassie répétait souvent que sa vie n'était pas un film et ce genre de scène y ressemblait trop pour que ce soit possible.
Cloé se pencha, attrapa le morceau de papier qu'il y restait, pensanty lire une adresse ou quelque-chose qui permettrait de le joindre. Mais elle avait devant elle les notes de Laurence. En effet, il avait raté, et elle savait que c'était en partie à cause d'elle puisque Laurence n'était pas un mauvais élève. Le coeur au bord des lèvres, le seuls mots qui sortirent furent :
- Attend..
Pas un ordre, juste une prière presque inaudible à celui qui marchait, le menton haut, loin d'elle
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Sujet: Re: ~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~
~~ Il N'Est Point De Haine Implacable, Sauf En Amour ~~
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